Cours 3 Flashcards
Quelle serait une définition du soi?
Une entité à l’intérieur du corps qui évalue le
monde pour nous, qui enregistre l’information perçue et
qui guide nos actions.
Comment est le soi comme contenu?
Les informations que nous avons sur nous-mêmes résultant d’évaluations, de nos interactions et de prises de conscience.
- Caractéristiques que nous possédons sur nous-mêmes en temps qu’individu.
- Comme une photo à un moment précis dans le temps (caractéristiques, comment est-ce que l’on s’évalue soi-même, estime de soi, concept de soi).
Comment est le soi comme processus?
Soi comme processus: partie plus malléable, stratégique (ce que l’on veut projeter).
Quelle est la définition de Mark Leary du soi, en 2013? Et comment est qualifiée cette définition?
Croyances sur soi-
même. Elle est qualifiée de trop large.
Quelle est la solution pour la définition trop large de Mark Leary?
Utilisation de termes précis plutôt que du terme
‘soi’: Estime de soi, concept de soi, clarté du concept de
soi, soi idéal, monitorage du soi, soi privé et public, etc.
Qui a abordé les aspects historiques du soi?
Roy Baumeister
- Aspects historiques (Roy Baumeister): Comment les gens conceptualisent qui ils sont? Au Moyen-Âge les gens n’avaient pas le même soi que nous; ils avaient des rôles sociaux très précis (ex: père forgeron, fils aussi… moins de mobilité sociale). Aujourd’hui, on est confronté à une panoplie de possibilité qui peuvent faire partie du soi. Développement donne place à d’identités, de caractéristiques que l’on peut appliquer à notre soi. Ex: interactions virtuelles. Point de vue historique. Les concepts doivent s’adapter au contexte.
Sur quoi y’a-t-il beaucoup eu de recherches?
Sur l’estime de soi. Plus de 27 000 recherches.
Qui a catégorisé le contenu du soi? En quelle année?
Gordon en 1968.
Quels sont les composantes du contenu du soi (différentes manières de classer les informations qui nous définissent, un modèle à trois caractéristiques)?
- Social: rôle que l’on joue, image projetée (étudiant, parent, autres. Tout cela est visible. Aspects de l’identité que les autres peuvent voir. Peut avoir un impact dans nos relations interpersonnelles.)
- Spirituel: valeurs, habitudes, goûts (aspects plus invisibles, privés, intérieures)
- Matériel: apparence physique, possessions (moins étudié en psychologie sociale… un auteur s’est intéressé à voir les possessions des gens et voir ce que cela révèle sur le soi de la personne (ex: musique de Ipod))
Que peut-on dire de la clarté du concept de soi?
La mesure dans laquelle le concept de soi est clairement défini, cohérent et stable à travers le temps
- ‘‘En général, j’ai une idée claire de qui je suis’’
- ‘‘Même si je le voulais, je ne pense pas que je pourrais
dire à quelqu’un d’autre comment je suis vraiment’’ - Un ami a un soi clair (se connaît bien, connaît son opinion, ses goûts, autres, versus un autre qui a un concept de soi moins clair)
- Conséquence de la clarté du concept de soi: les gens reconnaissent leurs aspects positifs et négatifs, peut être avantageux de connaître ses limites
Quels seraient des exemples d’études sur la clarté du concept de soi?
- Plus le concept de soi est clair, mieux être le bien-être psychologique (moins de névrosisme, plus d’émotions positives, plus d’estime de soi). Les gens choisissent des choses qui leur correspond dans la vie.
- Clarté du concept de soi et comparaisons sociales
(Butzer et al., 2006) (Meilleure clarté dans le concept de soi fait qu’il y a moins de comparaison de soi (les gens sont plus concentrés sur leur réussite personnelle) - Clarté du concept de soi et continuité dans le soi
(Jiang et al., 2019) (Les gens avec une clarté de soi restent sensiblement la même personne (continuité)) - Faible clarté du concept de soi et comportements de
consommation (Mittal, 2015) - L’intensité de l’usage de fb prédit une moins bonne clarté du concept de soi (Appel et al. 2016) (selon une étude longitudinale (déconnexion des gens de ce qu’ils sont vraiment))
- Clarté du concept de soi personnel et social
(collectif) et bien-être (Usborne & Taylor, 2010) (Clarté du concept de soi individuel et collectif (personnel et social): une chercheure s’est intéressée au peuple autochtone… ils ont vécu des choses difficiles dans les dernières décennies, identité culturelle moins claire (ils ont perdu de leurs valeurs, identité), moins de sens de qui ils sont comme groupe, prédit moins de bien-être psychologique, en raison des tragédies qu’ils ont vécu, où on leur a arraché leur culture (langue, tradition, autre))
Qu’est-ce qu’un schéma sur le soi?
Une structure cognitive qui représente, de manière
organisée, les connaissances que nous avons sur nous-
mêmes.
- ‘Des généralisations cognitives à propos de soi issues
d’expériences passées qui organisent et guident le
traitement de l’information’ (Markus, 1977)
- Les schémas nous orientent, ils nous guident à remarquer des choses dans l’environnement social. Ils peuvent être activés.
- Connaissances que l’on a sur le monde
Parlez du schéma sur le soi d’Abigaëlle (voir le schéma).
- Les éléments qui sont attachés sont liés, ce qui permet de rangement d’informations, même noyau, paquet, interreliés
- C’est aussi hiérarchique (certaines choses peuvent être plus importantes que d’autres)
- Certains aspects sont schématiques, ils la définissent de manière centrale (intelligente, graduée de l’UQAM, enseignante), et certaines choses sont aschématiques, car ils sont moins importants pour son soi (aimer les fleurs)
- Son schéma de soi peut changer avec le temps, s’accommode au changement
- Ils permettent une activation (ce sont des ornières, car ils guident l’attention)… certaines choses peuvent capter son attention plus facilement à cause des schémas (revues de fleurs, nouvelles concernant l’UQAM)
Quelles sont les caractéristiques du schéma sur soi?
Caractéristiques des schémas sur le soi:
- Organisent l’information sur nous-mêmes
- Peuvent être changés par nos expériences
- Sont plus complexes pour les aspects plus
développés de notre soi
- Guident l’attention et l’activité de la personne
- Les schémas sont à la fois contenu et processus
- Peuvent être changés par nos expériences (peuvent être bonifiés selon nos expériences… et plus on vit d’expériences, plus le schéma se bonifie)
- Ex: un chien qui s’appelle Ginger et qui reconnait son nom; les chiens quand ils connaissent leur nom, il est possible de capter leur attention par celui-ci… mais on ne sait pas s’ils ont un schéma sur eux-même, s’ils ont un concept de soi, une conscience de soi (question intéressante); on ne sait pas si ce concept est unique aux humains
Quelle est l’étude de Markus en 1977 (voir les images)?
Étude: on demande à des femmes comment elles se perçoivent elles-même (indépendante ou dépendante). Questionnaires auto-rapportés. Markus a été capable d’identifier 3 groupes de femmes (femmes qui se décrivent comme très indépendantes, d’autres très dépendantes, et d’autres aschématiques (ne scorent ni élevé pour l’indépendance, ni pour la dépendance)). Le dernier groupe est aschématique pour ce qui est de l’indépendance ou de la dépendance.
- Puis, on faisait venir ces femmes, et on projettait des mots sur des écrans (ex: le mot ambitieuse) et les femmes devaient répondre à savoir si ces mots les correspondaient. Certains mots avaient un rapport à la dépendance, et d’autres à l’indépendance.
- Si les femmes répondaient très vite à un mot, c’est comme si cela allait chercher le schéma dans leur cerveau. Accessibilité de l’information. Comment peut-on accéder aux schémas.
- Les schémas dirigent l’attention et peuvent être activés.
Qu’a changé la venue des ordinateurs dans la recherches?
A ouvert sur différentes technologies.
Quels sont les résultats de l’étude de Markus concenrnant les traits schématiques et aschématiques?
Les femmes qui étaient ‘schématiques’ pour
l’indépendance ont associé plus rapidement les adjectifs
comme ‘confiante’ et ‘ambitieuse’ au mot ‘moi’
- Les femmes qui étaient ‘schématiques’ pour la
dépendance ont associé plus rapidement les adjectifs
comme ‘coopérative’ et ‘tolérante’ au mot ‘moi’
- Les femmes aschématiques n’ont montré aucune
différence dans leurs temps de réaction
- Les femmes aschématiques étaient plus lentes à répondre.
- À quelles méthodologies l’étude de Hazel Markus a-t-elle ouvert le champ: A. des méthodes permettant de mesurer les cognitions sociales implicites
Que peut-on dire de la complexité du soi?
- Autre aspect d’organisation du soi: La complexité du soi
- Les gens diffèrent dans la complexité de leurs
représentations d’eux-mêmes (Linville, 1987)
Une représentation de soi est plus complexe lorsqu’elle
inclu :
1) un grand nombre d’éléments (rôles, traits,
comportements typiques, etc) qui sont;
2) indépendents les uns des autres (i.e., non-reliés)
- Complexité du soi: on a plusieurs facettes à qui l’on est. On voit comment l’information est organisée.
- Est-ce que certaines personnes ont un concept de soi qui est plus complexe et d’autres moins?