Cours 4 & 5 Flashcards
Qu’est-ce qu’implique l’élaboration de la sémantique à l’âge scolaire
-Décontextualisation (mots appris de plus en plus abstraits)
-Flexibilité (flexibilité pat rapport signification mots déjà appris)
-Abstraction (significations de plus en plus abstraites)
-Raisonnement analogique (établissement relations et sens figuré/non littéral)
Décrire le développement lexico-sémantique
-Se poursuit toute la vie
-Fortement associé aux habiletés en littéracie, surtout à partir de 9-10 ans
-Relation bidirectionnelle entre lecture et développement vocabulaire
V/F : Quantité de temps de lecture = puissant déterminant du développement lexical à l’âge scolaire
Vrai
Quoi évaluer dans le lexique et la sémantique
-Ampleur du vocabulaire
-Organisation réseau sémantique
-Spécificité sémantique
Quoi évaluer pour l’accès lexical
-Récupération juste et rapide de mots cibles qui sont connus
-Récupération adéquate vs indices de difficultés
Compléter la phrase : Les enfants ayant un trouble développemental du langage (TDL) rencontrent des difficultés à développer leur vocabulaire …
-En nombre (connaissance de moins de mots)
-En spécificité (représentations sémantiques des concepts moins élaborées, moins spécifiées)
Différentes dimensions que peuvent toucher les difficultés de vocabulaire
- Champs sémantiques: une connaissance partielle des catégories sémantiques
- Spécificité sémantique (nombre/justesse des traits
sémantiques): représentations sémantiques insuffisamment élaborées, partielles - Langage figuré: compréhension limitée, à tout le moins jusqu’à l’adolescence
- Types de mots: difficulté avec des mots concrets, abstraits ou relationnels
- Relations sémantiques : difficultés avec la synonymie,
l’antonymie ou la polysémie - Accès: accès lexical problématique
- On peut aussi parler, plus largement, de la sémantique d’un récit: difficulté à extraire cette sémantique (explicite/ implicite; avec présentation verbale/non verbale)
Possibles nature des difficultés d’accès lexical
-Phonologiques
-Sémantiques
-Mixtes
Manifestations de difficultés d’accès lexical
- lenteur d’accès/délais
- pauses vides ou remplies (« hum »)
- mots « vides » (ex: chose, machin, truc, ça)
- circonlocutions (« ça vole dans le ciel au bout d’une
corde ») - expression d’une incapacité à trouver le mot
- substitutions de mots (erreurs formelles, sémantiques)
Qu’est-ce que la conscience morphologique
Habileté à réfléchir sur la structure morphologique
des mots, à manipuler volontairement les unités
morphologiques et à utiliser volontairement ses diverses connaissances sur la morphologie
Qu’est-ce qui est inclut dans la conscience morphologique
- conscience des morphèmes oraux et de leurs formes
écrites (morphogrammes) ; - signification des affixes et des changements amenés
à la base d’un mot quant au sens ou de la classe grammaticale. - façon dont les morphèmes écrits se lient à la base des mots, incluant les changements qui s’y opèrent
pour respecter l’orthographe des mots. - relation sémantique ou grammaticale qu’entretiennent la base des mots et leurs formes dérivées ou fléchies.
- réflexion et l’utilisation volontaire des connaissances
morphologiques tant en dérivation qu’en flexion.
Quoi évaluer dans la morphologie dérivationnelle
Connaissances et habiletés
- Sensibilité aux préfixes, suffixes, à la base des mots
- Compréhension/production de mots plurimorphémiques
- Compréhension/production de mots de même famille et de la relation qui les unit
- Sensibilité aux règles de
construction des mots (p.ex. type d’affixes en fonction de la
catégorie lexicale)
Quoi évaluer dans la morphologie flexionnelle
- Accords grammaticaux
(genre; nombre; conjugaison) - Prépositions
Manifestations difficultés morphologiques
- moins de connaissances/sensibilité relativement à la structure morphologique des mots;
- moins d’habiletés à utiliser adéquatement et volontairement les connaissances qu’ils possèdent
V/F : De faibles habiletés de conscience morphologique
sont une caractéristique des enfants ayant des difficultés en langage écrit
Vrai
Est-ce que les TDL et les dyslexiques ont les mêmes difficultés
Non
Dyslexie/dysorthographie : phrases bien construites, orthographe atteinte (difficultés avec le code)
TDL : phrases pas bien construites + erreurs d’orthographe, erreurs peuvent aussi être à l’oral
Quoi évaluer dans la syntaxe
- Structures de phrases
o Simples
o Complexes (p.ex. passives, coordonnées; subordonnées) - Marqueurs de relation (justesse de leur utilisation,
nombre, variété) - Procédés anaphoriques (par ex., pronoms)
Manifestations difficultés en compréhension syntaxique
Difficultés dans le traitement des phrases qui ne respectent
pas l’ordre des mots de la forme canonique S-V-C
Manifestations difficultés en production syntaxique
Plus faibles habiletés que leurs pairs à produire des phrases complexes qui sont composées de plusieurs
propositions.
- Phrases plus courtes;
- Phrases complexes et enchâssées moins fréquentes
Manifestations difficultés en morphosyntaxe en écriture
Grammaire:
- Rédaction avec davantage d’erreurs grammaticales (morphologie flexionnelle)
Connecteurs (nombre, variété, justesse):
- Rédaction de phrases ayant une moins grande complexité syntaxique
Structures syntaxiques:
- Rédaction avec des structures syntaxiques moins
variées
Quoi évaluer en pragmatique
- Régie de l’échange: contact visuel; tours de parole; maintien du sujet; utilisation de questions, commentaires
pour soutenir la conversation (voir Fct comm), etc. - Adaptation à l’interlocuteur/tenir compte du savoir partagé; détection des bris causés par l’interlocuteur et questions de clarification; détection et réparation des bris de communication qu’il provoque
- Fonctions communicatives: variété
Manifestations de difficultés en pragmatique
Régie de l’échange
* Difficulté à introduire le sujet, à le maintenir ou le clore
* Pauvreté du contact visuel
* Non-respect des tours de parole
Fonctions communicatives
* Peu de variété dans les fonctions utilisées (p.ex. : ne
pose pas de question, ne commente pas, etc.)
Demandes de clarification
* Difficulté à détecter sa perte de sens et à poser des
questions de clarification
Adaptation, bris de communication et réparation
* Précision et quantité d’informations du discours non ajustées à l’interlocuteur/non prise en compte du savoir partagé;
* Non détection des bris de communication qu’il provoque lors d’explications, narrations, etc.;
* Lorsqu’il y a détection du bris de communication qu’il a provoqué, difficulté à cibler la « réparation » à faire ou à ajuster le contenu en fonction de ce qui n’a pas été compris par l’interlocuteur;
* En production de texte, difficulté à tenir compte de
l’intention d’écriture et difficulté à ajuster le contenu
en fonction du lecteur (quantité, qualité des infos)
Quoi évaluer dans les inférences et le discours
Nature/types d’inférences
- Anticipations/prédictions, déductions, analogies ou
jugement/résolution de problèmes
Contextes
- Situations connues/familières (maternelle; 1er cycle)
- Situations moins ou peu connues/familières
Modalités de présentation
- Orale vs écrite
- Verbale vs non-verbale (sur images)
AUTRES ÉLÉMENTS
- Structure (ex: narrative)
- Informations factuelles
- Thème/idée principale
Quoi évaluer dans le discours en modalité écrite
- Vocabulaire (degré d’abstraction, complexité morphologique, relations sémantiques, langage figuré, polysémie)
- Structures de phrases simples/complexes; marqueurs de relation; sens
des marqueurs grammaticaux/anaphores - Déduction/construction de sens à partir des informations disponibles (divers types d’inférences nécessaires et optionnelles)
- Connaissance des diverses structures discursives et hiérarchisation des
informations (idées principales/secondaires)
Manifestations de difficultés en inférences/discours en lecture
- Capacité à faire des inférences, mais difficultés à faire une inférence appropriée au contexte.
- Capacité et temps de traitement pour l’interprétation des éléments dans un contexte plus large limités, entre autres, par les difficultés morphosyntaxiques.
- Malgré leurs rôles essentiels, l’incapacité à générer des inférences ne pourrait pas être attribuable à un déficit mnésique ou à un manque de connaissances.
- Les bons « inférenceurs » seraient guidés par une recherche de cohérence et plus aptes à détecter le moment et la façon établir des liens avec leurs connaissances.
- Les mauvais « inférenceurs » présentent des difficultés à
sélectionner les informations pertinentes, ce qui les empêcherait de faire les inférences requises. - Les « faibles compreneurs » en lecture font significativement moins d’inférences basées sur les
connaissances (causales ou élaboratives) que les bons
compreneurs, même lorsqu’ils disposent des connaissances requises
Quoi évaluer dans le discours expressif
- Cohérence (contenu)
- Cohésion (organisation
- Structure dans divers types de discours (conversationnel, procédural, descriptif, narratif, informatif, argumentatif)
Manifestations de difficultés en discours expressif
- Plus courte
- Syntaxe simplifiée, avec plus d’erreurs grammaticales
- Vocabulaire moins varié et élaboré
- Moins fluente, plus nébuleuse (« verbal mazes »)
- Moins de cohésion
- Plus d’épisodes incomplets
- Épisodes moins élaborés