Cours 4 Flashcards
Le cortex préfrontal est une structure du cerveau proposée comme étant impliquée dans les fonctions exécutives. À quoi réfèrent les fonctions exécutives
Ce sont des processus cognitifs qui permettent de planifier, de poursuivre la réalisation d’une tâche malgré les distractions, de contextualiser celle-ci dans le cadre d’expériences antérieures et des normes sociétales, d’accomplir plusieurs tâches simultanément et de traiter l’information provenant de l’environnement (p. ex. écouter les consignes, analyser une situation)
Comment les fonctions exécutives seraient-elles liées aux comportements d’agression ?
Lorsque les fonctions exécutives ne sont pas encore arrivées à maturité, un individu a de la difficulté à réguler ses émotions, à comprendre les attentes sociales et à anticiper les conséquences de ces actions. Tous ces éléments représentent des éléments de protection qui empêchent la plupart des individus de commettre des crimes.
Excluant les comportements agressifs, résumez en quelques lignes les différentes conséquences pouvant être associées aux anomalies structurelles ou fonctionnelles du cortex préfrontal
Un délai du développement du cortex préfrontal ou des anomalies structurelles et fonctionnelles dans cette région du cerveau ont été associés à la manifestation plus fréquente de comportements impulsifs et aux difficultés à anticiper les conséquences liées aux actions posées.
Résumez les conclusions empiriques des études qui se sont intéressées à l’association entre le cortisol et les comportements agressifs
Hyposécrétion de cortisol serait lié à plusieurs difficultés sociales, émotionnelles et du comportement, dont la manifestation de comportements d’agression chez les enfants et les adolescents. Ces comportements tendraient à apparaitre plus tôt et à perdurer au fil du temps.
Identifiez les facteurs qui pourraient modifier l’association entre le cortisol et les comportements agressifs
L’association entre le cortisol et les comportements d’agression varierait également selon le sexe ou l’adversité vécue.
Est-ce vrai de dire que les gènes ont un impact direct sur les comportements ? Pourquoi ?
Faux, les gènes ont un impact direct sur les comportements, puisque les gènes sont influencés par plusieurs processus environnementaux qui donne lieu ou non à la manifestation des gènes.
Malgré tout le travail effectué dans le domaine de la neurobiologie, plusieurs aspects limitent actuellement une utilisation plus large de ces connaissances en clinique. Faites une synthèse, dans vos propres mots, des limites identifiées dans le chapitre
Premièrement, la plupart des connaissances ont été acquises à travers des études qui doivent être reproduites en utilisant des échantillons plus grands et des devis plus solides. Ensuite, la complexité des échanges constants entre les gènes, une multitude de systèmes biologiques et l’environnement reste à préciser et est rarement investiguée. Pour finir, les comportements d’agression plus sévère sont rarement étudiés en lien en raison de leurs faibles prévalences, des biais de désirabilité et de plusieurs difficultés logistiques.
Quelles sont les hypothèses à propos de l’influences influences biosociales sur la délinquance?
- Différences structurelles, fonctionnelles cérébrales et connectivité neuronale
- Hormones et neurotransmetteurs
- Système nerveux central
- Reconnaissance des affects, régulation émotionnelle, régulation du stress et fonctions exécutives
- Exposition à l’adversité et aux substs. tératogènes
- Sensibilité à la douleur
- Nutrition, microbiome
- Gènes et méthylation de l’ADN, etc.
Comment un enfant apprend-t-il à reconnaître
qu’un comportement est non-acceptable?
Interaction avec ce qu’il est (i.e., inné) et
son environnement (acquis)
Comment concrètement l’environnement apprend-il à l’enfant ce qui est acceptable?
Réponses de l’environnement à ces conduites
Réponses de l’individu (ex., cognitions et émotions, comme l’empathie et la culpabilité) qui appuient les décisions morales et l’intériorisation des concepts du bien et du mal
Quelle hypothèse est derrière les émotions, l’agression et les comportements antisociaux?
Est-ce que les personnes qui commettent des crimes ou autres comportements antisociaux montrent des différences dans la reconnaissance des émotions et dans la façon dont leur corps répond au stress et à la frustration?
Quelles émotions présente une différence statistique entre les 2 groupes selon l’étude de Marsh et Blair?
Peur
Tristesse
Surprise
Quelles sont les conclusions de l’étude sur la reconnaissance d’émotions de Marsh et Blair?
- Les personnes antisociales, psychopathes ou ayant commis des crimes ont plus de difficultés à
reconnaître les émotions de peur,
tristesse et surprise. - Exclut la possibilité que les déficits soient liés à la reconnaissance des émotions en général.
- Implication des structures cérébrales/processus neurophysiologiques liés à la reconnaissance de (et à ressentir) la peur (ex., amygdales).
Pourquoi la reconnaissance des émotions est-elle importante?
Reconnaissance de la tristesse et surprise est essentiel afin de maintenir des interactions positives et afin d’apprendre à diminuer les comportements non-acceptés
Soutien le processus de socialisation et le développement moral.
Quelles sont les deux propositions théoriques dans l’hypothèse de la réactivité au stress?
L’absence de peur
Recherche de sensations fortes
Que représente la proposition de l’absence de peur?
Une faible réactivité du SNC réduit la propension à ressentir la peur, à être affecté par les conséquences, ce qui peut donner lieu à des conduites antisociales à la petite enfance, l’adolescence et l’âge adulte
Que représente la proposition de la recherche de sensations fortes?
Une activité physiologique réduite serait un état désagréable poussant certains à s’engager à des activités stimulantes