Cours 3 - Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux catégories de tr réactionnel de l’attachement ?

A

Tr réactionnel de l’attachement et désinhibition du contact social.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les troubles réactionnels de l’attachement ?

A

Ensemble de comportements d’attachement aberrants et d’autres anomalies comportementales sociales qui seraient le résultat de soins pathogènes.
Enfant « non-attaché », pas attachement désorganisé ou troubles de l’attachement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble réactionnel de l’attachement ?

A
  • Absence ou le caractère très insuffisamment développé des liens d’attachement entre l’enfant et l’adulte devant prendre soin de lui
  • N’expriment peu ou pas d’émotions positives lors des interactions habituelles avec les personnes qui prennent soin d’eux
  • Enfant est en retrait émotionnel
  • Coupure entre enfant et monde extérieur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quel est l’âge minimal de développement du trouble réactionnel de l’attachement ?

A

Au moins 9 mois. Trouble en petit enfance (se présente avant 5 ans)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quel est le facteur de risque connu du trouble réactionnel de l’attachement?

A

Négligence et instabilité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quel trouble a un pronostic plus favorable : tr réactionnel de l’attachement ou désinhibition sociale ?

A

Trouble réactionnel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les caractéristiques de la déshinibition sociale ?

A
  • Retards du développement (négligence)
  • Demeure rare même dans les populations d’enfants ayant souffert de négligences graves (20% de ces enfants)
  • Hyperfamiliarité verbale et physique persiste entre 7 et 12 ans : s’accompagne d’une inauthenticité dans l’expression des émotions (ne fait pas de sens avec le contexte)
  • Adolescents : comportements non discriminants s’étendent aux pairs
  • Aucun attachement au parent, donc met l’enfant à risque car hyperfamiliarité avec tout le monde et peut partir avec un inconnu
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

À quoi ressemble le TSPT chez l’enfant de 6 ans et moins ?

A
  • Grande variation de la présentation clinique
  • Une maladie mortelle ou une affection médicale potentiellement mortelle n’est pas nécessairement à considérer comme un év traumatique
  • Comorbidité à l’adulte : 80% plus de risques que ceux sans TSPT d’avoir des Sx répondant aux critères dx d’au moins un autre tr psychique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les symptômes du TSPT observés chez le jeune enfant ?

A

Changements émotionnels et comportementaux
Modifications de l’humeur
Irritabilité-agressivité
Limitation du jeu exploratoire
Réduction de la participation des nouvelles activités
Comportements imprudents
Enfant souvent hypo activé (vont être inattentif, dans leur bulle)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est la prévalence des TSPT ?

A

Garçons : 6,3%
Filles : 7,9%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce qui cause le plus de TSPT ?

A

Les violences interpersonnelles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quel est le % d’enfants ayant vécu des abus physiques qui développent un TSPT ?

A

Entre 30 et 40%.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelles sont les caractéristiques associées au TSPT chez l’enfant?

A

Régression du développement (ex : perte du langage)
Peut survenir à n’importe quel âge à partir de la 1ère année de la vie
Importance du fonctionnement parental : facteur de protection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles sont les différences entre le ÉSPT et le trauma complexe au niveau de la fréquence des traumas, la nature des traumas et les symptômes/conséquences ?

A

Fréquence des traumas :
ESPT : Peut être un événement isolé ou exposition à plusieurs traumas vs
Trauma complexe : chronique ou répété.

Nature des traumas :
ESPT : Peut être résultat de traumas interpersonnels (violence) et non interpersonnels (Accident d’auto, etc.), mais toujours menace à la vie et intégrité physique
vs
Trauma complexe : Traumas interpersonnels au sein d’une relation de responsabilité : perturbation de l’attachement, mais pas nécessairement menace à la vie et intégrité physique.

Symptômes/Conséquences :
4 catégories symptômes ESPT :
Symptômes envahissants : événement revécu de diverses façons (rêves, flashbacks, etc.)
Évitement persistant des stimuli associés à l’événement
Altération négative des cognitions et de l’humeur (incapacité de se souvenir, ressentir émotions positives, blâme, détachement, etc.)
Altération marquée de l’éveil et de la réactivité (irritabilité, hypervigilance, sursaut, sommeil, etc.)

vs

Trauma :
Peuvent inclure les symptômes du ÉSPT, mais souvent au-delà et affectent l’individu dans différentes sphères du développement.

3 grands domaines de conséquences :
Régulation des émotions
Régulation des relations interpersonnelles
Concept de soi et de l’identité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les caractéristiques associées au trauma complexes ?

A
  • Séquelles développementales
  • Prolongées, chronique, multiple
  • Souvent à un jeune âge
    Expériences adverses et traumatiques
  • Contextes interpersonnels
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que les jeunes ayant vécu des traumas complexes ont dans leur «valise»?

A

Concept de soi, trouble de comportement, évitement, régulation émotions, mensonges, recherche d’attention

17
Q

Quelles sont les questions à se poser en intervention ?

A

Dans quelles conditions le jeune a-t-il grandi?
Quels événements potentiellement traumatiques a-t-il vécu dans sa vie ?
Que contient la valise de ce jeune ? Quels mécanismes d’adaptation a-t-il dû développer pour se protéger ?

18
Q

Quelles sont les catégories d’événements traumatiques ?

A

Dysfonctionnement familial : problèmes de santé mentale, toxicomanie, etc.
Environnement : désastre naturel, guerre, etc.
Maltraitance : abus, maltraitance psychologique, négligence, milieux de vie imprévisibles et chaotiques
Et les autres…

19
Q

Quels sont les 7 grands domaines des traumas complexes ?

A

Attachement
Biologie
Régulation des affects
Dissociation
Gestion des comportements
Cognition
Concept de soi

20
Q

Quelles sont les caractéristiques des deux parties importantes du cerveau ?

A

Cerveau réflexif :
Apprendre, réfléchir et opérer les choix conscients
Fonctions exécutives du cortex préfrontal (planifier, organiser, réguler nos émotions, comportements)
Résolution de problèmes
Traduction de nos perceptions en pensées logiques, pensées, paroles
Participer activement à notre vie : relations interpersonnelles
Accès à cette partie du cerveau quand nous nous sentons en sécurité, milieu familial aimant

Cerveau de survie :
Éteint le cerveau réflexif (réactions de survie)
Système d’alarme
Déclenche les hormones de stress
4 types de réactions : combat, fuite, immobilisation, soumission

21
Q

Quelles sont les 4 types de réactions de survie ?

A

combat, fuite, immobilisation, soumission

22
Q

Quels sont les impacts des traumas sur les 2 types de cerveau ?

A

Cerveau de survie reste allumé même en l’absence de danger
Cerveau réflexif demeure éteint : difficulté à réaliser certaines tâches (routines du matin, remettre ses travaux à temps, etc.)
Ces jeunes peuvent avoir des réactions plus instinctives, cerveau réflexif n’agit pas comme un frein

23
Q

Est-ce que le trauma complexe est un diagnostic ?

A

Non. Pas reconnu dans le DSM5. Recherche active.

24
Q

Quelle est la différence entre l’hypoactivité et l’hyperactivité?

A

Hypoactivé : souvent relié à la dissociation - passent souvent sous le radar (hypervigilance, grand contrôle d’eux-mêmes, restriction des émotions, étiquetés anxieux, etc.)

Hyperactivé : plus réactif, plus souvent troubles de comportement (on les qualifie de dérangeants, explosifs - peu accès à leur vulnérabilité)

25
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques associées au domaine de l’attachement?

A
  • Perception du monde comme étant dangereux
    Manque de confiance, dépendance
    Impossibilité de trouver une façon d’être stable, désorganisé
26
Q

Caractéristiques d’un attachement désorganisé ?

A

Dépendent tout de même des adultes
Beaucoup de contradiction (pas confiance, mais dépendance)
Imprévisibilité (difficile en intervention)
Liens utilitaires avec les autres : stratégie de survie, l’enfant fait appel à l’autre quand c’est pour sa survie
Désaffecté : tlm de problème avec la régulation des émotions, on ne sent pas qu’il y a de réciprocité. Empathie peu développée
Difficulté à collaborer avec l’entourage
Incohérence

27
Q

Quels sont les 3 types de comportements effrayants chez le parent et les 3 types de rôles associés chez l’enfant?

A

Parent :
Comportements effrayants (abus)
Comportements effrayés (voir le parent effrayé d’une situation, ex : voir maman se faire frapper par papa)
Comportements dissociés (voir le parent confus, contradictoire, pas là affectivement, retrait, etc.)

Enfant :
Victime
Persécuteur (ex : devient le persécuteur du parent, on voit des cycles de violence s’installer)
3. Sauveur

28
Q

Quelles sont les différentes routines associées à une intervention sur l’attachement?

A

Routines de régulation : relâcher trop plein d’énergie ou se reconnecter à l’environnement.

Routines de connexion : connecter avec les adultes qui prennent soins. Discussions, lecture, etc. Développement d’une relation saine.

Routines de jeu : jeu structuré ou libre, avec l’adulte.

Routines de transition : quand les jeunes sont confrontés à un changement d’activités, d’adultes significatifs ou de milieux de vie. Se veulent apaisantes pour éviter la dérégulation.

29
Q

Quelles sont les caractéristiques associées au domaine de la biologie ?

A

Suractivation du système de réponse au stress

Sous ou sur production de cortisol (sous = associé à états dissociatifs - augmentation du rythme cardiaque, entrave la liaison entre les 2 hémisphères, sur = troubles externalisés ou internalisés, ex : anxiété)

Impact sur le développement des cellules nerveuses/fonctionnement cérébral : amygdale est touchée (permet de traiter les informations affectives)

30
Q

Quels sont les types de régulation sensorielle à utiliser dans le domaine bio (apaisement du cerveau de survie) ?

A

Système tactile : contribue à la conscience de soi, peau ex : sable, massage, etc.

Système vestibulaire : oreille interne, permet de nous orienter, sentiment d’ancrage, équilibre physique et psycho. ex : mouvements lents, se bercer, sauts, etc.

Système proprioceptif : sensations des muscles et articulations, conscience du corps dans l’environnement. ex : manger des aliments croquants, ramper dans tunnel, lancer objet

31
Q

Quelles sont les caractéristiques associées au domaine de la régulation des affects ?

A

Difficulté à nommer ses émotions :
- Identification des émotions (difficulté à nommer l’émotion reliée un contexte précis - est fâché, mais sans contexte, toujours fâché)
- Modulation des émotions
- Expression des émotions (très peu de mots pour décrire leur vécu émotionnel)

Déconnexion des expériences émotionnelles :
- Déni, évitement, difficulté de vivre des émotions positives (ex : un jeune qui fait une crise suite à une belle journée *parents vont dire qu’il sabote les moments positifs)

Peu de stratégies adaptées : beaucoup d’agir, faibles capacités de mentalisation (alexithymie secondaire)

32
Q

Qu’est-ce que le 4e pillier dans l’intervention de la régulation des affects ?

A

Aider le jeune à reconnaître et nommer leurs émotions et favoriser le développement de leur langage émotionnel.
Le cerveau de survie se calme quand une émotion est nommée et reconnue

Important :
Parler des émotions graduellement et en général, pas nécessairement celles vécues dans le moment présent
Langage simple en premier, nuancé ensuite
Utiliser le mot énergie : moins confrontant

33
Q

Quelle est la définition et les caractéristiques associées au pilier de la dissociation ?

A

Définition : processus par lequel les pensées, les émotions, la mémoire, l’identité ne sont pas intégrées dans un sens cohérent de soi /// fragmentation

Caractéristiques - Dissociation :
- Permet de fuir la situation
- Perturbation de la conscience
- Inadéquation de l’émotion : enfant qui se moque d’une situation très dramatique

  • Va se manifester par des trous de mémoire, états de déréalisation et de dépersonnalisation (ex : situation de l’ours c’est se réfugier dans sa tête et ne rien faire dans l’environnement)
  • Tolérance à la contradiction
34
Q

Quelles sont les caractéristiques du domaine de la gestion des comportements ?

A

Inhibition : trop de contrôle
Externalisation : trop peu de contrôle
Gestes pour regagner du contrôle : se battre, délinquance, automutilation

35
Q

Quelles sont les caractéristiques associées au domaine de la cognition ?

A
  • Retard capacités cognitives, langagières : Aussi fonctions exécutives : souvent déficit d’attention, inhibition altérée, manque de flexibilité et créativité pour résoudre les problématiques)
  • Difficultés gestion problème
  • Problèmes scolaires : échec, abandon retard
36
Q

Comment intervenir auprès d’un enfant dans le domaine de la cognition ?

A

Impliquer les jeunes dans la résolution de problèmes : les jeunes ont besoin d’adulte pour expliciter ce processus et passer au travers de différentes étapes avant d’être capables seuls.

Démarche de la résolution problème :
1. Remarquer les indices qui signalent la présence d’un problème
2. Calmer le cerveau de survie afin d’engager le cerveau réflexif
3. Nommer et comprendre le problème
4. Trouver toutes les solutions possibles, qu’elles soient bonnes ou mauvaises
5. Évaluer les conséquences de toutes les solutions possibles
6. Choisir une ou des solutions et les appliquer
7. Évaluer les résultats et réviser si nécessaire

*Jeunes qui ont tendance utiliser une stratégie qu’ils trouvent bonne (manque de flexibilité)