Cours 3 - Structure tertiaire des protéines Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : La cristallographie de rayons X nécessite des échantillons cristallisés pour déterminer la structure des protéines.

A

Vrai

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2
Q

Quels types de protéines peuvent être étudiés avec la cristallographie de rayons X ?

A

Des protéines de toutes tailles.

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3
Q

Quel est le principal avantage de la résonance magnétique nucléaire concernant les structures étudiées ?

A

Elle permet d’étudier des structures dynamiques.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques principales des structures observées avec la cryo-microscopie électronique ?

A

Les structures sont dynamiques et hétérogènes.

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5
Q

Quelle est la base de données la plus importante pour les structures 3D des macromolécules biologiques ?

A

Protein Data Bank (PDB).

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6
Q

Vrai ou faux : La Protein Data Bank (PDB) fournit des informations sur les structures des acides nucléiques.

A

Faux. Les structures des acides nucléiques sont disponibles dans la Nucleic Acid Databank (NDB), pas dans la PDB.

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7
Q

Quel type de données peut-on trouver dans la Nucleic Acid Databank (NDB) ?

A

Des structures 3D et des informations sur les acides nucléiques.

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8
Q

Quel système d’intelligence artificielle prédit la structure 3D des protéines à partir de leur séquence d’acides aminés ?

A

AlphaFold Protein Structure Database.

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9
Q

Quel programme de visualisation moléculaire offre une application de base gratuite pour visualiser des structures 3D, réaliser des animations et des analyses ?

A

PyMOL

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10
Q

Quels sont les deux programmes mentionnés pour la visualisation moléculaire ?

A

PyMOL et UCSF ChimeraX.

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11
Q

Quels sont les principaux modes de représentation moléculaire?

A
  • Représentation compacte.
  • Représentation des liaisons chimiques (traits, bâtonnets).
  • Représentation des liaisons chimiques et des atomes (balles et bâtonnets).
  • Représentations schématiques (chaîne squelettique, rubans, roue hélicoïdale, diagramme topographique).
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12
Q

Quels éléments sont représentés dans la méthode “balles et bâtonnets” ?

A

Les liaisons chimiques et les atomes.

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13
Q

Citez deux types de représentations schématiques mentionnées.

A
  • Roue hélicoïdale.
  • Diagramme topographique.
  • Les rubans
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14
Q

Quel est le principe de base I concernant le repliement des protéines globulaires ?

A

Les protéines globulaires se replient généralement pour former les structures les plus stables (avec un ΔG minimal).

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15
Q

Complétez la formule : ΔG = ______ - TΔS.

A

ΔH

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16
Q

Vrai ou faux : Les protéines globulaires dans leur état déplié possèdent un nombre limité de conformations.

A

Faux, Les protéines dépliées ont un nombre astronomique de conformations possibles.

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17
Q

Vrai ou faux : Une protéine dans son état natif a généralement plusieurs conformations.

A

Faux , Une protéine dans son état natif a généralement une seule conformation stable.

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18
Q

Quel est le deuxième principe de base concernant les protéines globulaires ?

A

La prépondérance des structures secondaires.

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19
Q

Vrai ou faux : Les structures secondaires se forment uniquement dans des conditions particulières.

A

Faux, les structures secondaires se forment en autant que possible.

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20
Q

Complétez la phrase : Les hélices et les feuillets β sont généralement _______ les unes contre les autres.

A

Empaquetés

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21
Q

Vrai ou faux : Les segments de squelette peptidique entre les structures secondaires sont souvent longs et complexes.

A

Faux, ces segments sont généralement courts et directs.

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22
Q

Quel est le troisième principe de base pour les protéines globulaires ?

A

Le cœur hydrophobe.

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23
Q

Vrai ou faux : La plupart des résidus polaires se trouvent à l’intérieur de la protéine globulaire.

A

Faux, les résidus polaires se trouvent principalement à la surface et interagissent avec le milieu aqueux.

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24
Q

Où se trouvent généralement les résidus hydrophobes dans une protéine globulaire ?

A

À l’intérieur de la protéine, où ils interagissent entre eux.

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25
Q

Pourquoi le cœur hydrophobe est-il principalement constitué d’hélices α et de feuillets β ?

A

Parce que ces structures secondaires maximisent les interactions entre les chaînes principales et minimisent l’exposition des groupes hydrophobes à l’eau.

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26
Q

Pourquoi est-il nécessaire de neutraliser les groupes polaires du squelette dans le cœur hydrophobe d’une protéine ?

A

Pour éviter les interactions défavorables entre les groupes polaires (N-H et C=O) et l’environnement hydrophobe.

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27
Q

Quels sont les trois types d’hélices α mentionnés?

A
  • Hélice amphiphile (de surface).
  • Hélice hydrophobe (enfouie).
  • Hélice polaire et chargée (exposée).
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28
Q

Pourquoi une hélice amphiphile est-elle orientée de manière spécifique ?

A

Pour que ses résidus hydrophobes soient dirigés vers l’intérieur et ses résidus hydrophiles vers l’extérieur, facilitant son interaction avec l’environnement aqueux.

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29
Q

Quel est le quatrième principe de base concernant les protéines globulaires ?

A

Le quatrième principe de base est la présence de structures ordonnées non répétitives, telles que les boucles ou boucles aléatoires. Ces structures ne forment pas d’hélice α ni de feuillet β et jouent souvent un rôle dans les sites actifs des enzymes.

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30
Q

Comment appelle-t-on les segments de la chaîne qui ne forment pas d’hélice α ou de feuillet β ?

A

Des boucles ou boucles aléatoires.

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31
Q

Vrai ou faux : Les boucles aléatoires (“random coils”) sont réellement aléatoires.

A

Faux, les boucles aléatoires adoptent des conformations définies et stables, bien qu’elles soient plus difficiles à décrire que les structures secondaires classiques.

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32
Q

Complétez la phrase : Les boucles aléatoires jouent souvent un rôle important dans les ________ des enzymes.

A

Sites actifs

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33
Q

Pourquoi les boucles aléatoires sont-elles difficiles à décrire par rapport aux hélices et feuillets ?

A

Parce qu’elles ont des conformations définies et stables mais moins régulières que les structures secondaires classiques.

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34
Q

Quel est le cinquième principe de base concernant les protéines globulaires ?

A

Le problème d’empaquetage.

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35
Q

Vrai ou faux : L’empaquetage des protéines globulaires est parfaitement serré sans aucun espace vide.

A

Faux, Environ 25 % du volume de la protéine est vide, sous la forme de petites cavités.

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36
Q

Sous quelle forme l’espace vide dans une protéine globulaire est-il généralement présent ?

A

Sous la forme de petites cavités.

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37
Q

Vrai ou faux : Les petites cavités dans une protéine sont inutiles et réduisent sa stabilité.

A

Faux, Ces cavités permettent la flexibilité des protéines et contribuent à leur dynamique.

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38
Q

Quel est le sixième principe de base concernant les protéines globulaires ?

A

La dynamique des protéines.

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39
Q

Vrai ou faux : La structure des protéines globulaires est statique.

A

Faux, La structure des protéines globulaires est dynamique, avec des mouvements constants.

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40
Q

Quels types de mouvements sont observés dans les protéines globulaires ?

A

Des mouvements d’amplitudes et de durées variables, tels que la rotation des groupes méthyles, des groupes aromatiques (Phe et Tyr) et le mouvement relatif des domaines.

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41
Q

Complétez la phrase : Certains segments des protéines sont très ________ et ________, jouant un rôle dans les interactions moléculaires. (Principe 6)

A

Flexibles ; désordonnés.

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42
Q

Que signifie le principe de base VII intitulé “Contrainte chirale” dans l’anatomie d’une protéine globulaire ?

A

Ce principe décrit la tendance des chaînes peptidiques composées d’acides aminés lévogyres (L) à tourner vers la droite.

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43
Q

Vrai ou Faux : Les acides aminés lévogyres (L) favorisent une torsion vers la gauche dans les hélices α et 3₁₀.

A

Faux. Ils favorisent une torsion vers la droite.

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44
Q

Pourquoi les chaînes peptidiques composées d’acides aminés lévogyres (L) ont-elles tendance à tourner vers la droite dans les structures secondaires des protéines ?

A

Cela est dû à la chiralité des acides aminés lévogyres, ce qui influence la stabilité et la formation des structures secondaires telles que l’hélice α, l’hélice 3₁₀, ainsi que le cheuvauchement et la torsion à droite des brins β.

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45
Q

Qu’est-ce que la taxonomie structurale en biologie des protéines ?

A

La taxonomie structurale est un système de classification des structures des protéines basé sur différents critères.

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46
Q

Quels sont les trois types de classification mentionnés ?

A
  • Classification par couches de segment.
  • Classification de Richardson.
  • Classification par structure (exemple : SCOP).
47
Q

Quelle est la différence entre une classification classique et une classification moderne selon cette diapositive ?

A
  • La classification classique inclut la classification par couches de segment et celle de Richardson.
  • La classification moderne inclut la classification par structure, comme SCOP.
48
Q

Comment sont empaquetés les hélices et les feuillets dans les protéines globulaires ?

A

Ils sont empaquetés en couches définies par des segments de squelette peptidique.

49
Q

Vrai ou Faux : Les résidus non-polaires/hydrophobes sont principalement situés à la surface des couches.

A

Faux. Ils sont enveloppés entre les couches.

50
Q

Pourquoi les résidus polaires/hydrophiles sont-ils généralement présents sur les couches externes des protéines globulaires ?

A

Parce qu’ils interagissent favorablement avec la solution aqueuse.

51
Q

Quelle est la répartition typique des couches dans les protéines globulaires ?

A

Plus de 1/2 des protéines globulaires ont 2 couches, et environ 1/3 ont 3 couches.

52
Q

Vrai ou Faux : Les couches externes des protéines globulaires contiennent principalement des résidus hydrophobes.

A

Faux. Elles contiennent principalement des résidus polaires/hydrophiles.

53
Q

Quelle est la contribution principale de la classification de Richardson dans l’étude des protéines globulaires ?

A

La classification de Richardson regroupe les protéines globulaires selon leurs similitudes structurelles, en mettant en avant des catégories comme les hélices antiparallèles, les feuillets β parallèles, mixtes ou antiparallèles, et les protéines à métal ou riches en ponts disulfure.

54
Q

Quels sont les 4 principes proposé selon la classification de Richardson?

A

1) Les protéines à hélices a antiparallèles

2) Les protéines à feuillets B parallèles ou feuillets ß mixte

3) Les protéines à feuillets B antiparallèles

4) Les protéines à métal ou riches en ponts disulfure

55
Q

Quelle est la différence entre les feuillets β parallèles et antiparallèles dans la structure des protéines globulaires ?

A
  • Les feuillets β parallèles ont des brins alignés dans la même direction.
  • Les feuillets β antiparallèles ont des brins orientés dans des directions opposées.
56
Q

Comment sont empaquetées les hélices α dans les protéines globulaires selon Richardson ?

A

Elles sont empaquetées de façon antiparallèle avec des courtes boucles.

57
Q

Vrai ou Faux : La disposition des faisceaux d’hélices α dans les protéines globulaires présente une torsion à droite.

A

Faux. La torsion est légèrement à gauche, à un angle de 15 degrés.

58
Q

Nommez deux exemples de protéines à hélices α importantes mentionnées dans cette classification.

A

L’hémoglobine et la myoglobine.

59
Q

Quelle est la particularité structurelle des globines selon la classification de Richardson ?

A

Les globines possèdent deux couches d’hélices, l’une étant perpendiculaire à l’autre.

60
Q

Où se trouvent les résidus hydrophobes dans les feuillets β parallèles ?

A

Ils sont répartis sur les deux faces des feuillets β.

61
Q

Vrai ou Faux : Une des faces des feuillets β parallèles est toujours exposée à la solution aqueuse environnante.

A

Faux. Aucune des faces ne peut être exposée à la solution environnante.

62
Q

Pourquoi les feuillets β parallèles se trouvent-ils au cœur des structures protéiques ?

A

Leur nature hydrophobe les rend incompatibles avec l’exposition à la solution environnante, ce qui les place au centre des structures pour minimiser le contact avec l’eau.

63
Q

Citez deux types particuliers de feuillets β parallèles décrits.

A
  • Le tonneau β parallèle à huit brins (tonneau α/β). (2 couches)
  • Le feuillet β parallèle à double enroulement. (3 couches)
64
Q

Qu’est-ce qu’un tonneau α/β à huit brins dans la classification des protéines globulaires ?

A

C’est une des structures les plus grandes et régulières parmi les domaines protéiques, composée de huit brins et huit hélices.

65
Q

Vrai ou Faux : Le tonneau α/β à huit brins est une structure irrégulière souvent présente dans les domaines non enzymatiques.

A

Faux. C’est une structure régulière et associée aux fonctions enzymatiques.

66
Q

Tous les domaines connus en tonneau α/β à huit brins possèdent des __________ associées au domaine du tonneau.

A

Fonctions enzymatiques.

67
Q

Quelle est la fonction des boucles situées aux extrémités du tonneau α/β ?

A

Elles forment le site actif, séparant les résidus responsables de l’activité enzymatique de ceux impliqués dans la stabilité structurelle.

68
Q

Vrai ou Faux : Les résidus responsables de l’activité enzymatique sont situés au centre du tonneau α/β.

A

Faux. Ils sont situés dans les boucles à l’une des extrémités du tonneau.

69
Q

Où se trouvent les résidus hydrophobes dans les feuillets β antiparallèles ?

A

Ils se trouvent sur une seule des deux faces des feuillets.

70
Q

Vrai ou Faux : Les deux faces des feuillets β antiparallèles doivent être protégées du milieu aqueux.

A

Faux. Une seule des faces doit être protégée du milieu aqueux.

71
Q

La structure minimale pour une protéine à feuillets β antiparallèles est une structure à ____________.

A

Deux couches.

72
Q

Quels sont les types de structures possibles pour les protéines à feuillets β antiparallèles ?

A
  • Structures en tonneau β.
  • Feuillets recouverts par des hélices et/ou des boucles sur une face.
73
Q

Quelles sont les caractéristiques principales des protéines à métal ou riches en ponts disulfure ?

A

Elles contiennent généralement moins de 100 résidus et leur conformation est fortement influencée par leur haute teneur en ligand métallique ou en ponts disulfure.

74
Q

Vrai ou Faux : Les protéines à métal ou riches en ponts disulfure sont stables même si les métaux ou ponts disulfure sont éliminés.

A

Faux. Ces protéines deviennent généralement instables sans métaux ou ponts disulfure.

75
Q

La conformation des protéines à métal ou riches en ponts disulfure est influencée par leur teneur en ___________ ou en ___________.

A

Ligand métallique ; ponts disulfure.

76
Q

Pourquoi les protéines riches en ponts disulfure sont-elles sensibles à l’élimination des ponts disulfure ?

A

Les ponts disulfure contribuent significativement à la stabilité de leur structure tridimensionnelle. Leur élimination entraîne un effondrement ou une perte de la conformation native.

77
Q

Quelles techniques sont utilisées pour déterminer les structures protéiques ? (3)

A

La cristallographie, la spectroscopie RMN et la cryo-microscopie électronique.

78
Q

Combien de repliements différents de protéines ont été identifiés jusqu’à présent ?

A

Environ 1 500 repliements différents.

79
Q

Il existe plusieurs bases de données qui tentent de classer les repliements de façon ____________.

A

Systématique

80
Q

Quel est l’objectif principal des bases de données qui classifient les repliements protéiques ?

A

Identifier et organiser de nouveaux repliements pour améliorer la compréhension des structures protéiques.

81
Q

Pourquoi est-il difficile de prédire la structure secondaire des protéines avec certitude ?

A

Il est difficile de prédire la structure secondaire en toute confiance, sauf pour des exceptions comme les hélices transmembranaires et les structures superhélicoïdales à deux faisceaux.

82
Q

Vrai ou Faux : Il est toujours possible de prédire avec précision la structure secondaire des protéines.

A

Faux. Certaines structures ne peuvent pas être prédites avec certitude.

83
Q

Les ___________ sont des séquences protéiques capables d’adopter plusieurs structures secondaires selon le contexte.

A

Séquences caméléon.

84
Q

Comment la difficulté de prédire les structures secondaires impacte-t-elle la prédiction des structures tertiaires ?

A

La difficulté de prédire les structures secondaires limite la capacité à prédire les structures tertiaires.

85
Q

Vrai ou Faux : Les règles d’empaquetage des structures secondaires sont peu connues, rendant impossible la prédiction des repliements tertiaires.

A

Faux. Les règles d’empaquetage sont relativement bien connues, ce qui permet de dériver un nombre limité de repliements possibles.

86
Q

On peut généralement dériver un __________ limité de __________ possibles à partir d’une structure secondaire connue.

A

Nombre ; repliements.

87
Q

Pourquoi les règles d’empaquetage des structures secondaires sont-elles importantes dans la prédiction des structures tertiaires ?

A

Ces règles permettent de réduire les possibilités de repliements et d’orienter les prédictions vers des structures plus probables.

88
Q

Qu’est-ce qu’une protéine homologue ?

A

Une protéine homologue est une protéine qui a évolué à partir d’un ancêtre commun, partageant une similarité de structure et souvent une similarité de fonction.

89
Q

Vrai ou Faux : Toutes les protéines homologues ont exactement les mêmes fonctions.

A

Faux. Elles ont souvent des fonctions similaires mais pas toujours identiques.

90
Q

Quels sont les critères pour considérer deux protéines comme homologues ?

A
  • Une similarité de structure.
  • Un nombre significatif d’acides aminés identiques (25-30 % ou plus).
  • Des acides aminés identiques importants pour la fonction.
91
Q

Vrai ou Faux : La myoglobine et l’hémoglobine sont des exemples de protéines homologues.

92
Q

Comment peut-on prédire la structure tridimensionnelle d’une protéine X ?

A

Si la séquence de la protéine X est suffisamment similaire à celle d’une protéine Y dont la structure est connue, un modèle tridimensionnel peut être construit sur la base de l’alignement des séquences.

93
Q

Vrai ou Faux : L’alignement des séquences est une étape clé pour prédire la structure d’une protéine homologue.

94
Q

Pourquoi la similarité entre les séquences est-elle importante dans la prédiction des structures protéiques homologues ?

A

Une forte similarité indique une structure similaire, ce qui permet de prédire la structure de la protéine X avec une certaine confiance.

95
Q

Comment l’identité des séquences entre deux protéines affecte-t-elle la précision du modèle de prédiction ?

A

Plus il y a d’identité de séquences entre deux protéines, plus le modèle sera précis.

96
Q

Vrai ou Faux : Il est difficile de reproduire l’empaquetage des structures secondaires lors de la construction d’un modèle.

A

Faux. Il est généralement facile de reproduire l’empaquetage des structures secondaires.

97
Q

La principale difficulté dans la construction d’un modèle réside dans la __________ des boucles et la __________ des chaînes latérales.

A

Modélisation ; conformation.

98
Q

Pourquoi est-il plus facile de reproduire l’empaquetage des structures secondaires dans un modèle ?

A

Parce que l’architecture de la protéine est principalement définie par les interactions entre les structures secondaires, qui sont bien comprises.

99
Q

Vrai ou Faux : Les modèles tridimensionnels basés sur des protéines homologues ne peuvent pas être utilisés pour identifier des sites actifs ou des sites de liaison.

A

Faux. Ces modèles sont utiles pour identifier des sites actifs, des sites de liaison, ou pour formuler des hypothèses.

100
Q

Quel est l’apport principal des informations de couplages co-évolutifs dans la prédiction des structures protéiques ?

A

Elles permettent de prédire les structures des protéines sans homologues.

101
Q

Vrai ou Faux : La méthode de couplages co-évolutifs repose sur l’analyse des contacts entre résidus éloignés dans une structure protéique.

A

Faux. Elle repose sur l’analyse des résidus proches dans l’espace et appariés en termes évolutifs.

102
Q

Comment les couplages co-évolutifs permettent-ils de prédire les contacts dans une structure protéique ?

A

En identifiant des signaux de couplage évolutifs entre résidus proches dans l’espace, extraits d’alignements de multiples séquences.

103
Q

Quelles sont les principales approches utilisées pour prédire la structure des protéines ?

A

Les approches basées sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage profond.

104
Q

Vrai ou Faux : Il existe une méthode qui réussit à 100 % à prédire la structure des protéines sans homologues.

A

Faux. Aucune méthode ne réussit à 100 %.

105
Q

Les modèles prédits par des programmes donnent un score de confiance pour la précision locale () et pour la précision globale de la protéine entière ().

A

pLDDT ; pTM.

106
Q

Nommez deux des programmes les plus récents et populaires pour prédire les structures protéiques.

A

AlphaFold et ESMFold.

107
Q

Sur quoi est basé AlphaFold pour prédire les structures des protéines ?

A

Il est basé sur l’alignement de séquences multiples (MSA).

108
Q

Vrai ou Faux : AlphaFold effectue des calculs très rapides mais avec une précision réduite.

A

Faux. Le calcul est plus lent, mais les prédictions sont plus précises.

109
Q

Quelle est l’utilité d’AlphaFold3 par rapport aux versions précédentes ?

A

AlphaFold3 peut être utilisé pour prédire les structures en présence de séquences d’ARN, d’ADN, de ligands ou de métaux.

110
Q

Vrai ou Faux : La méthode AlphaFold est particulièrement efficace pour examiner les effets des mutations ponctuelles sur la structure des protéines.

A

Faux. Elle n’est pas très efficace pour cela.

111
Q

Sur quelle théorie est basé ESMFold ?

A

ESMFold est basé sur la théorie du modèle de langage.

112
Q

Vrai ou Faux : Les calculs d’ESMFold sont plus rapides qu’AlphaFold, mais les prédictions sont moins précises.

113
Q

Contrairement à AlphaFold, ESMFold ne peut pas prédire les structures des complexes __________, __________, __________ ou __________.

A

Protéine-protéine, protéine-ADN, protéine-ARN, protéine-ligand.

114
Q

Pourquoi ESMFold n’est-il pas utile pour prédire les structures de complexes moléculaires ?

A

Parce qu’il ne peut traiter qu’une seule séquence de protéine à la fois.