Cours 3 - Perception et Reconnaissance Flashcards
La perception comme construction cognitive
La perception est une construction cognitive visant à interpréter les informations sensorielles disponibles.
Exemple :
1) Figure ambiguës (images peuvent être interprétées de deux façons distinctes donnent lieu à une alternance entre les deux interprétation distinctes.
2) Rivalité binoculaire (quand on présente des objets différents aux deux yeux, l’image perçu alterne entre les deux objets)
3) Figure à contour illusoire (des indices visuels peuvent faire croire qu’un objet est présent, là où il n’y en a pas.)
Représentations mentales
La perception d’un objet active automatiquement une partie des informations apprises à propos de l’objet. Ces informations servent à construire des représentations mentales d’un objet qui permettent :
1) Intégrer les portions d’un objet en un tout identifiable et de le distinguer des objets avoisinants
2) Catégoriser l’objet selon plusieurs dimensions
3) Reproduire une image mentale schématique de l’objet
Réseaux corticaux
Régions sensorielles associatives construisent les perceptions et stockent les informations sur les objets.
Hallucinations
Cause :
Stimulation artificielle des aires sensorielles associatives
Migraines
Crises d’épilepsie
Certaines molécules (LSD, psilocybine)
Syndrome de Charles Bonnet
Ils ont des hallucinations visuelles complexes sans trouble mentale. Ces hallucinations sont liées à des perte de vision dues à des troubles comme les lésions oculaire ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Agnosie visuelle aperceptive
Le patient est incapable de reconnaitre, copier ou apparier des formes simples.
Souvent causé par des lésions bilatérales des régions occipitales et des régions temporales inférieures
Agnosie visuelle associative
Difficulté à reconnaitre les objets qui est moins sévère que l’agnosie aperceptive.
Généralement capable de dessiner, de le comparer et de l’apparier à une autre objet.
Difficulté à identifier l’objet verbalement et à le classer dans sa catégorie sémantique (animaux, plantes, outils, …)
Les lésions causant les agnosies visuelles associatives touchent généralement des régions associatives occipitales ou temporales.
Prosopagnosie
Incapacité à reconnaitre les visages familiers
Difficulté à utiliser les traits spécifiques d’une personne pour l’identifier.
Reconnaisse leurs proches par leur voix, leurs mouvements, leur posture ou leurs vêtements.
Les lésiosn sont souvent bilatérales dans les régions occipito-temporales inférieures.
Régions occipito-temporales inférieures
Des études de l’activité corticale chez le singe et chez l’humain ont montré que certaines aires corticales occipito-temporales sont préférentiellement activées par les visages.
Syndrome de Capgras
Le patient croit qu’une ou plusieurs personnes familières (ex. conjoint, enfants) ont été remplacés par un sosie ou un imposteur.
Peut survenir dans le cadre d’un trouble neurologique (ex. démence à corps de Lewy associée au Parkinsonisme), d’un trouble psychiatrique (ex. schizophrénie) ou à la suite d’une médication. Peut aussi survenir durant l’enfance en lien avec un trouble anxieux.
Daltonisme
Color blindness
Dû à une anomalie génétique des cônes de la rétine.
Agnosie des couleurs aperceptive
Difficulté à percevoir et à différencier les couleurs.
Lésions bilatérales dans les régions occipito-temporales du cortex cérébrales.
Agnosie des couleurs associative
Incapacité à associer une couleur avec un objet particulier.
Dû à une déconnexion des aires responsables de la perception des couleurs et des régions plus complexes impliquées dans les associations sémantiques.
Agnosie des sons
Difficulté à identifier les sons de l’environnement (ex. cris d’animaux, moteurs, sonneries, klaxons, clés). Le sujet entent un son sans le reconnaitre.
Surdité verbale (Agnosie verbale)
Difficulté à reconnaitre les mots entendus. Les personnes affectées peuvent entendre les sons et ils peuvent montrer une bonne reconnaissance des sons non verbaux, mais rapportent souvent entendre une langue étrangère quand on leur parle dans leur langues.
Lésions sont généralement dans les aires auditives associatives du cortex temporal supérieur.