Cours 3 : la culture et l'économie Flashcards

1
Q

Qu’est ce qui fait qu’une activité peut être considérée comme culturelle ?

A

1) Incorpore une forme de créativité
2) Produise et communique des biens symboliques
3) Incorpore une forme de propriété intellectuelle
4) N’ait d’autre finalité qu’elle-même (ça exclu la pub et le design).

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2
Q

Qu’est ce que le concept d’autonomie de l’art (selon Throsby)?

A

l’art n’a pas à assumer une quelconque fonction sociale politique, religieuse ou économique, qu’il n’a d’autre fin que lui-même. Cette définition est insuffisante pour définir les biens et services culturels pour des fins d’analyse économique. Remarque : La plupart de l’art de la renaissance etc tient une fonction religieuse, selon Throsby c’est pas de l’Art ?

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3
Q

Quels sont les deux types de marchés ?

A
  • Marché d’œuvres unique : la vente d’une unité permet de récupérer totalement les coûts. Elles tirent bénéfice de leur rareté pour leur prix =» effort pour limiter la reproduction du travail original.
  • Marchés d’œuvres reproduites en multiples exemplaires = Industries culturelles.
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4
Q

Qu’est ce que l’industrialisation ?

A

production de masse avec :
1. Un investissement et une valorisation de capitaux importants
2. Une mécanisation de la production, c’est-à-dire l’application systématique de la science et de la technologie au processus de production
3. Une division du travail, caractérisée notamment par la séparation entre les organisations et les travailleurs, c’est-à-dire entre le créateur et son produit
Un secteur peut être marchandisé (biens mis en vente) sans pour être pour autant industrialisé (produit en masse).

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5
Q

Les biens culturels sont des biens d’information =» respectent peu ou pas les critères qui s’appliquent aux biens matériels traditionnels. Donner 3 exemples

A
  • Appropriation = possibilité pour un vendeur de forcer le consommateur à payer pour un bien qu’il utilise. Très dur pour certains domaines.
  • Indivisibilité de l’usage = 2 personne ne peuvent pas utiliser le même bien simultanément. Culture pas indivisible, rendement croissant à l’échelle.
  • Transparence = le consommateur a une connaissance parfaite des caractéristiques et des qualités de la marchandise qu’il achète. Culture = bien d’expérience, il faut l’expérimenter pour savoir ce que c’est.
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6
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’industrie culturelle ?

A

1) Reproduction
2) Important travail de création
3) Constant renouvellement
4) Demande hautement aléatoire.

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7
Q

Expliquer le concept de reproduction comme caractéristique de l’industrie culturelle ?

A

Dualité contenu/support =» permet la reproduction en grand nombre, coûte cher à produire mais peu cher à reproduire. =» La croissance des ventes et des profits est limité seulement par la taille du marché
Exceptions : 1) biens semi-reproductibles : la limitation est souvent d’ordre stratégique (ex : tirage limité) 2) Spectacle de variétés : le coût d’une représentation peut pas être abaissée par le nombre de représentation = pas vraiment industrie, mais impossible de l’ignorer par rapport à l’industrie du disque.

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8
Q

Expliquer l’importance du travail de création comme caractéristique de l’industrie culturelle ?

A

Dualité entre bien industriel multiple et création intellectuelle unique. Le processus créatif demeure largement aléatoire et réfractaire à la mécanisation et au contrôle.

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9
Q

Expliquer le concept du renouvellement constant comme caractéristique de l’industrie culturelle ?

A

à part les classiques, les produits deviennent rapidement obsolètes. (quasi)tout le monde peut investir le marché mais c’est très dur de s’y faire une place à cause de la surabondance de l’offre. Marché renforce l’obsolescence. Tentation d’investir beaucoup pour faire un méga-succès. Modèle du « gagnant rafle tout ». Pb : millions de pertes chaque année

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10
Q

Expliquer la demande hautement aléatoire comme caractéristique de l’industrie culturelle ?

A

À cause de leur unicité, partagent propriétés avec les prototypes mais les producteurs sont obligés d’investir la quasi totalité du budget avant de connaître le succès d’un produit. La demande est aléatoire et imprévisible, on peut investir des milliers voir des millions sans garantie de retour. Les biens culturels sont des biens d’expériences, ils n’ont pas de valeurs intrinsèques, leur valeur dépend du consommateur. Voir Transparence.

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11
Q

Quelles sont les caractéristiques du processus créatif ?

A

Caractéristiques du processus créatif :
o 2 types de travailleur : création et main d’œuvre technique.
o Vaste réservoir de main-d’œuvre artistique et technique =» travail autonome et pige.
o 2 formes de rémunération : montant fixe (cachet) ou montant proportionnel des recettes (droits d’auteurs)

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12
Q

Quelles sont les stratégies que l’on peut adopter pour réduire les risques de flop une fois que le produit est sorti ?

A
  • Prévisionnement et furetage ( étalages chez les libraires, b-o de films, diffusion d’une chanson à la radio)
  • Présence de préscripteurs reconnu : critiques, revues spécialisées
  • Développement d’une réputation : pour l’éditeur, l’auteur, labels de qualité.
  • Publication des listes des meilleures ventes (quantitée vendue présentée comme indice de qualité)
  • S’adresser aux Clubs de fans, magazines spécialisés, etc : discutent des mérites des auteurs etc.
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13
Q

Quels sont les 2 forces contraires qui agissent sur les acheteurs pour les biens culturels ?

A

1) la conformité : les gens veulent lire/écouter des produits culturels que « tout le monde » a vu pour pouvoir en parler avec les autres;
2) l’originalité. Quand trop de monde adhère à un produit, il cesse d’être à la mode et on passe à autre chose.

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14
Q

Quelles sont les stratégies que les grands producteurs utilisent pour diminuer leurs risques d’investissement ?

A
  1. MUTLIPLICATION des produits mis en marché pour que ceux qui se vendent bien contrebalancent les échecs. L’anticipation des profits ce fait sur le lot et non sur chaque titre.
  2. EXPLOITATION maximale des vedettes établies, des thèmes et formules reconnues à la mode
  3. PROMOTION pour atteindre une masse critique de consommateurs.
  4. Recherche constante de NOUVEAUX talents, nouveaux thèmes etc.
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15
Q

Quelles sont les 3 situations possible de concurrence ?

A
  1. Quasi monopolistique = les œuvres sont très faiblement substituables les unes aux autres. Ex : films d’auteur, musique classique. Élasticité-prix : faible
  2. Concurrence Monopolistique = les produits ne sont pas parfaitement substituables, les firmes, même si elles sont nombreuses, peuvent avoir une certaine influence sur leur part de marché en modifiant les prix. Chaque firme dispose alors d’ un monopole temporaire sur une partie du marché.
  3. Quasi-concurentielle : lorsque les ouvrages offert par un producteur peuvent, au moins en partie, être substituables aux ouvrages de ses concurrents, ou encore remplacés par un non-achat. Ex : grand public, populaire. Élasticité-prix plus élevée.
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16
Q

Comment un producteur peut-il jouer sur la courbe de demande ?

A
  1. jouer sur l’image et la communication autour d’un produit pour faire aller la courbe de demande vers la droite (+ de gens sans changer les prix)
  2. jouer sur la qualité (en rajoutant des bonus, édition collector, etc) faire aller la courbe de la demande vers le haut (monter le prix pour le produit).