Cours 3 - approches et modèles Flashcards
Quelles sont les trois grandes approches globales?
Réduction des méfaits
Réduction de la demande
Réduction de l’offre
D’où vient l’approche de la réduction des méfaits?
La prise en compte de l’imperfection du monde réel et de toutes les sociétés
Qu’est que la réduction des méfaits de façon minimale?
Approche centrée sur la diminution des conséquences négatives de l’usage des drogues plutôt que sur l’élimination de l’usage.
Qu’est ce que la réduction des méfaits de façon extensive?
Démarche de santé publique visant, plutôt que l’élimination de l’usage des drogues, à ce que les usagers puissent développer les moyens de réduire les conséquences négatives liés à leurs comportements pour eux-même, leur entourage et la société, sur le plan physique, psychologique et social.
Sur quel 2 principes la réduction des méfaits repose-t-elle?
Pagmatisme (contraire de l’idéalisme) et l’humanisme
Quels sont les 3 idées que le pragmatisme suit?
Tolérance: L’usage des drogues est une réalité humaine avec laquelle il faut composer
Coûts/bénéfices: L’intervention doit tenir compte des coûts et des bénéfices de l’usage et porter sur les conséquences négatives
Hiérarchie d’objectifs: L’intervention doit procéder par étapes, prioritaires et réalistes
Quels sont les 3 idées que l’humanisme suit?
Travail de proximité: aller à la rencontre des usagers là où ils se trouvent
Bas seuil d’exigences/haute tolérance: offrir aux usagers une variété de moyens (ressources, services) en fonction de leurs besoins
Empowerment: Impliquer les usagers dans le respect de leurs droits et en favorisant l’autosupport
Quels sont des stratégies de la réduction des méfaits?
-Connaitre les effets et risques des substances avant de choisir de les consommer
-Opter pour une demi-dose au départ et augmenter graduellement
-Planifier le contexte de consommation
-Réduire les quantités lorsque la substance est mélangé
-Consommer à l’aide de matériel personnel, propore voir stérile
-Analyser les substances à consommer
- Toujours nommer à une personne ce que l’on a consommé
-Préférablement, être accompagner par une personne sobre
-Savoir détecter les signes et symptômes problématiques et savor comment intervenir en cas de surdose
-Idéalement, acheter les substances auprès d’une personne de confiance
Vrai ou faux, la RDM noramlise et banalise l’usage de SPA, notamment chez les jeunes
La RDM-C cherche à minimiser les dommages liés à la consommation sans juger les utilisateurs et à informer sur les risques de la consommation, sans la banaliser.
Vrai ou faux: En enseignant l’usage sécuritaire des SPA, la RDM-C encourage et incite davantage de personnes à les essayer.
La RDM-C fournit des informations sur l’usage sécuritaire pour aider à réduire les risques associés à la consommation de cannabis, sans la promouvoir. Elle vise à protéger la santé publique et à promouvoir la santé chez ceux qui consomment des substances.
Vrai ou faux, la RDM-C ignore les causes sous-jacentes de la toxicomanie comme la pauvreté ou les inégalités sociales.
La RDM-C peut faire partie d’une approche globale qui inclut la promotion de la santé, la prévention, le traitement et la réhabilitation. Elle permet de minimiser les dommages immédiats pour réduire les risques tout en travaillant sur les causes sous-jacentes.
Vrai ou faux, la RDM-C va à l’encontre des valeurs professionnelles et engagements éthiques des travailleurs de la santé.
La RDM-C est basée sur des principes de réduction des risques, de dignité humaine et de respect de l’autonomie des personnes, indépendamment de leurs choix de vie. Elle est alignée avec les valeurs de compassion et de soin des professionnels de la santé et avec les principes d’équité et de justice sociale, cherchant à protéger la santé et la dignité humaine.
Vrai ou faux, la RDM-C peut être une étape vers l’abstinence pour
certains, tout en fournissant un soutien aux personnes qui
ne sont pas prêtes ou capables de réduire ou de cesser leur
consommation.
RDM-C ne résout pas les problèmes de toxicomanie à long terme, n’a pas
sa place dans le traitement de la dépendance car elle ne prône pas
l’abstinence totale et empêche les individus de l’atteindre, ce qui crée un
enjeu de guérison.
RDM-C est souvent plus efficace pour réduire les
méfaits chez ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas
arrêter de consommer immédiatement.
Les mesures strictes d’abstinence sont les seules efficaces.
La RDM-C est incompatible avec les
politiques et lois en vigueur.
La RDM-C peut fonctionner en harmonie avec des approches légales
compassionnelles et être intégrée dans les cadres juridiques existants. Elle
peut même informer des réformes politiques pour une meilleure santé
publique.