Cours 3 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la plasticité cérébrale ?

A

La capacité du cerveau à répondre et à se modifier suite aux stimuli intrinsèques et extrinsèques en modifiant sa structure, fonction, et connections.

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2
Q

Quelles sont les sources de neuroplasticité ?

A

1) Développement/maturation
2) Stimulation/apprentissage
3) Réhabilitation (suite à une lésion)

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3
Q

Les mécanismes de neuroplasticité agissent à quel niveau ? (2)

A

1) Au niveau structurel: neuro- et synaptogénènse, migration cellulaire, changements microstructurels (synapses, dentrites), myélinization
2) Au niveau fonctionnel: adaptation d’une aire homologue, réassignation multimodale, modification de la topographie corticale, masquerade compensatoire

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4
Q

La plasticité peut être adaptative ou mésadaptative et il peut y avoir de la compensation. Définit ces concepts.

A
Adaptative = si il y a un gain de fonction
Mésadaptative = S'il y a une perte de fonction
Compensation = Permet un gain de fonction sans plasticité
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5
Q

Comment s’est développé la neuropsychologie pédiatrique ?

A

Cette discipline se développe après la neuropsychologie adulte (cérébrolésés et démences).

D’abord, adaptation des tests (normalisation et adaptation des consignes) développés auprès des adultes à l’enfant -> pas directement transférable à l’enfant en raison du délai de maturation du SNC et des comportements associés

Ensuite, développement de la neuropsychologie pédiatrique à proprement parler, avec outils adaptés

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6
Q

Quelles sont les bornes du développement pour :

1) L’entrainement à la propreté chez garçon et fille
2) Marche
3) Langage

A
PROPRETÉ
Fille: 
- 24 à 30 mois de jour et de nuit
-  > 3 ans = anormal
Garçon: 
- décalé de 6 mois
- 3 ans = limite. 
Selles: 
- avant 3 ans

MARCHE

  • 12 à 15 mois = normal
  • 18 mois = limite
  • > 24 mois = anormal

LANGAGE

  • 1er mots avant 1 an
  • 1ère phrase (2-3 mots) entre 18-24 mois
  • premières phrases complètes à 30 mois
  • compréhension vers 15 mois
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7
Q

Quelles sont les étapes du développement ?

A

1) Nourrisson (0-12 mois) : Phase cognitive sensorimotrice
2) Bambin (1-3 ans) : Phase cognitive préopérationnelle
3) Préscolaire (3-5 ans) : Phase préopérationnelle concrète
4) Scolaire (5-11 ans) : Opérations concrètes
5) adolescence : opération formelles
6) Jeune adulte (20-30)
7) Adulte d’âge moyen (30-60)
8) Vieillissement

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8
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du nourrisson (0-12 mois) : Phase cognitive sensorimotrice. (4)

A

1) Développement des réflexes -> contrôle moteur
2) Début du langage (babiller -> sons à 2 syllabes -> mots simples -> sociocommunication simple (quelques gestes)
3) perception visuelle peu développée
4) Permanence de l’objet

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9
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du bambin (1-3 ans) : Phase cognitive préopérationnelle. (4)

A

1) Début du langage/représentation symbolique (18-24 mois : courtes phrases)
2) Perception et mémoire s’améliorent
3) Imitation et jeu
4) Égocentrisme

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10
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du préscolaire (3-5 ans) : Phase préopérationnelle concrète. (3)

A

1) Acuité sensorielle maximale atteinte (audition et vision) à la fin de l’âge préscolaire
2) Complexification et explosion du langage
3) Imagination -> développement de l’imagerie mentale

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11
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du scolaire (5-11 ans) : Opérations concrètes (3)

A

1) L’égocentrisme s’estompe
2) Développement du raisonnement et du concept du temps
3) Développement du langage écrit (lecture, écriture)

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12
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du adolescence : opérations formelles. (2)

A

1) Raisonnement abstrait

2) Développement des intérêts spécialisés, p.ex.: verbal, visuel, musique, arts, créativité.

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13
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du jeune adulte (20-30). (2)

A

1) Développement cérébral s’achève à la mi-vingtaine fonctions exécutives (planification, etc.) et mémoire
2) Maturité intellectuelle et cognitive -> responsabilité

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14
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du adulte d’âge moyen (30-60). (2)

A

1) Acuité sensorielle, raisonnement fluide et vitesse diminuent, mais l’intelligence cristallisée augmente.
2) Capacité d’apprentissage ne diminue pas

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15
Q

Décrit les caractéristiques importantes de l’étape du vieillissement. (2)

A

1) Déclin et réserve cognitive

2) Importance de l’état de santé: l’âge, en soi, l’affecte pas la mémoire (il faut une maladie)

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16
Q

Qu’est-ce que l’intelligence selon Weschler ?

A

Habileté à manipuler des abstractions, des règles, des généralisations, et des relations logiques

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17
Q

La maturation cérébrale se poursuit longtemps après la naissance, avec changements remarquables et rapides dans les comportements et la physiologie. Ces changement sont sensibles à quels facteurs ? (3)

A

Les changements sont sensibles aux facteurs génétiques, environnementaux (intra- et extra-utérin), et à l’expérience.

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18
Q

Quelles sont les 2 phase de la maturation cérébrale ?

A

1) Séquence d’événements génétiquement déterminés in utero qui est module par l’environnement maternel
2) Pré et post natale, connectivité sensible à l’environnement et à expérience.

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19
Q

Quelles sont les 7 étapes de la maturation cérébrale ?

A

1) Prolifération cellulaire (3 semaines après la fécondation à 5 mois à l’exception des neurones de l’hippocampe qui se multiplient toute la vie; neurogénène et gliogénèse.
2) Migration cellulaire; naissance des cellules gliales
3) Différentiation cellulaire lorsque les cellules atteignent leur destination
4) Maturation: arborescence et dendritique et axonale croissante
5) Synaptogénèse: au delà de 2 ans après la naissance; réorganisation synaptique guidée par une variété de facteurs et signaux environnementaux et innés
6) Mort cellulaire (émondage) et prolifération synaptique (permet plus grande spécialisation)
7) Myélisation : augmente la vitesse de traitement de l’information

**Trouble à chaque étape

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20
Q

Quel effet à l’enrichissement de l’environnement (sensorimoteur) de 7-10% ?

A

Enrichissement de l’environnement (sensorimoteur) de 7-10% cause l’accroissement du nombre de cellules gliales, vaisseaux sanguins, volume neurones, éléments dendritiques et synaptiques

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21
Q

L’expérience de jeu (quantité) a un effet sur quoi ?

A

Expérience de jeu (quantité) a un effet sur le développement du cortex préfrontal médian et la quantité de pairs (qu’il y ait jeu ou non) affecte le développement du cortex orbitofrontal; et les deux ensemble affectent le développement social.

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22
Q

La stimulation tactile affecte le développement de quoi ?

A

Stimulation tactile affecte le développement le L’HPA (axe hypothalamo-hypophysaire-adrénal) -> carence -> hyperréactivité au stress.

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23
Q

Il y a également un lien entre l’allaitement et le QI (r ≈ .30) , médiée par le développement de __________.

A

matière blanche

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24
Q

Qu’est-ce que des spines et des methylation ?

A
Spines = épines dendritiques
Methylation = Modification épigénétique de l'ADN. Lorqu'une région de l'ADN et méthylée, l'expression du gène est à OFF
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25
Q

La maturation chez l’enfant-adolescent est réflétée par un ________, puis ___________ cortical progressif.

A

épaississement

amincissement

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26
Q

Augmentation générale de la matière grise pendant la petite enfance, puis diminution qui débute entre 5-6 ans et l’adolescence, selon la région. Nomme en ordre les aires affectées.

A

Débute autour des aires sensorimotrices (autour du lobe pariétal dorsal) -> progression rostrale (frontal) et caudale-latérale (pariétal, occipital) -> cortex temporal

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27
Q

Décrit les caractéristiques de la plasticité développementale à l’enfance dans chaque aire.

1) Frontal
2) Pariétal
3) Pôle frontal et Occipital
4) Pôle temporal
5) Surface intérieur du cerveau

A

Frontal:

  • gyrus précentral (A) mature tôt
  • régions rostrales maturent successivement dans une progression antérieur, avec le préfrontal dorsolatéral en dernier (B-G)

Pariétal:

  • perte de matière grise débute dans le gyrus post-central (H)
  • puis latéralement (gyrus angulaire, J)

Pôle frontal et occipital, ainsi que gyrus pre- et post-central, maturent tôt. (G, K)

Pôle temporal:

  • mature en même temps que les pôles frontaux et occipitaux
  • mais le lobe temporal mature tardivement.

Surface intérieur cerveau :

  • Parties médiales du lobe temporal inférieur et frontal inférieur maturent tôt et changent peu après
  • Cortex orbitofrontal mature longtemps
28
Q

Décrit la plasticité développementale dans la vie entière.

A

1) Déclin de la matière grise avec l’âge (7 à 60+ ans)
2) Augmentation de la matière grise dans la région temporale postérieure jusqu’à 30 ans, puis déclin
3) Régions visuelles, auditives, et limbiques maturent linéairement.
4) Les cortex frontaux et pariétaux poursuivent leur maturation à l’âge adulte
5) Le cortex temporal postérieur, qui mature plus lentement, continue de diminuer progressivement à travers le vieillissement
6) Trajectoires de myélinisation et densité axonale (matière blanche): maturation -> + myélinisation et + densité et volume axonal.
7) Projections (fibres qui relient des régions à la moelle épinière) et commissures (fibres qui relient les hémispères, telles que le corps calleux, ainsi que les commissures antérieures et postérieures) terminent leur maturation à la fin de l’adolescence
8) Fibres associatives (fibres qui relient des régions corticales entrent elles) poursuivent leur maturation après l’adolescence.

29
Q

Vrai ou faux.

Le QI est assez stable à travers le temps (certaines études montrent stabilité de .73)

A

Vrai
Cependant, cette corrélation est imparfaite, et des changements significatifs sont observés à travers le temps. (Erreur de mesure ou reflète changements réels?)

30
Q

Vrai ou faux.
Il existe des corrélations modestes (.33) entre le volume cerebral et l’EGQI.
- Corrélation légèrement plus élevée chez les femmes que les hommes.
- Corrélation légèrement plus élevés chez les adultes que les enfants.

31
Q

Quels sont les corrélats neuroanatomiques du développement et de l’intelligence?

A

1) Relation négative entre épaisseur corticale et intelligence en petite enfance
2) Relation positive entre épaisseur corticale et intelligence après.
3) QI supérieur associé à un taux de changement (amincissement et épaississement) plus grand
4) Régions frontale supérieure droite la plus distinctive

32
Q

Décrit le lien entre la plasticité développementale et l’intelligence pour :

1) Épaisseur corticale
2) Surface corticale
3) Matière blanche

A

ÉPAISSEUR CORTICALE

1) À 10 ans, enfants plus intelligents ont un cortex légèrement plus mince.
2) Chez les adultes, la relation est inverse -> cortex plus épais est associé à une plus grande intelligence

SURFACE CORTICALE
1) Les enfants plus intelligents complètent leur expansion corticale plus tôt, puis perte de surface

MATIÈRE BLANCHE
1) Lien entre la matière blanche et l’intelligence expliquant 10% de la variance, et complètement médiée par la vitesse de traitement de l’information. (Effet non-spécifique à un faisceau particulier)

33
Q

Qu’est-ce que la prématurité et comment affecte-elle le développement de l’enfant ?

A

Prématurité = naissance avant ou à 37 semaines.

Jusqu’à 50% auront des troubles cognitifs à l’âge adulte :

1) Un QI moyen moins élevé, et un ensemble de faiblesses neurocognitives
2) Traitement de l’information ralenti qui médie l’effet sur les autres habiletés cognitives (attention, mémoire, visuo-spatiale)
3) Réduction globale du volume cérébral (Particulièrement matière blanche)

34
Q

Vrai ou faux.
La stimulation sensorimotrice, l’allaitement, et le jeu social sont des déterminants importants de la croissance cérébrale au niveau micro et macro structurel.

35
Q

Décrit les patrons générales de croissance cérébrale (dès la naissance)
Matière blanche :
Matière grise :
Liquide céphalorachidien :

A

Matière blanche: U inverse
Matière grise: linéaire descendant
Liquide céphalorachidien: linéaire ascendant

36
Q

Vrai ou faux.
Régions sensorimotrices, visuelles, et limbiques maturent plus tôt que les régions associatives (temporales, pariétales) et d’ordre supérieur (frontales)

A

Vrai
La maturation est reflétée par un épaississement cortical jusqu’à environ 6 ans, puis un amincissement, ainsi qu’une augmentation de l’intégrité de la matière blanche

37
Q

L’ampleur et le timing de la plasticité est davantage déterminante de la structure en tant que telle que de l’intelligence.

A

Faux, contraire

38
Q

Qu’est-ce que l’effet Flynn ?

A

Augmentation observée des scores de QI, moyenne de 2.31 points de QI par décennie.

39
Q

Quelles sont les causes proposées à l’effet Flynn ?

A

1) Facteurs génétiques (sélection de gènes pour un meilleur QI) -> hypothèse peu supportée.
2) Meilleure nutrition pré- et post-natale (-> hypothèse très supportée)
3) Environnement plus stimulant en enfance (éducation, etc.) -> hypothèse supportée
4) Réduction de la taille des familles -> peu supportée

40
Q

Il y a une inversion de l’effet Flynn dans les pays industrialisés depuis le début des années 2000 (de 0.38 à 4.30 points par décennie; moyenne 2.44). Quelle est l’explication la plus plausible ?

A

Explication la plus plausible est un effet dysgénique car le déclin est mesurable dans les aspects de l’intelligence qui sont les plus héritables.

41
Q

Quels sont les facteurs biologiques de l’intelligence ?

A

1) encéphalisation (taille du cerveau)
2) densité des neurones corticaux (amène davantage de gyrus et sulcus)
3) vitesse de conduction
4) organisation des macro- et microstructures

42
Q

Le développement de ________ est une caractéristique qui distingue l’être humain des autres primates.

A

l’intelligence

43
Q

Il n’y a pas de définition universellement acceptée de l’intelligence chez les animaux en général, alors différents critères pour classifier l’intelligence animale.
Nommes ces critères.

A

Flexibilité mentale et comportementales pour résoudre des problèmes

44
Q

Vrai ou faux.

Le ratio poids du cerveau/poids du corps est absolument déterminant.

A

Faux
(mais il veut dire quelque chose)
-> Le nombre de neurones corticaux doit être pris en considération. (On a presque autant de neurones corticaux que l’éléphant, mais notre cerveau est bcp plus petit)

N.B. nombre de neurones corticaux / poids du cerveau = informe sur à quel point le cerveau est lisse.

45
Q

Compare les zones corticales chez l’humain et le singe.

A

Les zones corticales sont composées de «colonnes» de couches de neurones.

Nombre et complexité (variété de types de cellules) plus élevé chez les humains et singes.

(Sujet toujours sous étude)

46
Q

Le cerveau humain occupe 2% de la masse corporelle totale mais consomme ___% du métabolisme. Cette adaptation s’est fait à quel coût ?

A

20%
Cette adaptation s’est faite au coût du système digestif. Ainsi, l’être humain doit se nourrir de nourriture riche (fruits sucrés, grains transformés, viande cuite) pour fournir son apport en énergie et nourrir son cerveau sur-puissant!

47
Q

Compare l’anatomie du cerveau chez les humains et les singes.

A

1) Plus de matière blanche sous le cortex prefrontal de l’humain
2) Cortex orbitofrontal plus large chez l’humain -> adaptation pour répondre à la complexité sociale élevée de l’être humain. (La complexité sociale et la taille du cortex frontal est corrélée chez les grands singes.)

48
Q

À quoi servent :

1) Orbitofrontal
2) Dorsomédial
3) Ventromédial

A

Orbitofrontal
-> decisions, stimulus-recompense, renforçateurs

Dorsomedial
-> altruism, decisions planifiées, empathie, jugement, identité

Ventromédial
-> prise de decisions/jugements dans l’incertitude, regulation émotionnelle,

49
Q

Vrai ou faux.

Les fonctions cognitives sont uniques à l’humain.

A

Faux.

Il n’y a pas de fonction cognitive qui est absolument unique chez l’être humain.

50
Q

Est-ce que l’imitation est observé chez les singes ?

A

Imitation: potentiellement observée chez les singes rhesus; “neurones miroir” dans les aires pariétales postérieures et frontales chez les macaques -> bases neurales de l’imitation

51
Q

Est-ce que la théorie de l’esprit est observée chez les singes ?

A

Théorie de l’esprit: aspects observée chez le chimpanzé -> meilleure performance que des enfants autistes de 6 ans et d’enfants neurotypiques de 3 ans -> égaux à des enfants normaux de 4-5 ans.

Zones pariétales inférieures droit et temporal postérieur + dorsal latéral droit, orbital, cingulaire antérieur, insula montrait activation dans la tâche.

52
Q

Est-ce que le langage syntaxique-grammatical est observé chez les singes ?

A

Langage syntaxique-grammatical: bonobo montre syntaxe typique d’une fille de 2ans.
Zone de Wernicke serait pas unique à l’être humain.

53
Q

Vrai ou faux.
D’autres fonctions, comme la mémoire de travail, les capacités visuospatiales, la mémoire, etc. ont été testés chez les animaux, qui sont parfois LARGEMENT supérieurs aux humains.

54
Q

L’ensemble des ______________, la combinaison spéciale, que l’ont retrouve chez l’être humain ferait émerger son fonctionnement unique.

A

habiletés cognitives

55
Q

Déterminants génétiques du QI : environ ___% à __% de la variance expliquée par des facteurs génétiques.

A

60% à 80%

Fonction cognitive ayant le plus de variance prévisible génétiquement.

56
Q

Le QI est remarquablement stable à travers le temps. QI dans l’enfance est très prédictif du QI mesuré à plus de ___ ans.

57
Q

Vrai ou faux.

La variabilité de l’épaisseur des zones multimodales associatives et langagières est corrélée avec le QI

58
Q

La covariance épaisseur corticale-QI est presque entièrement expliquée par quoi ?.

A

la génétique. (66%)

Corrélations entre le QI et l’épaisseur corticale GLOBALE est faible (≈.10) et maximale à 10 ans.

  • > Enfants: Cortex cingulaire antérieur
  • > Adolescence: Cortex orbitofrontal et cortex frontal médian
59
Q

Globalement, lien épaisseur cortical et QI, médié génétiquement, plus fort au niveau de quelle structure ? (5)

A

1) cortex préfrontal
2) orbitofrontal
3) Pariétal
4) supérieur temporal
5) parahippocampique

60
Q

Influence génétique plus élevée dans ________ vs âge adulte, et plus grande chez les ______.

A

adolescence

mâles

61
Q

Le statut socio-économique influence héritabilité : plus élevée si socioéconomique plus élevée. Pourquoi ?

A

Parce que le statut socio-économique permet d’actualiser potentiel génétique

62
Q

Si QI en haut de la moyenne, génétique explique __% de la variance de matière blanche dans le thalamus, genu, capsule interne, corona radiata.

Si QI sous la moyenne, ___% de la variabilité de matière blanche expliquée par la génétique.

63
Q

En comparant humains-animaux, aucun facteur unique différentie leur cerveau et leur fonctionnement entre eux. Quelles facteurs les différencient ?

A

1) Poids du cerveau vs poids du corps
2) nombre de cellules corticales
3) composition et complexité des «couches» corticales
4) vitesse de traitement de l’information
5) Certaines structures nettement plus développées (cortex préfrontal)

64
Q

Chez l’humain, le développement de l’intelligence et génétiquement déterminé à 60-80%, et associé à des changements structuraux. Où se situent les changements de matière grise et de matière blanche ?

A

Matière grise:

  • orbitofrontal
  • temporal supérieur
  • dorsolatéral
  • pariétal
  • parahippocampique

Matière blanche:

  • génu du corps calleux
  • thalamus
  • capsule interne
  • corona radiata

**L’âge, le SSE, et le sexe médient ces facteurs

65
Q

Le lien entre l’épaisseur cortical et le QI est médié par quelles régions pendant le jeune âge et pendant l’adolescence ?

A

Jeune âge:

  • frontal dorsolatéral médian
  • pariétal
  • Cortex cingulaire antérieur

Adolescence :

  • orbitofrontal
  • temporal supérieur
  • Cortex frontal médian