Cours 3 Flashcards
Quels sont les buts d’une bonne classification des troubles mentaux?
Rattacher des signes et symptômes à un pronostic:
Rattacher des signes et symptômes à une perspective thérapeutique: On veut savoir quoi faire, savoir quels traitements on peut donner
Favoriser une communication aisée entre les chercheurs puis entre les chercheurs et praticiens
Dispenser des descriptions complètes dans la transmission d’informations
Mesurer l’évolution et les changements cliniques
Faciliter l’étude des causes, des modes de transmission et des traitements de la maladie
Quelles sont les étapes d’un diagnostic à partir d’une classification?
Première étape : Disposer d’un vocabulaire technique
Deuxième étape : Savoir bien recueillir les symptômes et signes: Il faut une bonne méthode d’entrevue pour poser les bonnes questions, avoir recours à des tests
Troisième étape : Vérifier si les éléments recueillis sont configurés d’une manière qui corresponde à une entité pathologique
Quatrième étape : Standardiser la description des pathologies et les codifier dans une classification
Une bonne classification doit répondre à des exigences de validité. Quelles sont les exigence de la validité?
De consensus: Contenu du diagnostic, à quoi le contenu correspond. L’appellation diagnostique doit avoir le même sens pour tous le monde. L’étiquette doit renvoyer aux mêmes caractéristiques
Prédictive: Dans quelle mesure le diagnostic permet d’anticiper la suite des choses. On parle en terme de probabilités.
De convergence: Par rapport à d’autres systèmes de classifications. (ex: classification internationales de maladies n’a pas les mêmes mots que dans le DSM-5.) Les différents outils et test diagnostics doivent pointer la même chose, aller dans la même direction.
De construit:
Une bonne classification doit répondre à des exigences de fidélité. Quelles sont les exigence de fidélité?
Interjuge: Si une même personne est évaluées par 5 évaluateurs différents. Est-ce qu’on en vient au même diagnostic. Il y a des biais diagnostic selon les évaluateurs, les formations qu’ils ont reçu et leur milieu.
À travers le temps: Si une personne présente la même conditions à un tel nombres de semaines d’intervalles.
Quelles sont les caractéristiques du DSM-5?
Approche descriptive des caractéristiques cliniques
Chaque trouble psychiatrique est caractérisé par des critères diagnostics
Pour chaque trouble figure une description systématique en termes de spécificité pour l’âge, la culture, le sexe, la prévalence, l’incidence, les facteurs de risque, l’évolution, les complications, le caractère familial et le diagnostic différentiel.
La présence d’un trouble suppose la présence d’une souffrance ou d’une perturbation du fonctionnement dans les sphères importantes de la vie.
Quelles sont les critiques faites à l’endroit du DSM 5
Le manque de transparence dans le processus décisionnel a été décrié.
Le DSM-5 tend à « pathologiser » ce qui est sain : la tristesse, les réactions face à la perte, les passions, etc. (ex: les réactions du deuil sont très vites diagnostiquées comme étant pathologiques)
Le DSM-5 est trop sensible et pas assez spécifique.
La médication psychiatrique occupe trop de place dans la société et n’est pas si efficace que le prétendent les compagnies pharmaceutiques. Il faudrait attendre à la 6ème rencontre avant de poser un diagnostic, car le premier contact n’est pas toujours représentatif de la condition de la personne.
Si le DSM-5 se veut athéorique, il importe de souligner qu’il est teinté du positivisme caractéristique (exclure les causes invisibles, le pourquoi des choses. On s’inscrit presque dans une perspective mécaniste (l’humain n’est perçue que de l’extérieur, on ne s’intéresse pas à des motivations cachées) de l’approche comportementale (béhaviorisme).
Le DSM-5 est descriptif : dans une certaine mesure, il permet de classer et de distinguer des manifestations cliniques.
La démarche clinique qui en découle vise essentiellement à faire disparaître les symptômes.
Selon la British Psychological Society, les diagnostics proposés dans l’approche générale du DSM comportent des valeurs qui correspondent aux attentes sociales normatives. (pathologie = ce qui se rapporte à l’anomalie, qui ne fonctionne pas comme il ‘devrait’, conceptualisé par les attentes de la société d’appartenance.)
Le DSM-5 apparaît comme un outil plus sensible que le DSM-IV, et moins spécifique. Qu’est-ce que la sensibilité et la spécificité?
Sensibilité: Aptitude d’un test à détecter une maladie réellement présente. En étant sensible, le test ratisse plus large que ce qu’il devrait (ex: un filet à poisson qui n’attrape pas les poissons qu’il devrait attraper). Il est favorable qu’une grille de diagnostic sensibles puisqu’il faut, dans notre système nord- américain, un diagnostic pour accéder à des soins. par contre, avec un test trop sensible, on donne des diagnostics trop rapidement et donc des traitement inappropriés pour certaines personne qui n’en ont pas réellement besoin. Un outil sensible permet de détecter des cas pré-morbide (ex: un diagnostic anxieux juste avant que la personne aie le trouble) Risques de faux-positif.
Spécificité: Aptitude d’un test à identifier les individus qui ne sont pas malades.
Comment était compris le DSM-I?
Beaucoup le terme névrotique. Les psychopathologies sont perçues comme étant des déséquilibre dans le corps causé par des stresseurs.
DSM-II
On délaisse le concept de réaction (voir le trouble comme une réaction quelconque. On essaye de se rapprocher d’un contenu descriptif. Est apparu dans une période de l’histoire ou il y bcp de débat (ex: comités de travail qui se demande si homosex. doit-être considéré comme un trouble de santé mentale, mouvement de l’anti-psychiatrie)
DSM-III
On est de en + affirmatif sur le fait que le DSM est un outil athéorique (sens positiviste: perspective sur ce qui est visible, ce qui peut être décrit de manière empirique) (on veut en venir à repérer les cause qui ne sont pas visible (?)) et du terme et descriptif. Plus de critère pour faire un diagnostic, plus clairs sur les symptômes de base. On rajoute la durée des symptômes. Mentionne quels autres troubles peut expliquer un tel problème. L’homosexualité n’est plus considéré comme une maladie) . Par contre, il mène à une médicalisation d’un eplus grande partie de la population
DSM-III-R
Changements importants à partir du DSM-III : Nomenclature descriptive Disparition de la notion de névrose Retrait de l’homosexualité Adoption de l’approche multiaxiale
En psychiatrie, l’étiquette diagnostique correspond à une lésion repérable
FAUX: Ce qu’on perçoit un trouble, on suspecte que le corps soit impliqué. On ne sait pas exactement ce qui se passe donc on fait des hypothèses.
Quelles sont les 2 façons de tester la fidélité
Reprendre le diagnostic à travers le temps
Interjuge