Cours 3 Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux composantes de la connaissance de soi?

A
  1. Le concept de soi :
    Composé de l’ensemble des connaissances et des croyances d’un individu à propos de ses caractéristiques personnelles.
    Basé sur notre interprétation de différentes sources d’information. Subjectif. Selon ce que notre environnement nous renvoie comme informations. Concept de Soi se complexifie, s’élabore avec l’âge. Concept assez stable.
  2. L’estime de soi :
    Évaluation positive ou négative que nous avons de nous-mêmes.
    C’est le thermomètre de la valeur que l’on s’accorde en fonction de notre cohérence interne et de notre comparaison avec les autres.
    Estime est plus variable que le concept de soi.
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Q

Vrai ou faux : Le soi est un thème assez populaire.

A

Vrai :
Selon Vallerand (2006)…
En 2005, sur Google, une recherche révèle l’existence de 13 400 000 titres se rapportant au soi, et près de deux millions d’œuvres liées à la croissance personnelle.

En 2019, sur Google…
555 millions de références.

Sur PsychINFO en 2019…
88 946 articles scientifiques et chapitres de livres écrits sur le concept de soi, 12 494 sur l’estime de soi.

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2
Q

Vrai ou faux : L’estime de soi est un continuum.

A

Vrai.

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2
Q

Vers quel âge et comment commence la notion du soi?

A

Vers l’âge de 18 mois, le bébé se reconnaît dans un miroir. Si, par exemple, on dessine un point rouge sur le nez d’un bébé de cet âge et qu’on le place devant le miroir, il touchera son nez plutôt que d’essayer de saisir le miroir.

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3
Q

Comment appelle-t-on la capacité de se reconnaître soi-même en tant qu’objet distinct et quand est-ce que cette notion se développe?

A

On appelle ça la conscience réflexive. Cette notion commence à se développer après le stade du miroir, lorsque l’on apprend non seulement à se reconnaître, mais à réfléchir sur ses propres capacités de réflexion.

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4
Q

Qu’est-ce que la théorie de la perception de soi?

A

C’est la théorie selon laquelle nous faisons des inférences à propos de nos caractéristiques personnelles sur la base de nos propres auto-observations.

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5
Q

Expliquez pourquoi lorsque l’on demande aux gens de se trouver des qualités, leur estime de soi est meilleure que ceux à qui on ne l’a pas demander.

A

En demandant aux gens de se trouver des qualités, on rend plus accessible les bonnes parties d’eux-mêmes, ce qui fait en sorte que l’estime de soi est augmenté. Cela démontre l’importance de la perception de soi.

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6
Q

Vrai ou faux : Le fait de sourire n’a aucun impact sur l’estime de soi.

A

Faux : C’est plutôt l’inverse, le fait de sourire aurait un impact positif sur l’estime de soi.

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7
Q

Le soi relationnel et les réactions d’autrui a un impact sur le ___ __ ___ (1) et le ___ (2).

A

(1) concept de soi
(2) comportement

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8
Q

Qu’est-ce que le transfert du point de vue de la psychologie social?

A

C’est la théorie selon laquelle le soi est interpersonnel/relationnel. Chaque personne significative a un impact important sur notre mode d’interaction avec les autres et sur le soi. En effet, nous avons une façon d’interagir avec chacune des personnes significatives et cette façon d’interagir influence par la suite nos interactions avec les gens en général.

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9
Q

Un mode d’interaction avec une personne significative est une ___ (1). Celle-ci peut être activée lors de la rencontre d’une nouvelle personne, si cette personne émet des signaux qui ___ (2) la personne significative, ou non. Ce processus n’est pas nécessairement ___ (3). Il affecte les ___ (4), les ___ (5) et le ___ (6).

A

(1) représentation
(2) rappellent
(3) conscient
(4) émotions
(5) pensées
(6) comportement

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10
Q

Vrai ou faux : Le phénomène de transfert est psychopathologique.

A

Faux : Ce processus n’est pas psychopathologique et se retrouve dans nos interactions normales.

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11
Q

Qu’est-ce que la théorie de comparaison sociale?

A

C’est la théorie selon laquelle les individus s’évaluent et acquièrent des connaissances à propos de leurs caractéristiques personnelles en se comparant avec les autres.

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12
Q

Quels sont les trois postulats de la théorie de comparaison sociale?

A
  1. Besoin d’évaluer correctement les habiletés et les attitudes.
  2. En l’absence de critères, on se compare aux autres.
  3. On préfère généralement se comparer à nos semblables.
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13
Q

Quelles sont les distinctions entre la perception de soi et celle des autres?

A
  1. La quantité de connaissances : Nous avons plus de connaissances sur nous-mêmes, donc nous sommes plus nuancés. Moins on connaît une personne, moins on est nuancé.
  2. Les attributions (erreur fondamentale d’attribution) : Nous avons tendances à dire que les causes de nos actions sont externes, alors que les causes des actions des autres sont internes.
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14
Q

Quelles sont les similitudes entre la perception de soi et celle des autres?

A
  1. La pertinence ou la véracité des attributions : Nous faisons des erreurs dans les attributions nous concernant tout comme dans les attributions que nous faisons concernant les autres.
15
Q

Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution? Et pourquoi arrive-t-elle?

A

C’est la tendance que nous avons à attribuer nos propres comportements à des causes situationnelles, alors que nous attribuons les actions des autres à leur caractéristiques personnelles.
Pourquoi?
- Saillance de la personne qui pose l’action
- Biais positif envers soi
- Manque de connaissances sur l’autre.

16
Q

Qu’est-ce que le soi multiple?

A

C’est le fait d’agir différemment selon le contexte, selon notre rôle social.

17
Q

Lorsque l’on parle du soi multiple, parle-t-on d’identitées alternatives ou plutôt de complexité du soi? Expliquez.

A

On parle de complexité du soi. En effet, c’est l’idée selon laquelle les gens développent des aspects du soi différents selon les contextes, pour différents rôles sociaux, différentes activités ou relations. Ces différents aspects du soi doivent s’assembler dans un tout cohérent.

18
Q

Quels moyens utilise-t-on pour maintenir la cohérence du concept de soi?

A
  • On limite l’accès aux caractéristiques reliées à l’aspect du soi sollicité.
  • La mémoire est une faculté qui choisit… en effet, la mémoire agit comme un gouvernement totalitaire qui gère les incohérences en les effaçant. “Totalitarian ego”.
  • Différences culturelles (culture individualiste vs communautaire).
19
Q

Quelles différences (2) observe-t-on entre les cultures individualistes et les cultures communautaires?

A

Cultures individualistes :
Définition du soi –> Individu unique séparé du contexte social.
Structure du soi –> Unitaire et stable, constante dans les différentes situations et relations.

Cultures communautaires :
Définition du soi –> Individu connecté avec les autres, en lien avec les rôles sociaux et les relations.
Structure du soi –> Fluide et variable, changeante selon les situations et les relations.

20
Q

Quel est l’effet du soi sur la pensée et le traitement de l’information? Donnez des exemples.

A

Effet d’autoréférence.
On effectue un traitement plus efficace lorsque l’information est reliée au soi.
Ex : Entendre son nom dans un lieu public, au-dessus du bruit des conversations.
Nous préférons les informations qui correspondent au soi.
Ex : Les lettres de notre prénom, les chiffres de notre date de naissance, etc.
Étude de Nattin –> Le participant s’appelle Dominic. On lui présente deux séries de lettres (HSEWMSNUWDAXRQ ou UDSOYMTIXNEIWC) et on lui demande laquelle il préfère.
Il choisit la deuxième puisque les lettres de son nom y apparaissent.

21
Q

Quel est l’effet du soi et de sa présentation sur le comportement?

A

Le concept de soi va nous amener à nous présenter d’une certaine façon dépendamment du contexte :
- Révélation de soi ou présentation de soi authentique : C’est la motivation à choisir les comportements qui reflètent et expriment des aspects du concept de soi. “Je suis ce que je suis.”
- Présentation de soi stratégique : C’est la motivation à choisir des comportements afin de créer chez l’autre une vision positive de soi. “Je suis ce que tu veux que je sois.”

Lorsqu’on choisit l’authenticité, il y a le risque de déplaire à l’autre. C’est pour cette raison que quand il y a un enjeu important, on choisit souvent la présentation du soi stratégique.

22
Q

Qu’est-ce que le monitorage de soi? Quelles sont ses trois dimensions?

A

C’est un trait de personnalité caractérisé par le degré auquel une personne est sensible à la demande des situations sociales, et modifie ses comportements en vue de correspondre à la demande.
Dimensions :
1. Le fait de prêter attention aux autres pour savoir quelles sont les actions appropriées.
2. L’habileté à contrôler la présentation de soi.
3. La volonté ou le désir d’ajuster ses propres actions à la situation sociale (est-ce que ça vaut la peine de changer pour ça).

23
Q

Quelles sont les deux théories sur l’estime de soi?

A

L’estime de soi comme «sociomètre» : L’animal social que nous sommes a besoin de l’amour des autres. Le besoin d’estime réfère à notre besoin de nous sentir valable et appréciable.

L’estime de soi comme défense contre la peur de mourir : La théorie de la gestion de la terreur. Être une personne valable et signifiante serait une façon d’affronter la peur de disparaître. “Les gens vont se souvenir de moi après ma mort”.

24
Q

Qu’est-ce que le biais positif envers soi et quels sont ses synonymes?

A

Synonymes : Biais auto-avantageux ou auto-valorisant.
C’est notre tendance à interpréter les informations sur nous-mêmes de façon positive (ex : Conduite automobile, habitudes de santé…). Surtout les aspects valorisés socialement (En ce moment les habitudes de santé et le grand investissement dans le travail sont beaucoup valorisées socialement). Moralité ou préférences personnelles. Meilleur souvenir de nos succès que de nos échecs (sauf si humiliation). Le succès en début d’activité en prédit la poursuite (ex : La chance du débutant).

25
Q

Quelles sont les trois conséquences associées au biais positif envers soi?

A
  1. Se voir plus positivement que l’on voit les autres et que l’on est vu par eux.
  2. Exagérer le contrôle que l’on a sur notre vie.
  3. Être excessivement optimiste quant à notre avenir. On en oublie nos capacités intellectuelles, physiques, nos limites/handicaps, etc.

Remarque : Ça permet d’essayer et d’aller plus loin, de pousser ses limites, mais ça ne protège pas de la déception.

26
Q

Nommez quelques biais perceptuels (4) qu’entraînent le biais positif envers soi.

A
  1. Le biais de complaisance : Nous avons tendance à attribuer nos succès à des dispositions internes et nos échecs à des causes extérieures.
  2. Le biais de fausse unicité : Lorsqu’on s’attribue une qualité, on sous-estime le nombre d’individus qui possèdent la même qualité que nous. Il s’agit de la tendance à considérer comme exceptionnels nos attributs positifs.
  3. Le biais de faux consensus :
    Tendance à considérer que nos attributs négatifs sont plus répandus qu’en réalité.
  4. Le biais égocentrique : Tendance à exagérer dans nos souvenirs la part que l’on prend à des activités collectives. À chaque fois qu’on réencode un souvenir, il va se modifier et ce qu’on se souvient le plus c’est de nous-mêmes, d’où la part plus grande que l’on prend dans le souvenir.
26
Q

Quelles sont les deux fonctions du biais positif envers soi-même?

A
  1. Une estime de soi positive permet de maintenir la motivation à s’améliorer.
  2. La valorisation de soi protège contre la dépression.
    Selon Taylor et Brown (1988) seules les personnes modérément dépressives ont une vision réaliste d’eux-mêmes.
    Selon une étude québécoise (Ratelle et al., 2004), les gens entretenant des illusions positives sur eux-mêmes ont un meilleur ajustement psychologique.

Biais positif envers soi = Facteur de protection.

27
Q

Plus le milieu est ___ (1), plus on a de chance de se comparer aux ___ ___ (2). Le contexte social a donc une influence sur la ___ ___ (3).

A

(1) petit
(2) plus forts
(3) comparaison sociale

28
Q

Vrai ou faux : Dans les écoles plus petites, les élèves ont tendance à avoir une meilleure estime d’eux-mêmes.

A

Faux : C’est plutôt l’inverse. Écoles plus petites…
Comparaison se fait avec les élèves plus forts = Estime plus faible.
Écoles plus grandes…
Comparaison se fait avec les élèves plus faibles = Estime plus élevée.
Résultats répliqués dans 26 pays.

29
Q

Expliquez ce qu’est la comparaison interne en parlant des guides du soi et de leur objectif respectif.

A

Nous avons tous des standards personnels qui se traduisent en guides du soi :
- Il y a le soi idéal, qui correspond à la personne que nous voudrions être. Ceux qui cherchent à atteindre le soi idéal ont des objectifs de promotion.
- Il y a aussi le soi attendu/obligé, qui correspond à la personne que nous devons être, que nous nous obligeons à être. Ceux qui cherchent à atteindre le soi obligé ont des objectifs de prévention, ils veulent éviter les conséquences négatives (ex : perdre la fierté, l’approbation ou l’amour des proches).

29
Q

Vrai ou faux : L’estime de soi peut être augmentée par des sources d’influence non consciente.

A

Vrai : Le fait d’avoir vu des images positives juste avant de faire un test de l’estime de soi va avoir un impact positif. Temps de latence moins grand…
Estime de soi automatique.

29
Q

Quels types d’événements peuvent mettre en péril le concept de soi (3) et quel sont les effets possibles?

A
  1. Les échecs
  2. Les incohérences
  3. Les stresseurs
    Effets émotionnels : Affects dépressifs, anxieux, etc.
    Effets physiques : Sueur, fréquence cardiaque élevée, etc.
30
Q

Les périls du soi et l’impression de perte de contrôle peuvent entraîner la ___ ___ (1).

A

(1) résignation/impuissance acquise
Expérience du chien attaché et des chocs électriques : À force de ne pas pouvoir se sauver, le chien reste dans la situation désagréable même s’il est détaché (peu importe les efforts qu’on y met, ça ne change rien). Il a tellement essayer de choses sans que ça ne change quoique ce soit qu’il ne veut plus rien essayer.

31
Q

Expliquez le concept de stratégies d’adaptation et nommez les deux types de stratégie.

A

Ce sont les efforts entrepris pour réduire les conséquences négatives d’un événement potentiellement négatif pour soi.
Deux types de stratégies d’adaptation :
- Stratégies centrées sur les émotions.
- Stratégies centrées sur le problème.

32
Q

Nommez des stratégies centrées sur les émotions.

A
  • Fuir ou ignorer la menace (évitement).
  • Diminuer les enjeux de la menace (exemple des résultats scolaires… “Ce n’est pas important, tout ce que je veux c’est passer l’examen.”)
  • Exprimer ses émotions.
  • Prendre soin des autres plutôt que de soi (surtout chez les femmes).
33
Q

Nommez des stratégies centrées sur le problème.

A
  • Évaluation biaisée du problème : Ne pas voir le problème, déni.
  • Trouver des excuses, mettre la faute sur des facteurs externes : “Ce n’est pas ma faute.”
  • Le handicap préalable (auto-handicap) : La défense toute prête. Même avant de passer la situation, on se dit que si on n’y arrive pas, c’est pour une raison quelconque.
  • Résoudre le problème : Relever le défi. Accepter que ce sera inconfortable et le faire quand même!