Cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’inférence correspondante? Donnez un exemple.

A

Processus par lequel on détermine les caractéristiques internes et durables d’une autre personne, en se basant sur la correspondance avec son comportement observable.
Exemple : J’ai vu cet homme tricher aux cartes, il est donc malhonnête.
Comportements –> Traits

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Q

Quels sont les matériaux de base de la première impression (5)?

A
  1. L’apparence physique
  2. La communication non verbale
  3. La familiarité (me fait penser à…) : Familiarité = sentiments positifs.
  4. Le comportement : À partir des comportements des gens, nous tirons des conclusions sur leurs dispositions internes, et ces conclusions sont durables.
  5. L’environnement : L’apparence de votre bureau de travail, de votre appartement, de votre profil Facebook.
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3
Q

Qu’est-ce que l’effet de saillance? Donnez un exemple.

A

Les indices qui attirent notre attention sont ceux qui ont le plus de saillance.
La saillance, c’est la propension d’un indice perceptuel à attirer l’attention et réfère au contraste d’un stimulus avec son contexte.
Les stimuli nouveaux ou intenses attirent plus l’attention que les stimuli familiers ou modérés.
Exemple : Un joueur de football dans une cafétéria ou sur un terrain de football : Lequel est le plus saillant?

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4
Q

Qu’est-ce que l’effet de priming?

A

L’activation d’une représentation cognitive accroit son accessibilité, ainsi que la probabilité qu’elle soit utilisé dans les instants qui suivent.
L’effet peut durer longtemps, jusqu’à 24h.
Cet effet peut même exister si la personne a été exposée à un stimulus sans en être consciente (sans y avoir été attentive).
Doit être inconscient.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une association et quels sont les deux types d’association?

A

C’est le lien qui existe entre deux représentations cognitives. Ex : Il existe un lien entre la représentation cognitive de voler de l’argent et celle de la malhonnêteté.

  • Association par simultanéité fréquente, ex : Tricher = malhonnêteté.
  • Association par similarité de contenu, ex : Windows et Microsoft.

Remarque : Différences interculturelles dans les associations, ex : Le retard au Québec et en Amérique du Sud…

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6
Q

Qu’est-ce que le traitement systématique de l’information et quels sont les deux ingrédients nécessaires à ce type de traitement?

A

C’est un traitement de l’information qui nécessite un effort de compréhension et qui va au-delà d’un traitement superficiel. Les deux ingrédients nécessaires au traitement systématique sont les suivants :
- La motivation
- La disponibilité des ressources attentionnelles et cognitives.

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7
Q

Lorsque nous formons notre première impression, c’est la perception des ___ ___ (1) chez l’autre personne, en lien avec les ___ ___ (2) que nous avons déjà, qui nous permet de déterminer à quel type de personne nous avons affaire.

A

(1) indices visibles
(2) représentations cognitives

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8
Q

Qu’est-ce qui représente un atout en lien avec l’apparence physique?

A

La beauté.
Les personnes considérées comme belles sont perçues comme plus intéressantes, chaleureuses, extraverties, et habiles socialement.
Ex :
- Lors d’une “blind date” (Walster, Aronson, Abrahams, & Rottman, 1966)
- L’aide d’un étranger (Benson, Karabenick & Lerner, 1976)
- Peines de prison plus courtes (Stewart, 1985)
- La beauté dans le milieu de travail : payant aussi!
Crédibilité différente selon le sexe (Heilman & Stopeck, 1985).
Lien avec le revenu : moins pour les femmes (Pfeiffer, 2012).

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9
Q

Vrai ou faux : Les critères de beauté du visage sont des normes universelles.

A

Vrai.

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10
Q

Quels sont les trois critères à considérer en ce qui a trait à la beauté?

A
  1. Degré de ressemblance à la moyenne (averageness)
  2. Degré de symétrie
  3. Distinction sexuelle
    Homme : Testostérone = Mâchoire carrée, os de la joue saillant, sourcils saillants.
    Femme : Oestrogène = Lèvres plus développées, joues hautes, petit menton, grands yeux.
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11
Q

Vrai ou faux : Les mères accordent plus d’attention aux bébés considérés comme plus beaux.

A

Vrai.

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12
Q

Vrai ou faux : Il n’y a pas de différence significative au niveau du salaire entre les gens considérés comme beaux et ceux ayant une apparence moyenne ou moins agréable.

A

Faux : Les gens considérés comme beaux ont un salaire plus élevé que ceux ayant une apparence moyenne ou moins agréable selon une étude canado-américaine.

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13
Q

À partir de nos ___ ___ (1), on se créé ___ (2) une impression/perception de l’autre. Nous nous faisons une idée de quel genre de personne il s’agit, de sa ___ (3), de ses ___ (4) et de sa façon d’être en général à partir de nos ___ (5), de nos ___ (6) et des caractéristiques que nous avons déjà perçues chez d’autres personnes.

Notre connaissance des caractéristiques des personnes, et la façon dont elles sont reliées à certains traits de personnalité ou certaines attitudes sont des ___ ___ (7) ou ___ ___ (8).

A

(1) processus cognitifs
(2) automatiquement
(3) personnalité
(4) opinions
(5) connaissances
(6) mémoires
(7) représentations cognitives
(8) objets psychologiques

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14
Q

Qu’est-ce qu’une représentation cognitive / objet psychologique?

A

C’est l’ensemble des connaissances qu’un individu a encodé dans sa mémoire. Nous avons des représentations cognitives pour les mots, les objets, les personnes et tout ce qui nous entoure, de même que pour nos émotions.
Exemple :
Nous avons une représentation cognitive de ce à quoi ressemble une fête d’enfant, de même que sur la tristesse, la méchanceté ou la gentillesse.

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15
Q

Vrai ou faux : Dans la formation d’impressions, nous accordons plus d’importance à l’information positive qu’à l’information négative.

A

Faux : C’est plutôt le contraire.

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16
Q

Expliquez ce qu’est le phénomène de construction de la réalité.

A

Chaque individu construit une réalité subjective qui lui est propre en se basant sur les objectifs visés lors de cette situation et sur sa perception de l’information disponible. C’est donc cette construction de la réalité qui va influer sur nos actions, et non l’information objective qui est présente lors d’une situation.

17
Q

Vrai ou faux : Nos perceptions peuvent se modifier à mesure que la construction de la réalité change avec le temps ou avec l’ajout de nouvelles informations.

A

Vrai.

18
Q

Qu’est-ce qu’une perception / cognition sociale?

A

C’est la façon de percevoir les gens qui nous entourent et de réfléchir à leur sujet.

19
Q

Quelles sont les 6 émotions universelles?

A
  1. Colère
  2. Dégoût
  3. Surprise
  4. Tristesse
  5. Peur
  6. Joie
20
Q

Quelles émotions diffèrent selon la culture?

A

Surprise, dégoût, tristesse.
Dans les sociétés d’extrême Orient (ex : Japon), expression des émotions négatives = négatif.
Les juges de toutes les cultures ont plus de difficultés à détecter les émotions négatives exprimées par des acteurs japonais.

21
Q

Dans la société occidentale :
- Expression non verbale des émotions ___ ___ (1).
- Posture orientée vers l’interlocuteur, hochements de tête = ___ (2).
- Pupilles dilatées = ___ (3).
- Contacts visuels = ___ , ___ (4).
- Regard fuyant = ___ (5).
- Regard trop direct = ___ , ___ (6).
- La voix nous permet d’identifier les individus à ___% (7).

A

(1) très présente
(2) Intérêt
(3) Intérêt
(4) Confiance, amabilité
(5) Méfiance
(6) Hostilité, domination
(7) 75%

22
Q

Le mensonge pourrait être détecté par les attitudes non verbales : gestes, trémoussements, expressions faciales. Quels seraient les meilleurs indices pour détecter un mensonge?

A
  • Voix instable ou ton plus élevé qu’à l’habitude.
  • Mouvements répétitifs des mains et des pieds.
23
Q

Vrai ou faux : Le succès de la détection du mensonge n’est que très limité (200 études, pas plus de 54% en moyenne).

A

Vrai.

24
Q

Le détecteur de mensonges (polygraphe) est un dispositif de détection des modifications physiologiques.
- Détecte ___% (1) des coupables.
- Détecte faussement des non coupables dans ___% (2) des cas.

A

(1) 75%
(2) 37%

25
Q

Quelles sont les trois formes d’accessibilité?

A
  1. L’accessibilité par activation récente :
    - L’effet de «priming»… (ou amorçage)
    - Seulement si les représentations sont compatibles
    - L’effet des attentes, des rumeurs
  2. L’accessibilité par activation fréquente :
    - Nos représentations favorites
    - Ex : Les médias, les proverbes, nos petites obsessions
    - Exposition aux stéréotypes sexistes (Rudman, 1995)
  3. La suppression de pensées
    - Plus on tenterait de supprimer, plus il serait difficile d’y résister
    - Ex : Cigarette
26
Q

Qu’est-ce qu’une attribution causale?

A

C’est le jugement que l’on fait sur la cause d’un comportement ou d’un événement.
Différents types d’attributions :
- Attributions associées aux causes prédéterminées :
script et clichés; culture et attributions; occidentaux versus orientaux; nos parents et nous.
- Attributions aux causes accessibles.
- Attribution aux causes saillantes : les aveux du suspect.

27
Q

Expliquez ce que sont les attributions causales basées sur les covariations de l’information à partir des 3 critères et donnez un exemple.

A
  • Consensus : Plusieurs émetteurs ont le même comportement envers le même récepteur.
  • Caractère distinctif : L’émetteur émet le comportement envers un seul récepteur.
  • Constance : L’émetteur émet fréquemment le même comportement face à ce récepteur.

Exemple : Dany dort dans son cours de psychologie sociale.
- Consensus
Les autres dorment-ils durant le cours?
Ex : Non, les autres ne dorment pas.
- Caractère distinctif
Est-ce le seul cours où Dany dort?
Ex : Oui, c’est le seul cours.
- Constance
Est-ce que Dany dort toujours durant ce cours?
Ex : Oui, il dort à toutes les semaines.
Attribution résultante?

28
Q

Nommez quelques-uns de nos biais perceptuels (4).

A
  1. L’effet de négativité ou biais de positivité :
    Dans les premières interactions, nous nous attendons à ce qu’une personne se présente sous son meilleur jour. Donc perception initiale = Généralement positive.
    Si la personne montre des signaux négatifs. Saillance = Effet plus fort.
  2. L’ordre d’apparition : Effet de récence versus effet de primauté.
    Récence : La dernière information perçue.
    S’explique par l’effet de priming.
    Primauté : La première information perçue.
    S’explique par l’effet de persévérance (conservatisme).

Conservatisme, valorisation de soi et impressions
3. L’effet Pygmalion ou prophétie auto-réalisante : Puisque nous avons besoin que la réalité corresponde à la perception que nous en avons, nous avons tendance à provoquer chez les autres des comportements qui correspondent à nos attentes.

  1. Le raisonnement contrefactuel : Nous avons tendance à négliger l’information incompatible avec nos perceptions.
29
Q

Expliquez ce qu’est l’effet Pygmalion à partir de la chanson d’Alexandre Poulin.

A

Les gens ont des attentes envers nous et peuvent nous influencer. Quand t’es convaincu que tu ne réussiras pas, tu ne mettras peut-être pas autant d’effort. Le prof lui dit qu’il croit en lui, il devient persuadé qu’il réussira, alors il mettra plus d’effort.

30
Q

Qu’est-ce qui détermine notre attribution face au comportement d’une personne selon la théorie attributionnelle des conduites sociales de Weiner (1995)?

A

C’est la contrôlabilité de la situation et la responsabilité de la personne observée qui détermine notre attribution face au comportement d’une personne.

  • Si on juge que la personne est responsable de ses actes, et que la situation est contrôlable = Aucune sympathie, attribution à la personne (INTERNE).
  • Si on juge que la personne n’est pas responsable, et que la situation est incontrôlable = Sympathie, attribution situationnelle (EXTERNE).
  • Lorsque le contexte de la situation explique la réaction (Gilbert, 1988) (EXTERNE).
31
Q

Quels sont les différents types de schémas (4)?

A
  1. Les schémas sur soi : Représentations que nous avons de nous-mêmes.
  2. Les schémas sur les personnes : Représentations que nous nous faisons sur les personnes ou sur les catégories de personnes (prototypes).
  3. Les schémas sur les rôles ou les groupes sociaux : Représentation que nous avons au sujet de différents membres de groupes (ex : sexe, groupe ethnique…).
    Les stéréotypes représentent une forme catégorisée d’information sur un groupe d’individus dans laquelle on peut distinguer trois composantes…
    - Une composante affective : Ce que nous ressentons vis-à-vis de la personne.
    - Une composante cognitive : Ensemble de caractéristiques descriptives des individus qui y sont associés.
    - Une composante comportementale : Comment nous agissons envers la personne.
  4. Les schémas sur les événements : Informations sur le déroulement chronologique normal ou habituel des événements temporels (ex : sortie au restaurant).
    Nous acquérons aussi des représentations sociales des événements, c’est-à-dire que ces schémas sont partagés par d’autres personnes.
    Ex : 11 septembre 2001 et image des Tours qui s’effondrent.
    Cette image fonctionne sur la base d’un consensus partagé par un groupe de personnes et elle nous aide à donner une signification commune à une réalité que ce groupe a vécu (Tomassello & Rakoczy, 2003). Le côté affectif ne sera pas nécessairement associé si on n’a pas vécu l’événement.
32
Q

À quoi servent les schémas?

A

Les schémas servent à prévoir (besoin de contrôle). Préparation d’une interaction sociale. Protocole, succession d’étapes à faire.

33
Q

Expliquez ce que sont les impressions complexes (théories implicites de la personnalité).

A

Il s’agit d’un type de schéma :
Représentation cognitive qui permet d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations. Les schémas orientent la perception de l’environnement, l’organisation des informations en mémoire et les inférences (Bédard, Déziel et Lamarche, 2006).
Plus présent durant les premières interactions.
Un trait central est utilisé et des traits de valeur similaire sont associés à ce trait principal.

34
Q

Expliquez le rôle de la motivation dans la création d’impressions complexes.

A

La motivation est nécessaire, mais parfois, elle engendre le biais!
Exemple : chercher à confirmer ses attentes.
La connaissance de nos biais permet de chercher plus loin…
Mais les ressources cognitives et attentionnelles doivent être disponibles.

35
Q

Nos jugements sont basés sur nos impressions, que ce soit un traitement superficiel ou systématique. Dites ce qui diffère entre ces deux types de traitement.

A
  • Traitement superficiel = Attribut unique. Basé sur l’accessibilité.
    Les jugements passés ont plus d’impact que les causes des jugements. Plus c’est utile, plus c’est utilisé! On retient le jugement/l’étiquette, mais on oublie ce qui s’était passé.
  • Traitement systématique = Attributs multiples.
    Les nuances dans le regard vers l’autre. Demande plus de temps. Demande plus d’effort cognitif.