Cours 3 Flashcards
travailler avec la blessure et la dlr implique quoi?
-La connaissance du diagnostic et ce qu’il
implique.
-La connaissance de l’anatomie ostéoarticulaire et musculaire ainsi que
des différents mvts
(biomécanique).
-La connaissance des phases de guérison
d’une blessure.
modus oprandi de la blessure:
1.dépassement de la tolérance d’un tissu à une charge donnée
2.lésion tissulaire
3.rép intrinsèque du corps à la blessure qui initie le processus de guérison des tissus
4.processus stimulé par des dommages aux capillaires sanguins dans le tissu, libérant le plasma et les cellules dans la région
5.présence de ces cellules dans le liquide induit un processus de signalisation chimique qui enclenche le processus de guérison en 3 phases
3 phases de guérison d’une blessure:
1.aigüe ou inflammatoire:
-début dès que le tissu subit une blessure jusqu’au moment où l’inflammation est controlée
-symptômes: dlr indiquant qu’il y a une blessure, oedème, rougeur, chaleur
-durée: environ 1sem
2.subaigüe ou fibroplasie:
-réparatrice, 3 à 21 jours
3.chronique:
-retour à l’act, remodelage 3 à 52sem
temps de guérison moyen de quelques traumatismes?
-Douleur musculaire (0-3 jours)
-Blessure musculaire (2 semaine - 6 mois.)
-Entorse (ligament) : (3 jours - 1 an)
-Fracture (5 semaines – 3 mois) dépend de site de la fracture
-Tendons (3 semaines – 6 mois)
-Hernie discale (8 à 18 mois)
travailler avec la blessure et la dlr implique?
-La connaissance du diagnostic et ce qu’il implique.
-La connaissance de l’anatomie ostéoarticulaire et musculaire ainsi que des différents mvts (biomécanique).
-La compréhension de la douleur et son processus.
-La connaissance des phases de guérison d’une blessure.
blessure vs dlr?
Ø Y a-t-il une relation entre l’intensité de la dlr et la sévérité de la blessure ?
-La dlr n’est pas un indice de l’ampleur de la blessure.
-Pour la plupart des gens, plus la dlr est
grande, plus la blessure est grave.
-Heureusement, ce n’est pas nécessairement le
cas. (exemple : dos barré).
jusqu’où aller avec la dlr?
-La dlr du client/patient à la fin de la séance doit être équivalente ou plus petite que la dlr en début de séance
quoi faire en phase de dlr aigüe ?
1.Ce qui est efficace :
-Demeurer actif
-AVQ + sports & conditionnement physique adapté.
-Rétablir l’amplitude articulaire.
-Ce qui est inefficace :
-Repos complet.
-Exercices de renforcement.
-Exercices spécifiques.
quoi faire en phase subaigüe?
1.Demeurer actif
-Activation progressive avec thérapie comportementale
2.Pourquoi l’activation progressive avec thérapie comportementale ?
-Début du déconditionnement.
-Apparition des facteurs non physiques (moral, psychol.,
kinésiophobie…).
phase chronique (dlr persistante):
-Dlr présente depuis plus de 3 mois.
-La dlr n’est plus le symptôme d’une lésion, mais d’un
ensemble de facteurs autres que la lésion. La douleur est alors
une “fausse alarme” provenant d’une multitude de facteurs.
C’est ce que l’on appelle la douleur persistante (phase
chronique).
profile de la personne en dlr chronique?
-Dlrs constantes.
-Toujours en traitement.
-Multimédication.
-En arrêt de travail.
-Magasinage médical.
-Syndrome dépressif.
-Kinésiophobie.
que faut il faire en phase chronique?
-Rester actif et éviter l’immobilisation.
-Dans le cas d’une dlr chronique, il est bénéfique de
bouger, peu importe l’intensité de la douleur.
durant la réadapt, informer, rassurer, motiver..
-Vous n’avez pas de maladie grave (si c’est le cas).
-Une augmentation de la dlr ne signifie pas une aggravation de votre blessure.
-La dlr est un symptôme qui indique que l’endroit blessé
n’est pas en bonne condition.
-Il y a des traitements pour diminuer la dlr, mais le soulagement à long terme dépend de vos efforts.
-Plus vite vous devenez actif, plus vite vous irez mieux.
-Avoir une attitude positive face à la dlr.
-Ne pas laisser la douleur contrôler sa vie (victimisation). Se
responsabiliser
quelques principes d’entrainement en réadapt?
-Surcharge.
-A.S.D.I. ou de Spécificité.
-Individualisation.
-Transfert.
-Habileté.
-Récupération
principe de surcharge?
pour que la « performance »
musculaire s’améliore, il faut appliquer une charge qui
dépasse la capacité métabolique du muscle, du moment ,
c’est-à-dire que le muscle doit être soumis à un stress
supérieur à celui auquel il est accoutumé.