Cours 3 Flashcards
Quels sont les effets des interactions suivantes:
Mutualisme
Commensalisme
Prédation
Parasitisme
Neutralisme
Amensalisme
Compétition
Mutualisme Positif Positif
Commensalisme Positif Neutre
Prédation Positif Négatif
Parasitisme Positif Négatif
Neutralisme Neutre Neutre
Amensalisme Neutre Négatif
Compétition Négatif Négatif
Qu’est-ce que la réponse fonctionnelle des prédateurs?
Taux d’alimentation en fonction du nombre de proie
Taux d’alimentation =aN/ (1+ahN)
Si a=1, h=1 et on a 2 proies
0.7
Quels sont les 3 types de réponses fonctionnelles pour le taux d’alimentation des prédateurs?
- Type I : relation linéaire
- Type II : relation curviligne avec asymptote – Concerne principalement les prédateurs spécialistes
- Type III : relation sigmoïdale – Concerne principalement les prédateurs généralistes
Taux d’alimentation =aN/ 1+ahN
Si a=1, h=1 et on a 1 proies
0.5
Donne la définition de la prédation
Relation entre deux organismes vivants.
Induit un rapport inégal de consommation par un organisme (le prédateur) sur un second organisme étant une ressource (la proie) pour ce premier. Le rapport est inégal car la prédation améliore la survie du prédateur au détriment de la survie (intégrité) de la proie.
Est-ce que les 3 types de réponses fonctionnelles pour le taux d’alimentation des prédateurs sont affectés par le nombre de prédateurs?
Non, elles sont proies-dépendantes
Qui a inventé le modèle de prédation prenant en compte à la fois la densité de proies et la densité de prédateurs?
Lotka et Volterra
Quel est le but du modèle de prédation de Lotka Volterra?
Comprendre l’évolution des densités de prédateurs et de proies dans le temps
De quoi dépend la densité de proies dans le temps selon le modèle de Lotka-Volterra?
Du taux de croissance et du taux de mortalité lié aux prédateurs
dN/dt= rN - aNP
N=nombre de proies
P= nombre de prédateurs
r= croissance population
a=taux d’attaque
De quoi dépend la densité de prédateurs dans le temps selon le modèle de Lotka-Volterra?
du nombre de proies, du taux d’attaque, de la croissance selon la capture et du taux de mortalité
dP/dt= faNP - qP
N=nombre de proies
P= nombre de prédateurs
r= croissance population
a=taux d’attaque
q=taux mortalité
f=croissance selon capture
f module le lien entre le taux d’attaques et le taux de croissance –> exemple (la taille des proies, à quel point elles se sont défendues, à quel point elles ont été difficiles à attraper, etc)
Quel est l’ensemble de valeur pour lesquelles la densité ne change pas dans le temps?
Isoclines
dM/d= rN- aNP = 0
Qu’est-ce que le fitness d’un individu?
Aptitude phénotypique
capacité à croitre, à survivre et à se reproduire
Qu’est-ce que la compétition par exploitation (indirecte)
Lorsque une espèce (ou individu) consomment une ressources similaire qui est alors
moins disponible pour les autres individus.
Qu’est-ce que la compétition par interférence (directe)
Lorsqu’une espèce (ou individus) restreint l’accès à une ressource pour autre espèce
(ou individus). Peut entrainer des agressions entre individus.
Comment se présente le modèle de compétition de Lotka-Volterra?
dNi/dt = rNi (K-Ni/K)
N=nombre d’individus de l’espèce i
r=croissance population
K=capacité de charge
Taux de croissance par unité de temps = Croissance potentielle de la population par unité de temps * Degré de réalisation du
potentiel de croissance
Comment se présente le coefficient de compétition
a12N2 =effet de la compétition de l’espèce 2 sur l’espèce 1.
Lorsque N2 augmente elle prend plus de place donc N1 diminue. a12N2 est le taux de conversion de l’espèce 2 en l’espèce 1 en gros.
a21N1=effet de la compétition de l’espèce 1 sur l’espèce 2.
Est-ce que le a réduit le K de l’espèce?
oui
Si a12N2=0.5, que cela signifie?
Cela veut dire qu’un individu de l’espèce 2 vaut 0.5 individu de l’espèce 1
Si K1 =200 et que le α=0,5. Combien d’individus de l’espèce 2 a-t-on besoin pour atteindre le K de l’espèce 1?
Alors ça prend 400 individus de l’espèce 2 pour combler le K de l’espèce 1
Scénario 1 : K1>K2/a21 et K2<K1/a12.
Quelle espèce est plus compétitive?
L’espèce 1 est globalement plus compétitive que l’espèce 2.
Le scénario est stable car l’état initial (N1 et N2) n’influence pas, c’est la relation qui influence.
Scénario 2 : K1<K2/a21 et K2>K1/a12.
Quelle espèce est plus compétitive?
L’espèce 2 est globalement plus compétitive que l’espèce 1.
Scénario 3 : K1>K2/a21 et K2>K1/a12.
Quelle espèce est plus compétitive?
Ici, l’effet de la compétition des espèces
l’une sur l’autre est plus limitant que la
capacité de charge. Il va y avoir exclusion compétition, dépendamment de la densité initiale des espèces : équilibre instable. Équilibre instable car dépend de l’état des espèces au point de départ (N de départ des deux espèces)
Scénario 4 : K1<K2/a21 et K2<K1/a12.
Quelle espèce est plus compétitive?
Ici, c’est la capacité de charge qui est plus importante : l’effet de la compétition entre les espèce est limité
Peut importe la densité, les deux espèces vont pouvoir coexister : équilibre stable
Que représente K/a?
L’effet de la compétition
Que représente K tout seul?
L’effet de l’environnement
Dans quels cas la coexistence est impossible?
Lorsque la compétition est asymétrique. Lorsque l’espèce i peut croitre au-delà capacité de support de l’espèce j : l’espèce j va atteindre sa limite avant l’espèce i qui continuera de croitre
(Scénarios 1 et 2)
Dans quels cas la coexistence est possible mais instable?
- Coexistence instable représente un cas où les deux espèces pourront coexister mais seulement si elles sont présentes à des densités similaires. Dès qu’il y’a une asymétrie suffisamment forte dans les densités, l’espèce la plus abondante exclura l’autre.
- Dès qu’une espèce atteint une abondance trop faible, l’autre espèce prendra le dessus
(Scénario 3)
Dans quels cas la coexistence est stable?
- La coexistence stable représente le cas où les nombre d’individus nécessaire pour combler les capacités de support de l’espèce i and j sont inférieures aux nombres d’individus nécessaire pour combler la capacité de support de l’autre espèce
- En d’autres mots, les espèces i and j sont plus fortement limités par leur propre espèce que par l’espèce compétitrice (c’est donc la compétition intraspécifique que est plus limitante que la compétition interspécifique)
(Scénario 4)