Cours 3 Flashcards

1
Q

Quelles sont les 4 perspectives concernant le phénomène de la drogue?

A
  1. Perspective légale: Une question de bonnes et mauvaises drogues.
    Problème d’usage = usage de produits illicites.
    CAUSES = inconscience, déviance
  2. Perpective médicale: Une question de drogues dures vs drogues douces.
    Problème d’usage = usage de produits addictifs ou nuisibles à la santé
    CAUSES = ignorance, dépendance
  3. Perspective psychosociale: Une question de bons ou mauvais usages.
    Problème d’usage = usage inapproprié (abus, excessif)
    CAUSES = Inexpérience, incompétence
  4. Perspective socioculturelle: Une question de contexte propice ou défavorable à l’usage.
    Problème d’usage = usage inapproprié selon les conditions ou circonstances
    CAUSES = Pressions sociales, marginalisation
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2
Q

Quelles sont les 3 grandes approches globales de l’usage?

A

Réduction des méfaits

Réduction de la demande (ce qui sert à réduire demande de drogues; interventions sociales)

Réduction de l’offre (contrôle de loi, limitation de l’accès)

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3
Q

Qu’est-ce que la réduction des méfait?

A

L’intérêt de cette approche est la prise en compte résolue, qui la caractérise, de l’imperfection du monde réel et de toutes les sociétés, de leurs institutions, des personnes qui y vivent et intéragissent.

APPROCHE FONDÉE SUR LE FAIT QUE LA SOCIÉTÉ EST IMPARFAITE.

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4
Q

Exemples de services et soins axés sur la réduction des méfaits, à partir de 1970?

A

Sites de consommation supervisés
Travail avec et par les usagers

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5
Q

Qu’est-ce que la réduction des méfaits minimale?

A

Approche centrée sur la diminution des conséquences négatives de l’usage des drogues plutôt que sur l’élimination de l’usage.

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6
Q

Qu’est-ce que la réduction des méfaits extensive?

A

Démarche de santé publique visant, plutôt que l’élimination des drogues, à ce que les USAGERS puissent développer les MOYENS de réduire les conséquences négatives liés à leurs comportements pour eux-mêmes, leur entourage et la société, sur le plan physique, psychologique et sociale.

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7
Q

Quels sont les deux principes fondamentaux de la réduction des méfaits?

A

Le pragmatisme

L’humanisme

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8
Q

Qu’est-ce que le pragmatisme?

A

L’usage des drogues est la pour RESTER (conséquentialisme).

DONC,
- Tolérance: L’usage des drogues est une réalité humaine avec laquelle il faut composer

  • Couts et bénéfices: L’intervention doit tenir compte des couts ET des bénéfices de l’usage et porter sur les conséquences négatives.
  • Hiérarchie d’objectifs: L’intervention. doit procéder par étapes, prioritaires et réalistes.

Rupture avec l’IDÉALISME (société sans drogue, pression à l’abstinence).

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9
Q

Qu’est-ce que l’humanisme?

A

Les usagers de drogues sont des personnes dignes de respect, possédant des droits et un pouvoir d’agir (pluralisme raisonnable d’une société libre).

DONC,
- Travail de proximité: Aller à la rencontre des usagers là ou ils se trouvent.

  • Bas seuil d’exigences et haute tolérance: Offrir aux usagers une variété de moyens (ressources, services) en fonction de leurs besoins
  • Empowerment: Impliquer les usagers dans le respect de leurs droits et en favorisant l’autosupport.

Rupture avec le PATERNALISTE (propagande antidrogue, répression).

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10
Q

Quelles sont des stratégies générales de réduction des méfaits?

A
  • Connaitre les effets et risques des substances
  • Opter pour une demi-dose au départ et augmenter graduellement si désiré
  • Planifier les moments de consommation : heure, lieu, personnes présentes
  • Réduire quantité lorsque la substance est mélangée
  • Consommer à l’aide de matériel personnel, propre, stérile
  • Analyser les substances à consommer
  • Planifier la session de consommation : moment, quantité, dosage, environnement
  • Tjrs nommer à une personne ce que l’on a consommé
  • Être accompagné d’une personne sobre ou qui consomme moins
  • Savoir détecter les signes de sx problématiques et savoir comment intervenir en cas de surdose
  • Acheter les substances auprès d’une personne de confiance
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11
Q

La réduction des méfaits est-elle très étroite (se fait sur une base individuelle)?

A

Au début oui, très étroite et individuelle. Après elle s’élargie à la prévention.
- Ex. Assure survie avant de faire sensibilisation.

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12
Q

Quels sont les débats éthiques soulevés par la réduction des méfaits?

A

Professionnel: mineurs (est-ce que leur permet de consommer si peut pas consentir dans les faits?), confidentialité.

Clinique: abstinence (diff pour le personnel d’accepter conso pcq peut nuire au bien-être).

Politique: lois, priorités dans l’allocation des ressources (si pas possible de le contrôler, devrait pas être criminel)

Social: éducation aux drogues, banalisation de l’usage

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13
Q

Qu’est-ce que la réduction de l’usage ou de la demande?

A

Diminution de la fréquence, quantité, volume, variété.

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14
Q

Y a t-il un chevauchement entre réduction de l’usage et réduction des méfaits?

A

Oui.
Ex. Décider de choisir meilleurs moments pour consommer, donc pas avant l’école (réduction des méfaits), va nécessairement amener à consommer moins (réduction de l’usage, demande).

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15
Q

Qu’est-ce qui est surtout important dans la réduction des méfaits?

A

Agir sur la variante de la loi de l’effet.

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16
Q

Réduction de l’usage vs réduction des méfaits

A

Réduction de l’usage:
- L’abstinence est un but réaliste
- La consommation de drogues illégales constitue un abus
- L’utilisation d’une drogue conduit nécessairement à la consommation d’autres plus nocives
- La compréhension des dangers décourage l’utilisation
- Les jeunes sont incapables de décisions responsables sur une question aussi grave (seul point pertinent lol)

Réduction des méfaits:
- Abstinence totale = pas réaliste
- Il est possible de controler sa conso et d’en etre responsable
- L’usage de psychotropes ne constitue pas un abus
- Les drogues comprennent tous les produits psychotropes (légaux ou non)
- Rien n’est plus important pour l’usage sécuritaire que la prise en compte du cadre général (substance, individu, contexte).

17
Q

Quelles sont les autres approches de l’usage?

A

Prohibitionnisme
Abstinence
Promotion de la santé

18
Q

Qu’est-ce que l’approche prohibitionnisme?

A

La répression du traffic lorsqu’il est question de consommateurs qui font ce commerce afin de payer leur propre consommation, ou encore la répression de l’usage tout simplement qui est considéré une source de méfaits (criminalisation, stigmatisation, marginalisation). Donc, répression du survival trafficking et de la possession simple.
- PAS compatible avec réduction des méfaits
- Favorise dissuasion de l’usage fondée sur de l’info partiale et des campagnes dramatisantes
- Encourage climat de délation (dénonciation) plutôt que de soutien vers l’autonomie.

19
Q

Qu’est-ce que l’abstinence compatible?

A

L’objectif final d’une démarche de réduction des méfaits CHOISIE par l’usager, ou encore si elle est envisagée comme étape transitoire d’élimination de l’usage problématique avant de réapprendre la gestion de la consommation.

Donc, compatible avec réduction des méfaits seulement si la personne est d’accord.

20
Q

Qu’est-ce que l’abstinence incompatible?

A

Si l’abstinence est demandé dans un contexte de prise en charge qui vise l’élimination de l’usage comme critère d’admission sans tenir compte du choix de l’usager.

21
Q

Qu’est ce que l’approche de la promotion de la santé?

A

Faire preuve de réalisme et d’humanisme afin de responsabiliser les consommateurs de substances psychoactives (réduction des méfaits) tout en s’attaquant aux causes profondes du mal de vivre et du besoin de s’évader en développant la responsabilité sociale et la solidarité (promotion de la santé).

  • Promotion de la santé et réduction méfait compatible à tous les stades de l’intervention. Démarches COMPLÉMENTAIRES.
22
Q

Qu’est-ce que le modèle bio-psycho-social

A

Met de l’avant trois systèmes de causes visant à expliquer les problèmes en dépendance.

Personne - Substance - Contexte (loi de l’effet)

Le modèle le PLUS utilisé

23
Q

Qu’est-ce que le modèle des déterminants de la santé?

A

Découle du modèle bio-psycho-sociale, mais ajoute un 4e système: Les habitudes de vie.

Permet d’augmenter la compréhension des interactions entre l’individu et son milieu de vie.

24
Q

Qu’est-ce que le modèle écologique ou systémique?

A

Ce modèle instaure une hiérarchie entre les différents systèmes de causes.

Postule que les registres d’influence sont différents selon les sphères

Correspond davantage à la logique de détermination des situations et des évènements de la vie courante.

Chaque système ou sphère m’interagissent PAS à égalité, sur le même plan. Le système le plus large, soit l’ENVIRONNEMENT, exerce un impact prépondérant sur les autres niveau (milieu de vie, hôte ou individu, agent ou drogue)

25
Q

Comment est-ce que le modèle écologique découle, selon le diagramme présenté dans le cours?

A

L’environnement (lois, normes, politiques, valeurs dominantes, institutions) a une influence sur le milieu de vie (relation, habitat, école, loisirs, transport, famille, revenu), qui a par la suite une incidence sur l’hôte, l’individu (sexe, hérédité, santé physique, santé mentale, croyances) et qui a une influence sur l’agent, la drogue (effet, qualité, fréquence, mode d’administration, quantité).

Donc, la personne a aussi un rôle d’agentivité (a un impact).

26
Q

Qu’est-ce que le modèle Minnesota des 12 étapes?

A

Repose sur la conception que la dépendance est une maladie physique, mentale et spirituelle.

  • Souvent associé à la TCC ou aux groupes AA et NA
  • Réfère à des programmes de traitement en contexte résidentiel dans lesquelles la personne participe à une variété d’interventions. (Comporte des conseillers qui ont eux-mêmes été exposés à l’addiction.)
  • Ici, la dépendance est considéré comme une maladie chronique et progressive (donc existe tjrs un risque de rechute). L’idée est donc que l’individu peut cesser sa progression en étant abstinent.
27
Q

Qu’est-ce que la pré-addiction?

A

Terme décrivant le stade précoce d’un trouble d’usage de substance. Stade durant lequel la condition peut être adressée et traitée avant qu’elle escalade à un TUS.

28
Q

Qu’est-ce que la neuromodulation? Lien avec dépendance?

A

Processus qui consiste à modifier les circuits ou l’activité du cerveau en intervenant directement dans le cerveau grâce à l’application d’une énergie électrique, magnétique ou à ultrasons sur le cuir chevelu.

La stimulation magnétique est déjà utilisée pour la dépression majeure, TOC, etc… donc certaines recherches disent que neuromodulation devrait être utilisée pour le traitement du trouble d’usage de la substance (stimulation cérébrale profonde et éventuellement appareils pouvant être portés sur soi).

29
Q

Points positifs de la neuromodulation et du terme pré-addiction?

A

Positif:
Méthode et concept qui fonctionne déjà bien pour d’autres troubles

Grande fenêtre d’opportunité de traitement entre l’usage et le trouble d’usage qui pourrait être utile afin d’arrêter la progression

Utiliser la neuromodulation pour le TUS pourrait permettre de démarginaliser la condition et l’intégrer dans le système de santé.

Le terme pré-addiction est simplement une description du trouble. C’est aussi un terme facilement compris par les cliniciens et la population comme une condition sérieuse a être évitée ayant ainsi une composante motivationnelle qui renforce le désir de la personne à prendre des actions vers un changement et la personne clinicienne à fournir un traitement

30
Q

Points négatifs pour la neuromodulation et le terme pré-addiction?

A
  • Il y a déjà des pistes de solution au sujet du trouble d’usage de substance, dont la réduction des méfaits ainsi que la création d’un marché sécuritaire (l’approche très médicale et physique risque de faire en sorte qu’on mette tous les œufs dans le même panier et qu’on néglige d’autres interventions nécessaires).
    • Réduit le trouble d’usage de substance à quelque chose strictement biologique, un trouble du cerveau (ignore donc l’interaction avec l’environnement ou le contexte social pouvant contribuer à la dépendance).
    • Utiliser la neuromodulation pour le TUS renforcerait la privatisation et la commercialisation des traitements (surtout au US).
  • Le terme pré-addiction renforce la stigmatisation.

Parenthèse: Permet du réduire risque, mais TMS ne donne pas accès aux endroits du cerveau lié à la dépendance (besoin d’une autre méthode). De plus, effets pas encore prouvés.