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psychologie de la délinquance > cours 3 - Théories de la délinquance acquise > Flashcards

cours 3 - Théories de la délinquance acquise Flashcards

1
Q

Postulats à la base des théories psychodynamiques

A
  • Notre fonctionnement psychologique est majoritairement inconscient
  • L’inconscient contient des pulsions, désirs innés
  • Ces pulsions sont refoulées de la conscience car inacceptables consciemment
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Q

3 structures de la personnalité

A

ca: inconscient
visant à satisfaire nos pulsions

surmoi: partiellement inconscient
visant à satisfaire les attentes sociales intériorisées

moi: partiellement conscient
concilier le ca et le surmoi

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3
Q

3 types de surmoi inadéquatement développé

A

surmoi hostile: « Criminel par culpabilité »

surmoi faible: le psychopathe

surmoi déviant

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4
Q

le surmoi hostile

A

contre trop fortement les pulsions inacceptables du Ça

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5
Q

Surmoi faible

A

ne contre pas suffisamment le Ça pour ses pulsions inacceptables qui
alors ne sont pas refoulées dans l’inconscient mais agies

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6
Q

Surmoi déviant

A

n’a pas bien intériorisé les attentes sociales

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7
Q

Psychodynamique: qui s’interesse a la délinquance juvénile

a) Bolwby
b) Glueck & Glueck
c) Hirschi
d) Gottfredson & Hirschi

A

b) Glueck & Glueck

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8
Q

Psychodynamique: qui a élaboré une théorie sur le controle social

a) Bolwby
b) Glueck & Glueck
c) Hirschi
d) Gottfredson & Hirschi

A

c) Hirschi

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9
Q

Psychodynamique: qui a élaboré une théorie générale du crime

a) Bolwby
b) Glueck & Glueck
c) Hirschi
d) Gottfredson & Hirschi

A

d) Gottfredson & Hirschi

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10
Q

Psychodynamique: qui a formulé une hypothèse sur la privation maternelle

a) Bolwby
b) Glueck & Glueck
c) Hirschi
d) Gottfredson & Hirschi

A

a) Bolwby

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11
Q

Il existe une période critique pour développer un attachement, de ____ à ____ans , pendant laquelle l’enfant

A

0 à ≈ 2.5 ans
apprend que sont monde peut répondre, ou non, à ses besoins

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12
Q

selon Bolwby, la privation d’un lien d’attachement avec la figure d’attachement entre l’age de 0 à ≈ 2.5 ans pourrais faire quoi a l’enfant ?

A
  • minimise les aptitudes de l’enfant à développer des relations prosociales
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13
Q

La privation d’un lien d’attachement sur le développement des comportements délinquants.

A
  • sentiment d’insécurité
  • l’impression de ne pas pouvoir compter sur autrui
  • n’apprend, ainsi, pas à contrôler ses pulsions destructives car celles-ci l’aident à se protéger ou se défendre
  • L’enfant est donc à risque de développer des comportements délinquants
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14
Q

explique l’études de Bowlby

A

En 1944, compare 44 juvéniles délinquants avec 44 juvéniles non-délinquants

Avec un historique de privation maternelle : Délinquants (39%) > Non-délinquants (5%)

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15
Q

les critique de l’études de Bowlby

A
  • Résultat peu avec des méthodologies plus rigoureuses
  • Absence de reconnaissance du rôle des pères et des autres figures de soin
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16
Q

Études de Bowlby : Conclusions en date d’aujourd’hui

A
  • La qualité de l’attachement prédit le développement de la délinquance
  • la privation maternelle n’est pas un facteur critique du développement de la délinquance ( ex: d’autres figures de soin peuvent constituer un attachement sécurisant)
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17
Q

La force de la théorie de Bowlby a été de ______________________________ et _________________________ en tant que prédicteur potentiel de la délinquance

A

sensibiliser à la notion d’attachement

à l’importance du milieu familial

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18
Q

GLUECK & GLUECK: résultat

A

Les délinquants grandissent dans un milieu familial sous-optimal

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19
Q

GLUECK & GLUECK: pourquoi les délinquants grandissent dans un milieu familial sous-optimal est plus a risque de comportement délinquant?

A
  • Surmoi ne peut pas bien s’y développer
  • l’agressivité étant mal refoulée
20
Q

exemple de resultat plus rigoureuses au niveau méthodologique qui appuient les résultats de Glueck & Glueck

A
  • Un milieu familial sous-optimal prédit le développement de la délinquance
  • L’affiliation à des pairs antisociaux prédit le développement de la délinquance
21
Q

GOTTFREDSON & HIRSCHI: postulats

A
  • Nos aptitudes de contrôle de soi sont acquises tôt dans l’enfance
  • Les aptitudes de contrôle de soi constituent le plus grand facteur protecteur de la délinquance
22
Q

THÉORIE DU CONTRÔLE SOCIAL: 4 facteurs sociaux de contrôle

A

Attachement : Lien significatif avec des figures importantes

Engagement : Efforts dans des buts socialement valorisés

Implication : Efforts dans des activités socialement valorisées

Croyance : Conviction de devoir obéir à des règles communes

23
Q

Les recherches nuancent aussi des aspects de la théorie de Hirschi. donne 3 exemple

A

Interaction : Un attachement sécurisant prédit la délinquance si l’attachement est à des pairs antisociaux

Causalité inverse: La délinquance peut causer une diminution de la qualité d’attachement avec autrui

Importance : La force du rôle prédictif de chaque facteur social varie, entre eux et selon le genre

24
Q

THÉORIES PSYCHODYNAMIQUES: appuis et nuances empiriques

A

Il existe un lien fort entre le crime et le contrôle de soi (ex: alcool)

La qualité des pratiques parentales prédit le contrôle de soi

25
Q

CONDITIONNEMENT CLASSIQUE

A

Stimulus inconditionnel (SI) : Stimulus qui produit inconditionnellement une réponse

Réponse inconditionnelle (RI) : Réponse au stimulus inconditionnel

Stimulus conditionnel (SC) : Stimulus neutre qui, en présence du SI (association)

Réponse conditionnelle (RC) : Réponse au stimulus conditionnel

26
Q

4 Théories psychodynamiques

A

Bolwby : Privation maternelle
Glueck & Glueck : Délinquance juvénile
Hirschi : Théorie du contrôle social
Gottfredson & Hirschi : Théorie générale du crime

27
Q

4 Théories de l’apprentissage

A

conditionnement classique
conditionnement opérent
apprentissage social
théorie intégrative

28
Q

théorie basé sur le conditionnement clasique

A

EYESENCK: THÉORIE BIO-SOCIALE DU CRIME

29
Q

THÉORIE BIO-SOCIALE DU CRIME: postulats

A
  1. Nous apprenons à inhiber nos comportements délinquants par conditionnement classique
  2. Nous pouvons développer des comportements délinquants si notre environnement n’offre pas un cadre suffisamment ferme pour produire le conditionnement
  3. Nous pouvons développer des comportements délinquants si nous avons une insensibilité du système nerveux à être conditionnés, et donc à acquérir l’association délinquance-négatif
30
Q

Les parents qui alternent pratiques hostiles (coercitives) et permissives: effet sur l’enfant

A

favorisent le développement de traits antisociaux

31
Q

Processus coercitifs familiaux

A

cercle visieux

  • pratique parentales hostile
  • Enfant insensible à l’aversion
  • Conditionnement aversif échoue
  • Parent se sent coupable
  • Pratiques parentales permissives
  • Délinquance est sans conséquence
  • Traits antisociaux chez l’enfant
  • Parent en colère
32
Q

conditionnement opérant repose sur deux éléments, lesquel?

A

le renforcement (rend plus probable)

la punition ( rend moins probable)

33
Q

qu’est ce qui influence l’éficasité du conditionnement opérant

A

immédiateté
constance
intensité
logique

34
Q

donne une exemple de punitions pour réduire la délinquance

A

amende pour l’excès de vitesse (punition +)

35
Q

Renforcements pour améliorer le comportement des prisonniers

A

système d’économie de jetons

36
Q

Théorie du renforcement différentiel de Jeffery (1965)

A

Le comportement antisocial est un opérant qui est acquis et renforcé par ses effets positifs.

Plus le ratio renforcement/punition d’un comportement délinquant est élevé, plus ce comportement a de chances d’être reproduit(Ex : Si voler donne un renforcement sans être puni, les chances de voler à nouveau sont élevées)

37
Q

Théorie de l’association différentielle (Sutherland, 1947): postulats

A
  1. La délinquance est un comportement appris en interagissant avec des autrui
  2. La délinquance implique un apprentissage (motivations et attitudes antisociales)
  3. Nos chances d’avoir des comportements délinquants sont plus élevées si
    - fréquence
    - duré
    - Priorité ( interaction a la jeunesse)
    - intensité ( Les gens favorables à la délinquance ont un prestige ou statut social élevé dans le groupe)
38
Q

deux prédicteurs les plus robustes de la délinquance

A

L’association à des pairs antisociaux
Les attitudes antisociales

39
Q

Ex : Apprentissage d’une association Délinquance

A

SI (punition aversive)-RI (emotion négative)
SC (comportement délinquant)- RC (emotion négative)

40
Q

Nuance empirique du conditionnement classique et conditionnement opérant

A

Négligent le rôle des processus internes (ex: cognitions)

Négligent le rôle du contexte social

41
Q

THÉORIES DE L’APPRENTISSAGE: les Forces

A
  • influence immense en criminologie
  • prend en considération l’influence du milieu social
  • plusieurs appuis empiriques
42
Q

THÉORIES DE L’APPRENTISSAGE: les limite

A
  • Certains postulats sont difficiles à tester (Ex : Fréquence, durée, intensité, priorité)
  • Les mécanismes par lesquels on apprend la délinquance ne sont pas expliqués
43
Q

4 Étapes du conditionnement vicariant (Apprentissage par observation)

A
  1. Voir autrui être renforcé ou ne pas être puni pour un comportement
  2. Réfléchir par rapport au comportement en question
  3. Imiter le comportement d’autrui
  4. Vivre les conséquences: Elles doivent être positives pour renforcer l’apprentissage
44
Q

3 Sources principales de conditionnement vicariant

A

parent
pairs
médias

45
Q

Mécanismes de conditionnement vicariant

A

Moralité : Nos interactions influencent nos attitudes vis-à-vis de nos comportements antisociaux

Normalité : Plus on est exposé à un comportement agressif, plus on le considère normal

46
Q

Principes et recommandations pour réduire la délinquance juvénile

A

intervenir le plus tot posible

intervenir sur plusieurs facette

adapté l’intensité de l’intervension a l’intensité du probleme

psychologie de la délinquance (8 decks)

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