COURS 3 Flashcards
Quelles sont les 5 étapes du modèle transthéorique (TTM)?
- La précontemplation est l’étape où l’individu n’a pas l’intention d’abandonner un comportement à risque.
- Le fumeur qui ne veut pas arrêter de fumer - La contemplation est l’étape où l’individu a l’intention de changer dans les six mois à venir, mais n’a pas initié le changement. S’il ne passe pas à l’action dans les délais, il demeurera à ce stade durant quelques années (deux ans en moyenne).
- Je pense que je vais arrêter de fumer d’ici d’ici ma fête (dans 4 mois) - La préparation est l’étape où l’individu a l’intention de changer de comportement dans le mois à venir. Il sait déjà quelles sont les actions qui lui faudra accomplir pour enrayer le comportement nuisible. Parfois, les individus qui ont déjà tenté sans succès de modifier un comportement se retrouvent à ce stade, prêts à recommencer.
- Je pense que je vais arrêter de fumer d’ici 2 semaines
- J’ai essayé mais ca n’a pas fonctionné - L’action est l’étape où l’individu a changé son comportement. Il y a alors risque de rechute pendant six mois.
- Lorsque rechute = retrouve au stade de la préparation (arrive souvent chex toxicomanes) - Le maintien est l’étape où l’individu continue de maintenir le comportement de santé jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de risque de rechute.
Pour quelle raison l’utilisation du modèle transthéorique est-elle utile?
Pour évaluer à quel stade se situe la motivation d’un individu à changer, afin d’utiliser ensuite une approche motivationnelle au changement qui est appropriée
Sur quels comportements le modèle transthéorique a-t-‘il été appliqué?
o Fumer
o Boire de l’alcool
o Exercice physique
Explique moi le modèle de la croyance à la santé
Selon ce modèle, pour qu’une personne accomplisse un comportement recommandé pour sa santé (ex : arrêter de fumer), elle doit tout d’abord croire qu’elle est à risque d’éprouver des effets négatifs (vulnérabilité perçue) (ex : la personne fume et connaît les effets négatifs du tabac) et que ceux-ci sont sérieux (gravité perçue) (ex : cancer du poumon) dans le cas où elle ne suivrait pas ces recommandations (vulnérabilité et gravité perçues).
De plus, la personne doit croire que les bénéfices reliés à ce comportement (ex : sauver de l’argent, ne pas avoir le cancer) surpassent les coûts (symptômes de sevrage) qui y sont liés (coût et bénéfices). Finalement, elle doit croire qu’elle a les capacités pour adopter ce comportement (contrôle perçu).
La probabilité d’adopter le comportement est augmentée s’il y a des incitatifs à agir (rappel concernant le problème de santé possible) qui peuvent être de deux ordres (externe ex : annonce dans les médias ou interne ex : apparition de premiers symptômes).
En utilisant les variables clés du Modèle de la croyance à la santé, il est possible d’inciter une personne à adopter un comportement de santé.
Modèle de la croyance à la santé a été appliqué à plusieurs comportements touchant à la santé (Becker, 1974; Becker et Rosentock, 1984) :
• Régime alimentaire;
• Safe-sex;
• Vaccinations;
• Visites dentistes;
• Exercice physique.
Modèle de la croyance à la santé : VRAI OU FAUX
La probabilité d’adopter un comportement est augmenté s’il y a des incitatifs à agir
VRAI
Modèle de la croyance à la santé : VRAI OU FAUX
La personne doit croire que les bénéfices reliés au comportement ne surpassent pas les coûts qui y sont liés
FAUX, la personne doit croire que les bénéfices reliés à ce comportement (ex : sauver de l’argent, ne pas avoir le cancer) surpassent les coûts (symptômes de sevrage) qui y sont liés (coût et bénéfices).
Modèle de la croyance à la santé : VRAI OU FAUX
La personne doit croire qu’elle a les capacités pour adopter ce comportement
VRAI lié au contrôle perçu
Résume moi le modèle de l’action raisonnée
Le modèle de l’action raisonnée présuppose que les gens calculent de façon consciente et rationnelle les coûts et bénéfices associés à un comportement et qu’ils réfléchissent soigneusement à la façon dont les gens importants pour eux voient ce comportement.
Qu’est-ce que le principe de correspondance ? (Du modèle de l’action raisonnée)
• Le niveau de correspondance attitude-comportement doit être défini à l’aide de quatre marqueurs : une action (fumer), une cible (fumer la cigarette), une situation (dans les établissements publics) et le temps (au cours des deux prochains mois).
• Plus les quatre marqueurs de la mesure de l’attitude sont semblables aux marqueurs du comportement, plus la relation attitude-comportement sera solide.
• Il est à noter que plus le délai d’émission du comportement sera court (j’arrêterai de fumer demain comparativement à dans dix ans), plus la relation attitude-comportement sera solide.
Quelles sont les critiques du modèle de l’action raisonnée ?
Les corrélations entre les mesures composites des croyances (« expectancy value model » ou croyances x évaluations) et les construits qu’elles prédisent sont statistiquement ininterprétables par manque de 0 absolu et par conséquent, le modèle croyance-évaluation ne devrait pas être utilisé.
Ce ne sont pas tous les comportements sociaux qui sont sous le contrôle de l’individu
Qu’est-ce le modèle du comportement planifié?
Ajout au modèle de l’action raisonnée de la composante du contrôle comportemental
Cette nouvelle composante a un effet sur l’intention comportementale (personne pense avoir contrôle, mais ne l’a pas) ou un effet direct sur le comportement (lorsque contrôle est réel)
Quelle est la lacune du modèle de comportement planifié?
Le contrôle comportemental cause comportement ou intention
Qu’est-ce que le modèle intégratif de la prédiction comportementale?
Remplace le contrôle comportemental par l’auto-efficacité (évaluation de la capacité à émettre le comportement).
Ajoute les habiletés de l’individu
Ajoute contraintes environnementales qui répond aux critiques des modèles socio-cognitifs (manque facteurs environnementaux).
Quels sont les avantages du modèle intégratif de prédiction comportementale?
Utilise que les croyances et non pas les croyances et les évaluations de croyances
Répond aux critiques des modèles socio-cognitifs en traitant des croyances normatives descriptives plutôt que seulement des croyances normatives prescriptives
Est adapté à la prévention universelle en éliminant les habiletés (ex. trop timide pour refuser du cannabis) et les contraintes environnementales (ex. père fume du pot à la maison) sur lesquelles on ne peut intervenir en prévention.