Cours 2.2 : Approches économiques et entrepreneuriales Flashcards
Comment expliquer la création, l’existence des ESC ? :
Une faille de marché dans le secteur public ou privée.
Approche économique du secteur sans but
lucratif
Grille théorique : microéconomie (économie institutionnelle) et économie publique
• Economie mixte de marché dans laquelle ont retrouve :
• Secteur privé capitaliste
• Secteur public
• Troisième secteur (économie sociale)
• Rôles = limites, atouts : on cherche a comprendre les rôles ce ses organisation avec une approche économique en fonction des limites et atout de chacun
Théorie économique institutionnelle :
- En situation de concurrence pure et parfaite (CPP*), le marché est l’institution qui réalise la meilleure allocation de ressources du point de vue de l’efficacité
- Mais qu’en est-il de l’équité ?
- Qu’arrive-t-il lorsqu’on n’est pas en CPP ?
La « pureté » de la concurrence
Pour être « pure », la concurrence doit remplir les trois conditions suivantes :
- aucun des agents n’a un poids sur le marché suffisant pour pouvoir influencer le prix.
- l’homogénéité des produits : dans l’industrie, toutes les firmes livrent des produits que les acheteurs jugent identiques, homogènes ou substituables. Les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques, et donc interchangeables ; un produit de meilleure qualité réelle ou supposée constitue donc un autre marché. En d’autres termes c’est lorsque les consommateurs ne parviennent pas a différencier les productions d’une même gamme même si c’est la même entreprise.
- la fluidité : la libre entrée et sortie sur le marché : quiconque veut s’adonner à une certaine production peut le faire sans restriction ni délai. Les firmes qui composent l’industrie ne peuvent s’opposer à l’arrivée de nouveaux entrants. Il ne doit y avoir aucune entrave tarifaire (protectionnisme), administrative (numerus clausus), technique à l’entrée d’un offreur ou d’un demandeur supplémentaire. La libre entrée suppose de manière plus générale que les nouveaux entrants ne font face à aucun désavantage face aux agents présents et peuvent aisément obtenir les facteurs de production qui leur sont nécessaires. Ce qui signifie également que les rendements d’échelle sont supposés non croissants. Or, selon certains auteurs, le fait de sortir du marché pour une entreprise correspond à une sanction directe de son inefficacité concurrentielle3.
La « perfection » de la concurrence
Pour être « parfaite » la concurrence doit remplir les deux conditions suivantes :
- la libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : les facteurs de production sont parfaitement mobiles et peuvent se déplacer d’une industrie à l’autre. La main-d’oeuvre et les capitaux se dirigent spontanément vers les marchés où la demande est supérieure à l’offre ; il n’y a pas de délai ni de coût dans leur reconversion.
- la transparence de l’information : tous les participants au marché ont une connaissance complète de tous les facteurs significatifs du marché. L’information parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur le bien échangé suppose une information gratuite et immédiate. Ceci suppose l’absence d’échange réalisé de gré à gré et au contraire l’existence d’un mécanisme d’ensemble : le processus de fixation des prix décrit par la théorie est comparable au rôle d’un « commissaire-priseur » qui centralise les offres et les demandes, calcule le prix d’équilibre, et par conséquent attribue au bout du compte à chacun sa part dans l’offre (production) ou dans la demande (consommation).
« Laisser le marché agir seul conduit à des résultats « qui ne sont pas souhaitables
du point de vue de la société :
- soit les firmes produisent trop peu de biens “bénéfiques” ou trop de biens “nuisibles”,
- soit elles limitent trop l’accès de certaines personnes à la consommation de certains biens,
- soit enfin elles produisent des biens dont les quantités et les qualités ne sont pas conformes aux attentes des consommateurs. »
• Rôles* de l’économie sociale liés aux échecs du marché et de l’État
Production de biens/services collectifs (Weisbrod 1975, James 1990, Gidron et al. 1992)
• Production de biens/services de confiance (Hansmann 1980)
• Création d’un contre-pouvoir de marché (Hansmann 1996)
• Atouts ESC (réduction des coûts de
transaction)
- Confiance (droits de propriété)
- Ancrage local
- Secteur privé
• Limites ESC
Inefficacité X : inéfficacité des entreprises qui ne sont pas soumis à la concurrence, car elle ne sont pas incité a minimiser leur cout de production.
• Particularisme : cette idée que des OBNL naisse que pour les entrepreuneur qui trouve certains thème plus
intéressant
Biens et services privés et publics (Weisbrod)
Bien ou service privé:
• divisibles et sujets à exclusion
• identification possible du consommateur et exclusion si refus de payer le prix
Bien ou service collectif ou public:
• indivisibles
• consommateur non identifiable et exclusion impossible,
peu importe le prix
• niveau de conso déterminé par l’électeur médian
Obnl:
• répond à consommateurs insatisfaits de l’offre publique
(faille publique)
Échec du marché (Hansmann)
• asymétrie informationnelle entre producteur et consommateur (ex. auto d ’occasion)
• contrainte de non distribution réduit l’incitation à tirer parti de l’asymétrie informationnelle (ex. éducation, services sociaux, culture)
- confiance plus forte dans les obnl
• Abus de joueurs dominants sur le marché
- contrepouvoirs de marché par les coopératives
Fonction entrepreneuriale (James; Rose-Ackerman)
Weisbrod et Hansmann: caractéristiques de la demande (bien collectif, asymétrie d ’information)
Caractéristiques de l’offre:
• Les entrepreneurs visant des profits s’engagent dans des activités plus rentables
• satisfaire demandes hétérogènes (organisations avec valeurs particulières, ex. religieuses ou idéologiques)
• maximiser le nombre de membres ou leur adhésion aux valeurs plutôt que les profits
• secteurs d’activités qui contribuent à la formation des idées et à la socialisation des individus: santé, éducation, services sociaux
Parties prenantes (Ben-Ner et van Hoomissen) •
• s’offrir et fournir à d’autres biens ou services pas offerts de façon adéquate par les organisations lucratives ou publiques
• les parties prenantes (consommateurs, financeurs, donateurs) contrôlent l ’organisation et éliminent l ’asymétrie d ’information
• deux types de partie-prenantes :
o côté demande: ceux qui paient pour la consommation (consommateurs) ou qui subventionnent (consommateurs, donateurs, financeurs)
o côté offre: ceux qui valorisent les bénéfices nets tirés de la création de l’organisation plus que les bénéfices qu’ils peuvent tirer d’une autre activité
o rencontre O et D: contrôle conflit d ’intérêts
®l’obnl résulte de la rencontre de la demande et de l’offre
« Entreprise sociale »• Ecole des ressources marchandes (Boschee 1995, Emerson 2003, Leadbater 1997, Austin et al. 2006)
- Ecole des ressources marchandes (Boschee 1995, Emerson 2003, Leadbater 1997, Austin et al. 2006)
- Phase 1 : autonomie financière des OBNL par dvlp activités commerciales
- Phase 2 : méthodes du monde des affaires et finalité sociale (plus ou moins prioritaire); notion de « blended-value »
- Phase 3 : social business (BoP)
« Entreprise sociale » • Ecole de l’innovation sociale (Dees 1998, Nicholls 2006, Bornstein 2004, Ashoka)
- Ecole de l’innovation sociale (Dees 1998, Nicholls 2006, Bornstein 2004, Ashoka)
- Figure de l’entrepreneur social, héros des temps modernes
- Qui innove dans la réponse aux besoins sociaux insatisfaits
- Et qui devient un agent du changement social
- Pas d’insistance sur forme juridique, dans les faits : surtout OBNL