Cours 2 : Seconde victimologie Flashcards

1
Q

Pourquoi le passage à la deuxième victimologie ?

A

Contexte de l’époque (années 1960, changements sociaux)

Montée du courant abolitionniste

Théories de l’étiquetage

Montée du courant féministe

Première victimologie devenue inacceptable (2 raisons essentielles)

On passe de l’étude de la cause de la victimisation à l’étude de ses conséquences

Les féministes s’emparent du « pouvoir » victimologique : ces mouvements posent les bases de la victimologie actuelle…

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2
Q

Qu’est-ce que la Law Enforcement Assistance Administration (LEAA) à partir de 1967 ? (USA)

A

La LEAA est une agence gouvernementale dont le but est de fournir des fonds pour renforcer les petites initiatives qui permettent de promouvoir les droits des victimes et des témoins dans la justice américaine

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3
Q

En quoi la coopération des victimes et des témoins est-elle nécessaire concernant la LEAA ?

A

LEAA : subventions aux premiers organismes, bureaux se situant au sein des tribunaux (près des bureaux des procureurs)

Projets pilotes se multiplient : aides au témoignage, accompagnement, garde des enfants…

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4
Q

Quand sont apparus les premiers centres d’hébergement pour les victimes de viol aux USA, organisés par des femmes et des bénévoles ?

A

1972

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5
Q

Que permet le meeting LEEA en 1975 ?

A

La naissance de NOVA qui est dissoute dans les années 1980

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6
Q

Quel est le but de NOVA et en quelle année il est créé ?

A

but : unifier les travailleurs bénévoles qui travaillent auprès des victimes.

NOVA a longtemps été considérée comme l’organisation en faveur des victimes la plus forte et la plus influente du monde

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7
Q

Pésident Reagan en 1982 lance ?

A

Rapport « Task Force on Victims of Crime »

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8
Q

Quels sont les premières associations de victimes ?

A

MADD (Mothers Against Drunk Driving) fondée en 1980.

Association des parents en deuil POMC (parents of murdered children) fondée en 1978

National coalition against sexual assault

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9
Q

Quel est le premier pays à se préoccuper de l’indemnisation des victimes d’actes criminels ?

A

Le Canada.

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10
Q

En quelle année la loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels au Qc ?

A

1972.

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11
Q

Quelles sont les premières initiatives quant à la question de la violence envers les femmes au Québec ?

A

Mise en place de maisons d’hébergement pouvant accueillir les femmes et les enfants victimes de violences au sein de la famille.

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12
Q

à quoi contribuent les femmes victimes de violences parallèlement aux maisons d’hébergement ?

A

Au CALACS : Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel.

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13
Q

Que se passe-t-il en 1985, suite à des revendications de groupes de femmes, au Qc ?

A

Le gouvernement québécois adopte une politique d’aide aux femmes violentées qui reconnaît l’importance des ressources dans la communauté et accorde un soutien financier.

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14
Q

En lien avec la violence conjugale, que se passe-t-il en 1986 au Qc ?

A

le ministère de la justice du Québec et le ministère du solliciteur général (ancien ministère sécurité publique) mettent sur pied une politique d’intervention en matière de violence conjugale.

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15
Q

Pour ce qui est de l’année 1995, que se passe-t-il en matière de violence conjugale au Qc ?

A

La politique de 1986 fait l’objet d’une importante révision et donne lieu à la politique d’intervention en matière de violence conjugale. Prévenir, dépister, traiter la violence conjugale.

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16
Q

En lien avec l’agression sexuelle, que se passe-t-il en 1983 ?

A

Réforme du code criminel canadien. Jusque là on parlait de viol.

17
Q

Comment se passe la prise en compte progressive de toutes les victime, au canada ?

A
  • En 1983, le ministère de la justice canadien commande une vaste étude sur la situation des victimes d’actes criminels au Canada qui va donner lieu au Rapport du Groupe Fédéral-Provincial : la justice pour les victimes d’actes criminels. Ce document donne des recommandations aux provinces.
  • En 1985, le Canada collabore à l’élaboration de la déclaration de principes de justice relatifs aux victimes de la criminalité et aux victimes d’abus de pouvoir, ratifiée par l’ONU.
  • En 1988, le Canada adopte un Énoncé de principes fondamentaux pour les victimes d’actes criminels (voir document), revu en 2003 pour faire état des avancées du droit depuis la première mouture de l’Énoncé. Cet énoncé guide le législateur et les fournisseurs de
    services.
18
Q

Qu’est-ce que le bureau d’aide aux victimes d’actes criminels ?

A

Un Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels qui est responsable de l’élaboration des politiques et des
programmes ainsi que le développement des services
dans le secteur de l’aide aux victimes. Il soutient le
développement des CAVAC.

19
Q

Qu’est-ce que le fonds d’aide aux victimes d’actes criminels?

A

Un fonds d’aide aux victimes d’actes criminels qui récupère par le biais des suramendes demandées aux
délinquants des fonds destinés au fonctionnement des
centres d’aide aux victimes d’actes criminels.

20
Q

Qu’est-ce que les centres d’aide aux victimes d’actes criminels?

A

Les centres d’aide aux victimes d’actes criminels
(Information sur les suivis et recours, aide psychologique à court terme, intervention posttraumatique,références à d’autres organismes etc.)

21
Q

Quels sont les chapitres de la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels (LAVAC)

A

Chapitre 1 – Interprétation (voir définition de
la victime)
• Chapitre 2 – droits et responsabilités des VAC
• Chapitre 3 – Bureau d’aide aux VAC
• Chapitre 4 – Fonds d’aide aux VAC
• Chapitre 5 – dispositions diverses

22
Q

Comment explique-t-on les théories concernant les habitudes et les modes de vie des victimes (micheline baril) ?

A

Dans ses travaux, elle retient deux concepts :
• La vulnérabilité : elle est le fait de certaines victimes plus que d’autres : femmes, enfants, personnes âgées ou handicapées. Mais entrent aussi dans cette catégorie les professions à risque, les victimes engagées dans des actes criminels, etc.

• La facilitation : elle peut conduire des personnes à s’exposer à des victimisations en raison d’une confiance démesurée, ou de la trop grande disponibilité de leurs biens pour l’agresseur. Mais elle est surtout le fait de la réticence de certaines victimes à signaler les infractions subies, ou celles dont elles ont été témoins.

23
Q

Quels sont les trois résultats majeurs de la théorie de l’interchangeabilité des rôles criminel-victime d’E. Fattah ?

A

Il existe un lien étroit entre victimisation et agression (causes et conséquences) Cause crime et victimisation = même chose.

Les agresseurs et les victimes ne sont pas, comme on le croyait, deux populations distinctes : ils évoluent dans les mêmes cercles. (même famille, même société).

Les rôles de victimes et d’agresseur ne sont pas définitifs, et plusieurs personnes passent d’un rôle à l’autre.

24
Q

Qu’est-ce que la théorie de la victimisation multiple ou chronique ?

A

On remarque que dans les atteintes graves à la
personne, c’est un tout petit nombre de personnes
qui subit la plus large proportion des crimes. Ces
victimisations (appelées «chroniques» par Micheline
Baril) sont très importantes en milieu familial.

25
Q

Quelles sont les théories psychologiques en victimologies ?

A

Elles se concentrent sur la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse de la victime.

Elles sont centrées non pas sur la victime à proprement parler mais sur l’origine et les conséquences du traumatisme subi par certaines victimes.

Le traumatisme consécutif à la victimisation est décrit notamment comme :

  1. Imprévisible
  2. Pouvant émerger chez certaines personnes et non chez d’autres
  3. Suite à des crimes contre les biens autant que contre la personne
  4. Immédiatement ou des années après les faits, à des degrés divers, pour des raisons diverses.
26
Q

Qu’est-ce que les théories victimologiques ?

A

Il s’agit des recherches d’envergure
phénoménologique: on s’interroge sur le vécu et
l’expérience des victimes.

On en déduit l’importance de la prise en charge
psychologique et sociale des victimes.

On découvre les souffrances des victimes dans le
système de justice pénale, et le phénomène de la
seconde victimisation.

On abandonne la technique des enquêtes
statistiques à questionnaires fermés pour la
technique d’entrevues non-directives.

27
Q

Quels sont les objets privilégiés des théories victimologiques ?

A

Les nouvelles victimisations (cybertintimidation, traite, mariages arrangés, etc.)

Les nouvelles justices (alternatives, réparatrice, dialogues…)