Cours 2 perspective historique Flashcards
En psychiatrie, sur quoi reposait l’évaluation du risque (dangerosité)?
Le jugement clinique (théorie de la personnalité, expérience clinique, flair)
Il n’y a pas de consensus auprès des experts sur ce qu’est la dangerosité. Toutefois, 3 concepts reviennent. Lesquels?
La violence
L’imprévisibilité
Le risque de causé un tord physique ou psychologique à autrui
Durant quelles années la recherche portant sur l’évaluation de la dangerosité prend vie?
Les années 60; avant, inexistantes!
Pourquoi au milieu du siècle, il n’y avait pas de suivi auprès des individus dangereux après leur libération?
car individus « dangereux » admis avait séjours extrêmement longs dans les établissements : une fois libérés, ils sont transférés vers centres hospitaliers!
Un changement philosophique et théorique s’effectue dans les années 70. De quoi s’agit-il?
Remise en question de la psychiatrie, de ses pratiques et de ses concepts
On passe de la psychanalyse à l’intervention pharmacologique/behavioriste
V/F
Avant les années 70, l’évaluation de la dangerosité est du domaine exclusif de la psychiatrie.
Vrai.
Milieux sécuritaires sont clos, peux connu et dominés par la psychiatrie. Le monde extérieur n’y a pas accès
Le cas Baxtrom : il obtient gain de cause contre le directeur de l’hôpital psychiatrique dans lequel il séjourne. Pourquoi ?
Après sa sentence (purgée dans hôpital psychiatrique sécurisé), son psychiatre refuse de le libéré car jugé trop dangereux. Il refuse de la transférer dans un hôpital psychiatrique régulier.
Il obtient gain de cause dans la mesure où on ne peut « purger » 2 fois sa sentence sans procédures légales pour le même crime
Qu’arrive-t-il au lendemain du jugement de la Cour dans le cas Baxstrom?
1000 détenus sont transférés dans des hôpitaux psychiatriques non affiliés aux services correctionnels
Quelle est l’hypothèse de Steadman et Cocozza relativement au risque de récidive des individus relâchés suite au cas Baxstrom ?
Les taux de récidive (crime contre personne) devrait être excessivement élevé considérant leur maintien dans des hôpitaux psychiatriques à cause de leur dangerosité
La récidive sera nécessairement violente
Quel est le taux de récidive violente de l’échantillon étudié par Steadman et Cocozza?
7,1% de récidive violente en 4 ans (sur 98 ex détenus)
Les résultats de l’étude de Steadman et Cocozza viennent mettre quoi en doute?
La capacité des psychiatre à évaluer la dangerosité
les évaluations et le jugement clinique des psychiatres, leur image/perception de la dangerosité
Quelles sont 2 limites de l’étude de S et C
o Au moment de leur libération, les « patients » sont relativement âgés
o Raisons autres que la dangerosité pour expliquer le maintien à l’hôpital
(Éviter l’itinérance, peu/pas de soutien de réseau social, etc)
En pensylvannie, une étude rapporte des résultats similaires à l’étude de S et C (11% de récidive violente sur 3 ans). Que conclu les chercheurs par rapport à l’évaluation de la dangerosité par les psychiatres?
une surestimation de la dangerosité chez les individus souffrant de troubles de santé mentale et ayant des comportements violents
V/F
Dans la présentation aux psychiatres de vignettes cliniques, plus il y a d’informations et de détails, plus le jugement des psychiatres est uniforme.
Faux.
Plus il y a d’informations et de détails, plus le jugement des psychiatres est ÉPARPILLÉ
V/F
Des études plus ou moins récentes ont révélé que les résultats des psychiatres à l’évaluation de la dangerosité de cas fictifs n’étaient PAS supérieurs à ceux des étudiants, de psychologues, de travailleurs sociaux, de policiers
Vrai.
L’étude de Hilton et Simmons (2001) a demontré que certains facteurs ne sont pas empiriquement associés à la prise de décision de la Commission d’examen de l’Ontario. Quels sont-ils?
- QI
- Isolement social
- Durée de l’hospitalisation
- Résultats de l’évaluation actuarielle
L’étude de Hilton et Simmons (2001) a demontré que certains facteurs sont empiriquement associés à la prise de décision de la Commission d’examen de l’Ontario. Quels sont-ils?
- Antécédents judiciaires de la personne;
- Comportements problématiques durant l’hospitalisation;
- Se conforme ou non à la prise de médication;
- L’opinion du psychiatre!
- L’attrait physique (évalué par des assistants de recherche) : patients ayant score plus élevé était plus susceptibles d’être libérés!
Les résultats des études évaluatives établissent différents facteurs qui influencent sur la prise de décision. Comme quoi?
- Culture organisationnelle et institutionnelle
- Résistance au changement
- Biais personnels
Quel chercheur est un des premiers à conduire une revue systématique de tests psychologiques utilisés afin de prédire le comportement violent (la dangerosité)
Edwin Megargee (1970)
V/F.
Le recours aux tests psychologiques n’avait aucun valeur prédictive en ce qui concerne le comportement criminel futur.
Vrai.
Pertinents d’un point de vue clinique, mais futile d’un point de vue de COMPRÉHENSION/PRÉDICTION de la dangerosité!
Constats : vers le milieu des années ’70, début des années ’80, deux constats contradictoires sont apparents…
- Sociologues et sociocriminoloques concluent que le dossier est réglé, que la prédiction de la violence n’est pas réaliste, voir impossible
- Psychiatres, psychologues, psychocriminologues tentent de comprendre pourquoi et de mieux encadrer la pratique par la recherche scientifique empirique.
Donc, de mieux définir la notion de dangerosité