cours 2 : perspective historique Flashcards

1
Q

qu’est-ce que la dangerosité?

A
  • concept flou qui combine des concepts de personnalité
  • définitions différentes selon les disciplines
  • en psychiatrie : « danger qu’incarne le malade mentale capable d’un passage à l’acte imprévisible et violent »
  • risque de causer tort physique/psychologique à autrui
  • confronté au côté imprévisible de l’acte
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2
Q

Pourquoi l’efficacité de la prédiction ne se pose pas?

A

à cause de l’approche conservatrice

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3
Q

vrai ou faux? dans les hôpitaux en milieu sécuritaire la psychanalyse joue un rôle important sur la façon dont les malades mentales sont traités?

A

vrai

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4
Q

Quels sont les changements que le mouvement anti-psychiatrique des années 60 70 ont apportés?

A
  • changement philosophie et théorique (on tasse Freud)
  • passage de la psychanalyse vers l’intervention biologique/pharmacologique
  • on se penche plus vers l’individu
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5
Q

Pourquoi les détenus sont transféré dans les milieu psychiatrique?

A

car ils présentent un trouble mental et on veut leur donner les soins nécessaires et qu’ils soient traité par des spécialistes

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6
Q

quand est-ce que les individus avec un trouble mental sont libéré des hôpitaux psychiatriques?

A

quand ils ne sont plus considéré comme dangereux et non quand leur sentence prend fin

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7
Q

qu’est-ce que le cas Baxstom aux États-Unis

A
  • un monsieur qui complète sa peine dans un hôpital psychiatrique associé au service correctionnel
  • à la fin de sa sentence, il demeure incarcéré car il est évalué comme trop dangereux
  • il demande d’être transférer dans un hôpital non affilié au service correctionnel, mais on refuse sa demande, on ne lui donne pas sa chance d’apporter son cas devant les tribunaux
  • poursuit directeur de l’hôpital et obtient gain de cause, car on ne peut pas purger sa peine deux fois sans procédures pénales
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8
Q

quels sont les répercussions qu’a eu le cas Baxstrom au États-Unis?

A
  • au lendemain de la décision, 1000 détenus sont transférés dans les hôpitaux psychiatriques non affilié au service correctionnel
  • ils étaient tous maintenu en détention préventive à cause de la dangerosité
  • environ la moitié vont retourné en communauté
  • offre une opportunité aux chercheurs d’évaluer le jugement clinique
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9
Q

qu’on fait Steadman et Cocozza?

A
  • profite jugement de l’affaire Baxstrom pour étudier l’efficacité de l’évaluation de la dangerosité
  • hypothèse : si efficace, taux de récidive sera élevé et les crimes seront violents
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10
Q

quels sont les résultats de l’étude de Steadman et Cocozza?

A
  • suivi de 4 ans après le retour en communauté
  • taux de récidive à 20,4% (20 personne) dont 13 pour délit non violent
  • les résultats remettent en question la capacité des psychiatre à évaluer la dangerosité
  • étude similaire en Pennsylvanie, 98 individus récidive sur 414, dont 46 pour comportement violent
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11
Q

qu’ont fait Hilton et Simmons?

A
  • examen de 187 audiences de la commission d’examen de l’Ontatio
  • individus acquittés pour cause de non responsabilité criminelle
  • hôpitaux psychiatriques à sécurité maximale
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12
Q

quels sont les types de décisions prise par la commission observés dans l’étude de Hilton et Simmons?

A

a) maintien des conditions actuelles
b) transfert vers un hôpital avec niveau de sécurité moindre avec/sans probabilité de sortie
c) libération

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13
Q

quels sont les facteurs qui ne sont pas empiriquement associés aux décisions prises par la commission dans l’étude de Hilton et Simmons?

A
  • QI
  • isolement social
  • durée d’hospitalisation
  • résultats évaluation actuarielle
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14
Q

quels sont les facteurs qui sont empiriquement associés aux décisions prises par la commission dans l’étude de Hilton et Simmons?

A
  • antécédents judiciaires
  • comportements problématiques durant l’hospitalisation
  • se conforme à la prise de médication
  • l’opinion du psychiatre
  • l’attrait physique (évalué par assistant de recherche
  • facteurs qui influencent : culture organisationnelle et institutionnelle, résistance au changement, biais personnel
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15
Q

Qu’est-ce que qu’a fait Edwin Megargee?

A
  • une des premières revues systématiques de tests psychologiques utilisés afin de prédire le comportement violent
  • recours aux tests étaient perçu comme une percée dans l’évaluation de la dangerosité
  • conclusion : aucun test ne permet une prédiction satisfaisante du comportement violent futur
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16
Q

quels sont les deux constats contradictoires sont apparents vers le milieu des années 70 et fin années 80?

A
  • sociologue et sociocriminologue concluent que le dossier est réglé, que la prédiction de la violence n’est pas réaliste, voire impossible
  • psychiatre, psychologue et psychocriminologue tentent de comprendre pourquoi et de mieux encadrer la pratique par la recherche empirique
17
Q

quels sont les deux problèmes majeures identifiés par John Monahan?

A
  • surestimation du taux de récidive : taux de récidive suivant libération concernant crime violent beaucoup plus bas que ceux imaginés par les spécialistes cliniciens de l’époque
  • l’erreur de prédiction est important : beaucoup trop d’individus déclarés dangereux ne sont pas des récidivistes une fois libéré et problème de faux positif (faussement identifié comme récidiviste)
18
Q

quels sont les explications possible de cette inefficacité à établir la dangerosité?

A
  • notion de dangerosité essentiellement posé en terme de personnalité
  • peu de recherche à l’épode visant à identifier les prédicteurs
  • les outils n’ont aucune valeur prédictive
  • les psychiatres vulnérables au problème possible de corrélation illusoires entre maladie mentale et dangerosité
  • psychiatre on rarement l’occasion de vérifier le résultat de leur pronostic car pas de suivi
19
Q

Pourquoi le concept de dangerosité est invalide selon Monahan et Steadman?

A
  • car le concept est beaucoup trop vague et arbitraire tout en incluant beaucoup trop d’éléments pas distingués
  • recommande de décomposer le concept de dangerosité afin d’améliorer l’évaluation du risque
20
Q

quels sont les trois composantes de la dangerosité selon Monahan et Steadman? et expliquer les

A
  • facteurs de risque (indicateurs qui informent sur la récidive, indicateurs dont la recherche empirique montre une association empirique avec le comportement futur, caractéristiques individuelles, sociales et contextuelles)
  • nature et gravité du risque (éviter catégorisation dichotomique, être précis quant à la gravité de la violence, continuum de comportements violents en termes de gravité)
  • probabilité de récidive (probabilité que l’individu pose un geste violent dans le futur)
21
Q

quels sont les trois conséquences immédiates des trois composantes de Monahan et Steadmon?

A
  • élargir bassin de facteurs qui peuvent informés sur la récidive
  • améliorer la précision du comportement qui est prédit
  • passe d’une vision dichotomique de la dangerosité à un continuum de risque
22
Q

quel est l’impact de la nouvelle pénologie dans le champ de la criminologie et de la justice pénale?

A
  • remise en question de la capacité d’un clinicien à prédire le comportement criminel futur
  • un doute plane entourant le jugement clinique et la capacité des cliniciens à modifier le comportement criminel
  • l’idéal de la réhabilitation abandonné suite au rapport Martinson
23
Q

quels sont les enjeux et les objectifs de la nouvelle pénologie?

A
  • la transformation du délinquant (réhabilitation par la modification du cognitif) n’est plus un enjeu majeur
  • on veut libérer les individus plus rapidement pour diminuer la population carcérale
  • la gestion du risque et la protection de la société deviennent les enjeux principaux
  • identification, classification et la gestion de sous-groupe d’individus en fonction de la dangerosité
  • l’évaluation du risque devient déterminant dans la gestion de la peine
24
Q

donner un exemple de terme qui fait sont entrer avec la nouvelle pénologie?

A

délinquant à haut risque

25
Q

dans quelle perspective la nouvelle pénologie s’inscrit au États-Unis?

A

neutralisation

26
Q

quel est l’objectif de la nouvelle pénologie au Canada?

A

ne change pas, demeure toujours l’intervention, le changement

27
Q

comparer la nouvelle pénologie au Canada et aux États-Unis

A

USA

  • focus : établir la probabilité de récidive
  • mesure : meilleurs prédicteurs ou facteurs associés statistiquement à la récidive
  • utilisation d’outils : établir risque/probabilité de récidive
  • facteurs pris en compte : ne change pas à travers le temps
  • nbr intervention : évaluation au début de la sentence

CANADA :

  • focus : établir besoin d’intervention
  • mesure : facteurs associés à la récidive pouvant être modifié par une intervention
  • utilisation outils : guider plan d’intervention
  • facteurs pris en compte : facteurs pouvant être modifié
  • nbr d’intervention : plusieurs évaluation et mise à jour
28
Q

Vrai ou faux? la psychologie et la réhabilitation mis de côté dans les années 70 et ne revient pas au canada

A

faux, revient dans les années 90 mais selon une perspective qui s’inscrit dans la nouvelle pénologie

29
Q

à quoi fait place la thérapie?

A

à l’intervention dans une perspective de gestion du risque

30
Q

quels sont les trois principes de bases d’Andrews et Bonta?

A

principe du risque, principe des besoins, principe de la réceptivité

31
Q

qu’est-ce que le principe du risque d’Andrews et Bonta?

A

repose sur deux aspects :

  • on peut prédire la récidive criminelle grâce à la recherche empirique et des méthodes statistiques
  • l’importance de moduler l’intensité d’intervention en fonction du niveau de risque de récidive
32
Q

qu’est-ce que le principe des besoins d’Andrews et Bonta?

A

correspond aux modalités et aux objectifs du plan d’intervention afin de réduire le risque de récidive:

  • distinction entre besoins criminogènes et non criminogènes
  • facteurs criminogènes empiriquement associé à la récidive
  • facteurs pouvant être modifiés par l’intervention
  • on par également de facteurs dynamiques
  • intervention axée sur ces facteurs afin de diminuer le risque de récidive
33
Q

qu’est-ce que le principe de réceptivité d’Andrews et Bonta

A

suggère que plus les délinquants sont réceptifs à leur plan d’intervention plus il risque de fonctionner :

  • privilégier approche cognitivo-comportementale (changer façon de penser, schèmes de pensése)
  • certains individus sont plus réceptifs à un type d’intervention
  • méthodes d’intervention adaptés aux caractéristiques individuelles, habiletés et capacités d’apprentissage
34
Q

vrai ou faux? l’évaluation du risque devient l’élément central de la trajectoire pénale

A

vrai présent partout : rapport présentenciel (détermination peine), évaluation à l’admission (centre de réceptivité), décision concernant la semi-liberté, mise à jour et réevaluation en cours de sentence, niveau de supervision et conditions de supervision dans la communauté

35
Q

existe-t-il des méthodes distinctes pour les populations distinctes (autochtone, femme…)

A

non pas nécessairement

36
Q

que veut-on dire par un modèle mixte de gestion de la peine?

A

prend en compte le risque et la réhabilitation