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Neuroscience de la cognition et du comportement > Cours 2 - Le goût > Flashcards

Cours 2 - Le goût Flashcards

1
Q

Quels sont les 5 goûts de base?

A

1- Salé
2- Sucré (fructose, saccharose, monélline, saccharine, aspartame)
3- Acide
4- Amer (K+, Mg2+ ou quinine et café)
5- Umami (glutamate, de sodium ou monosodique)

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Q

Quelles parties de la bouche sont impliquées dans le goût?

A

Langue, palais, pharynx, épiglotte

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Q

Décrivez la langue.

A
  • Papilles : nombreux replis de la muqueuse répartis à la surface
  • 3 types de papilles : folliées (en crête), caliciformes (boutons), fungiformes (champignons
  • Chaque papille comporte plusieurs bourgeons gustatifs (entre 2000 et 5000 chez 1 personne)
  • Chaque bourgeon comporte entre 50 et 150 cellules réceptrices de goût (1% de l’épithélium de la langue)
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4
Q

Vrai ou faux? Toute la langue est sensible à toutes les saveurs au-dessus du seuil de concentration.

A

Vrai.

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5
Q

Une grande partie des papilles sont sensibles à un seul goût de base juste au-dessus du seuil de concentration. Donnez-les.

A

1- Fond de la langue : amer
2- Parties postérieures latérales : acide
3- Parties antérieures latérales : salé
4- Bout de la langue : sucré

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6
Q

Décrivez le bourgeon gustatif.

A
  • Présente de fines extensions appelées microvillosités qui se projettent dans le pore gustatif (petit orifice situé à la surface du bourgeon)
  • Contient les cellules réceptrices du goût qui font synapse avec les terminaisons des axones gustatifs près de la base du bourgeon
  • Synapse électrique et chimique avec certaines cellules basales
  • Cellules basales font synapse avec les terminaisons des axones gustatifs
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7
Q

Vrai ou faux? Les cellules réceptrices du goût sont histologiquement parlant des neurones.

A

Faux.

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8
Q

Les cellules réceptrices du goût ont une durée de vie d’environ ____.

A

2 semaines

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9
Q

Comment se déroule la transduction de la saveur salée?

A

À faible concentration :

  • Canal Na+ (non-dépendant du potentiel, ne génère pas de PA) bloqué par bloqué par l’amiloride (diurétique qui stimule la libération d’urine)
  • Quand on mange du Na+, il pénètre par ces canaux Na+ bloqués sous l’effet de la force de diffusion et dépolarise la membrane
  • Provoque l’ouverture de canaux Na+ et Ca2+ dépendants du potentiel et induit la libération de sérotonine
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10
Q

Comment se déroule la transduction de la saveur acide?

A
  • Les acides comme HCl se dissolvent dans l’eau en générant des ions H+ (protons) qui…
    1- Entrent dans les canaux sodiques sensibles à l’amidoride, comme les ions Na+, ce qui entraine une dépolarisation
    2- Se fixent à des canaux sélectifs aux ions K+ et les bloquent, ce qui entraîne une dépolarisation
    D’autres mécanismes existent aussi
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11
Q

Quelles sont les deux grandes familles de gènes de récepteurs de goût? Qu’encodent-elles?

A
  • T1R et T2R, qui encodent des récepteurs couplés aux protéines G
  • Récepteurs dimères (assemblage de 2 protéines)
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12
Q

Comment se déroule la transduction des saveurs amère, sucrée et umami?

A
  • Lorsque la substance stimule un récepteur, il en résulte l’activation d’une protéine G particulière, qui va à son tour activer la phospholipase C
  • Augmentation de la concentration intracellulaire d’inositol triphosphate (IP3)
  • L’IP3 active un sous-type particulier de canal ionique laissant entrer du Na+
  • Provoque la translocation du Ca2+ stocké dans la cellule
  • Active un canal ATP dépendant au calcium
  • L’ATP sort de la cellule et agit comme NT
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13
Q

Quel est le type de récepteur pour le sucré?

A
  • Un seul type : dimères couplés à la protéine G

- Deux protéines particulières sont nécessaires : T1R2 et T1R3

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14
Q

Les chats et quelques carnivores sont indifférents aux molécules que nous trouvons sucrées. Pourquoi?

A

Ils n’expriment pas la protéine T1R2.

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15
Q

Quel est le type de récepteur pour l’amer?

A

25 récepteurs T2R différents

- Détecteurs de poisons!

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16
Q

Quel est le type de récepteur pour l’umami?

A
  • Un seul type : dimères couplés à la protéine G

- Deux protéines particulières sont nécessaires : T1R1 et T1R3 (en commun avec sucré)

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17
Q

Qu’arrive-t-il à des souris dont on a inactivé le gène encodant T1R1?

A

Elles peuvent goûter le sucré mais pas l’umami

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18
Q

Décrivez les voies centrales du goût, de la langue jusqu’au bulbe.

A
  • L’info gustative passe par des cellules réceptrices du goût aux axones afférents gustatifs primaires
  • Trois paires de nerfs crâniens véhiculent l’info :
    > 2/3 antérieurs de la langue et du palais envoient des axones dans la 7e paire de nerfs crâniens (nerf facial)
    > 1/3 postérieur est innervé par la 9e paire (nerf glossopharyngien)
    > pharynx et épiglotte innervés par la 10e paire (nerf vague)
  • Les axones gustatifs convergent vers le noyau gustatif ipsilatéral, une partie du noyau solitaire dans le bulbe
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19
Q

Décrivez les voies centrales du goût, du bulbe jusqu’au cortex.

A
  • Après le noyau gustatif, synapse dans le noyau ventral postéromédian (VPM) ipsilatéralement (thalamus)
  • ET projections vers le tronc cérébral (niveau bulbaire)
  • Les axones quittent ensuite vers le néocortex, dans le cortex gustatif primaire ipsilatéral (aire 36 de Brodmann, cortex insulaire)
  • **Aucune décussation
  • L’info gustative atteint aussi l’hypothalamus et le cortex limbique
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20
Q

Qu’entraine une lésion du circuit du goût?

A

Une agueusie.

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21
Q

Décrivez l’olfaction.

A
  • Sert à distinguer les odeurs par la voie orthonasale
  • Travaille de concert avec la gustation par rétro-olfaction via la voie rétronasale qui va de la bouche à la cavité nasale en passant par le pharynx (arômes)
  • Sensible à l’odeur de centaines de milliers de substances (20% seulement sont agréables)
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22
Q

Décrivez les organes de l’olfaction.

A
  • Surface de l’épithélium olfactif = 10 cm2
  • 3 types de cellules le composent :
    > Cellules olfactives réceptrices : responsables de la transduction (vrais neurones qui projettent leur axone dans le SNC)
    > Cellules de soutien : production de mucus
    > Cellules basales : production de nouvelles cellules réceptrices (durée de vie: 4 à 8 sem)
    ***Les COR font parties des rares neurones qui sont régulièrement remplacés
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23
Q

Décrivez le mucus.

A
  • Composé d’une base d’eau contenant des anticorps, enzymes, sels et protéines de liaison des stimuli odorants
  • Se reforme toutes les 10 min
  • Les stimuli chimiques se dissolvent dans le mucus avant d’atteindre les cellules olfactives réceptrices
  • Les cils de ces récepteurs ondulent dans le mucus (lieu de transduction)
24
Q

Décrivez l’unique mécanisme de transduction de l’olfaction.

A
  • Récepteur couplé à la protéine Golf
  • Activation d’adényl cyclase -> formation D’AMP cyclique
  • Fixation de l’AMPc à des canaux cationiques sensibles à l’AMPc
  • Entrée des Na+ et Ca2+ dans la cellule, dépolarisation de la membrane du récepteur
25
Q

Vrai ou faux? La réponse olfactive peut cesser pour diverses raisons.

A

Vrai (plus de stimuli odorant, enzymes présentes dans le mucus détruisent les stimuli odorants…)

26
Q

On trouve combien de gènes différents de protéines de liaisons pour les stimuli odorants chez l’humain?

A

350 (3-5% du génome des mammifères)

27
Q

Décrivez les voies olfactives centrales, jusqu’au bulbe olfactif.

A
  • Les axones olfactifs forment le nerf olfactif (1e paire de nerfs crâniens)
  • Ne cheminent pas ensemble, plutôt petits paquets d’axones qui pénètrent à plusieurs endroits dans la plaque cribriforme (fine partie osseuse)
  • Se projettent dans le bulbe olfactif (dans des structures sphériques appelées glomérules)
  • Chaque glomérule (20-200µm) regroupe environ 25 000 axones olfactifs qui convergent vers environ 100 neurones olfactifs secondaires
28
Q

Qu’est-ce qui mène à l’anosmie?

A

Lors de traumatismes, la pression qui s’exerce sur la plaque cribriforme et les tissus environnants peut rompre les axones olfactifs définitivement (ils sont particulièrement fragiles)

29
Q

Décrivez les voies olfactives centrales, du bulbe au cortex.

A
  • Le tractus olfactif projette vers le cortex olfactif dans le lobe temporal (sans passer par le thalamus)
  • Influence sur les émotions, la motivation et certaines formes de mémoire
  • La perception consciente des odeurs pourrait être dépendante d’une voie issue du tubercule olfactif innervant ensuite le noyau médiodorsal du thalamus puis le cortex orbitofrontal (juste derrière les yeux)
30
Q

Quels sont les 4 types de récepteurs composants le système somatosensoriel?

A

1- Mécanorécepteurs cutanés et sous-cutanés (info stimuli mécaniques qui agissent sur le corps)
2- Propriocepteurs (info sur la position des membres dans l’espace)
3- Système nociceptif (douleur et température)
4- Thermorécepteurs

31
Q

Décrivez la peau.

A
  • Pas homogène car régions pileuses ou glabres
  • Est constituée de :
    > épiderme (couche externe)
    > derme (couche interne)
  • Rôle essentiellement protecteur :
    > prévient la déshydratation liée à notre environnement sec
    > Première ligne de protection contre les bactéries et virus
  • Sert aussi d’interface avec l’environnement (organe sensoriel le plus développé chez l’humain)
32
Q

Décrivez les 6 principaux mécanorécepteurs.

A

1- *Corpuscules de Pacini : se trouvent partout (glabre + pileuse) au niveau du derme. Peuvent atteindre une taille de 2 mm et diamètre de 1 mm. Chaque main en comporte env. 2500 (forte densité dans les doigts)
2- Corpuscules de Ruffini : partout au niveau du derme, semblables au 1
3- Corpuscules de Meissner : glabre au bout des doigts (derme), 10x+ petit que 1
4- Disques de Merkel : épiderme, représentent des terminaisons nerveuses associées à une cellule épithéliale non neuronale (cellule de Merkel)
5- Cellules de Krause : dans les contours des régions de peau sèche et des muqueuses (ex: lèvres, organes génitaux)
6- Poils : proviennent de follicules qui sont richement innervés à partir de terminaisons nerveuses libres sensibles aux étirements, déformations et aplatissements

33
Q

Décrivez les propriétés spatiotemporelles des différents mécanorécepteurs.

A

1- Corpuscule de Pacini : adaptation rapide, CR large
2- Corpuscule de Ruffini : adaptation lente, CR large
3- Corpuscule de Meissner : adaptation rapide, CR petit
4- Disques de Merkel : adaptation lente, CR petit

34
Q

Les mécanorécepteurs de la peau présentent des axones ___.

A

amyéliniques

35
Q

Comment la force appliquée sur les canaux des membranes des mécanorécepteurs modifie-t-elle leur conductance?

A

Soit à la hausse, soit à la baisse
1- sensibles à l’étirement de la membrane lipidique
2- canaux s’ouvrent lorsque la force est appliquée sur des éléments extracellulaires qui leur sont associés par l’intermédiaire de protéines
3- canaux s’ouvrent lorsque la force est appliquée sur des éléments du cytosquelette qui leur sont associés par l’intermédiaire de protéines

36
Q

Comment mesure-t-on la discrimination sensorielle?

A
  • Discrimination de deux points
  • Seuil = plus petite distance pour être capable de déterminer qu’il y a 2 points
  • Le seuil varie en fonction des zones de la peau par un facteur dépassant 20
  • Plus facile à mesurer que les CR
  • Index : 1-2 mm, dos : 42 mm
37
Q

À quoi est liée la discrimination sensorielle?

A 
Facteurs du traitement cortical : 
1- densité de mécanorécepteurs
2- plus petits CR (e.g. corpuscule de Meissner)
3- plus de cortex dédié
4- mécanismes d'inhibition latérale
38
Q

Décrivez les afférences sensorielles primaires du système somatique.

A
  • La peau est richement innervée par des axones (afférences sensorielles primaires) parcourant un vaste réseau de nerfs périphériques qui la connectent au SNC
  • Ces axones transfèrent l’info issue des mécanorécepteurs à la moelle ou au tronc cérébral
39
Q

Les afférences sensorielles primaires pénètrent dans la moelle épinière par les racines _____. Le corps cellulaire de ces neurones sont situés dans les ____.

A

dorsales, ganglions des racines dorsales/rachidiens

40
Q

Décrivez les 8 types d’axones des afférences sensorielles primaires.

A

Provenant de la peau : Aa, Ab, Ad, C
Provenant des muscles/tendons : I, II, III, IV
Plus grosses/rapides aux plus petites/lentes : Aa/I (13-20µm), Ab/II (6-12µm), Ad/III (1-5µm), C/IV (0.2-1.5µm)
Myélinisées : Aa/I, Ab/II, Ad/III
Quels mécanorécepteurs :
> Aa/I : propriorécepteurs des muscles squelettiques
> Ab/II : mécanorécepteurs de la peau
> Ad/III : douleur, température
> C/IV : température, douleur, démangeaisons

41
Q

Décrivez l’organisation de la moelle épinière.

A 
- Comporte 31 segments, 5 groupes 
> Cervical (C) 1-8 
> Thoracique (T) 1-12
> Lombaire (L) 1-5
> Sacré (S) 1-5
> Coccygien (C) 1
- Moelle se termine au niveau de L3 (les nerfs forment la queue de cheval), et le renflement de la dure-mère forme une citerne à ce niveau 
- Queue de cheval est le lieu de prélèvement du LCR lors d'une ponction lombaire
42
Q

Décrivez les dermatomes.

A
  • Aire de la peau innervée par une seule racine rachidienne postérieure
  • Innervées par le nerf trijumeau (nerf crânien 5)
  • 3 dermatomes, un pour chacune des 3 branches du nerf trijumeau
43
Q

Qu’est-ce que le zona?

A
  • Virus latent de la varicelle dans la famille de l’herpès
  • Sommeille dans les corps cellulaires d’un ganglion rachidien
  • Se réactive suite à une baisse de l’immunité liée à l’âge ou au stress
  • Voyage le long des névrites par transport actif
  • Un seul ganglion rachidien est habituellement attaqué
  • Les irruptions cutanées délimitent remarquablement bien le dermatome
44
Q

Décrivez l’organisation sensorielle de la moelle épinière.

A
  • Les axones des afférences primaires myélinisés de gros calibre (Abéta) qui relaient l’info relative au toucher pénètrent la moelle par la corne dorsale
  • Certaines des branches de l’axone se terminent dans les couches profondes de la corne dorsale et font synapse avec les neurones sensoriels de second ordre
    > ces connexions peuvent relayer ou intervenir pour modifier toute une série de réflexes rapides et de caractère inconscient
  • Les autres branches cheminent vers le cerveau
    > ces projections ascendantes sont impliquées dans la perception consciente somatosensorielle
45
Q

Décrivez la voie des colonnes dorsales et du lemnisque médian.

A
  • Abéta via colonne dorsale (substance blanche) de la moelle
    > noyau de la colonne dorsale ipsilatéral dans le tronc cérébral (entre le bulbe et la moelle)
    > décussation via le lemnisque médian
    > noyau ventral postérolatéral (VPL) controlatéral du thalamus
    > cortex somatosensoriel primaire
46
Q

Décrivez les voies trigéminales sensorielles.

A
  • Abéta via la colonne dorsale (substance blanche) de la moelle
    > noyaux trigéminaux ipsilatéraux au niveau du pont; décussation
    > noyau ventral postérieur (VP) controlatéral du thalamus
    > cortex somatosensoriel primaire

Pour le nerf crânien 5 (trigéminal) qui innerve la bouche, les lèvres, 2/3 de la langue et la dure-mère

47
Q

Vrai ou faux? La voie des colonnes dorsales et du lemnisque médian est la même que celle qui véhicule l’information de la douleur ou de thermoception.

A

Faux.

48
Q

Décrivez le cortex somatosensoriel.

A
  • S1 est localisé dans le lobe pariétal dans le gyrus post-central postérieurement au sillon central
  • Est formé par l’aire 3b de Brodmann
  • Projette vers les aires 1 (texture de la stimulation) et 2 (taille et forme de la stimulation)
  • Flanqué des
    > aires 3a (afférences proprioceptives)
    > aires 1 et 2 du gyrus post-central
    > aires 5 et 7 du cortex pariétal postérieur qui participent également à l’intégration des infos somatosensorielles
49
Q

Pourquoi 3b est-elle qualifiée de cortex sensoriel primaire?

A

1- afférences thalamiques denses (dans la couche IV)
2- neurones répondent beaucoup et spécifiquement aux stimuli somatosensoriels
3- lésions affectent sensations somatiques
4- stimulations électriques évoquent sensations sensorielles somatiques

50
Q

Quels sont les stimuli qui peuvent potentiellement altérer les tissus?

A
  • Stimulations mécaniques intenses, températures extrêmes >43°C, des conditions d’hypoxie ou l’exposition à des substances toxiques­­
51
Q

Décrivez les nocicepteurs.

A
  • Leurs membranes présentent des canaux ioniques activés par les stimuli dangereux
  • La transduction intervient dans des terminaisons libres de fibres de type C ou de type Ad (faiblement myélinisées)
  • La plupart répondent à la fois aux stimuli mécaniques, thermiques et chimiques et sont qualifiés de “nocicepteurs polymodaux” - certains présentent une spécificité
  • Les fibres se divisent immédiatement, parcourent une courte distance vers le haut ou le bas dans une région nommée zone de Lissauer puis terminent dans la région externe de la corne dorsale nommée substancia gelatinosa où elles font synapse
52
Q

Quel est le neurotransmetteur des nocicepteurs?

A

Le glutamate, mais les granules de sécrétion contiennent aussi de la substance P

53
Q

Où retrouve-t-on les nocicepteurs?

A
  • Présents dans l’ensemble des tissus du corps incluant les méninges, la peau, les os, les muscles, la plupart des organes internes, les vaisseaux sanguins et le cœur
  • Il n’y en a pas dans le cerveau
54
Q

Décrivez la voie spinothalamique de la douleur.

A
  • Les axones de second ordre décussent immédiatement à l’intérieur de la moelle et empruntent le faisceau spinothalamique qui se situe dans la région ventrale de la moelle
  • Atteignent les noyaux intralaminaires et ventro-postéro-latéral (VPL) du thalamus en traversant la région du bulbe, du pont et du mésencéphale sans y faire synapse
55
Q

Différenciez les voies des colonnes dorsales et du lemnisque médian de la voie spinothalamique de la douleur.

A
  • Info relative au toucher voyage ipsilatéralement VS info relative à la douleur/T voyage controlatéralement dans la moelle
  • Lésion au niveau de la moelle mène à certain déficits somatosensoriels liés à la mécanosensibilité ipsilatéralement à la région (insensibilité au toucher, à la position des membres…) VS des déficits liés aux stimuli douloureux controlatéralement
56
Q

Décrivez le contrôle ascendant de la douleur.

A
  • La perception de la douleur peut être réduite par la stimulation simultanée de mécanorécepteurs sensoriels de bas seuil de type Abéta (on se frotte après s’être fait mal) - théorie du portillon formulée par Melzack et Wall
  • Fonctionne à condition que le neurone du faisceau spinothalamique excité par le neurone somatosensoriel soit davantage inhibé par ce même neurone, malgré l’inhibition de l’interneurone inhibé par la fibre nociceptrice
57
Q

Décrivez le contrôle descendant de la douleur.

A
  • La douleur plus que tout autre sens peut être modulée par un contrôle descendant
  • Plusieurs structures cérébrales contribuent, entre autres la substance grise périaqueducale (mésencéphale)
  • La stimulation électrique ou une petite quantité de morphine injectée dans cette région peut induire une analgésie profonde
  • Corne dorsale reçoit des afférences de nombreuses structures nerveuses, la plupart liées à l’intégration des processus émotionnels
  • Projettent vers divers noyaux bulbaires de la région médiane - parmi eux les noyaux du raphé, où se trouvent localisés la plupart des neurones sérotonergiques)
  • Certains de ces neurones bulbaires projettent vers la corne dorsale de la moelle où ils peuvent réduire l’activité des neurones nociceptifs

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