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Neuroscience de la cognition et du comportement > 9- Prise de décisions > Flashcards

9- Prise de décisions Flashcards

1
Q

Que veux-dire homo economicus?

A

L’homme serait rationnel, c’est-à-dire :

  • Il est capable de maximiser sa satisfaction en utilisant au mieux ses ressources
  • Il sait analyser et anticiper le mieux possible la situation et les événements du monde qui l’entoure afin de prendre les décisions permettant cette maximisation
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2
Q

Qu’est-ce que la neuroéconomie?

A

Étude empirique de la prise de décision en mettant l’emphase sur le cerveau à l’aide de diverses techniques de neuroimagerie.

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3
Q

Qu’est-ce que la valeur espérée?

A

La somme de la probabilité de chaque événement * la valeur économique qui lui est associée

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4
Q

Qu’est-ce que le calcul de l’utilité et qui l’a inventé?

A
  • La somme de la probabilité de chaque événement * l’utilité (valeur psychologique) plutôt que la valeur, et tient aussi compte de la richesse de l’individu
  • Ce concept a été inventé par Daniel Bernouilli
  • Indépendant du contexte et des limites cognitives
  • L’utilité est fonction du logarithme de la valeur
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5
Q

Décrivez la théorie des perspectives de Kahneman.

A
  • Perspective veut dire : situation dans laquelle les valeurs économiques et probabilités des événements sont connues (sans incertitude)
  • Deux points importants : dépendance à la référence (gens font des choix en fonction des gains et des pertes par rapport à leur état présent, sans tenir compte de leur richesse - dépend de l’histoire LOCALE seulement) et probabilités pondérées
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6
Q

En quoi la théorie des perspectives de Kahneman diffère-t-elle de la théorie de l’utilité de Bernouilli?

A
  • De 2 façons :
    1) Dépendance à la référence
    > Ne tient pas compte de la richesse de l’individu
    > Sensible à l’histoire locale, pas globale
    > Il y a compression des effets marginaux (comme pour l’utilité) mais ici la pente est plus raide pour les pertes que pour les gains; les gens cherchent davantage à éviter les pertes qu’à faire des gains
    2) Les probabilités sont dites pondérées
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7
Q

Expliquez les probabilités pondérées dans la théorie des perspectives.

A
  • Surestimation des probabilités faibles et sous-estimation des probabilités élevées
  • Calcul de la décision basé sur une combinaison de ces probabilités pondérées et de l’utilité dépendante à la référence en multipliant les 2 (comme pour le calcul de valeur)
  • Il en résulte 4 patrons distinctifs de comportements
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8
Q

Quels sont les 4 patrons distinctifs de comportements qui résultent du calcul avec les probabilités pondérées?

A

1- Aversion pour le risque quand gain hautement probable
2- Aversion pour le risque quand pertes peu probables
3- Attirance pour le risque quand gain peu probable
4- Attirance pour le risque quand gain hautement probable

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9
Q

Décrivez le système dopaminergique nigrostrié.

A
  • Origine dans la substance noire (mésencéphale)
  • Ces neurones projettent sur le striatum
  • La DA dans le striatum facilite les mouvements volontaires
  • La dégénérescence de la substance noire est responsable de la maladie de Parkinson
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10
Q

Décrivez le système dopaminergique mésocorticolimbique.

A
  • Origine dans la partie ventrale du tegmentum mésencéphalique (aire tegmentale ventrale, VTA)
  • Axones vont innerver une zone bien définie du télencéphale; le cortex frontal et certaines parties du cortex limbique
  • VTA connecté aux noyaux accumbens (ganglions de la base/striatum ventral), à l’amygdale, l’hippocampe, régions corticales (lobe frontal médian)
  • Impliqué dans le système de récompense
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11
Q

Comment traite-t-on le Parkinson? Comment explique-t-on que 5 à 7% des personnes traitées développent un problème de jeu pathologique?

A
  • Fortes doses d’un antagoniste de la dopamine, ex: pramipexole
  • Expliqué par le fait que l’antagoniste ne vise pas l’un des 2 systèmes dopaminergiques en particulier (dans ces 5 à 7% des cas, il agit sur le mésocorticolimbique)
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12
Q

James Olds et Peter Milner ont implanté des électrodes dans le faisceau médian du télencéphale de rats. Qu’ont-ils remarqués?

A
  • Faisceau médian contient une proportion importante de ses axones en provenance de neurones dopaminergiques qui projettent vers le noyau accumbens
  • Rats qui recevaient une stimulation lorsqu’ils effectuaient un certain comportement le répétaient sans arrêt, arrêtant de manger ou d’avoir des comportements sexuels - menant parfois à la mort
  • Conclusion : la stimulation du faisceau médian du télencéphale est un renforcement très efficace
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13
Q

Qu’est-ce que le renforcement? Quels sont les 4 types?

A

Stimulus qui augmente la probabilité d’un comportement dans une situation d’apprentissage opérant.

1) Renforcement primaire (récompense intrinsèque)
2) Renforcement secondaire (pas de valeur adaptative intrinsèque = argent)
3) Renforcement positif (renforcement administré)
4) Renforcement négatif (punition retirée)

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14
Q

Une étude (Berridge et Robinson) s’intéresse à la dopamine et son lien avec le plaisir. On cause des lésions au système dopaminergique mésocorticolimbique. Quels sont les résultats?

A
  • Les rats deviennent aphagiques (cessent de s’alimenter)
  • Réponse hédonique normale au sucrose (renforcement primaire) et à la quinine (punition primaire)
  • La dopamine serait impliquée dans le désir, la motivation à obtenir un renforcement ou à éviter une punition
  • Le noyau accumbens est activé par les stimuli ayant une pertinence motivationnelle
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15
Q

Gaz pump “wins” mesure l’effet de la dévaluation d’une récompense. Les sujets contrôles ne sont pas payés pour jouer. Les sujets “récompense” sont payés selon leur performance lors de la 1e séance, mais pas la 2e. Donnez les résultats de cette étude.

A
  • Contrôles montrent une activation hémodynamique du striatum ventral associée au succès dans le jeu (pour les 2 séances)
  • “Récompenses” apprennent une association entre comportement et récompense monétaire (motivation extrinsèque)
  • “Récompenses” activation du striatum ventral pour la séance 1, mais pas la 2 (perte de motivation extrinsèque)
  • Ce phénomène s’appelle la dévaluation de la récompense
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16
Q

Que se passe-t-il lors de situations “presque gagnantes”/”clairement perdantes” (ex : machine à sous)?

A
  • Striatum ventral activé par des combinaisons gagnantes plus que comb. perdantes
  • Striatum ventral activé par des “presque gagnantes” que “clairement perdantes”
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17
Q

Qu’observe-t-on chez les individus ayant un problème de jeu?

A
  • Effet “near-miss”/”full-miss” encore plus marqué
  • Surtout chez…
    > Adolescents entre 14-22 : fonctions exécutives immatures
    > Personnes âgées : cortex préfrontal ventromédian micro-lésé
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18
Q

Qu’encodent les neurones de l’aire tegmentale ventrale?

A

L’erreur de la prédiction de la récompense.

19
Q

Wolfram Schultz a étudié la réponse des neurones du VTA chez le singe. Quels sont les résultats?

A
  • Firing rate augment après récompense
  • Au fil de l’expérience, les neurones répondent davantage à l’indice qu’à la récompense
  • Si l’animal n’a pas la récompense espérée, la fréquence diminue sous leur niveau de base au moment prédit de la récompense
20
Q

Quelle est la formule qui permet d’expliquer la réponse des neurones du VTA?

A

EPR(t) = RA(t) + RPF(t+1) - RP(t)
Où EPR = erreur prédicition de la récompense
RA = récompense actuelle
RPF = récompense prédite dans un futur rapproché
RP = récompense prédite
*Similaire à l’idée que l’utilité dépend du point de référence de DÉPART (histoire LOCALE seulement)

21
Q

Gehring et Willoughby ont identifié une composante ERP (signal EEG) qui corrèlent avec l’erreur de prédiction de la récompense. Expliquez.

A
  • Composante ERP qui varie en fonction d’un gain inattendu ou d’une perte inattendue dès environ 200 ms
  • Cette composante origine probablement d’un dipôle dans le cortex cingulaire antérieur (important pour les fonctions exécutives)
  • Comme les neurones du VTA projettent dans les ganglions de la base (noyaux accumbens) et dans le cortex ventromédian, il est logique de penser que cette composante origine du VTA
22
Q

Qu’est-ce que la MVPA?

A
  • Multivoxel pattern analysis
  • Cette technique permet de voir si l’activité dans un ensemble de voxels peut discriminer/décoder plusieurs conditions expérimentales
23
Q

Vickery et al. ont utilisé la MVPA dans une situation de prédiction de la récompense. Pile ou face avec 2 joueurs. 2 pareils = PAREIL gagne. 2 différents = DIFFÉRENT gagne. Donnez les résultats.

A
  • Pratiquement toutes les régions du cerveau discriminent entre gagner et perdre
  • Il est donc proposé que ce signal d’erreur de prédiction de la récompense module l’info d’essentiellement tout le cerveau
24
Q

Matsumoto et Hikosaka ont enregistré les réponses de neurones du VTA chez le singe. Donnez les résultats.

A
  • Certains neurones dopaminergiques signalent l’erreur de prédiction de la récompense
  • D’autres semblent encoder l’erreur de prédiction de l’utilité (peu importe si + ou -)
  • Réponse intermédiaire pour la probabilité d’un renforcement/punition de 50%
25
Q

Décrivez le risque.

A
  • Une décision qui a plusieurs conséquences avec des probabilités connues ou estimables comporte un élément de risque
  • Le risque est estimé par la variance des gains et pertes normalisée par la taille de ces gains et pertes
  • E.g. pile = 0 et face = 20 sonne plus risqué que pile = 10 000 et face = 10 020 (même variance = 200$)
    MAIS 200/20&raquo_space; 200/10020
26
Q

Mohr et al. ont identifié quatre région cérébrales impliquées dans l’évaluation du risque. Nommez-les.

A
  • Cortex préfrontal dorsolatéral
  • Cortex préfrontal dorsomédian (impliqué quand l’incertitude des conséquences est liée à différentes actions)
  • Cortex pariétal postérieur
  • Insula antérieure (aversion au risque)
27
Q

Décrivez l’ambiguïté.

A
  • Une situation comporte de l’ambiguïté - et non du risque - si la probabilité des différents événements possibles ne peut pas être estimée
  • Active le cortex latéral orbitofrontal plus que le risque
  • Activité du cortex préfrontal latéral corrèle avec une préférence pour l’ambiguïté (nécessité de penser aux probabilités pour prendre une décision)
28
Q

Préfère-t-on une récompense immédiate à une récompense à venir? Expliquez.

A
  • Oui
  • “Temporal discounting” = tendance à ignorer une récompense future
  • Perte hyperbolique en fonction du temps
  • Expliqué par le fait que deux systèmes décisionnels sont en compétition
  • Larger, later VS smaller, sooner
29
Q

Décrivez le dual-system models.

A 
- Système 1 : 
> Automatique, rapide, inconscient
> Heuristique, "chaud"
> Émotions, stéréotypes 
- Système 2 : 
> Contrôlé, conscient, lent
> Algorithmique, "froid"
> Logique, systématique
  • Une récompense immédiate engage le système 1 qui l’emporte sur le système 2 (préférence smaller, sooner)
  • Les récompenses futures engagent le système 2 et n’intéressent pas le système 1 (préférence larger, later)
30
Q

Quelles régions cérébrales sous-tendent le système 1?

A

Activité DÉPENDANTE du délai…

  • Striatum ventral
  • Cortex préfrontal médian
  • Cortex cingulaire postérieur
31
Q

Quelles régions cérébrales sous-tendent le système 2?

A

Activité INDÉPENDANTE DU délai…

  • Cortex préfrontal dorsolatéral
  • Cortex pariétal postérieur
  • Autres régions associées aux fonctions exécutives
  • Stimulation par rTMS sur région préfrontal dorsolatéral favorise les décisions de type larger, later
32
Q

Comment se déroulent les comportements prosociaux dans le cerveau?

A
  • Traitement de cognition sociale pour évaluer les besoins d’autrui
    > Cortex pariétal latéral = tâche de cognition sociale
    > Cortex préfrontal médian = activité corrèle avec les dons altruistes et le temps consacré à aider les autres
  • Les comportements s’accompagnent d’un “warm glow” (signal de récompense) associé à une activité dans des régions comme le striatum ventral
33
Q

Avec quoi corrèle la coopération dans le dilemme du prisonnier?

A

Une activation des noyaux accumbens (une corrélation est prédictive d’une récompense future)

34
Q

Quels sont les corrélats neuronaux dans le jeu de la confiance (investisseur et curateur)

A
  • Activité dans le striatum dorsal (noyaux caudés) corrèle avec l’intention de faire confiance dans les essais suivant une série d’itération du jeu
  • Relation entre l’activité du cortex cingulaire de l’investisseur et des noyaux caudés du curateur
    > Au début, 16-18 s de différence (délai entre réponse de l’investisseur et celle du curateur)
    > Au début, noyaux caudés du curateur activés quand l’investisseur coopère (de réactif à prédictif)
    > Ensuite, 14 s (reflèterait l’intention de faire confiance à l’investisseur)
35
Q

Quels sont les corrélats neuronaux dans le jeu de l’ultimatum?

A
  • Nous ne sommes pas des homo economicus
  • L’insula d’un répondant s’active quand un proposeur lui propose trop peu (<30%); (système 1). Activité corrélée avec l’ampleur de l’injustice
  • Cortex préfrontal dorsolatéral s’active peu importe si l’offre est acceptée ou refusée (système 2)
36
Q

Qu’arrive-t-il si on stimule par rTMS le cortex préfrontal dorsolatéral droit lors du jeu de l’ultimatum?

A
  • Augmente la probabilité d’accepter une offre injuste - 25% du montant donné au proposeur offert au répondant
  • Le rend plus conforme à l’homo economicus
  • Pas d’effet sur l’impression de justice de cette offre
37
Q

Quel effet a une lésion préfrontale ventromédiane sur un jeu comme celui du Iowa Gambling Task?

A
  • Les patients ayant cette lésion sont relativement insensibles à des rétroactions négatives dans ce jeu et sélectionnent souvent les “mauvais paquets”
  • Ils ne montrent pas les mêmes signes physiologiques quand ils choisissent “mauvais paquets”
  • Ils performent mieux que les contrôles dans une version où les “bons paquets” sont plus risqués (v.e. grande) et les “mauvais paquets” moins risqués (v.e. petite)
  • Résultats suggèrent problèmes de comparaison et d’intégration de gains et de pertes après lésions dans le cortex préfrontal ventromédian
38
Q

Comment pourrait-on montrer que le cerveau utilise une devise commune?

A
  • Il faut montrer qu’une région ou un neurone est sensible à un ensemble de récompenses et que sa réponse corrèle avec l’utilité de ces récompenses
  • A été prouvé : ont montré que la fréquence de déclenchements des neurones dans le cortex orbitofrontal corrèle avec l’utilité relative des récompenses quand on donne le choix entre 2 récompenses chez le singe
    > Cortex préfrontal ventral chez l’humain
39
Q

Qu’est-ce que les heuristiques de jugement?

A
  • Opérations mentales automatiques, intuitives et rapides pouvant être statistiques ou non statistiques
  • Raccourcis cognitifs utilisés par les individus afin de simplifier leurs opérations mentales dans le but de répondre aux exigences de l’environnement
  • Permettent aux individus un gain de temps car, en les utilisant, ne tiennent pas compte de toute la complexité des infos pertinentes à la situation
  • Sont habituellement suffisamment bonnes
  • Mènent parfois à des biais et erreurs dans la prise de décision
40
Q

Quelles sont les 4 principales heuristiques?

A

1- de la représentativité
2- de la disponibilité
3- d’ancrage
4- du cadrage

41
Q

Décrivez heuristique de la représentativité.

A

Règle qui consiste à estimer la probabilité d’appartenance d’un objet à une classe d’objets à partir de sa représentation avec un cas prototypique de cette classe (ignorent les taux de base fournis)

42
Q

Décrivez heuristique de la disponibilité.

A

Consiste à juger la fréquence ou la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on peut se remémorer des exemples de cet événement
(se rappeler davantage des meurtres que des cas de cancer à cause de l’exposition dans les médias et croire qu’il y a davantage de meurtres que de décès par cancer)

43
Q

Décrivez l’heuristique d’ancrage.

A

La grandeur (fréquence, probabilité,…) d’un nouvel événement est souvent estimé à partir d’infos qui peuvent être pertinentes ou non (ancre)

44
Q

Décrivez l’heuristique de cadrage.

A

Les gens réagissent différemment à un choix tout dépendant de comment ses conséquences sont présentées (comme ayant un résultat positif ou négatif)
> décisions incohérentes avec l’effet de cadrage augmentent l’activité dans le cortex préfrontal dorsomédian

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