Cours 2 (Conférence 2) Flashcards

1
Q

Dans quelles situations la loi sur la protection de la jeunesse s’applique-t-elle?

A

Dans les situations familiales graves et exceptionnelles lorsque la sécurité et le développement d’un jeune de moins de 18 ans sont ou peuvent être compromis.

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2
Q

Qu’est-ce que vise la loi sur la protection de la jeunesse?

A

Elle vise à mettre fin aux situations de compromission par des mesures de contrôle, de surveillance et d’aide.

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3
Q

À quoi réfère le terme « compromission »?

A

Le terme n’est pas spécifiquement défini dans la Loi, mais il renvoie aux situations dans lesquelles l’État pourrait intervenir pour protéger un enfant:
- Maltraitance (négligence, abus physique, abus sexuel et mauvais traitement psychologique)
- Risque sérieux de maltraitance (abus physique, sexuel)
- Troubles de comportements sérieux

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4
Q

Quand est-ce que le terme « risque sérieux » a-t-il été introduit?

A

2007

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5
Q

Quels sont les orientations des interventions sous la LPJ (Loi sur la protection de la jeunesse)? (4)

A
  1. Primauté de la responsabilité parentale
  2. Privilégier la participation active des enfants et de ses parents à la prise de décision
  3. Considérer le meilleur intérêt de l’enfant et le respect de ses droits
  4. Privilégier le maintien de l’enfant dans son milieu familial et si la situation ne le permet pas, privilégier la continuité des soins et la stabilité des liens et des conditions de vie appropriées
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6
Q

Dans les cinq dernières années, le nombre de signalements qui sont retenus a enregistré une hausse ou une baisse? Et quel est le pourcentage de cette variation?

A

Une hausse de 12%

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7
Q

Quel pourcentage des situations familiales évaluées ont été prises en charge (sécurité et développement compromis)?

A

41, 3%

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8
Q

Quel pourcentage des enfants dont la situation est prise en charge par la DPJ sont âgés entre 0-12 ans?

A

64,7%

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9
Q

Quels sont les 4 principales caractéristiques des familles prises en charge par la DPJ?

A
  1. Elles présentent une plus grande précarité sociale (plus faible niveau d’éducation des parents, familles monoparentales, etc.)
  2. Entre 65% et 78% des enfants vivent auprès d’une première figure parentale qui présentent au moins une difficulté de fonctionnement (toxicomanie, faible soutien social, etc.)
  3. Entre 46% et 70% des enfants présentent au moins une difficulté de fonctionnement (difficulté scolaire, anxiété ou isolement, dépression, idées suicidaires, etc.)
  4. Surreprésentation des enfants issus des Premières Nations et des Inuits:
    - 3 à 4 fois plus à risque d’être signalés pour une situation de maltraitance
    - 17 fois plus à risque d’être placés en milieu substitut
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10
Q

Qu’est-ce que la « notion de risque »?

A

Terme non défini dans la LPJ:
- Permet d’être perméable aux tendances sociales et connaissances scientifiques
- Accent sur les comportements des parents jugés inappropriés plutôt que sur les conséquences pour l’enfant
- Responsabilité individuelle du risque (le parent est porteur de risque pour l’enfant, donc c’est au parent à changer de comportement

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11
Q

Dans quel pourcentage de cas les situations évaluées ont été signalées par des professionnels dans le cadre de leurs fonctions?

A

80% des cas

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12
Q

Quels sont les étapes d’un processus d’intervention de la DPJ? (5)

A
  1. Réception et traitement du signalement
  2. Évaluation du signalement
  3. Orientation et choix du régime et des mesures
    - Entente dur mesures volontaires
    - Processus judiciaire
  4. Application des mesures
  5. Révision de la situation
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13
Q

Décrire la première étape d’un processus d’intervention de la DPJ.

A
  • Analyse sommaire de la situation à la lumière des faits signalés
  • Déterminer si le signalement est retenu ou non pour l’évaluation (informer la personne qui a signalé de la décision)
  • Même si le signalement n’est pas retenu, garder l’information au dossier de l’enfant
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14
Q

Décrire la deuxième étape d’un processus d’intervention de la DPJ.

A
  • Évaluation de la situation et des conditions de vie de l’enfant
  • Déterminer si:
    1. Les faits sont fondés (Non? On arrête le processus ici.)
    2. La sécurité et le développement de l’enfant sont-ils compromis? (Non, car on a mis en place des choses par exemple. On arrête le processus ici.)
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15
Q

Quels facteurs doivent être pris en considération lors de l’analyse de la situation? (4)
(Étape 2 « Évaluation du signalement »)

A
  • Nature, gravité, chronicité, et fréquence des faits signalés
  • L’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant
  • Capacité et volonté des parents de mettre fin à la situation de compromission
  • Les ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et à ses parents
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16
Q

Qu’est-ce qui rend le processus décisionnel subjectif lors de l’évaluation du signalement? (2)

A
  • La notion de risque n’est pas définit par la Loi
  • Il n’y a pas d’outils standardisés
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17
Q

Quels sont les facteurs qui influencent le processus décisionnel par rapport à l’évaluation du signalement ou aux mesures de placement? (3)
(Étape 2)

A
  • Caractéristiques du dossier (Ex: âge de l’enfant)
  • Caractéristiques personnelles et professionnelles de l’intervenant social (Ex: Évaluation du risque)
  • Caractéristiques organisationnelles (Ex: Ressources disponibles)
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18
Q

Quels sont les facteurs associés à l’agir sexuel sur des mineurs ?

A
  • Tendances antisociales
  • Troubles de santé mentale
  • Comportements et intérêts sexuels atypiques
  • Difficultés dans les habiletés sociales
  • Attitudes défavorables eu égard à la criminalité
  • Histoire familiale de l’abuseur (Ex: Abus sexuel dans l’enfance)
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19
Q

Qu’est-ce qui détermine qu’on ne fait pas de processus judiciaire, mais plutôt une entente sur les mesures volontaires?
(Étape 3 « Orientation et choix du régime des mesures »)

A

Toute les parties s’entendent sur:
- Le fait qu’il y a compromission de la sécurité et le développement de l’enfant
- Les mesures appropriés à mettre en place pour remédier à la situation de compromission

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20
Q

Donner des exemples de mesures volontaires.

A
  • Maintien de l’enfant dans son milieu familial
  • Les parents confient l’enfant à d’autres personnes
  • Les parents s’assurent que l’enfant n’entre pas en contact avec certaines personnes ou que certaines personnes n’entrent pas en contact avec l’enfant
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21
Q

Dans quelles situations faut-il avoir un processus judiciaire au lieu de mesures volontaires? (5)

A
  • Non reconnaissance de la situation de compromission
  • Aucune entente n’est intervenue dans les 10 jours et que la sécurité et le développement de l’enfant sont toujours compromis
  • L’enfant de 14 ans et plus ou un de ses parents se retirent de l’entente et que la sécurité et le développement de l’enfant sont toujours compromis
  • L’entente est expirée et que la sécurité et le développement de l’enfant sont toujours compromis (Ex: faire x pendant x nombre de temps, mais après?)
  • Les parents n’ont pas la capacité ou la volonté d’apporter les changements à la situation et de recevoir des services
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22
Q

À qui revient l’application de la LPJ et qu’est-ce que cela implique?

A

Le juge de la Cour du Québec, Chambre de la jeunesse.
- Déterminer si la sécurité et le développement de l’enfant sont compromis
- Si tel est le cas, ordonnance des mesures de protection à appliquer
- Parmi celles-ci, le placement peut être ordonné.

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23
Q

Que peut-on dire de la mesure de placement? (4)

A
  • C’est une mesure de protection temporaire et de dernier recours, mais qui est couramment utilisée (46,35% des enfants pris en charge par la DPJ)
  • Ça demande de l’implication sur le développement des enfants à court et long terme
  • Ça exige des efforts d’adaptation exceptionnels de l’enfant et des milieux familiaux
  • Des interventions juridiques et psychosociales sont déployées pour minimiser les risques liés au placement (Favorise stabilité et réunification familiale si possible)
24
Q

Quels sont les types de milieux substitut?

A
  1. Familles d’accueil
    - FA régulières (peuvent accueillir jusqu’à 9 enfants)
    - FA de proximité (personnes significatives de l’enfant)
    - FA banque mixte (juste pour enfants qui sont placés jusqu’à la majorité ou l’adoption)
  2. Centre de réadaptation
    - Foyer de groupe
    - Ressource intermédiaire
    - Unité d’un CR
    (Hébergement et accompagnement de jeunes présentant des difficultés psychosociales et comportementales importantes)
25
Q

Quelle est la durée maximale de placement d’un jeune?

A

De 2 ans et moins : 1 an (12 mois)
De 2 à 5 ans : 1 an et demi (18 mois)
De 6 et plus : 2 ans (24 mois)

26
Q

Quels sont les projets de vie possible inscrits au dossier de l’enfant? (5)

A
  1. Maintien dans le milieu familial
  2. Réunification familiale
  3. Placement (FAR ou FAP) jusqu’à la majorité
  4. Adoption
  5. Tutelle
27
Q

Qu’est-ce qui se passe à l’étape 4 « Application des mesures »? (2)

A
  • L’intervenant assigné au dossier s’assure du suivi des services consentis ou ordonnés par le juge pour l’enfant et ses parents
  • Mise en place d’un plan d’intervention, lequel sera révisé tous les 3 mois
    (Les parties concernées sont présentes aux rencontres)
28
Q

Que se passe-t-il à l’étape 5 « Révision de la situation »? (2)

A
  • L’intervenant assigné au dossier informe le réviseur de l’évolution de la situation familiale selon des délais établis
  • Il peut quand même demandéla révision de la situation en tout temps lorsque:
    1. Amélioration significative de la situation
    2. Détérioration de la situation (Ex: nouveau signalement)
  • Fin de l’intervention, prolongation ou nouvelles ententes (mesures judiciaires ou volontaires)
  • (Les parties concernées sont présentes lors des rencontres dont l’enfant)
29
Q

Quand l’intervention prend-t-elle un terme?
(Étape 6 « Révision de la situation)

A
  • La sécurité et le développement de l’enfant ne sont pas ou plus compromis
  • Atteinte de la majorité
30
Q

Si la DPJ ne retient pas un signalement avant ou après l’évaluation, mais qu’elle croit que l’enfant et/ou les parents ont besoin d’aide, que fait la DPJ?

A

Elle doit les informer des ressources disponibles dans leur milieu et si les parents et l’enfant de plus de 14 ans y consentent, la DPJ doit les diriger de façon personnalisée vers ces ressources et transmettre l’information pertinente sur la situation.

31
Q

Quelles sont les 2 dimensions de la violence conjugale selon la typologie de Johnson?

A
  1. La motivation des violences
  2. Le degré de contrôle recherché
32
Q

Quels sont les 4 types de violences conjugales selon la typologie de Johnson? Expliquez-les.

A

Violences dans le but de contrôler:
1. Le contrôle mutuel violent (Relativement rare)
Les deux sont violents et veulent contrôler l’autre.
2. Le terrorisme conjugal (Peu fréquent, mais forme sévère de violence)
Violences qui sont de stratégies de contrôle unidirectionnel. Les femmes sont principalement les victimes.

Violences sans le but de contrôler:
1. La résistance violente
Le but est l’auto-défense. Principalement utilisé par les femmes.
2. La violence conjugale situationnelle (liée à des événements spécifiques)
Les deux partenaires utilisent la violence, mais pas dans le but de contrôler l’autre.

33
Q

Parmi les 4 types de violence conjugale de la typologie de Johnson, lesquels l’agresseur et la victime utilisent de la violence?

A

La résistance violente, la violence conjugale situationnelle et le contrôle mutuel violent.

34
Q

Dans quel type de violence conjugale de la typologie de Johnson l’agresseur est violent dans le but de contrôler et la victime n’est pas violente?

A

Le terrorisme conjugal

35
Q

Dans quel type de violence conjugale de la typologie de Johnson l’agresseur et la victime utilisent la violence pour se contrôler?

A

Le contrôle mutuel violent

36
Q

Quels sont les 3 principaux types de conjoints violents de la typologie de Holtzworth-Munroe et Stuart?

A

Familial seulement (faible), dysphorique/limite (modéré) et généralement violent/antisocial (élevé).

37
Q

Quels sont les 3 types de conjoints violents de la typologie de Ménard et Proulx?

A

Le sadique/antisocial, le « très » pathologique et le contrôlant.

38
Q

Pourquoi retrouve-t-on le terme sadique dans l’un des types de conjoints violents de la typologie de Ménard et Proulx?

A

Leur étude a été fait sur 121 incarcérés pour violence conjugale, une vingtaine l’étaient pour violence conjugale sexuelle et une des sous-échelle du MCMI (un des outils utilisé pour faire la typologie, car ils donnent des information sur la personnalité et des traits antisociale chez la personne) est le sadisme.

39
Q

Décrire le profil du sadique/antisocial.

A

Personnalité : caractérisée par un détachement émotionnel qui inclut un manque d’empathie, une hostilité envers les femmes et un style de vie antisocial.
(Détachement émotionnel = noyau commun entre trouble perso antisocial et trouble paraphilique sadisme sexuel chez les personne coercitives.)

Style de vie antisocial: impulsif, comportements agressifs, mauvaises gestions de ses émotions, problèmes externalisés​ (Ex: comport. violents, antisociaux, sexuels).
Sadisme: plaisir à humilier, contrôler dans le but qu’il y aie une détresse chez la victime et utilise la violence pour subvenir à ses besoins​. Ils semblent gérer leur anxiété généralisée et leurs émotions négatives par la consommation excessive de substances psychoactives (et la violence).

40
Q

Décrire le profil du « très » pathologique .

A

Personnalité : schizoïde, négativiste, masochiste, dépendant, schizotypique, limite, paranoïde, trouble de la pensée, bipolaire, dysthymie, stress post-traumatique​.
Caractérisé par des émotions négatives, instabilité émotionnelle, mauvaises habiletés sociales, problèmes relationnels et idées irrationnelles.

Style de vie: Problèmes internalisés​, abus de substances pour gérer leurs émotions négatives et anxiété généralisée, stress post-traumatique , névrosé​, peu consciencieux.

Recherche: serait intéressant d’identifier des sous-types.

41
Q

Décrire le profil du contrôlant.

A

Personnalité: Caractère contrôlant, consciencieux

Style de vie: Une tendance générale à avoir une exigence exagérée, un besoin d’ordre, de propreté compulsive, ainsi que du surmenage au travail.
Facteurs passage à l’acte:​ Événements de vie qui vont déstabilisé, déstructuré la personne, l’agression va être une reprise de contrôle sur son environnement. ​
Pour gérer le stress, l’individu va nécessiter une reprise de contrôle, d’organisation sur les choses, violence conjugale va être un moyen supplémentaire pour reprendre le contrôle.

42
Q

Peu d’études s’intéressent à quelle forme de violence?

A

La violence sexuelle

43
Q

Quels sont les 3 types d’agresseurs sexuels en contexte conjugal et leur définition?

A

La violence instrumentale = Violence pour atteindre un objectif spécifique, violence juste assez pour surmonter le niveau de résistance de la victime (sans plus).

La violence expressive = Peu importe si la victime résiste ou pas, il y a beaucoup de violence.

La violence sadique = Forme de violence expressive sexualisée (présence de rituels, caractéristiques plus classiques des agressions sadiques).

44
Q

Comment se nomme ces 3 types d’agresseurs sexuels en contexte conjugal selon Finkhelor et Yollo, Russell, puis Proulx et beauregard?

A

Violence instrumentale
Finkhelor et Yollo: Le contrôlant
Russell: L’insatisfait
Proulx et Beauregard: L’isolé

Violence expressive
Finkhelor et Yollo: Le colérique
Russell: L’antisocial
Proulx et beauregard: Le colérique

Violence sadique
Finkhelor et Yollo: Le sadique
Russell: Le sadique
Proulx et beauregard: L’hypersexuel (plus général que sadique, c’est un besoin de sexualité plus important dans le style de vie de l’individu)

45
Q

Décrire le profil du colérique de Proulx et Beauregard.

A

Profil général: « Ma partenaire se doit de satisfaire mes besoins sexuels et émotionnels » (distorsion cognitive, société patriarcale)
Troubles de la personnalité associés: Dépendant/évitant/schizoïde
Traits psychopathologiques associés: Psychopathie/paranoïa (Dans la psychopathie, il y a de l’antisocialité)
Agression :
- Si elle refuse c’est la fin du monde, l’anxiété se transforme en colère, la colère est amplifiée par l’alcool.
- Ils cultivent des fantaisies de vengeance contre la responsable de leur détresse.
- Ils overkill, les résistances de la victime augmentent leur agressivité. (Overkill = quantité d’actes violents qui cause la mort de la victime, même plus que ce qu’il est nécessaire pour la tuer.

46
Q

Décrire le profil de l’hypersexuel de Proulx et Beauregard.

A

Profil général: « Ma partenaire se doit de satisfaire mes besoins sexuels et émotionnels et en plus elle doit m’admirer » (distorsion cognitive)
Troubles de la personnalité associés: Dépendant/narcissique
Traits psychopathologiques associés: Psychopathie/paranoïa
Agression:
- Si elle refuse, ils considèrent la partenaire égoïste et se placent en situation de victime. Ils utiliseront tous les moyens pour la punir.
- Consommation d’alcool + menteurs pathologique + hypersexualisation
- Même séparé, ils pensent que l’ex-partenaire est toujours leur propriété sexuelle.

47
Q

Décrire le profil de l’isolé de Proulx et Beauregard.

A

Profil général: « Ma partenaire doit prendre soin de moi, car je me sens rejeté, isolé, faible », ils essayent désespérément de maintenir la relation.
Troubles de la personnalité associés: Dépendant/obsessif-compulsif
Traits psychopathologiques associés: Paranoïa (difficulté à croire le partenaire)
Agression:
- Le viol est une stratégie de coping donnant l’illusion d’être encore intime avec la partenaire désengagée.
- 70% utilisent une arme pour compenser leur manque de confiance à contrôler (ne blesse pas nécessairement, mais peut menacer).
- Particularité : ils étaient tous séparés lorsqu’ils ont commis le viol (donc juste ex-partenaires intimes).

48
Q

La violence conjugale des hommes et des femmes sont-ils semblables au niveau quantitatif et qualitatif? Expliquer.

A

Quantitatif: oui
Qualitatif: non
Chez les femmes, la violence est davantage psychologique et aurait trois fonctions : l’autodéfense, la fuite, la tentative de rétablir l’équilibre dans la dynamique de couple.

49
Q

La violence conjugale dans les couples homosexuels vs hétérosexuels est-elle identique?

A

Non, parce que dans les couples homosexuels, il y a une particularité en plus:
- Contrainte supplémentaire pour aller chercher de l’aide, car il y a la menace du dévoilement de l’orientation sexuelle (une violence psychologique supplémentaire pour conserver un contrôle, chantage avec le secret).

50
Q

Comment pourrait-on expliquer l’escalade/le processus/l’évolution de la violence conjugale? (Schéma de l’escalier)

A

C’est un mélange d’aggravation et d’accélération.
L’aggravation est comme un escalier qui part de la violence psychologique, monte à la violence verbale, puis physique.
L’accélération est comme un ascenseur qui accélère l’aggravation (l’accélération est du à la violence sexuelle et économique).

51
Q

Quelles sont les 4 phases du cercle de la violence conjugale? Expliquez-les.

A

Phase 1: Climat de tension
- L’agresseur est colérique, il menace du regard, fait peser de lourds silences.
- La victime se sent inquiétée, elle tente d’améliorer les choses, faisant attention à ses gestes et à ce qu’elle dit. ​La victime sent qu’il y a une attaque imminente possible, elle veut donc empêcher ce qu’elle peut déclencher.

Phase 2: La crise
- L’agresseur violente la victime (différentes formes).
- La victime se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste.

Phase 3: La justification
- L’agresseur se trouve des excuses pour justifier son comportement. (Parfois, il utilise des facteurs externes à la dynamique du couple, souvent rationalisations de ce que la victime a fait ou sa vision de ce que la victime a pu faire. Il joue sur les perceptions, il fait de l’aliénation. Habitudes (donc rien de particulier ou à se reprocher pour la victime) qui a été ciblées comme « cause du déclenchement des comportements violents » alors que c’est l’agresseur qui le perçoit mal ou se déclenche tout seul.
- La victime tente de comprendre ses explications, elle doute de ses propres perceptions, et fini par se sentir responsable de la situation.

Phase 4: La lune de miel
- L’agresseur demande pardon, parle de thérapie et de suicide.
- La victime lui donne une chance, l’aide, et change ses habitudes.

52
Q

Pourquoi c’est dur de se sortir de la violence conjugale?

A

Parce que c’est une boucle sans fin, un cercle vicieux.

Exemple du cercle de la violence conjugale: À la phase de la crise, elle dépose une plainte, mais au moment où elle doute ou veut aider son agresseur, elle retire la plainte.

53
Q

Qu’est-ce qu’on remarque lorsque les victimes réussissent enfin à laisser leur conjoint violent?

A

Les victimes quittent souvent plusieurs fois avant de partir.
- 35% des femmes retournent immédiatement
- 60% des femmes retournent dans les deux mois qui suivent

54
Q

Ça prend énormément de temps avant qu’une personne sorte d’une relation de violence conjugale. Pourquoi mise à part le phénomène du cercle de la violence conjugale?

A

Ça prend un certain temps entre:
- Le moment où la victime se rend compte que ce qui se passe n’est pas bien (toxique)
- Le moment où le processus de décision de partir commence
- Le fait de réussir à partir de la relation ​sans rechutes, échec de la phase de maintien.

55
Q

Quelles sont les 5 étapes du processus de la décision de partir?

A
  1. Précontemplation
    Elle ne perçoit pas le problème. Elle voit l’intensité du contrôle psychologique comme un excès d’amour, d’affectation​.
  2. Contemplation
    Elle voit qu’il y a un problème et évalue ses options​.
  3. Préparation
    Elle prend une décision, fait des recherches pour un emploi, un loyer et essaie de voir comment serait sa vie sans le partenaire.
  4. L’action
    Elle part ou appelle la police. Souvent, il y a aussi des enfants qui sont pris en otage ou il y a des contraintes financières qui sont inclus dans le problème​.
  5. Le maintien
    Elle continue de travailler sur la séparation, porte des actions légales et fait un processus judiciaire.
56
Q

Lâche pas!!

A

Diapo 58 Youhou!