Cours 1 - Introduction

Question 1

Est-ce que la psychologie forensique et les sciences forensiques sont la même chose?

Answer 1

Oui, dans une certaine mesure. Ce sont deux choses différentes, mais il y a un chevauchement, mais ce n’est pas tout à fait la même chose. Ils se partagent quelque chose de forensique.

Question 2

Qu’est-ce que la psychologie légale ou psychologie forensique?

Answer 2

C’est la science de la psychologie appliquée au système judiciaire, donc La psychologie appliquée aux questions légales sur le plan criminel ou civil.

Question 3

Qu’est-ce que les sciences forensiques?

Answer 3

Ce sont les sciences fondamentales (biologie, chimie, criminalistique) et l’analyse de traces prélevées sur une scène de crime.

Question 4

Lorsqu’on parle « au plan criminel », nous faisons référence à quels individus?

Answer 4

Une personne qui a enfreint une loi et qui est poursuivi par le gouvernement.

Question 5

Lorsqu’on parle « au plan civil », nous faisons référence à quels individus?

Answer 5

Une personne ou organisation qui poursuit une autre personne pour réparer un dommage, un préjudice (Ex: garde d’un enfant, héritage, divorce).

Question 6

Qu’est-ce que le profilage criminel?

Answer 6

C’est dresser une liste des caractéristiques psychosociales des criminels.

Question 7

Le profilage criminel est l’activité principale d’un psychologue judiciaire. Vrai ou faux?

Answer 7

Faux. Le profilage criminel est une spécialisation de la psychologie légale.

Question 8

Le psychologue judiciaire évalue-t-il les menaces? Est-ce que les menaces sont une entrave au plan criminel ou civil?

Answer 8

Oui.
Criminel.

Question 9

Le psychologue judiciaire est-il celui qui prend en charge les individus antisociaux ou ayant commis un acte criminel (ex: risque)?

Answer 9

Oui, cela fait partie de ses tâches au plan criminel.

Question 10

Le psychologue judiciaire évalue-t-il les séquelles subies par les victimes? Ce serait sur quel plan?

Answer 10

Oui.
Civil.

Question 11

Le psychologue judiciaire fait-il des autopsies?

Answer 11

Non. Cela fait partie de la criminalistique des sciences forensiques.

Question 12

Le psychologue judiciaire a-t-il de l’expertise toxicologique?

Answer 12

Non. Une expertise toxicologique est de pouvoir savoir si une personne a été droguée avant de mourrir.

Question 13

Qu’est-ce que le psychologue judiciaire fait au plan de la recherche? (4)

Answer 13

Ce qui pourrait être appliqué après en intervention. 1.L’analyse statistique des tendances criminelles.
2.L’étude des profils/typologies.
3.L’étude des trajectoires de vie.
4.L’étude de l’efficacité de l’intervention et des outils (Est-ce que l’échelle de la psychopathie mesure vraiment cela?). Etc.

Question 14

Le psychologue judiciaire fait quoi globalement?

Answer 14

Il analyse le fonctionnement psychologique, et les comportements qui en découlent, des personnes qui interagissent ou ont déjà interagi avec le système judiciaire.

Question 15

Au niveau légal, qu’est-ce qu’une situation de crise?
Donner un exemple.

Answer 15

• Un contexte dans lequel la police intervient afin de négocier avec un individu potentiellement violent (souvent à cause de problèmes psychologiques).
• Exemple : Personne avec symptômes dépressifs peut avoir des idées suicidaires ou être intoxiqué et peut donc se barricader ou être menaçant.

Question 16

Quel est le rôle du psychologue judiciaire dans une situation de crise?

Answer 16

• Le but est de régler la situation sans violence des deux côtés (de l’individu et des policiers).
• Le psychologue judiciaire doit donc empêcher une escalade des comportements.
• Essayer de calmer la personne et de la raisonner.
• Prendre en charge la crise et laisser la personne partir après avec, on l’espère, un poids en moins.

Question 17

Quelle est la proportion des interventions policières qui sont faites auprès de personnes atteintes de maladie mentale?

Answer 17

Selon l’Association Canadienne pour la Santé Mentale, 7% à 15%.

Question 18

Qu’est-ce que le modèle SINCRO? (Acronyme et phases)

Answer 18

SINCRO = Stratégie d’Intervention et de Négociation de Crise selon le Rythme Observé.
- On veut une résolution pacifique.
Les phases sont:
1. La crise - C’est quoi le problème? Être calme, rassurant.
2. La résolution de problème - Garder l’individu dans le rationnel, expliquer ce qui va arriver, présenter des options (il n’y a pas juste une issue comme il peut penser).
3. La reddition - Le sujet est prêt à se livrer aux autorités policières et faire face aux conséquences de ses actes.

Question 19

Quel est le rôle du psychologue judiciaire lors de l’utilisation du modèle SINCRO?

Answer 19

• Être à l’écoute (qualité d’écoute) et empathique
• Conseiller/Négocier
• Identifier un risque imminent

Question 20

Quelles sont les issues d’une situation de crise et leurs proportions? (3)

Answer 20

1. Résolues grâce à la négociation - 86%
2. Résolues via l’intervention du groupe tactique d’intervention - 7%
3. Se termine par le décès de l’individu - 7%

Question 21

Lorsqu’une situation de crise se résoud par la négociation, quelle est la proportion d’individus qui subissent ensuite une expertise psychiatrique?

Answer 21

42%, car ça coûte trop cher, manque de personnel, etc.

Question 22

Lorsqu’une situation de crise se résoud par la négociation, quelle est la proportion d’individus qui subissent ensuite un procès criminel?

Answer 22

73%

Question 23

Quels sont les questions que le psychologue judiciaire veut répondre lorsqu’il évalue des menaces? (6)

Answer 23

1. La menace est-elle anonyme? (Vrai nom, fausse identité, pseudonyme?) (Veut être mis sur le devant de la scène ou non?)
2. La menace s’adresse-t-elle a une cible spécifique? (Politicien, institution, nobody?) (On veut savoir la sévérité, la pertinence d’agir)
3. La menace intègre-t-elle une indication sur l’imminence de sa réalisation? (Imminente ou vague sur le long terme?)
4. La menace est-elle « réaliste »? (Veut pas dire qu’il ne faut pas le prendre au sérieux) (Renseigne sur le fonctionnement mental de l’individu)
5. La menace informe-t-elle sur son degré d’intention d’être réalisée? (Sérieuse ou canular?) (Contenu de la lettre: Date? Inidividu? Trajet de la victime potentiel?)
6. La menace informe-t-elle sur le profil psychologique et psychosocial de son auteur? (Torture, reproche, violence)

Question 24

Quels sont les éléments principaux à retenir sur les fausses allégations? (6)

Answer 24

1. Il faut évaluer le degré de fiabilité du discours de la personne.
2. Il faut évaluer l’intention derrière l’acte. (Mauvaise intention ou croyance erronnée?)
3. Le psychologue judiciaire doit analyser les motivations et la personnalité de l’individu.
4. Le psychologue judiciaire utilise principalement l’entrevue. Il doit faire parler les personnes (pas juste avouer) pour arriver à comprendre comment ils fonctionnent.
5. Il est possible que le psychologue judiciaire et les enquêteurs peuvent faire un faux positif. (Croire que la personne fait une fausse allégation, alors que c’est une vraie déclaration) Cela amène des conséquences terribles.
6. Les fausses allégations existent, mais elles sont rares.

Question 25

Sur 1000 viols, 100 font l’objet d’une plainte (10%), dont 30 qui ont un procès criminel (30%) (parfois pas assez de preuves). Parmi ces 30, seulement 10 finissent incarcérés (33,33%).
Sur les 100 plaintes, combien sont des fausses allégations?

Answer 25

2 sont des fausses allégations (2%).
Cela inclut les personnes qui avaient une croyance erronée (pensaient avoir été agressés, alors qu’ils ne l’ont pas vraiment été).

Question 26

Qu’est-ce qu’on peut faire pour savoir si quelqu’un ment?

Answer 26

• Si une personne droitière regarde à gauche, elle essaie d’avoir des images remémorées, alors que si elle regarde à droite, elle essaie d’avoir des images construites (mensonges).
• L’inverse pour les gauchers.
• Controverse, car que se passe-t-il avec les personnes ambidextre?
• Pour cerner un menteur, le psychologue judiciaire doit essayer de poser des questions qui vont surprendre l’individu. Il devra repérer les incohérences/paradoxes et les soulever et questionner davantage.

Question 27

Qu’est-ce que l’aptitude à subir son procès?

Answer 27

• L’aptitude à subir son procès consiste à évaluer la capacité de l’accusé, en raison de troubles mentaux, d’assumer sa défense, ou de donner des instructions à un avocat à cet effet, à toute étape des procédures, avant que le verdict ne soit rendu.
• État mental de l’individu au temps du procès (problème mental qui va l’empêcher de comprendre ce qui se passe pendant le procès)

Question 28

Qu’est-ce que la responsabilité criminelle et comment on la détermine?

Answer 28

• Cherche à déterminer si l’individu était atteint d’un trouble mental au moment de commettre son crime. L’accusé doit avoir un trouble mental qui l’a empêché de comprendre l’action criminelle ou de savoir qu’elle était mauvaise : c’est le trouble mental qui doit expliquer l’action. Trouble de l’abus de substance peut être un cas de non-responsabilité criminel.

Évaluer:
1. Est-ce qu’il y a eu un acte criminel qui est commis (L’Actus Reus) (la télécommande mangé par le chien)
2. Intention de commettre un crime (Le Mens Rea)

Question 29

Quelles sont les 3 issues de la Commission d’Examen des Troubles Mentaux?

Answer 29

1. La libération absolue (on ne l’acquitte pas responsable, sort du système judiciaire)
2. La libération avec conditions (Ex : suivi thérapeutique ou peut être dangereux, même s’il n’est pas criminellement responsable)
3. La détention

Question 30

Quelles sont, dans l’ordre, les 5 catégories de diagnostics identifiés dans les procès?

Answer 30

1. Le spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques (majorité)
2. Troubles liés aux abus de substances
3. Trouble de l’humeur
4. Troubles de la personnalité
5. Autres