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Renseignement > Cours 2 - Concepts en renseignement > Flashcards

Cours 2 - Concepts en renseignement Flashcards

1
Q

Le cycle du renseignement se termine-t-il?

A

Conceptuellement, non. On peut revenir à une étape antérieure et s’ajuster. Quand on arrive à la fin, c’est déjà le temps de commencer une autre collecte.

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2
Q

En quelle année les étapes du cycle du renseignement ont-elles été identifiées ainsi que le terme inventé?

A

1948, avec l’apparition de la CIA

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3
Q

Qu’est-ce que le cycle de renseignement fournit?

A

Une représentation visuelle de la façon dont la communauté du renseignement répond aux questions d’un décideur

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4
Q

Comment peut-on expliquer que le cycle du renseignement est un modèle?

A

Son but n’est pas de représenter parfaitement la réalité, mais de fournir un outil pédagogique utilisable pour accroître la compréhension

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5
Q

Vrai ou faux? Les choses se déroulent rarement dans un contexte agréable, propre et de la manière suggérée par le cycle.

A

Vrai.

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6
Q

Quelles sont les étapes du cycle de renseignement?

A
  1. Analyse des besoins
  2. Planification et orientation
  3. Collecte
  4. Traitement
  5. Analyse
  6. Diffusion
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7
Q

Qu’est-ce que l’analyse des besoins?

A

1e étape du cycle de renseignement.
On regarde quelle est la cible, le champ d’intérêt, le besoin.

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8
Q

Qu’est-ce que la planification et orientation?

A

2e étape du cycle de renseignement.
- Une fois qu’une question a été formulée (lors de l’analyse des besoins), un plan est conçu pour collecter les informations appropriées pour répondre correctement à la question.
- Une fois que les techniques de collecte ont été identifiés, ils sont prioritaires; les sources d’information prévues sont identifiées et divers organismes sont chargés avec des objectifs de collecte.
- Les sources humaines sont indispensables et essentielles pour la police.

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9
Q

Qu’est-ce que la collecte?

A

3e étape du cycle de renseignement.
On collecte les données brutes destinées au traitement ou à la production appropriée.

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10
Q

Pourquoi l’information brute est nécessaire?

A

Sans information brute, le renseignement ne peut être développé.

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11
Q

Vrai ou faux? Il est interdit pour les analystes de décider des lacunes à combler lors de l’étape de la collecte.

A

Faux, ils peuvent décider de cela. D’ailleurs, il est essentiel que les analystes et les agents de collecte partagent une compréhension commune des rôles de chacun.

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12
Q

Qu’est-ce que le traitement?

A

4e étape du cycle de renseignement.
L’information brute n’est généralement pas sous une forme qui permet une analyse immédiate, donc elle doit d’abord être organisée et, dans certains cas, traduite ou déchiffrée.

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13
Q

Dans quelle étape pouvons-nous faire affaire avec des sources humaines?

A

Traitement (on valide les informations)

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14
Q

Qu’est-ce que l’analyse?

A

5e étape du cycle de renseignement.
On analyse les données et on en produit des résultats présentables pour les décideurs.

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15
Q

Donne des exemples de produits d’analyse.

A
  • Tableaux de fréquences d’appels
  • Diagrammes de relations
  • Diagrammes de flux (marchandises, drogues, etc.)
  • Diagrammes de déroulement des événements
  • Profils et analyses de profils
  • Rapports d’évolution/de tendance
  • États de situation
  • Analyse de la criminalité (regroupements par région, par méthode utilisée)
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16
Q

Quelle est l’étape la plus cruciale et la plus complexe malgré que toutes les phases du renseignement criminel sont importantes?

A

L’analyse

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17
Q

Sans analyse, les données sont-elles utilisables quand même?

A

Sans analyse, les données ont souvent une signification très limitée et sont d’une utilité réduite pour les décideurs ou les policiers.

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18
Q

Qu’est-ce que la diffusion?

A

6e étape du cycle de renseignement.
On produit un rapport, un sommaire exécutif pour les décideurs ou les policiers. Si personne ne s’intéresse à notre produit d’analyse, ce n’est pas gagnant.

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19
Q

Nomme un concept très important en renseignement, relativement à l’information.

A

L’évaluation de la source d’information

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20
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de la source d’information?

A

C’est de la corroboration (de recouper l’information avec d’autres sources qu’on a) et c’est de regarder les détails de l’information.

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21
Q

Quels sont les détails de l’information/de la source à regarder pour déterminer s’il s’agit d’une bonne source?

A
  • La réputation de la source
  • La source de la source (combien de degrés de séparation)
  • Les motivations de la source à parler à la police
  • Les liens entre les sources
  • La fiabilité de la source (si elle a déjà parlé à la police avant et si c’était du bon renseignement qu’elle a fourni)
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22
Q

Vrai ou faux? Si deux sources disent la même chose sans se connaître, on peut considérer l’information comme moins fiable.

A

Faux.

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23
Q

Avec quoi on qualifie l’information?

A

Des cotes de sécurité

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24
Q

Pourquoi assigner une cote de sécurité à l’information?

A
  • Protéger (sources, informations, etc.)
  • Contrôle interne (destinataires autorisés uniquement)
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25
Q

Quelles sont les 4 cotes de sécurité possibles?

A
  1. Restreint (A)
  2. Confidentiel (B)
  3. Secret (C)
  4. Très secret (?)
26
Q

Comment définir la cote de sécurité “restreint (A)”?

A

Un impact assez limité pour une personne ou pour la sécurité publique, généralement limité à un secteur d’activité de l’institution.

27
Q

Comment définir la cote de sécurité “confidentiel (B)”?

A

Un impact sérieux pour une personne ou pour la sécurité publique qui ne se limiterait pas qu’à un seul secteur d’activité de l’institution (impact significatif pour la sécurité d’État)

28
Q

Comment définir la cote de sécurité “secret (C)”?

A

Un impact grave pour une personne ou à la sécurité publique ou à l’intégrité de l’institution dans son ensemble (impact sérieux pour la sécurité d’État)

29
Q

Comment définir la cote de sécurité “très secret (?)”?

A

Un impact extrêmement grave lié à la sécurité publique ou à l’intégrité de l’institution dans son ensemble (impact extrêmement grave à la sécurité d’État)

30
Q

Vrai ou faux? On a tendance à protéger plus dans les dernières années.

A

Vrai.

31
Q

Quels sont les principes qui guident le choix de cote de sécurité?

A
  • La circulation de l’information
  • L’impact de l’information
  • La pérennité de l’information
  • La nature de l’information
32
Q

Qu’est-ce que le principe de circulation de l’information?

A
  • Le but étant d’empêcher l’accès à des personnes non autorisées (en fonction du droit de savoir) et non d’en limiter indûment la diffusion
  • Tous les renseignements produits doivent faire l’objet d’une réflexion visant l’identification des partenaires policiers ou non susceptibles d’en extraire une connaissance utile
33
Q

Qu’est-ce que le principe d’impact de l’information?

A
  • Évaluer les probabilités de dommages présents et futurs d’une transmission de l’information (besoin de savoir)
  • Si tu n’as pas besoin de savoir une information pour l’avancement de ton travail, tu ne le sauras pas
34
Q

Qu’est-ce que le principe de pérennité de l’information?

A

Évaluer les conséquences qu’entraînent la modification, le retrait et la destruction d’un document protégé

35
Q

Qu’est-ce que le principe de nature de l’information?

A

Sa gravité, son caractère choquant ou médiatique, voire le caractère imminent du danger que laisse présager l’information

36
Q

Qu’est-ce que le trafic light protocol (TLP)?

A

C’est un moyen d’évaluation de l’information où on classe l’information dans les catégories rouge (RED), orange (AMBER), vert (GREEN) et blanc (WHITE).

37
Q

Qu’est-ce que la catégorie rouge (RED) dans le TLP?

A

Informations exclusivement réservées aux destinataires directs

38
Q

Qu’est-ce que la catégorie orange (AMBER) dans le TLP?

A

Informations destinées à une entreprise, éventuellement limitées à certains de ses collaborateurs

39
Q

Qu’est-ce que la catégorie verte (GREEN) dans le TLP?

A

Informations destinées à une communauté, à ne pas diffuser sur Internet

40
Q

Qu’est-ce que la catégorie blanc (WHITE) dans le TLP?

A

Informations librement diffusables, pour autant que cette démarche ne soit pas contraire à la loi

41
Q

Comment peut-il y avoir une autorisation de niveau secret?

A

Il y a une cote de fiabilité et une évaluation de la sécurité par le Service canadien de renseignement de sécurité)

42
Q

Comment peut-il y avoir une autorisation de niveau très secret?

A
  • Contexte de 10 ans + déplacements, biens à l’étranger, références morales, études, service militaire
  • Cote de fiabilité/Autorisation de niveau Secret
  • Questionnaire sur la sécurité et/ou entrevue sur la sécurité
  • Enquête de sources ouvertes
  • Évaluation de la sécurité par le SCRS
  • Test polygraphique (détecteur de mensonges)
43
Q

Qu’est-ce que le besoin de savoir?

A

Il faut se demander si la personne a vraiment besoin de cette information pour son enquête.

44
Q

Qu’est-ce que le droit de savoir?

A

Si la personne a une autorisation avec mandat, elle a le droit de savoir une information. Il y a une codification adéquate qui fait en sorte qu’une personne a le droit ou non de savoir une information.

45
Q

Qu’est-ce que la règle de la tierce partie?

A

Si Francis et Rémi travaillent sur le même sujet et qu’une tierce partie est au courant, elle ne peut pas divulguer les informations de Francis à Rémi ou vice-versa, mais elle peut dire à Francis d’aller parler à Rémi ou le contraire.

46
Q

Quelle est la cote de sécurité pour un rapport contenant l’identité d’un informateur?

A

Secret (C)

47
Q

Quelle est la cote de sécurité pour un rapport de rencontre de source?

A

Secret (C)

48
Q

Quelle est la cote de sécurité pour des renseignements sur une entreprise impliquée dans le crime organisé?

A

Confidentiel (B)

49
Q

Quelle est la cote de sécurité pour un album des groupes motards (écusson, culture organisationnelle, modes fonctionnement)?

A

Restreint (A)

50
Q

Quelle est la cote de sécurité pour un rapport de corruption impliquant un ministre du gouvernement?

A

Secret (C)

51
Q

Quelle est la cote de sécurité si un informateur dévoile les détails d’un attentat terroriste à l’endroit du gouvernement canadien?

A

Très secret (?)

52
Q

Quelle est la cote de sécurité d’un rapport qui révèle une méthode d’enquête utilisée?

A

Confidentiel (B)

53
Q

Quelles sont les 2 critiques du cycle de renseignement?

A
  1. Le cycle du renseignement est trop simple.
  2. Le cycle du renseignement est lent et maladroit, beaucoup trop linéaire.
54
Q

Quelle est la conclusion à faire par rapport à l’information en renseignement?

A

L’information peut être recueillie et transformée en renseignement. Ce dernier peut être diffusé, mais à moins qu’il soit exploité et serve à la décision et à l’action, il est inutile.

55
Q

Qu’est-ce que l’approche basée sur la cible (target-centric approach)?

A

La cible est au coeur du modèle (ajustement constant)

56
Q

Quels sont les types de renseignement?

A
  • Renseignement criminel tactique
  • Renseignement criminel opérationnel
  • Renseignement criminel stratégique
57
Q

Vrai ou faux? Il y a une hiérarchie parfaite dans les niveaux de renseignement.

A

Faux, chaque niveau a un client différent et des tâches différentes.

58
Q

Qu’est-ce que le renseignement criminel tactique?

A
  • Aide à l’investigation, à l’enquête
  • Notre client c’est l’enquêteur
  • Support quotidien à l’enquêteur
  • Matière première : données d’enquêtes, données qui visent individus spécifiques
  • Regarde ce que l’enquêteur a colligé comme informations
  • Regarde comment individus évoluent
  • Contexte d’enquête, vise à arrêter quelqu’un
  • Ex : album des motards
59
Q

Qu’est-ce que le renseignement criminel opérationnel?

A
  • Aide à la décision
  • Ex : analyste qui serait avec le commandant d’un poste de quartier au SPVM
  • S’occupe de la hausse et baisse de crimes sur le terrain (fluctuations du crime)
  • Analyse le terrain (ex : hot spots)
  • Aide décideur à prendre décisions sur l’opération
  • Plus dans la gendarmerie, dans la gestion des policiers en uniformes
60
Q

Qu’est-ce que le renseignement criminel stratégique?

A
  • Aide à la compréhension
  • Notre client, c’est la direction ou l’état-major ou le preneur de décision/décideur
  • On est plus isolé
  • On prend différentes sortes de données

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