Cours 2 - Besoins psychosociaux et spirituels en soins palliatifs Flashcards
Décrire : Impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches (8)
- Fragilité émotionnelle…
- … et vulnérabilité…
- « Qu’est-ce que je vais devenir ?… »
- Sentiment d’inutilite
- La solitude
- Sécurité financière
- Intimité et sexualité
- LE FUTUR…
- Et la famille ?

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : Sentiment d’inutilité (4)
- Sentiment de perte de compétence
- Sentiment d’être ou de devenir un fardeau
- Désir de fuite, d’isolement
- Recherche de « mandat »

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : La solitude (2)
- Isolement lié à la perte de travail, d’activités sociales
- Amis qu’on ne voit plus, qui n’osent pas venir nous voir, devant qui on n’ose plus se présenter…
« On ne souhaite pas être seul pour vivre sa mort, mais on n’en demeure pas moins le seul à mourir…»
Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : Sécurité financière (2)
- Parfois compromise
- Culpabilité de celui qui part…
- Ressentiment de ceux qui restent…
- Lorsque des aménagements sont possibles, grand soulagement pour tous !
- Arrangements funéraires
- Testament
Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : Intimité et sexualité (5)
- La sexualité est un aspect fondamental de l’existence humaine
- Elle inclut non seulement le rapport sexuel mais aussi les dimensions de l’intimité, du concept de soi et de l’expression de l’amour
- Demeurent importants, jusqu’à la toute fin de la vie
- Présomption erronée: « Lorsque les personnes sont malades, elles deviennent asexuées… »
- Le besoin d’intimité physique et de rapprochement émotionnel s’accroît avec le diagnostic d’une maladie terminale
Nommez les barrières fréquentes de l’intimité et sexualité (6)
- Manque d’intimité
- Manque de contrôle sur le milieu, tourbillon des intervenants, « timing »
- Altération de l’image de soi
- Difficulté à accepter les changements corporels (de part et d’autre), sensation d’être attrayant(e)
- Effets 2e traitements
- Peuvent affecter la fonction sexuelle: diminution libido, trouble érectile, sédation…
- Diminution mobilité
- Besoin d’adaptations
- Symptômes
- Fatigue, dyspnée, douleur, anxiété, nausée…
- Partenaire
- Crainte de blesser ou contrarier, peur de faire « perdre de l’énergie vitale », diminution attrait
Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : La famille (4)
- Déséquilibre amené par la maladie
- Position et rôle de chacun chambardés
- Défi: se maintenir « en équilibre » pour assurer sa survie et son fonctionnement…
- « CHAQUE FAMILLE A SON HISTOIRE »
Décrire : La souffrance des proches (8)
- Inquiétude
- Peurs et appréhension
- Incompréhension
- Sentiment d’irréalité
- Impuissance
- Culpabilité
- Ambivalence
- Solitude
Nommez les diverses stratégies d’adaptation des proches par rapport à leur souffrance (7)
- Mettre sa peine de côté et « avancer… »
- Garder espoir et y croire…
- Prier
- Confier le malade
- S’accorder du temps
- S’activer
- Se donner des moyens
Est-ce que l’anxiété est une réaction normale face à une menace?
Oui

Décrire le mode de manifestation de l’anxiété (6)
souvent -> malaises physiques
- Tension musculaire
- Impatience motrice
- Engourdissements
- Difficultés respiratoires
- Nausées
- Insomnie, etc….
Décrire le tx de l’anxiété (3)
- Traitement selon le niveau de détresse
- Approche combinée, interdisciplinaire:
- Psychothérapie
- Pharmacothérapie
- Attention à la contagiosité !
- Ne jamais négliger le support aux proches
Décrire le tx pharmacologique de l’anxiété (2)
- Approche pharmacologique si non pharmacologique insuffisant
- Benzodiazépines
Décrire : Benzodiazépines (4)
- ↓ Manifestations somatiques > psychologiques
- Particulièrement utiles si:
- Crises convulsives
- Notion de consommation d’alcool (sevrage)
- Tolérance effet hypnotique (> 2 sem.) mais pas de tolérance effet anxiolytique
- Disponibles en per os, s/c, i/m, i/v, s/l ,i/r
Est-ce que l’agitation ou l’angoisse terminale précédant la mort est une indication pour la contention physique?
Pitié! Non!! Laisse moi pas mourir attaché :(
Décrire : Agitation ou angoisse terminale associée à la mort (4)
- Survient dans les derniers jours ou heures précédant la mort
- Toujours tenter d’identifier une cause (globe vésical, fécalome, effet paradoxal de la médication, …) pour y remédier
- Traitement habituel + support
- Parfois réfractaire, peut alors légitimer une sédation palliative continue
C’est quoi la prévalence de la dépression en soins palliatifs? (2)
- Prévalence difficile à établir
- Pourcentages tirés d’une étude menée auprès de patients atteints d’un cancer avancé (Derogatis et al., 1987):
- Environ 50 %:
- Réponses affectives « normales » comprenant la tristesse ou l’anxiété légère à modérée
- 35 % à 40 %:
- Répondent aux critères d’un trouble d’adaptation, avec humeur anxieuse ou dépressiv
- ± 10 % à 15 %:
- Répondent aux critères diagnostiques d’une dépression majeure
- Environ 50 %:
Par rapport à la dépression en soins palliatifs, comment faire la distinction entre ce qui est normal et ce qui est anormal ?
Peu spécifique - Sommatiques
- Perte d’énergie, fatigue
- Sommeil perturbé, réveil matinal
- Diminution de l’appétit
- Ralentissement psychomoteur ou agitation psychomotrice
Meilleure valeur diagnostique - Psychologique
- Réduction de l’attention et de la concentration
- Perte d’intérêt, perte de plaisir (anhédonie)
- Sentiment d’indignité ou culpabilité
- Diminution de l’aptitude à penser ou indécisions
- Pensées récurrentes de mort ou idées suicidaires

Nommez les facteurs de risque de dépression en soins palliatifs (11)
- ATCD personnel de dépression ou de tentative de suicide
- Demande d’aide médicale à mourir –> Pas toujours déprimés
- ATCD familial de dépression ou suicide
- Détresse existentielle
- Douleur mal contrôlée
- Stade déjà avancé du cancer au diagnostic
- Néo poumon/pancréas
- RXTX cérébrale
- Certains médicaments (stéroïdes, tamoxifen)
- Abus drogues
- ATCD éthylisme
C’est quoi le tx non pharmaco de la dépression en soins palliatifs (5)
- Approche interdisciplinaire où tous ont un rôle à jouer
- Concrètement:
- Aborder les sentiments et les objectifs
- Écouter, valider
- Reconnaître les forces
- Soutenir l’espoir
- Offrir un soutien
C’est quoi le tx pharmaco de la dépression en soins palliatifs (5)
- Utiliser le minimum de médicaments pour soulager le maximum de symptômes
- Petite dose, augmentation lente
- Combinée à psychothérapie, toujours
- Antidépresseurs
- Même dose que pour traiter la dépression « ordinaire »
- Efficacité: 50-60%
- Penser au délai d’action…
- Antipsychotiques:
- Utiles si autres symptômes psychiatriques (délire,
hallucinations) associés au trouble de l’humeur - Utiles si nausée associée
- Utiles si autres symptômes psychiatriques (délire,
Nommez les réactions du deuil

Nommez les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross
- Négation (déni)
- Colère
- Marchandage
- Dépression - repli
- Acceptation
Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Négation (déni) (2)
- Protection contre l’impact trop massif de la nouvelle
- Réalité connue au fond de soi: « Non, pas moi ! »
Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Colère (2)
- Expression de souffrance
- Confrontation avec la réalité: « Pourquoi moi ? »
Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Marchandage (2)
- Demande de sursis, espoir pour gagner du temps
- Espoir de changer la réalité: « Oui, ça m’arrive à moi, mais… »
Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Dépression - repli (2)
- Tristesse, désespoir, peine, impuissance, peur, ambivalence, solitude
- Contact émotionnel avec la réalité: « Oui, moi… »
Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Acceptation (2)
- Adaptation, choix de moyens pour l’assumer
- Reconnaissance de la réalité: « Mon heure arrive, c’est correct »
Vrai ou Faux
Les phases de deuils sont universelles mais le processus reste individuel
Vrai

Vrai ou Faux
Le patient et ses proches vivront toutes les étapes du deuil avec synchronisme
Faux

Le patient et ses proches vivront toutes ces étapes mais pas nécessairement avec synchronisme
Le processus du deuil normal s’étend sur une période de combien de temps? (1)
de 6 à 24 mois
Par rapport au deuil, l’acuité de la douleur et de la perte s’atténue après combien de temps? (1)
5 à 8 semaines
Le deuil comporte combien de types de manifesations?
4
Nommez les manifestations normales du deuil (4)
- Sentiments
- Comportements
- Sensations physiques
- Cognitives
Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les SENTIMENTS (12)
- État de choc
- Incrédulité
- Chagrin
- Colère
- Ressentiment
- Culpabilité
- Sentiment d’incompétence
- Insécurité
- Isolement, solitude
- Anxiété
- Sentiments ambivalents
- Soulagement
Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les COMPORTEMENTS (13)
- Pleurs, soupirs, lamentations, verbalisation
- Troubles du sommeil, rêves, cauchemars
- Perturbations des habitudes alimentaires
- Fonctionnement automatique, distractions
- Propension aux accidents
- Apathie, adynamie
- Retrait social
- Hostilité
- Hyperactivité
- Amplification de la libido
- Propension à la toxicomanie
- Attachement aux symboles du disparu
- Identification
Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les SENSATIONS PHYSIQUES (13)
- Serrement dans la région laryngée
- Serrement dans la poitrine
- Serrement épigastrique
- Sudation, bouffées chaleur
- Palpitations
- Hypertension
- Tremblements
- Céphalée
- Tension ou faiblesse musculaire
- Troubles digestifs
- Vide abdominal
- Altération goût et appétit
- Etc….
Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les COGNITIVES (3)
- Confusion, difficulté à départager le réel de l’irréel
- « Présence du défunt »
- Hallucinations visuelles et auditives fugaces
Nommez : Indices de résolution du deuil (7)
- Retour à un équilibre émotif
- Reprise en charge
- Intériorisation de la présence du défunt
- Réinvestissement affectif et social
- Exploration de nouveaux rôles
- Élaboration de projets pour le futur
- Place du plaisir
Décrire : Le deuil pathologique (3)
- Durée du deuil augmentée
- Intensité excessive des réactions de deuil
- Génère une invalidité personnelle
Nommez : Facteurs de risque prédisposant au deuil difficile ou compliqué RELIÉ À LA RELATION (4)
- Relation fusionnelle
- Grande dépendance affective
- Relation conflictuelle
- Contexte domination, dévalorisation, violence, inceste
Nommez : Facteurs de risque prédisposant au deuil difficile ou compliqué PROPRE À L’ENDEUILLÉ (6)
- Histoire personnelle (problèmes de santé physique et / ou mentale, de consommation, souffrance, épreuves,…)
- Faible estime de soi
- Capacités d’adaptation antérieures inadéquates
- Difficultés relationnelles
- Absence de préparation au deuil et à la mort
- Deuils anciens non résolus
Nommez : Facteurs de risque prédisposant au deuil difficile ou compliqué FACTEURS EXTÉRIEURS (6)
- Mort enfant / conjoint
- Circonstances de décès (soudain et imprévu, accidents, suicide,…)
- Deuils multiples en peu de temps
- Faible réseau de soutien
- Absence ou insuffisance de soutien financier
- Facteurs stress multiples
Nommez quelques indices cliniques supplémentaire du deuil pathologique (8)
- Isolement, coupure d’avec toute la famille proche et amis du défunt
- Préoccupation somatiques excessives
- Abus de substances, comportement à risque
- Symptômes d’identification
- Réaction anniversaire extrême
- Stimulus mineur réactive le deuil (disproportionné)
- Incapacité de parler du deuil avant plusieurs années
- Symptômes dépressifs constants
Le médecin doit faire quoi face à un endeuillé? (3)
- Le médecin doit connaître les manifestations du deuil normal mais aussi reconnaître précocement celles de deuil qui se complique
- Il doit favoriser l’expression des sentiments propres au deuil
- Références au besoin
- Groupe de support
- travailleur social, Psychologuqe
Le vécu du deuil chez l’enfant sera fonction de quoi? (4)
- De son âge
- De sa conception de la mort
- De son rapport au décédé (la perte)
- Du type de décès
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : Avant 2 ans (1)
peu ou pas de représentation mentale de la mort
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 2 à 5 ans (1)
mort = temporaire, réversible, quelqu’un qui s’en va (mais pourrait revenir…)
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 5 à 9 ans (1)
mort = état biologique surtout associé à la vieillesse mais petit à petit, en comprend le caractère définitif
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : > 10 ans (1)
mort = conception semblable à l’adulte, ie irréversible et universelle
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : De 0 à 6 mois (5)
- Ressent l’anxiété de son entourage
- Risque de moins bien manger et dormir
- Besoin d’une personne qui lui donne des soins, qui conservera sa routine et à qui il pourra s’attacher
- Il ne faut pas trop l’éloigner du parent survivant pour qu’il puisse vivre une continuité qui le sécurise
- L’enfant ne bénéficie ni ne souffre d’assister aux rituels (on pourra lui rappeler plus tard qu’il était là)
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 6 mois à 2 ans (4)
- Sans toujours le comprendre, ressent le vide et reste perméable aux émotions des adultes qui l’entourent
- Signes de peine intérieure, apathie, expression de son désespoir (l’être aimé ne reviendra peut-être pas…)
- Peut refuser d’être consolé
- Détachement: suite à l’absence prolongée, surmonte son angoisse, s’est rassuré sur sa survie et peut redevenir joyeux
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : À 2-3 ans (3)
- Période où l’enfant a besoin des parents comme modèle d’identification
- Établissement du moi
- Affirmation de soi
- Élaboration du langage
- Peut développer une importante angoisse de séparation
- L’âge des questions…
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 3-8 ans (7)
- Peut sembler indifférent ou régresser, refuser d’aller à la garderie ou à l’école
-
Insécurité affective
- Il faut le rassurer: quelqu’un va s’occuper de lui
- Il importe aussi de rétablir sa routine aussi vite que possible, faire des activités concrètes avec lui
- Pensée magique (on joue à la mort et après à autre chose)
- Imagination débordante
- Peut parler de la mort de façon directe et déroutante pour l’adulte
- Ne maitrisant pas encore le concept de finalité, plusieurs questions sur la vie après la mort:
- Intelligence concrète : réponses précises aux détails concrets, avec simplicité et honnêteté
- Lui parler le plus clairement possible, en évitant le langage symbolique; éviter: « il dort, il est parti en voyage… »
- Le tenir au courant et lui expliquer ce qui va se passer (rites funéraires, réactions de peine, etc.)
- Peut s’inquiéter de sa propre mort
C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : De 9 ans à l’adolescence (7)
- S’intéresse de plus en plus aux aspects biologiques de la mort
- Sa réaction pourra être assez semblable à celle de l’adulte (crises de larmes, renfermé, apathique, hostile)
- Parfois, réprime ses émotions (pourtant accablantes), pseudo-indifférence
- Participe davantage au deuil de la famille
- Peut être très critique face au parent survivant
- Peut parler de suicide pour aller rejoindre le parent disparu (parfois, comportements autodestructeurs)
- Important de:
- Ne pas culpabiliser
- Clarifier les changements de rôles
- N’a pas à remplacer le décédé
- S’assurer qu’il soit bien entouré
- Favoriser l’expression de sa peine et de ses autres sentiments (éviter refoulement)
Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins selon la perte du PARENT? (3)
- Perte d’un lien affectif important, d’une personne essentielle pour son développement et son identification
- Crainte de perdre l’autre parent
- Besoin du support de l’entourage, du milieu de vie
Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins selon la perte du FRÈRE OU SOEUR? (5)
- Perte d’un compagnon, d’un confident, d’un rival
- Culpabilité possible
- Jalousie de la place qu’a l’autre dans le ♥ des parents
- Impuissance face douleur des parents
- Besoin de reprendre un fonctionnement familial « normal »
Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins si MORT SUBITE (4)
- État de choc
- Vide
- Perte du sentiment de sécurité
- Ressent la désorganisation familiale
Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins si MORT ANTICIPÉE (4)
- Préparation possible
- Routine affectée
- Colère, frustration, culpabilité face à la personne mourante ou à son entourage
- Besoin de :
- Savoir que toute maladie n’est pas mortelle
- Réassurance et de support
Par rapport au deuil chez l’enfant, doit-on dire que la maladie va entraîner la mort? (5)
- Ne pas cacher la maladie
- Parler de ce qui est fait pour guérir/soulager
- Parler de l’évolution au fur et à mesure
- Parler de nos propres inquiétudes avec discernement
- Hôpital ≠ lieu où on donne la mort
Par rapport au deuil chez l’enfant, doit-on visiter la personne mourante avec l’enfant ? (3)
- Cacher la mort, c’est laisser plus de place à l’imagination et au traumatisme
- Offrir à l’enfant, en le laissant libre
- Préparer la visite, répondre à ses questions et le soutenir dans ses réactions
Quoi faire face au deuil chez l’enfant? (6)
- L’annonce du décès doit se faire le plus rapidement possible, en même temps qu’aux autres membres de la famille, si possible par le parent ou une personne très significative
- Dire la vérité en tenant compte de l’âge et de la capacité à comprendre
- Dans la mesure du possible, inclure l’enfant dans le processus du deuil, les rites, et ne pas l’éloigner du milieu familial
- Partager ses sentiments et émotions pour éviter que l’enfant se sente seul s’il pleure ou manifeste de la colère
- Encourager l’expression de son vécu par les moyens qu’il privilégie
- Répondre aux questions au fur et à mesure qu’elles viennent

C’est quoi le défi du deuil et de la diversité culturelle, ethnique et religieuse?
offrir des soins adaptés à l’individu en tentant de mieux saisir l’influence de ses croyances, de ses valeurs culturelles et religieuses sur ses attentes
La gravité de la maladie et la menace qu’elle constitue pour la vie
poussent l’individu à dresser un bilan de son existence et à rechercher le sens de ce parcours, des expériences passées, des traditions culturelles, des croyances et pratiques religieuses qui l’ont jalonné.
Ils se posent alors quoi comme questions? (9)
- Qui suis-je?
- Qui ai-je été?
- Pourquoi la souffrance ?
- Le sens de la vie ? de ma vie ?
- Que représente la mort ?
- Mes appréhensions…
- Etc….
- Accompagner, c’est recevoir une expérience de vie
- Chaque individu est un monde à part entière, avec ses valeurs, ses convictions, son histoire
Décrire : Spirituel (3)
- Propre à tous les hommes
- Relation à la transcendance
- La spiritualité émerge du besoin de comprendre, de donner un sens, d’être en relation…
Décrire : Religieux (1)
une culture spécifique du spirituel
Nous sommes, jusqu’à un certain point, les produits de notre culture
et influencés par celle-ci.
On doit alors traiter les individus comment? (2)
- MAIS il faut traiter chacun de manière UNIQUE
- Éviter le piège de la sur-simplification et de la généralisation abusive
Il faut reconnaître la singularité de chaque vécu spirituel. Quelle est les meilleures sources d’informations pour ça? (2)
patient + famille
Il faut reconnaître la singularité de chaque vécu spirituel. Les meilleures sources d’informations sont les patients et la famille.
Comment favoriser un tel échange? (2)
- Climat de respect et de non-jugement
- Introspection
Nommez : Cinq aspects culturels importants à considérer dans l’accompagnement d’une personne gravement malade et de sa famille
- Attitudes culturelles et individuelles de la personne soignée et de ses proches envers la vie et la mort
- Comportements culturels et individuels entourant l’expression de la douleur, de la souffrance et du deuil
- Perception culturelle et individuelle envers l’autorité extérieure (intervenants de la santé)
- Attentes et valeurs culturelles et individuelles découlant de la responsabilité familiale en contexte de maladie (communication)
- Rôles dévolus aux femmes et aux hommes en contexte de maladie