Cours 2 - Besoins psychosociaux et spirituels en soins palliatifs Flashcards

1
Q

Décrire : Impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches (8)

A
  • Fragilité émotionnelle…
  • … et vulnérabilité…
    • « Qu’est-ce que je vais devenir ?… »
  • Sentiment d’inutilite
  • La solitude
  • Sécurité financière
  • Intimité et sexualité
  • LE FUTUR…
  • Et la famille ?
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : Sentiment d’inutilité (4)

A
  • Sentiment de perte de compétence
  • Sentiment d’être ou de devenir un fardeau
  • Désir de fuite, d’isolement
  • Recherche de « mandat »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : La solitude (2)

A
  • Isolement lié à la perte de travail, d’activités sociales
  • Amis qu’on ne voit plus, qui n’osent pas venir nous voir, devant qui on n’ose plus se présenter…

« On ne souhaite pas être seul pour vivre sa mort, mais on n’en demeure pas moins le seul à mourir…»

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : Sécurité financière (2)

A
  • Parfois compromise
    • Culpabilité de celui qui part…
    • Ressentiment de ceux qui restent…
  • Lorsque des aménagements sont possibles, grand soulagement pour tous !
    • Arrangements funéraires
    • Testament
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : Intimité et sexualité (5)

A
  • La sexualité est un aspect fondamental de l’existence humaine
  • Elle inclut non seulement le rapport sexuel mais aussi les dimensions de l’intimité, du concept de soi et de l’expression de l’amour
  • Demeurent importants, jusqu’à la toute fin de la vie
  • Présomption erronée: « Lorsque les personnes sont malades, elles deviennent asexuées… »
  • Le besoin d’intimité physique et de rapprochement émotionnel s’accroît avec le diagnostic d’une maladie terminale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Nommez les barrières fréquentes de l’intimité et sexualité (6)

A
  • Manque d’intimité
    • Manque de contrôle sur le milieu, tourbillon des intervenants, « timing »
  • Altération de l’image de soi
    • Difficulté à accepter les changements corporels (de part et d’autre), sensation d’être attrayant(e)
  • Effets 2e traitements
    • Peuvent affecter la fonction sexuelle: diminution libido, trouble érectile, sédation…
  • Diminution mobilité
    • Besoin d’adaptations
  • Symptômes
    • Fatigue, dyspnée, douleur, anxiété, nausée…
  • Partenaire
    • Crainte de blesser ou contrarier, peur de faire « perdre de l’énergie vitale », diminution attrait
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Par rapport aux impacts de l’annonce du diagnostic de la maladie et de son pronostic sur le patient et ses proches, décrire : La famille (4)

A
  • Déséquilibre amené par la maladie
  • Position et rôle de chacun chambardés
  • Défi: se maintenir « en équilibre » pour assurer sa survie et son fonctionnement…
  • « CHAQUE FAMILLE A SON HISTOIRE »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Décrire : La souffrance des proches (8)

A
  • Inquiétude
  • Peurs et appréhension
  • Incompréhension
  • Sentiment d’irréalité
  • Impuissance
  • Culpabilité
  • Ambivalence
  • Solitude
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Nommez les diverses stratégies d’adaptation des proches par rapport à leur souffrance (7)

A
  • Mettre sa peine de côté et « avancer… »
  • Garder espoir et y croire…
  • Prier
  • Confier le malade
  • S’accorder du temps
  • S’activer
  • Se donner des moyens
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Est-ce que l’anxiété est une réaction normale face à une menace?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrire le mode de manifestation de l’anxiété (6)

A

souvent -> malaises physiques

  • Tension musculaire
  • Impatience motrice
  • Engourdissements
  • Difficultés respiratoires
  • Nausées
  • Insomnie, etc….
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrire le tx de l’anxiété (3)

A
  • Traitement selon le niveau de détresse
  • Approche combinée, interdisciplinaire:
    • Psychothérapie
    • Pharmacothérapie
  • Attention à la contagiosité !
    • Ne jamais négliger le support aux proches
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décrire le tx pharmacologique de l’anxiété (2)

A
  • Approche pharmacologique si non pharmacologique insuffisant
  • Benzodiazépines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrire : Benzodiazépines (4)

A
  • ↓ Manifestations somatiques > psychologiques
  • Particulièrement utiles si:
    • Crises convulsives
    • Notion de consommation d’alcool (sevrage)
  • Tolérance effet hypnotique (> 2 sem.) mais pas de tolérance effet anxiolytique
  • Disponibles en per os, s/c, i/m, i/v, s/l ,i/r
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Est-ce que l’agitation ou l’angoisse terminale précédant la mort est une indication pour la contention physique?

A

Pitié! Non!! Laisse moi pas mourir attaché :(

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Décrire : Agitation ou angoisse terminale associée à la mort (4)

A
  • Survient dans les derniers jours ou heures précédant la mort
  • Toujours tenter d’identifier une cause (globe vésical, fécalome, effet paradoxal de la médication, …) pour y remédier
  • Traitement habituel + support
  • Parfois réfractaire, peut alors légitimer une sédation palliative continue
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

C’est quoi la prévalence de la dépression en soins palliatifs? (2)

A
  • Prévalence difficile à établir
  • Pourcentages tirés d’une étude menée auprès de patients atteints d’un cancer avancé (Derogatis et al., 1987):
    • Environ 50 %:
      • Réponses affectives « normales » comprenant la tristesse ou l’anxiété légère à modérée
    • 35 % à 40 %:
      • Répondent aux critères d’un trouble d’adaptation, avec humeur anxieuse ou dépressiv
    • ± 10 % à 15 %:
      • Répondent aux critères diagnostiques d’une dépression majeure
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Par rapport à la dépression en soins palliatifs, comment faire la distinction entre ce qui est normal et ce qui est anormal ?

A

Peu spécifique - Sommatiques

  • Perte d’énergie, fatigue
  • Sommeil perturbé, réveil matinal
  • Diminution de l’appétit
  • Ralentissement psychomoteur ou agitation psychomotrice

Meilleure valeur diagnostique - Psychologique

  • Réduction de l’attention et de la concentration
  • Perte d’intérêt, perte de plaisir (anhédonie)
  • Sentiment d’indignité ou culpabilité
  • Diminution de l’aptitude à penser ou indécisions
  • Pensées récurrentes de mort ou idées suicidaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Nommez les facteurs de risque de dépression en soins palliatifs (11)

A
  • ATCD personnel de dépression ou de tentative de suicide
  • Demande d’aide médicale à mourir –> Pas toujours déprimés
  • ATCD familial de dépression ou suicide
  • Détresse existentielle
  • Douleur mal contrôlée
  • Stade déjà avancé du cancer au diagnostic
  • Néo poumon/pancréas
  • RXTX cérébrale
  • Certains médicaments (stéroïdes, tamoxifen)
  • Abus drogues
  • ATCD éthylisme
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

C’est quoi le tx non pharmaco de la dépression en soins palliatifs (5)

A
  • Approche interdisciplinaire où tous ont un rôle à jouer
  • Concrètement:
    • Aborder les sentiments et les objectifs
    • Écouter, valider
    • Reconnaître les forces
    • Soutenir l’espoir
    • Offrir un soutien
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

C’est quoi le tx pharmaco de la dépression en soins palliatifs (5)

A
  • Utiliser le minimum de médicaments pour soulager le maximum de symptômes
  • Petite dose, augmentation lente
  • Combinée à psychothérapie, toujours
  • Antidépresseurs
    • Même dose que pour traiter la dépression « ordinaire »
    • Efficacité: 50-60%
    • Penser au délai d’action…
  • Antipsychotiques:
    • Utiles si autres symptômes psychiatriques (délire,
      hallucinations) associés au trouble de l’humeur
    • Utiles si nausée associée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Nommez les réactions du deuil

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Nommez les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross

A
  • Négation (déni)
  • Colère
  • Marchandage
  • Dépression - repli
  • Acceptation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Négation (déni) (2)

A
  • Protection contre l’impact trop massif de la nouvelle
  • Réalité connue au fond de soi: « Non, pas moi ! »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Colère (2)

A
  • Expression de souffrance
  • Confrontation avec la réalité: « Pourquoi moi ? »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Marchandage (2)

A
  • Demande de sursis, espoir pour gagner du temps
  • Espoir de changer la réalité: « Oui, ça m’arrive à moi, mais… »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Dépression - repli (2)

A
  • Tristesse, désespoir, peine, impuissance, peur, ambivalence, solitude
  • Contact émotionnel avec la réalité: « Oui, moi… »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Dans les cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler Ross, décrire : Acceptation (2)

A
  • Adaptation, choix de moyens pour l’assumer
  • Reconnaissance de la réalité: « Mon heure arrive, c’est correct »
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Vrai ou Faux

Les phases de deuils sont universelles mais le processus reste individuel

A

Vrai

30
Q

Vrai ou Faux

Le patient et ses proches vivront toutes les étapes du deuil avec synchronisme

A

Faux

Le patient et ses proches vivront toutes ces étapes mais pas nécessairement avec synchronisme

31
Q

Le processus du deuil normal s’étend sur une période de combien de temps? (1)

A

de 6 à 24 mois

32
Q

Par rapport au deuil, l’acuité de la douleur et de la perte s’atténue après combien de temps? (1)

A

5 à 8 semaines

33
Q

Le deuil comporte combien de types de manifesations?

A

4

34
Q

Nommez les manifestations normales du deuil (4)

A
  • Sentiments
  • Comportements
  • Sensations physiques
  • Cognitives
35
Q

Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les SENTIMENTS (12)

A
  • État de choc
  • Incrédulité
  • Chagrin
  • Colère
  • Ressentiment
  • Culpabilité
  • Sentiment d’incompétence
  • Insécurité
  • Isolement, solitude
  • Anxiété
  • Sentiments ambivalents
  • Soulagement
36
Q

Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les COMPORTEMENTS (13)

A
  • Pleurs, soupirs, lamentations, verbalisation
  • Troubles du sommeil, rêves, cauchemars
  • Perturbations des habitudes alimentaires
  • Fonctionnement automatique, distractions
  • Propension aux accidents
  • Apathie, adynamie
  • Retrait social
  • Hostilité
  • Hyperactivité
  • Amplification de la libido
  • Propension à la toxicomanie
  • Attachement aux symboles du disparu
  • Identification
37
Q

Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les SENSATIONS PHYSIQUES (13)

A
  • Serrement dans la région laryngée
  • Serrement dans la poitrine
  • Serrement épigastrique
  • Sudation, bouffées chaleur
  • Palpitations
  • Hypertension
  • Tremblements
  • Céphalée
  • Tension ou faiblesse musculaire
  • Troubles digestifs
  • Vide abdominal
  • Altération goût et appétit
  • Etc….
38
Q

Par rapports aux manifestations normales du deuil, nommez les COGNITIVES (3)

A
  • Confusion, difficulté à départager le réel de l’irréel
  • « Présence du défunt »
  • Hallucinations visuelles et auditives fugaces
39
Q

Nommez : Indices de résolution du deuil (7)

A
  • Retour à un équilibre émotif
  • Reprise en charge
  • Intériorisation de la présence du défunt
  • Réinvestissement affectif et social
  • Exploration de nouveaux rôles
  • Élaboration de projets pour le futur
  • Place du plaisir
40
Q

Décrire : Le deuil pathologique (3)

A
  • Durée du deuil augmentée
  • Intensité excessive des réactions de deuil
  • Génère une invalidité personnelle
41
Q

Nommez : Facteurs de risque prédisposant au deuil difficile ou compliqué RELIÉ À LA RELATION (4)

A
  • Relation fusionnelle
  • Grande dépendance affective
  • Relation conflictuelle
  • Contexte domination, dévalorisation, violence, inceste
42
Q

Nommez : Facteurs de risque prédisposant au deuil difficile ou compliqué PROPRE À L’ENDEUILLÉ (6)

A
  • Histoire personnelle (problèmes de santé physique et / ou mentale, de consommation, souffrance, épreuves,…)
  • Faible estime de soi
  • Capacités d’adaptation antérieures inadéquates
  • Difficultés relationnelles
  • Absence de préparation au deuil et à la mort
  • Deuils anciens non résolus
43
Q

Nommez : Facteurs de risque prédisposant au deuil difficile ou compliqué FACTEURS EXTÉRIEURS (6)

A
  • Mort enfant / conjoint
  • Circonstances de décès (soudain et imprévu, accidents, suicide,…)
  • Deuils multiples en peu de temps
  • Faible réseau de soutien
  • Absence ou insuffisance de soutien financier
  • Facteurs stress multiples
44
Q

Nommez quelques indices cliniques supplémentaire du deuil pathologique (8)

A
  • Isolement, coupure d’avec toute la famille proche et amis du défunt
  • Préoccupation somatiques excessives
  • Abus de substances, comportement à risque
  • Symptômes d’identification
  • Réaction anniversaire extrême
  • Stimulus mineur réactive le deuil (disproportionné)
  • Incapacité de parler du deuil avant plusieurs années
  • Symptômes dépressifs constants
45
Q

Le médecin doit faire quoi face à un endeuillé? (3)

A
  • Le médecin doit connaître les manifestations du deuil normal mais aussi reconnaître précocement celles de deuil qui se complique
  • Il doit favoriser l’expression des sentiments propres au deuil
  • Références au besoin
    • Groupe de support
    • travailleur social, Psychologuqe
46
Q

Le vécu du deuil chez l’enfant sera fonction de quoi? (4)

A
  • De son âge
  • De sa conception de la mort
  • De son rapport au décédé (la perte)
  • Du type de décès
47
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : Avant 2 ans (1)

A

peu ou pas de représentation mentale de la mort

48
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 2 à 5 ans (1)

A

mort = temporaire, réversible, quelqu’un qui s’en va (mais pourrait revenir…)

49
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 5 à 9 ans (1)

A

mort = état biologique surtout associé à la vieillesse mais petit à petit, en comprend le caractère définitif

50
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : > 10 ans (1)

A

mort = conception semblable à l’adulte, ie irréversible et universelle

51
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : De 0 à 6 mois (5)

A
  • Ressent l’anxiété de son entourage
  • Risque de moins bien manger et dormir
  • Besoin d’une personne qui lui donne des soins, qui conservera sa routine et à qui il pourra s’attacher
  • Il ne faut pas trop l’éloigner du parent survivant pour qu’il puisse vivre une continuité qui le sécurise
  • L’enfant ne bénéficie ni ne souffre d’assister aux rituels (on pourra lui rappeler plus tard qu’il était là)
52
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 6 mois à 2 ans (4)

A
  • Sans toujours le comprendre, ressent le vide et reste perméable aux émotions des adultes qui l’entourent
  • Signes de peine intérieure, apathie, expression de son désespoir (l’être aimé ne reviendra peut-être pas…)
  • Peut refuser d’être consolé
  • Détachement: suite à l’absence prolongée, surmonte son angoisse, s’est rassuré sur sa survie et peut redevenir joyeux
53
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : À 2-3 ans (3)

A
  • Période où l’enfant a besoin des parents comme modèle d’identification
    • Établissement du moi
    • Affirmation de soi
    • Élaboration du langage
  • Peut développer une importante angoisse de séparation
  • L’âge des questions…
54
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : 3-8 ans (7)

A
  • Peut sembler indifférent ou régresser, refuser d’aller à la garderie ou à l’école
  • Insécurité affective
    • Il faut le rassurer: quelqu’un va s’occuper de lui
    • Il importe aussi de rétablir sa routine aussi vite que possible, faire des activités concrètes avec lui
  • Pensée magique (on joue à la mort et après à autre chose)
  • Imagination débordante
  • Peut parler de la mort de façon directe et déroutante pour l’adulte
  • Ne maitrisant pas encore le concept de finalité, plusieurs questions sur la vie après la mort:
    • Intelligence concrète : réponses précises aux détails concrets, avec simplicité et honnêteté
    • Lui parler le plus clairement possible, en évitant le langage symbolique; éviter: « il dort, il est parti en voyage… »
    • Le tenir au courant et lui expliquer ce qui va se passer (rites funéraires, réactions de peine, etc.)
  • Peut s’inquiéter de sa propre mort
55
Q

C’est quoi la conception de la mort chez l’enfant : De 9 ans à l’adolescence (7)

A
  • S’intéresse de plus en plus aux aspects biologiques de la mort
  • Sa réaction pourra être assez semblable à celle de l’adulte (crises de larmes, renfermé, apathique, hostile)
  • Parfois, réprime ses émotions (pourtant accablantes), pseudo-indifférence
  • Participe davantage au deuil de la famille
  • Peut être très critique face au parent survivant
  • Peut parler de suicide pour aller rejoindre le parent disparu (parfois, comportements autodestructeurs)
  • Important de:
    • Ne pas culpabiliser
    • Clarifier les changements de rôles
      • N’a pas à remplacer le décédé
    • S’assurer qu’il soit bien entouré
    • Favoriser l’expression de sa peine et de ses autres sentiments (éviter refoulement)
56
Q

Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins selon la perte du PARENT? (3)

A
  • Perte d’un lien affectif important, d’une personne essentielle pour son développement et son identification
  • Crainte de perdre l’autre parent
  • Besoin du support de l’entourage, du milieu de vie
57
Q

Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins selon la perte du FRÈRE OU SOEUR? (5)

A
  • Perte d’un compagnon, d’un confident, d’un rival
  • Culpabilité possible
  • Jalousie de la place qu’a l’autre dans le ♥ des parents
  • Impuissance face douleur des parents
  • Besoin de reprendre un fonctionnement familial « normal »
58
Q

Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins si MORT SUBITE (4)

A
  • État de choc
  • Vide
  • Perte du sentiment de sécurité
  • Ressent la désorganisation familiale
59
Q

Le deuil chez l’enfant, c’est quoi les besoins si MORT ANTICIPÉE (4)

A
  • Préparation possible
  • Routine affectée
  • Colère, frustration, culpabilité face à la personne mourante ou à son entourage
  • Besoin de :
    • Savoir que toute maladie n’est pas mortelle
    • Réassurance et de support
60
Q

Par rapport au deuil chez l’enfant, doit-on dire que la maladie va entraîner la mort? (5)

A
  • Ne pas cacher la maladie
  • Parler de ce qui est fait pour guérir/soulager
  • Parler de l’évolution au fur et à mesure
  • Parler de nos propres inquiétudes avec discernement
  • Hôpital ≠ lieu où on donne la mort
61
Q

Par rapport au deuil chez l’enfant, doit-on visiter la personne mourante avec l’enfant ? (3)

A
  • Cacher la mort, c’est laisser plus de place à l’imagination et au traumatisme
  • Offrir à l’enfant, en le laissant libre
  • Préparer la visite, répondre à ses questions et le soutenir dans ses réactions
62
Q

Quoi faire face au deuil chez l’enfant? (6)

A
  • L’annonce du décès doit se faire le plus rapidement possible, en même temps qu’aux autres membres de la famille, si possible par le parent ou une personne très significative
  • Dire la vérité en tenant compte de l’âge et de la capacité à comprendre
  • Dans la mesure du possible, inclure l’enfant dans le processus du deuil, les rites, et ne pas l’éloigner du milieu familial
  • Partager ses sentiments et émotions pour éviter que l’enfant se sente seul s’il pleure ou manifeste de la colère
  • Encourager l’expression de son vécu par les moyens qu’il privilégie
  • Répondre aux questions au fur et à mesure qu’elles viennent
63
Q

C’est quoi le défi du deuil et de la diversité culturelle, ethnique et religieuse?

A

offrir des soins adaptés à l’individu en tentant de mieux saisir l’influence de ses croyances, de ses valeurs culturelles et religieuses sur ses attentes

64
Q

La gravité de la maladie et la menace qu’elle constitue pour la vie
poussent l’individu à dresser un bilan de son existence et à rechercher le sens de ce parcours, des expériences passées, des traditions culturelles, des croyances et pratiques religieuses qui l’ont jalonné.

Ils se posent alors quoi comme questions? (9)

A
  • Qui suis-je?
  • Qui ai-je été?
  • Pourquoi la souffrance ?
  • Le sens de la vie ? de ma vie ?
  • Que représente la mort ?
  • Mes appréhensions…
  • Etc….
  • Accompagner, c’est recevoir une expérience de vie
  • Chaque individu est un monde à part entière, avec ses valeurs, ses convictions, son histoire
65
Q

Décrire : Spirituel (3)

A
  • Propre à tous les hommes
  • Relation à la transcendance
  • La spiritualité émerge du besoin de comprendre, de donner un sens, d’être en relation…
66
Q

Décrire : Religieux (1)

A

une culture spécifique du spirituel

67
Q

Nous sommes, jusqu’à un certain point, les produits de notre culture
et influencés par celle-ci.

On doit alors traiter les individus comment? (2)

A
  • MAIS il faut traiter chacun de manière UNIQUE
  • Éviter le piège de la sur-simplification et de la généralisation abusive
68
Q

Il faut reconnaître la singularité de chaque vécu spirituel. Quelle est les meilleures sources d’informations pour ça? (2)

A

patient + famille

69
Q

Il faut reconnaître la singularité de chaque vécu spirituel. Les meilleures sources d’informations sont les patients et la famille.

Comment favoriser un tel échange? (2)

A
  • Climat de respect et de non-jugement
  • Introspection
70
Q

Nommez : Cinq aspects culturels importants à considérer dans l’accompagnement d’une personne gravement malade et de sa famille

A
  • Attitudes culturelles et individuelles de la personne soignée et de ses proches envers la vie et la mort
  • Comportements culturels et individuels entourant l’expression de la douleur, de la souffrance et du deuil
  • Perception culturelle et individuelle envers l’autorité extérieure (intervenants de la santé)
  • Attentes et valeurs culturelles et individuelles découlant de la responsabilité familiale en contexte de maladie (communication)
  • Rôles dévolus aux femmes et aux hommes en contexte de maladie
71
Q
A