Cours 2 - besoins psychologiques Flashcards
Quels sont les trois besoins psychologiques fondamentaux ?
- autonomie
- compétence
- affiliation sociale
Qu’est ce que l’autonomie ?
Besoins psychologique d’expérimenter de l’auto-détermination et de l’endossement personnel dans l’initiative et la régulation de ses comportements.
Vrai ou Faux : Indépendance est synonyme d’autonomie.
Faux. Ce n’est pas la même chose.
Lorsqu’une force extérieure exerce une pression pour que nous pensions, sentions ou que nous nous comportions d’une certaine façon, il s’agit d’une comportement … .
Dans le cas contraire nous parlerions de comportement … .
- contrôlé (non autodéterminé)
- autodéterminé
Quelle sont les trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie ?
- Locus de causalité perçu interne (compréhension de la source causale de ses actions motivées)
- La volition (se sentir libre)
- Le choix perçu au cours de ses actions (pouvoir décider d’agir ou non)
Qu’est ce que le locus de causalité perçu externe ?
Faible agentivité personnelle, soi vécu comme contrôlé par les résultats souhaités par l’environnement, sentiment d’oppression et de contrainte
Les punitions et récompenses peuvent elles être considérés comme source de sentiment d’autonomie ?
Non, ne sont pas motivés par le soi = contraire de l’autonomie
= locus de causalité perçu externe
Qu’est ce que la volition ?
Volonté authentique et exempte de pression de s’engager dans une activité
Qu’est ce que la sensation d’avoir le choix ?
Sentiment subjectif que la personne a une flexibilité dans sa prise de décision. = même chose que la volition sous un différent angle. (différentes facettes de ce qu’est l’autonomie)
Pas tous les choix sont bons, expliquez pourquoi.
Vrai choix : choix significatif qui reflète les valeurs et intérêts des individus, renforce un sentiment de satisfaction face au besoin d’autonomie, renforce la motivation intrinsèque, l’effort, la créativité, la préférence pour le défi et la performance.
Faux choix : “choisis entre ceci ou cela”
Quels sont donc les deux types d’approches ayant un impact sur l’autonomie ?
- Soutien à l’autonomie
vs - contrôle comportementale
En quoi consiste le soutien à l’autonomie ?
- regard inconditionnel
- laisser place à l’expression des sentiments de l’autre
- valider l’expérience de l’autre
- cerner la façon dont l’autre vit la situation
–> Fournir des choix dans les limites et règles spécifiques selon le contexte (ex : coach/athlète, parent/enfant, soi/soi)
–> fournir une logique rationnelle pour les tâches et les limites
–> laisser opportunité de prendre des initiatives par soi-même
–> fournir une rétroaction non-contrôlante sur la compétence (feedback informatif)
–> minimiser la pression et le contrôle
–> ne pas remettre en question la valeur propre de l’individu.
Exercer un pouvoir sur l’autre en le surveillant ou par des menaces physiques représente un contrôle … tandis que les critiques ayant une forme culpabilisante représentent un contrôle … .
Entre les deux, c’est le … qui a le pire effet sur le bien-être psychologique car on intègre les messages de culpabilité.
- manifeste
- dissimulé
- dissimulé
Qu’est ce que le “Ego-involvement” ?
Lorsque l’atteinte d’un résultat précis est associée à l’intégrité de la personne.
Quels résultats ont démontrés les études de Koestner, Ryan, Bernieri & Holt en 1984 ?
Étude sur le soutien à l’autonomie :
deux groupes expérimentaux d’enfants qui font de la peinture, un groupe avec approche contrôlante et l’autre soutenant l’autonomie.
Conclusion : créativité et qualité +++ avec l’approche de soutien à l’autonomie. + en situation de libre choix : beaucoup plus de motivation intrinsèque et de volition.
Quels sont les bienfaits d’un environnement structuré pour un enfant par rapport à un environnement contrôlant ?
Structure permet d’intégrer les scripts d’une routine et ainsi donner un sentiment de sécurité.
Qu’ont démontrés Iyengar & Lepper dans leur étude en 2000 ?
Que trop de choix n’est pas nécessairement approprié (observation de kiosques de confiture à 6 vs 24 choix).
Plus d’achats dans le kiosque à 6 choix car moins peut de faire une “erreur”
Qu’ont également démontrés Iyengar & Lepper en 1999 ?
étude à trois groupes expérimentaux (choix personnel, choix de l’expérimentateur, choix de la mère)
observations : chez asiatiques = performance ++ quand il s’agit du choix de la mère, alors que américains = performance + quand choix personnel.
Définition de compétence.
Besoin psychologique d’être efficace dans ses interactions avec l’environnement.
Qu’est ce qu’une défit optimal par rapport à un simple défit ?
défi : “est ce que je peux le faire”
défi optimal : “est ce que je peux faire mieux ?”
Quelles sont les conditions environnementales clés pour favoriser le sentiment de compétence ?
1-Défi optimal et Flow
2-structure (claire)
3-rétroaction
4-Tolérance à l’échec.
Qu’est ce que le Flow ?
Conceptualisé par Mihaly Csikszenmihalyi.
Lorsque nos compétences sont appropriées à un défi de difficultée élevée, nous met dans un état de concentration qui implique une absorption globale et une implication profonde dans une activité.
sentiment de sérénité, d’extase, intemporalité, motivation intrinsèque (sentiment agit comme une récompense)
Selon le modèle de Csikszenmihalyi, dans quelles situation allons nous vivre de l’apathie ? de l’inquiétude ? de l’anxiété ? De l’ennui ? du contrôle ? de l’éveil ?
Apathie : compétences inf. à un défi de difficulté faible
Inquiétude : compétences inf à un défi modéré
Anxiété : compétences inf. à un défi élevé
Ennui : compétences sup à défi faible
Contrôle : compétences sup à un défi modéré
Éveil : compétences sup à défi élevé.
Quelles sont les caractéristiques d’un environnement bien structuré (favorise de flow) ?
Attentes claires, Orientation et Rétroaction