Cours 2 Flashcards

1
Q

Définir mobilité (+ ce qui la détermine) VS extensibilité

A

Mobilité : Capacité de mouvoir une seule articulation ou une série d’articulations de manière fluide et aisée, sans restriction et sans douleur lors de tâches fonctionnelles de la vie quotidienne ou de la performance d’activités plus exigeantes.

Déterminée par :
* La longueur et le tonus des muscles
* L’arthocinématique : fait référence à la mobilité spécifique aux surfaces articulaires (leur capacité à rouler et à glisser sans blocage ou sans entrave)
* L’extensibilité des tissus conjonctifs périarticulaires et péri/intramusculaires
* La mobilité entre les différents tissus (et entre les fibres de collagène !)

Extensibilité (dimension de la mobilité) : La capacité de l’unité musculo-tendineuse, de la capsule, des fascias, des ligaments, etc à se déformer (ou à s’allonger) jusqu’à une limite prédéterminée sous l’action d’une force.
- La limite d’allongement varie en fonction du contexte. En pratique, c’est la sensation de dlr qui le plus souvent détermine cette limite.
Le but des exercices d’étirement est de déformer les tissus, donc de modifier leur extensibilité même si on dit des exercices de flexibilité

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2
Q

Décrire exercices d’étirements (fonctionnement)

A

Un exercice d’étirement peut être vu comme l’application de la force ou d’une contrainte mécanique sur le muscle et les tissus conjonctifs.
- La contrainte appliquée de manière tangentielle aux tissus est appelée en cisaillement. Ex. stroking (déformation des tissus)
- Dans le cas des exercices d’étirement, nous appliquons une contrainte en tension sur les tissus pour éloigner l’origine du muscle de son insertion dans le but de l’allonger

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3
Q

Définir ce qu’est la force (définition)

A

Force : une action qui modifie l’état d’un corps (ou d’un tissu musculosquelettique) ou son état d’inertie.
- Une force peut modifier l’état de repos (initier mvt) ou l’état de mouvement (accélérer ou ralentir)
- Une force peut modifier l’état d’un corps ou d’un tissu pour le déformer (ex. exercice de flexibilité)
o Les tissus conjonctifs péri articulaires et le tissu musculaire s’allongent sous l’effet de la force de tension appliquée
o Ex : lorsqu’on marche, les ligaments de notre cheville se déforme (ils s’allongent) sous l’effet de la force de tension produite par les os lorsque ceux-ci bougent
- Effet d’une force appliqué sur un tissu est appelée une contrainte
- L’effet de la force de tension sera plus important selon la composition du tissu / fonction du tissu (selon son extensibilité)

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4
Q

Définition de contrainte

A

Contrainte (σ) : défini par le quotient d’une force (F) appliquée sur une surface ou sur une aire (A). Lorsque la force est appliquée transversalement à la surface, on parlera alors de contrainte de cisaillement (τ).
- L’équation de la contrainte est σ = F / A (intensité de la force / grandeur de la surface)
- Permet d’étudier le comportement des tissus MSQ lors de nos interventions en physiothérapie, mais aussi le dvp d’une lésion.
- Le pascal (symbole Pa = Newton/m2) est l’unité de contrainte du SI
- On distingue différentes contraintes en fonction de l’orientation des forces exercées.
- La contrainte peut être:
o En compression ex. lorsque 2 surfaces articulaires des os du genou sont mises en contacte pendant la MEC
o En tension ex. lors d’un exercice d’étirement
o En cisaillement ex. un massage thérapeutique (force appliquée transversalement sur le muscle).

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5
Q

Définition de la déformation / changement de déformation

A
  • Indique dans quelles proportions les éléments qui composent le tissu ont été déformés
  • Informe sur la capacité intrinsèque du matériau à se déformer
  • Pour une force de tension exercée sur un tissu lors d’un exercice d’étirement, la déformation est le rapport de son allongement à sa longueur initiale (tenir compte de la forme du tissus)
  • La mesure de la déformation axiale d’un tissu à la suite de l’application d’une contrainte. Il est défini par le quotient de la longueur finale (Lf) moins la longueur initiale (Li) sur la longueur initiale du tissu en question : il s’agit d’une valeur sans unité, généralement exprimée en pourcentage de déformation.
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6
Q

Définir le coefficient de poisson

A

illustre le rapport existant entre la déformation axiale et la déformation latérale, soit la longueur et la largeur. Le signe négatif est utilisé pour illustrer que le diamètre diminue lors de l’application d’une force en tension.
- Le diamètre d’un objet tend à diminuer lorsque celui-ci est étiré (pensez à une gomme à mâcher dont on tire les deux extrémités). À l’opposé, le diamètre d’un objet tend à augmenter lorsque celui-ci est compressé. Le coefficient de poisson illustre cette propriété.
- Ce phénomène se produit lors de la mise en tension excessive d’un ligament
- Aussi appelé effet d’étranglement ou effet « necking »
- Ex. hernie discale : lors d’une mise en charge importante, les disques perdent une certaine hauteur (déformation axiale) et prennent de l’expansion (déformation latérale). L’effet inverse se produit lors de l’application d’une force en traction

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7
Q

Interpréter la courbe « contrainte-déformation » et expliquer la région neutre

A

Région neutre (1, toe)
- Perte d’ondulation des fibres de collagène (déformation d’environ 2%)
- Se voit à l’échelle microscopique
- Survient à la fin du “jeu” articulaire pour enlever le “lousse” dans les tissus et dans les premiers degrés des mouvements physiologiques
- Fin de la zone neutre est marquée par la barrière d’ondulation (où les fibres ne sont plus ondulées, mais ne sont pas encore en étirement)
- Absent chez le tissu osseux

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8
Q

Interpréter la courbe « contrainte-déformation » et expliquer la région élastique

A

Région élastique (2, région linéaire)
- Représente le comportement élastique (ou l’élasticité) des tissus, lorsqu’exposés à une contrainte
- L’élasticité signifie que si la contrainte est retirée, le tissu retrouve sa longueur initiale pré-contrainte
- C’est en calculant la pente de cette zone qui quantifie la raideur du tissu : + elle est abrupte, + le tissu est raide
- Fin de la région élastique est marquée par le point de défaillance
- La capacité d’un tissu à se déformer est variable et dépend de plusieurs facteurs
o Tendon ou ligament : le changement de déformation est de l’ordre de 8% à 15%, le tendon se trouvant plus près de la borne supérieure et le ligament, de la borne inférieure
**Notons que c’est à l’intérieur de la région élastique et de la région neutre que la plupart des mouvements physiologiques et des tests de mise en tension ligamentaires utilisés en cliniques sont effectués. On souhaite qu’ils se déforment pour permettre une mobilité articulaire, mais sans subir une déformation irréversible, qui compromettrait la stabilité.

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9
Q

Interpréter la courbe « contrainte-déformation » et expliquer la région plastique (défaillance partielle)

A
  • La première portion de la région plastique de la courbe illustre les déformations de nature visqueuses qui se produisent dans le matériau.
    o Viscosité : comportement mécanique attribuable à la composante fluide des tissus (la substance fondamentale). Son comportement visqueux traduit sa capacité à dissiper de l’énergie.
    o Une déformation irréversible du tissu commence à se produire.
    o Il n’y a pas encore de lésions visibles sur le tissu : seulement des dommages microstructuraux (ex : rupture de liens d’adhérence entre les fibres de collagène)
    o Le comportement élastique d’un tissu lui procure sa capacité à emmagasiner et restituer de l’énergie lorsqu’il est assujetti à une contrainte.
  • Une légère augmentation de la contrainte génère une déformation significativement plus grande que dans la région linéaire.
    o Le matériau commence à faire défaillance a/n de sa fonction sans pour autant se rompre (cette distinction est importante).
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10
Q

Interpréter la courbe « contrainte-déformation » et expliquer la région plastique (défaillance majeure)

A
  • Caractérisée par la survenue rapide d’une déformation latérale négative (necking) et par la rupture successive et spontanée de plusieurs fibres.
  • C’est ici que se situe l’entorse ligamentaire de grade 3, soit la rupture complète du ligament.
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11
Q

Les exercices d’étirement devraient se situer dans quelles zones de la courbe contrainte déformation

A

**Les exercices d’étirement devraient être effectués avec une contrainte suffisante pour franchir la zone de défaillance partielle de la courbe. Or en pratique, l’inconfort ou la dlr empêchent souvent de l’atteindre, du moins à court terme. Ex. Capsulite : on veut pouvoir enlever les adhérences, mais on ne va pas aller dans cette région pour un muscle sain.

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12
Q

Décrire les facteurs qui influencent la courbe de contrainte déformation

A
  1. Composition histologique relative des différents types de fibres qui composent le tissu (proportion de chaque type ou ratio collagène/élastine).
    - Ex. le ligament jaune n’a pas la même courbe Contrainte - Déformation que le ligament interépineux, en raison du ratio de collagène / élastine qui est différent. Ce ratio est déterminé par la fonction du tissu.
  2. Organisation spatiale des éléments structuraux (ex: alignement des fibres).
    - La courbe dépend de l’alignement des fibres qui le composent (dont les fibres de collagène).
    - Un tissu dont les fibres de collagène sont orientées aléatoirement (ex : capsule) sera - résistant à une contrainte uni-directionnelle.
    o La région élastique de la courbe sera + longue et la pente, - abrupte.
  3. Quantité absolue des différents matériaux.
    - Le tendon du quadriceps étant plus volumineux que le biceps brachial est plus apte à supporter des contraintes plus importantes même s’ils ont une composition relative et une organisation spatiale très similaire
    - Pour une même phase de guérison, les contraintes appliquées lors des exercices thérapeutiques (mobilisation ou étirement) du tendon du biceps brachial devraient théoriquement être moindre que celles appliquées sur le tendon quadricipital.
    - Les courbes force-élongation de ces deux tendons auraient la même forme, mais les échelles des axes du graphique seraient différentes. C’est ce qui explique que pour comparer le comportement mécanique de ces tendons (ex.: leur raideur, leur point de défaillance), il faudra établir des courbes contrainte-déformation, pour éliminer l’effet de la différence morphologique.
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13
Q

Expliquer l’élasticité

A

permis grâce au contenu en fibres de collagène et d’élastine. (Comportement qui s’apparente à celui d’un ressort)

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14
Q

Expliquer la viscosité

A

comportement qui s’apparente à un amortisseur. C’est grâce à la viscosité que la réponse du tissu conjonctif aux contraintes mécaniques dépend de la vitesse et du temps d’application de la contrainte.

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15
Q

Expliquer la réponse à la vitesse d’application de la contrainte

A
  • Contrainte appliquée rapidement à un tissu viscoélastique = pente de la région élastique devient + abrupte.
    o La viscosité est liée à la dispersion du fluide : en augmentant la vitesse d’application de la contrainte, la friction entre les molécules de la substance fondamentale augmente, faisant augmenter la force de résistance à la contrainte. La raideur du tissu augmente (rappelons que le calcul de pente correspond à la raideur).

Haute vitesse = Le liquide n’a pas le temps de se déplacer efficacement, augmentant la friction et donc la résistance. Le tissu devient temporairement plus rigide.

  • Mécanisme fort utile qui protège le tissu en maintenant la déformation en deçà de la région plastique, ce qui réduit le risque d’atteindre le point de défaillance et donc, de provoquer une lésion.
  • La viscosité permet au tissu de subir des contraintes élevées appliquées sur de courtes durées
  • Pour éviter de provoquer cet accroissement de la raideur lors d’un exercice d’étirement, il est généralement recommandé d’effectuer l’exercice à vitesse lente.

Exemple :
Tension rapide (comme lors d’un choc ou d’une chute) : Le fluide est compressé ou déplacé rapidement, augmentant la friction interne. Cela rend le ligament beaucoup plus rigide, ce qui peut le protéger temporairement contre des blessures graves (mais peut aussi augmenter le risque de rupture si la contrainte dépasse sa limite).

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16
Q

Expliquer la réponse au temps d’application de la contrainte : le fluage

A

Avec une force constante, le matériau continue de se déformer lentement, même si la force ne change pas.

  • Lorsqu’une contrainte d’intensité constante est appliquée sur un tissu et qu’elle est maintenue dans le temps, le tissu se déforme de manière importante au début de l’application pour ensuite se déformer lentement, tant que la contrainte est appliquée.
  • Ex. positionner un sac lourd en distal de l’avant-bras pendant 10min, le poids du sac produit une force constante afin d’allonger les fléchisseurs du coude
  • Ex. Les orthèses dynamiques avec un ressort à force constante
  • L’application d’une contrainte constante sur de longues périodes ou encore sur des périodes plus courtes, mais répétées dans le temps (fluage dynamique) permet supposément le réarrangement progressif des liens entre les fibres de collagène (remodelage) et une redistribution du fluide dans le tissu. Ces phénomènes expliqueraient la déformation produite.
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17
Q

Expliquer la réponse au temps d’application de la déformation : la relaxation de contrainte

A

Début de l’étirement :
Quand tu maintiens un muscle ou un tissu à une position étirée, il s’oppose initialement avec une forte tension (il “résiste”).
Avec le temps :
Même si tu ne changes pas la longueur de l’étirement, cette résistance (force interne dans le tissu) diminue. C’est la relaxation de contrainte.
Tu ressens cela comme si l’étirement devenait plus facile à maintenir, sans avoir à modifier ta force.

  • La déformation peut être appliquée de façon statique ou dynamique. (comme pour le fluage)
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18
Q

Expliquer la réponse aux charges cycliques et hystérésis

A
  • Lorsque le cycle application - relaxation d’une contrainte sur un tissu est répété, une boucle d’hystérésis se forme
  • Lors de la relaxation, pour une même contrainte, la déformation est plus grande (ex. rouge en dessous de bleue). Ceci est attribuable à une perte d’énergie dans le tissu et est représentée par l’aire de la région entre les 2 courbes
  • Au fil des répétitions, cette boucle d’hystérésis se déplace vers la droite et son aire est réduite, cela se stabilise après quelques cycles.
  • Ce comportement contribue aussi au phénomène de fatigue d’un tissu dans l’étiologie des blessures de surutilisation. (Important le temps de repos)
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19
Q

Expliquer l’effet mécanique des exercices d’étirement

A

Une récupération complète des effets du fluage, de la relaxation de contrainte et de l’hystérésis est généralement observée peu de temps après le retrait de la contrainte (environ 60 minutes selon certaines études). Cette récupération explique en partie pourquoi les effets des exercices d’étirement sur les propriétés mécaniques, comme la raideur, restent à être démontrés.
- Selon une étude, les exercices d’étirement semblent agir principalement sur le système neurosensoriel. En clinique, la limite d’allongement d’un muscle est déterminée par le seuil d’inconfort. Ainsi, il semble que les exercices d’étirement repoussent la limite d’inconfort et ceci explique les gains d’amplitude articulaires observés. *L’absence d’effet sur les propriétés mécaniques peut s’expliquer du fait que les programmes d’exercices des études de la revue ont été effectués sur de courtes durées.

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20
Q

Expliquer la réponses neurophysiologiques du muscle (élément contractile) aux contraintes induites par les exercices d’étirements :

A
  • Mécanismes neurophysiologiques responsables de la contraction musculaire
  • Activation de nombreux récepteurs sensoriels
  • Grande majorité des mvt volontaires impliquent des contrôles moteurs réflexes dans lesquels la conscience n’intervient pas.
    o Les contrôles moteurs réflexes sont aussi présents lors de la performance des exercices d’étirement.
    o Le contrôle réflexe met en jeu des circuits neuronaux se situant soit a/n du tronc cérébral pour les réflexes impliquant les muscles de la tête, soit a/n spinal pour les muscles des autres régions du corps (ceux des MI, MS, du troncs)

Parmi les récepteurs sensoriels responsables des contrôles réflexes du mouvement et impliqués dans les exercices d’étirement, on trouve les fuseaux neuromusculaires et les organes tendineux de Golgi.

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21
Q

Décrire le fuseaux neuro musculaire

A
  • Rôle : détecter et transmettre des informations sur les changements de longueur du muscle et sur la vitesse de ce changement
  • Ce sont des récepteurs encapsulés, formés de fibres intrafusales se trouvant entre/parallèles aux fibres extrafusales.
  • Les fibres intrafusales sont de deux types : fibres à sac et fibres à chaîne
  • Innervation sensitive : les neurones afférents de type Ia (grand diamètre) et de type II (petit diamètre) ont leur terminaison sensitive dans la région équatoriale (le centre) du FNM
  • Innervation motrice : les fibres à sac et à chaîne reçoivent une innervation motrice au niveau de leur partie polaire (leur extrémité) grâce aux motoneurones gamma (g). Seules les régions polaires sont contractiles.
  • Les fibres musculaires intrafusales sont reliées à leurs extrémités aux fibres musculaires extrafusales.
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22
Q

Expliquer le lien entre le fuseaux neuro musculaire et l’étirement du muscle

A

Lorsqu’un muscle est étiré, les fibres intrafusales le sont également en raison de leur position parallèle aux fibres extrafusales.
- Lorsqu’une fibre intrafusale est stimulée par un étirement, elle se contracte dans sa région polaire et elle allonge sa partie équatoriale, ce qui active les récepteurs sensoriels des fibres à sac et des fibres à chaîne.
- C’est par la voix de ces afférences sensorielles que l’information sur la longueur du muscle est transmise.
- Réflexe d’étirement : il y a une contraction réflexe du muscle étiré lorsque l’exercice d’étirement est effectué rapidement

  • Le réflexe d’étirement, tout comme la propriété visqueuse du muscle expliqué précédemment, agit pour protéger le muscle dans les étirements à haute vélocité. Ceci explique pourquoi ces exercices doivent être effectués lentement.
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23
Q

Expliquer le lien entre fuseaux neuro musculaire et raccourcissement du muscle

A
  • Il importe de savoir que les FNM informent aussi sur le raccourcissement du muscle, comme lors de la contraction. De fait, toujours en raison de la position parallèle des fibres intrafusales par rapport aux fibres extrafusales, la contraction stimulera les fibres à sac et à chaîne. Ceci entrainera une contraction de la région polaire via le motoneurone gamma pour maintenir les fibres intrafusales dans une longueur optimale pour détecter les changements de longueur du muscle.
24
Q

Décrire organe tendineux de Golgi

A
  • C’est un récepteur sensoriel situé près de la jonction musculo-tendineuse. Ce sont des terminaisons nerveuses encapsulées et imbriquées dans les fibres de collagène du tendon.
  • Rôle : informer sur les changements de tension de l’unité musculo-tendineuse. (Transmet l’information sensorielle par l’intermédiaire des fibres Ib).
  • Sont sensibles à de très faibles modifications de la tension de l’unité musculo-tendineuse, qu’elles soient provoquées par un étirement passif ou des contractions musculaires lors des mvt volontaires. (seuil d’activation plutôt faible)
  • Lorsqu’une tension se développe dans le muscle, les signaux de l’OTG sont transmis vers la ME et une inhibition de l’activité des motoneurones alpha du muscle s’ensuit.
  • Activés en permanence pour ajuster la tension du muscle lors des contractions volontaires et lors des étirements passifs.
25
Q

Expliquer l’effet des organes tendineux de Golgi lors d’exercices d’étirement

A

Dans le contexte des exercices d’étirement, les OTG auront un effet inhibiteur sur le muscle étiré, particulièrement si l’étirement est prolongé. Ce mécanisme se nomme « inhibition autogène ». L’effet inhibiteur des OTG permettrait au muscle de rester détendu et de s’allonger. Mais, bien que ce mécanisme ait été démontré sur des modèles animaux, les preuves chez l’humain demeurent lacunaires.

26
Q

Donnez un exemple d’un problème de santé qui peut limiter la mobilité à l’épaule

A

pathologie épaule gelée

27
Q
  • Pour la condition d’épaule gelée, quelles structures pourraient potentiellement limiter l’amplitude articulaire passive en phase chronique et expliquer pourquoi.
A

o Cette condition résulte d’une inflammation et d’une fibrose de la capsule articulaire de l’épaule (tissu conjonctif qui entoure l’épaule)
o En phase chronique, il y a formation de tissus cicatriciels et il y a un épaississement de la capsule articulaire
o Cela provoque une restriction progressive des mouvements à l’épaule

28
Q

Dans la condition d’épaule gelée, quelles structures pourraient potentiellement limiter l’amplitude active en phase aigue et expliquer pourquoi

A

o En phase aigüe, il y a de l’inflammation et beaucoup de douleur pendant les mouvements. L’inflammation rend l’articulation moins mobile, car il y a moins d’espace dans la capsule.
o Cette inflammation peut faire en sorte que les muscles sont contractés autours de l’articulation afin de protéger cette dernière. Cela limite donc les mvts.

29
Q

Vrai ou Faux. Si j’ai de l’arthrite dans mon genou mai que j’ai la flexibilité au niveau de mon quadriceps, je ne serai pas capable de me tenir en squat profond.

A

Vrai Le manque de mobilité peut s’expliquer en raison des limitations dans la capsule de l’articulation.

30
Q

Ce terme est défini par le quotient d’une force (F) appliquée sur une une surface ou sur une aire (A). Lorsque la force appliquée est parallèle à la surface, on parlera alors de __________ de cisaillement (τ).

A

contrainte

31
Q

Le _______________est la mesure de la déformation axiale (ex: longitudinale) d’un tissu suite à l’application d’une contrainte. Il est défini par le quotient de la longueur finale (Lf) moins la longueur initiale (Li) sur la longueur initiale du tissu en question : il s’agit d’une valeur sans unité, généralement exprimée en pourcentage de déformation.

A

changement de déformation

32
Q

Le ______________ illustre le rapport existant entre la déformation axiale (longitudinale) et la déformation latérale.

A

coefficient de Poisson

33
Q

Qu’est-ce qui Caractérise la relation entre la contrainte appliquée à un tissu et la déformation qui s’ensuit.

A

Courbe contrainte-déformation

34
Q
  • Selon vous, laquelle des deux situations suivantes explique la rupture spontanée (ou catastrophique) d’un ligament ?

a) Suite à une contrainte intense et rapide, les premières fibres de collagène d’un ligament atteignent leur seuil de défaillance et commencent à céder. À mesure que les fibres se rompent, la force est redistribuée sur les fibres restantes, donc sur une aire transversale plus petite, ce qui fait céder les fibres restantes. La vitesse de rupture augmente de plus en plus rapidement, jusqu’à atteindre la déchirure complète.

b) Suite à une déchirure partielle (ex.: 25% des fibres), un ligament non cicatrisé (ex. début de la phase de fibroplasie-synthèse de nouvelles fibres de collagène) est à nouveau exposé à une contrainte d’intensité identique à celle ayant causé la déchirure initiale. Comme l’aire transversale est réduite de 25%, les fibres de collagène restantes sont soumises à une contrainte significativement plus importante, ce qui provoque une nouvelle déchirure.

A

Situation a)

35
Q

Mettons ceci en application :

En faisant son jogging du matin, M. Gilbert met le pied dans un nid de poule, ce qui entraîne un mouvement forcé de flexion plantaire et d’inversion. Une force de tension est ainsi appliquée sur le ligament talofibulaire antérieur et celle-ci est suffisant pour provoquer une entorse.

Avant l’incident, le ligament avait une longueur de 23mm.

  • Au pic d’étirement, il mesurait 26mm.
  • Sept jours plus tard, le ligament mesurait 24mm.
  • Un an après, le ligament était revenu à 23mm.

Calculez la déformation pour chacune de ces situations.

A

(déformation = 13% car 26-23/23)
(déformation = 4% car 24-23/23)
(déformation = 0% car 23-23/23)

36
Q
  • Pour laquelle de ces deux structures devrait-on prioriser l’application de contraintes selon différents axes ou différentes directions lors des exercices thérapeutiques? La capsule articulaire ou le tendon ?
A

o La capsule articulaire. L’organisation multi-axiale du collagène de la capsule articulaire permet généralement au tissu de subir des contraintes multi-directionnelles (une propriété nommée anisotropisme), ce qui n’est pas le cas d’un tendon (organisation uni-axiale, isotropique). Toujours en lien avec ce concept, la présence de plusieurs faisceaux ligamentaires permet de résister à des mouvements dans plusieurs directions.

37
Q
  • Le ligament jaune possède une courbe de force-élongation où le seuil de déformation maximale est d’approximativement 50%, par rapport à un ligament typique où ce seuil atteint environ 10%. Vrai ou Faux : Pour cette structure, c’est principalement l’organisation tissulaire qui altère la courbe contrainte-déformation.
A

o Faux. En effet, c’est plutôt la composition histologique qui a l’effet le plus notable ici.

38
Q

Le syndrome de la ballerine est une condition caractérisée par un patron de marche avec le pied en flexion plantaire (sans contact du talon au sol). Pour traiter cette condition, les plâtres d’inhibition en série peuvent être utilisés. Ce traitement consiste à immobiliser la cheville dans une position de flexion dorsale maximale permise à l’aide d’un plâtre. Ce plâtre sera remplacé dans un intervalle de 7 à 10 jour afin d’immobiliser la cheville dans une nouvelle amplitude de flexion dorsale. Le plâtre est répété “en série” jusqu’à ce que l’objectif thérapeutique (atteinte d’une amplitude de flexion dorsale fonctionnelle) soit atteint. Cette technique permet entre-autre d’appliquer un allongement de longue durée sur les tissus. Quelle propriété biomécanique est mise à profit dans ce traitement? Le fluage ou la relaxation de contrainte ?

A

fluage (force constante)

Pourquoi pas la relaxation de contrainte ?
La relaxation de contrainte (stress relaxation) est un phénomène où, lorsqu’un tissu est étiré à une longueur fixe, la tension dans le tissu diminue progressivement avec le temps, car les fibres se réorganisent pour s’adapter à cette longueur.

La relaxation de contrainte est plus pertinente lorsque l’objectif est de réduire la tension ressentie dans un tissu sous un étirement statique (par exemple, lors d’un étirement maintenu).
Dans le cas des plâtres d’inhibition en série, c’est l’allongement progressif du tissu (caractéristique du fluage) qui est recherché pour restaurer une amplitude fonctionnelle.

39
Q

Quelle propriété viscoélastique est sollicitée lors du port d’une orthèse de support dynamique (force constante appliquée sur un membre pour le maintenir dans une certaine position soit longtemps ou plusieurs fois pendant moins longtemps) ? Plasticité, stress-relaxation, fluage ou hystérésis ?

A

fluage

40
Q

Une adhérence est définie par la formation anormale de tissus fibreux entre deux tissus (ou deux organes). Vous utilisez une intervention de physiothérapie dont l’objectif est de rompre les adhérences qui se sont formées dans un tissu fibrosé sans toutefois provoquer une déchirure de ce tissu. Les paramètres (ex.: intensité de la contrainte ou grandeur de la déformation) choisis pour votre intervention devrait atteindre quelle zone de la courbe contrainte-déformation pour observer l’effet désiré? Région élastique, neutre ou plastique ?

A
  • Plastique. La première portion de la région plastique de la courbe contrainte-déformation illustre les déformations de nature visqueuses qui se produisent dans le matériau. Ces déformations sont sont caractérisées par un écoulement visqueux, ou un mouvement de la substance fondamentale, dans le tissu. Dans l’exemple illustré, la contrainte doit induire une déformation de l’ordre d’un peu plus de 6% de la longueur initiale du tissu pour que cette propriété soit mise à profit. À ce moment, il n’y a pas de dommages visibles, seulement des dommages microstructuraux, représentés par le bris de ponts entre les fibres de collagène du tissu fibreux adhérent par exemple.
41
Q

Votre patiente effectue un exercice d’étirement des muscles du triceps sural en position assise, avec une serviette qui lui permet d’appliquer une contrainte sur les tissus (muscles et le tendon d’Achille), pour que ces tissus se déforment (s’allongent). Vous savez qu’il existe une relation entre l’intensité de la contrainte appliquée et la déformation des tissus : au début de l’exercice, une faible contrainte peut allonger les tissus, mais l’intensité de la contrainte augmente à la fin de l’exercice (vers la fin de l’amplitude permise). La patiente est une femme de 65 ans, sédentaire, ayant reçu 3 infiltrations de cortisone (par 3 médecins différents, car elle voulait guérir au plus vite de sa tendinopathie…). Toujours en pensant guérir plus vite, elle décide de tirer tellement fort sur la serviette que son tendon se rompt. Quelle relation graphique est illustrée dans cet exemple?

A

 Courbe contrainte-déformation (Région plastique : défaillance majeure) : Suite à une contrainte intense et rapide, les premières fibres de collagène d’un ligament atteignent leur seuil de défaillance et commencent à céder. À mesure que les fibres se rompent, la force est redistribuée sur les fibres restantes, donc sur une aire transversale plus petite, ce qui fait céder les fibres restantes. La vitesse de rupture augmente de plus en plus rapidement, jusqu’à atteindre la déchirure complète.

42
Q

Vous avec accès à un appareil d’échographie qui vous permet de mesurer la longueur du tendon commun des épicondyliens latéraux d’une personne présentant une épicondylalgie latérale (tennis elbow). Vous effectuez une mesure de la longueur du tendon avant (longueur initiale) et après (longueur finale) la prescription d’un programme d’exercices d’étirement, qui consiste à appliquer une contrainte en tension sur le tendon en produisant un moment de force passif en flexion du poignet. Quel concept peut-être mesuré avec ces données sur la longueur?

A

changement de déformation

43
Q

Vous observez le tendon du muscle long palmaire sur la face dorsale de votre poignet et vous remarquez que plus vous amenez votre poignet en extension pour allonger le tendon, plus sa largeur se rétrécit. Quel concept mécanique observez- vous?

A

coefficient poisson

44
Q

Lors d’une technique de massage, application d’une force de 10 Newtons avec le pouce sur une cicatrice adhérente à la cuisse (post lacération à la suite d’une chute en escalade), sur une surface de 0,01m2. Quel concept mécanique est illustré dans cet exemple?

A

principe de contrainte (Contrainte = F X surface)

45
Q

Expliquer l’effet de l’âge sur l’état des tissus musculosquelettiques et la réponse aux interventions

A

La structure et le comportement mécanique des tissus conjonctifs subissent des modifications avec l’avancée en âge :
- Le contenu en collagène diminue peu ou reste inchangé, mais la concentration de collagène est relativement + élevée alors que celles en élastine et de la substance fondamentale sont moindres;
o Donc, le ratio gel/fibres de collagène est ainsi réduit = perte d’espace entre les fibres de collagènes.
- Les ondulations des fibres de collagène sont plus aplaties
o Donc, les fibres passeront plus rapidement de la région neutre à la région élastique lorsque le tissu subit une contrainte en tension.
- La pente de la région élastique devient moins abrupte et la capacité du tissu à se déformer est moindre :
o Donc, pour une contrainte de même intensité, les tendons et les ligaments âgés atteignent leur point de rupture à une longueur plus courte que les tissus plus jeunes. (les tissus âgés vont se rompre à des forces de tension moindre)

Tous ces changements font en sorte que les tissus âgés deviennent moins extensibles. Ceci se traduit cliniquement par :
- Perte de flexibilité dans les mouvements et, éventuellement, à la diminution des amplitudes articulaires.
- Dans certains cas, les pertes des AA sont telles qu’elles conduisent à des adaptations musculaires (diminue de la longueur du muscle) qui auront un impact sur la performance musculaire et la fonction. *Ceci souligne l’importance d’intégrer des mouvements de pleine amplitude dans nos activités.

46
Q

Expliquer l’effet des corticoïdes sur l’état des tissus musculosquelettiques et la réponse aux interventions

A
  • Les effets secondaires de la cortisone sont rares et généralement réversibles
  • À l’excès, elle peut engendrer des effets délétères sur le comportement mécanique du tissu et conduisent à une diminution de leur force de résistance à la tension.
    o diminution de la synthèse du collagène et arrangement désorganisé de celles qui sont synthétisées
    o augmentation du ratio collagène de type III (immature) / type I; nécrose tissulaire.
47
Q

Expliquer l’effet de l’immobilisation et sous-utilisation sur l’état des tissus musculosquelettiques et la réponse aux interventions

A
  • Parfois nécessaire au début du processus de guérison d’un tissu lésé
  • Généralement déconseillée suite à la phase inflammatoire.
  • Entraine l’absence de stimulation mécanique sur les tissus.
  • Les effets de l’immobilisation sont différents d’un tissu conjonctif à un autre. Voici les changements généraux :
    o Prolifération du tissu adipeux à l’intérieur du tissu (de tendon, du ligament et aussi du cartilage)
    o Absence de stimulation mécanique fait en sorte que les liens qui unissent les fibres de collagène nouvellement synthétisées sont faibles, ce qui diminue la raideur du tissu
    o Augmentation du caractère aléatoire dans l’orientation des fibres de collagène
    o Affaiblissement des tissus se reflétant par une diminution de la résistance à l’étirement
    o Perte d’efficacité de la substance fondamentale à maintenir l’espace entre les fibres de collagène, ce qui favorise les adhérences
    o Il peut s’écouler jusqu’à un an avant que le tissu retrouve un comportement mécanique, pré lésion, notamment sa force de résistance à la tension.
48
Q

Quelles sont les conséquences de l’immobilisation sur le tissu musculaire

A

o Diminution du nombre de sarcomères disposés en série (raccourcissement en longueur du muscle) surtout si le muscle est immobilisé en position raccourcie
o Augmentation du tissu conjonctif intramusculaire favorisant le développement d’adhérences intramusculaire
o Augmentation du tissu adipeux intermusculaire
o Un muscle peu sollicité aura tendance à s’atrophier alors qu’un muscle sans cesse sollicité augmentera en volume et en force de contraction (S’adapte en fct de l’effort qu’on lui demande)
o Un enchevêtrement anarchique des fibres musculaires
 Comme pour le tissu conjonctif, les fibres musculaires ne sont pas disposées au hasard dans le muscle, elles suivent toutes une même direction. C’est en fait la force de tension exercée par la contraction qui donne aux fibres leur orientation.

49
Q

Décrire les étapes de guérison des tissus et faire le lien avec les exercices d’étirement

A
  1. Phase inflammatoire
  2. Phase de fibroplasie
    - Exercices de mobilisation à privilégiés
    o Le collagène nouvellement synthétisé est immature (type III) et désorganisé.
    o Serviront à lubrifier et à nourrir le cartilage
    o Commenceront à induire une contrainte mécanique de faible intensité sur le tissu blessé.
  3. Phase de remodelage
  • Les exercices d’étirement peuvent débuter
    o Le collagène est plus mature (type I).
    o Permettront d’augmenter graduellement la résistance aux contraintes en tension des fibres et réorienter celles qui sont désorganisées dans le bon axe, selon les contraintes qu’elles subissent.
    o Guérison sera influencée par la vascularisation du tissu.
50
Q

Dire les principes à respecter dans la prescription d’un exercice d’étirement

A

Alignement des articulations et stabilisation de l’articulation ; l’intensité de l’étirement ; durée de l’étirement ; vitesse de l’étirement ; fréquence de l’étirement ; type d’étirement

51
Q

Connaître les précautions et contre indications aux exercices d’étirement

A
  • Fractures non consolidées
  • Signes d’inflammation, infection, hématomes
  • Douleur aigue
  • Si le raccourcissement musculaire est souhaité et fonctionnel
  • Limitation par abuttement osseux
  • Myosite ossifiante
52
Q

Vous avez un patient avec une entorse ligamentaire au coude (3 jours). Port d’une attelle, droit de retrait pour hygiène, physio, exercices. Oedème ++++. AA = diminution flexion et extension, actif et passif / douleur ++++ à l’évaluation AA active et + passive / BM triceps =1 / spasmes biceps dès son activation. Dite la cause potentielle de la perte de AA : myostatique ? pseudomyostatique ? fibrotique ? arthrogénique ? Douleur ? combinaison ?

A

Pseudomyostatique à cause du spasme

53
Q

Vous avez un patient avec une entorse ligamentaire au coude (3 jours). Port d’une attelle, droit de retrait pour hygiène, physio, exercices. Oedème ++++. AA = diminution flexion et extension, actif et passif / douleur ++++ à l’évaluation AA active et + passive / BM triceps =1 / spasmes biceps dès son activation. Indiquer la phase de guérison.

A

Semble être aigue/inflammatoire étant donné que son entorse à eu lieu il y a 3 jours et qu’il y a +++ oedème et de douleur en actif.

54
Q

Vous avez un patient avec une entorse ligamentaire au coude (3 jours). Port d’une attelle, droit de retrait pour hygiène, physio, exercices. Oedème ++++. AA = diminution flexion et extension, actif et passif / douleur ++++ à l’évaluation AA active et + passive / BM triceps =1 / spasmes biceps dès son activation. Choisissez un type d’exercice de AA, spécifiez le ou les mouvements ciblés et justifiez votre choix.

A

Lubrification, nourrir cartilage, bouger sans augmenter trop la douleur, rester confortable

55
Q

Vous avez un patient avec une entorse ligamentaire au coude qui date de 4 semaines. Retrait de l’attelle. AA = diminution extension (-10°) actif ; (-5°) passif ; diminution flexion (-15°) actif ; et le mouvement vous semble désordonné, pt pense que AA est complète. Douleur + à l’évaluation fin AA active et passive en extension. BM triceps = 3. Quelle est la cause potentielle de la baisse de AA ?

A

Semble être myostatique en raison du port de l’attelle pendant une longue période. Pas de pathologie qui cause baisse de AA. Pt aussi un peu la dlr étant donné qu’il en ressent à la fin de AA active.

56
Q

Vous avez un patient avec une entorse ligamentaire au coude qui date de 4 semaines. Retrait de l’attelle. AA = diminution extension (-10°) actif ; (-5°) passif ; diminution flexion (-15°) actif ; et le mouvement vous semble désordonné, pt pense que AA est complète. Douleur + à l’évaluation fin AA active et passive en extension. BM triceps = 3. Indiquer la phase de guérison.

A

fibroplasie

57
Q

Vous avez un patient avec une entorse ligamentaire au coude qui date de 4 semaines. Retrait de l’attelle. AA = diminution extension (-10°) actif ; (-5°) passif ; diminution flexion (-15°) actif ; et le mouvement vous semble désordonné, pt pense que AA est complète. Douleur + à l’évaluation fin AA active et passive en extension. BM triceps = 3 Choisir un type exercice de AA spécifiez le mouvement et justifiez.

A

Exercice de lubrification car retrait de l’attelle le bras est peu mobile on veut lubrifier pour augmenter sa capacité de bouger. Plusieurs répétitions plusieurs fois par jour tous les jours.