Cours 2 Flashcards
Quelle est la définition d’un trouble mental selon le DSM-T-TR?
Syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’une personne, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous tendant le fonctionnement mental.
Selon la définition du trouble mental émise par le DSM-5-TR, les troubles mentaux sont généralement associés à quoi?
Les troubles mentaux sont généralement associés à une détresse ou à une altération fonctionnelle significative dans les activités sociales, professionnelles ou d’autres activités importantes.
Le diagnostic d’un trouble mental doit présenter une utilité clinique :
Permettre de déterminer le pronostic
Permettre de déterminer les projets thérapeutiques.
Permettre de déterminer les résultats attendus du traitement.
Qu’est-ce qu’un criminologue?
La profession de criminologue est fondamentalement axée sur l’humain et la relation d’aide. Elle se déploie à l’intersection à la fois du monde des lois ou de la justice, de la psychologie ainsi que de la sociologique criminelle. (…) le criminologue s’assure de COMPRENDRE LES COMPORTEMENTS DÉLICTUEUX ET D’EFFECTUER DES INTERVENTIONS APPROPRIÉES auprès des personnes contrevenantes de tous les âges et tous les milieux. POUR CE FAIRE, IL CONÇOIT ET APPLIQUE DES PROGRAMMES D’INTERVENTION AUPRÈS DE LA CLIENTÈLE CIBLE EN FONCTION DU MILIEU PROFESSIONNEL OÙ IL TRAVAILLE. Son but est de réintégrer ces personnes contrevenantes dans la société tout en protégeant les droits des individus et de la collectivité. L’action du criminologue s’exerce également auprès des victimes d’actes criminels. IL PEUT INTERVENIR AUTANT AU PLAN DE LA PRÉVENTION QUE DE LA RÉADAPTATION.
Concrètement, qu’est-ce qu’un criminologue peut faire?
Évaluer le risque de récidive d’un individu accusé d’un acte criminel et effectuer des recommandations aux tribunaux.
Faire un suivi des personnes contrevenantes qui bénéficient d’une mesure d’élargissement dans la communauté, entres autres, en maison de transition et en libération conditionnelle.
Conseiller les autorités et leur suggérer des mesures à prendre pour prévenir la délinquance et favoriser la réadaptation sociale de la clientèle visée.
Tout membre de l’OPCQ peut exercer les activités professionnelles suivantes, en outre de celles qui lui sont autrement permises par loi :
ÉVALUER LES FACTEURS CRIMINOGÈNE ET LE COMPORTEMENT DÉLICTUEUX DE LA PERSONNE ainsi que les effets d’une infraction criminelle sur la personne victime, DÉTERMINER UN PLAN D’INTERVENTION ET EN ASSURER LA MISE EN OEUVRE, soutenir et rétablir les capacités sociales de la personne contrevenante et de la personne victime dans le but de favoriser l’intégration dans la société de l’être humain en interaction avec son environnement.
Évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité.
Quels sont les 2 prémisses de base de la santé mentale?
- La grande majorité des gens composant avec des troubles de santé mentale ne sont pas violents.
- La grande majorité des événements violents ne sont pas dus à des problèmes de santé mentale.
Quand les gens composant avec des troubles de santé mentale sont violents, c’est:
Qu’il faut regarder autour du trouble de santé mentale, voir quels sont les autres facteurs impliqués (historiques de violence, pairs, environnementaux, etc.)
LE TROUBLE DE SANTÉ MENTAL SEUL NE PERMET PAS D’EXPLIQUER LES ACTES VIOLENTS ÉMIS PAR QUELQU’UN.
Quels sont les résultats de l’étude de The MacArthur Risk Assessment Study sur la violence et l’abus de substance?
- Prévalence violence patients sans abus de substances = prévalence de la violence des autres résidents de la communauté sans abus de substances
- L’abus de substances augmente significativement la prévalence de la violence chez les patients et les autres résidents
- Chez ceux qui consomment, la violence augmente plus pour les patients que les autres résidents de la communauté.
Quels sont les résultats de l’étude de The MacArthur Risk Assessment Study sur la violence et le délire ?
- La présence de délires n’a pas augmenté la prévalence de violence sur l’année suivant le congé.
- Ne parvient pas à reproduire le résultat des études antérieures établissant un lien entre certains types de délires et les agirs violents.
Quels sont les résultats de l’étude de The MacArthur Risk Assessment Study sur la colère, la violence et le délire?
- Association entre les délires impliquant une menace envers la personne et les agirs violents.
- La colère en serait un médiateur important.
- La proximité temporelle serait cruciale.
- La peur semble moins associée à l’agitation violent que la colère. La peur peut en effet provoquer un acting out violent mais la colère encore plus.
Quels sont les résultats de l’étude The Intricate Link Between Violence and Mental Disorder?
Il est simpliste et incorrect de dire que la cause de la violence chez les personnes présentant un trouble mental est le trouble mental en lui-même!!!
- Un trouble de santé mentale majeur n’est pas un prédicteur robuste (fiable) de violence future.
- Les gens qui ont un trouble de santé mentale majeur et un trouble d’usage de substances ont un degré d’incidence de violence plus élevé que les gens avec un trouble d’usage uniquement.
- Les gens avec un trouble de santé mental majeur rapportent plus souvent des facteurs historiques et environnementaux liés à la violence.
Un trouble de santé mental majeur seul n’est pas un contributeur indépendant dans l’explication des différents types de violence.
Quels sont les 3 facteurs qui lorsque présent en même temps, nous inquiète face a la violence d’un individu?
Trouble de santé mental majeur + trouble de dépendance/abus de substances + historique de violence.
Quelles sont les conclusions générales en lien avec le trouble de santé mental et la violence?
- Le trouble mental est pertinent pour l’évaluation du risque de violence mais son rôle causal est complexe et les facteurs contributifs connexes multiples.
- Un diagnostique de trouble mental seul n’est jamais suffisant pour évaluer le risque de violence d’une personne.
- L’abus de substances semble particulièrement élever le risque d’agirs violents chez les personnes présentant un trouble mental.
- Certains symptômes semblent plus associés à un agir violent dans une temporalité proche : délire de persécution, hallucinations impératives, délire de grandiosité, manie.
Qui sont les plus à risque de violence de la part de quelqu’un au prise avec un trouble de santé mental?
Les proches aidants et les proches