COURS 2 Flashcards
Pourquoi est-il important de ne pas faire un diagnostic trop rapidement en dermatologie ?
Parce que, lorsque l’on voit la lésion, il est facile de sauter aux conclusions.
Pourquoi est-il important d’expliquer au patient pourquoi certaines questions sont posées et pourquoi d’autres parties du corps sont examinées en plus du pied ?
Pour que le patient comprenne l’importance des questions posées et l’intérêt d’examiner d’autres parties du corps que le pied.
Pourquoi est-il pertinent d’appliquer de la crème solaire sur les pieds ?
Pour prévenir les cancers de la peau.
Quelle est l’importance de l’éclairage lors de l’examen dermatologique ?
L’examen dermatologique devrait idéalement être fait à la lumière naturelle ou avec un éclairage qui ressemble le plus possible à la lumière naturelle, comme une lumière DEL chaude.
Comment le gradient de température est-il pertinent en dermatologie ?
Il permet de mesurer la différence de température entre la lésion et la peau saine adjacente, ce qui peut être fait avec un thermomètre laser. Une différence de 2°C est significative.
Quelle est souvent la raison principale de consultation en médecine podiatrique ?
La raison principale de consultation est souvent dermatologique.
Pourquoi certains patients consultent-ils un podiatre pour un examen de dépistage ?
Ils consultent pour un dépistage de la santé des pieds, particulièrement en présence de maladies systémiques comme le diabète.
Pourquoi est-il essentiel d’adapter le questionnaire et l’examen physique à chaque situation ?
Parce que la raison de consultation peut varier, et il faut s’adapter à chaque cas pour obtenir des informations pertinentes.
Quelles informations devraient être connues pour tous les patients lors d’une consultation dermatologique ?
L’âge, l’ethnie, les antécédents médicaux, chirurgicaux et psychiatriques, la liste des médicaments, la profession actuelle et passée, les activités sportives et de loisir, la consommation de tabac, d’alcool ou de drogues, ainsi que les voyages récents.
Quelles questions devraient être posées lors d’un examen de dépistage en dermatologie ?
- Si le patient a remarqué des changements de peau, de poils ou d’ongles.
- Si une éruption cutanée est apparue récemment.
- S’il a déjà eu un ulcère.
- S’il souffre de démangeaisons.
- S’il a remarqué une enflure ou une masse sur son corps.
Quels sont les antécédents personnels et familiaux qui devraient être relevés lors d’un examen de dépistage dermatologique ?
Les antécédents personnels et familiaux de mélanome, d’eczéma, de psoriasis, d’infections (gale, impétigo), ou d’autres pathologies cutanées familiales.
Quelle est l’importance d’un examen de dépistage pour sensibiliser les patients ?
C’est une bonne occasion de promouvoir de saines habitudes pour la santé cutanée, comme l’utilisation de crème solaire et de crème hydratante
Quelle est la séquence de questions à poser lorsqu’une lésion cutanée est découverte fortuitement ou fait l’objet d’une consultation principale ?
- Depuis quand la lésion est-elle présente ?
- Est-ce le premier épisode ?
- La lésion grossit-elle ou rapetisse-t-elle ?
- Est-elle évanescente ?
- S’est-elle inflammée ou infectée ?
- Sa couleur ou sa texture ont-elles changé ?
- Y a-t-il d’autres lésions présentes ?
- Y a-t-il un élément déclencheur possible ?
- Y a-t-il d’autres sites anatomiques affectés ?
- La lésion provoque-t-elle un prurit ou de la douleur ?
- Y a-t-il un écoulement ou une desquamation ?
- Quels traitements ont été essayés et ont-ils eu une influence sur la lésion ?
Comment les lésions cutanées sont-elles classées en fonction de leur durée ?
Aiguës : présentes depuis moins de 2 semaines.
Subaiguës : présentes depuis 2 à 6 semaines.
Chroniques : présentes depuis plus de 6 semaines.
Pourquoi est-il pertinent d’effectuer un examen physique ciblé et de prendre les signes vitaux lors d’une consultation dermatologique ?
Cela permet d’évaluer la sévérité d’une affection cutanée locale et d’orienter le plan de traitement.
Quelle donnée peut aider à évaluer la sévérité d’une affection cutanée locale ?
La température cutanée.
Où l’examen dermatologique général devrait-il idéalement être réalisé ?
Dans une salle éclairée naturellement ou avec un éclairage artificiel suffisant mais non excessif.
Pourquoi est-il important de dénuder complètement la région à examiner lors d’un examen dermatologique ?
Pour inspecter et palper correctement la région, et caractériser la lésion
Quels sont les principaux éléments à évaluer lors d’un examen dermatologique général ?
- Coloration de la peau (hypopigmentation, hyperpigmentation, érythème, pâleur, jaunissement localisé ou ictère, cyanose centrale ou périphérique).
- Degré d’humidité (sudation excessive, sécheresse).
- Température de la peau (par rapport à sa propre température cutanée).
- Texture de la peau (lisse, rugueuse, grasse).
- Mobilité de la peau (facilité à former un pli cutané).
- Turgescence (vitesse d’effacement du pli cutané).
- Qualité et quantité des poils et cheveux.
- Modifications des ongles.
- Nombre de lésions et implication d’autres sites anatomiques.
Pourquoi est-il important de reconnaître le type de peau du patient lors d’une consultation dermatologique ?
Pour déterminer sa susceptibilité aux conséquences de l’exposition aux rayons UV si la lésion est liée à ce facteur de risque.
Pourquoi est-il essentiel de caractériser précisément une lésion dermatologique ?
Pour permettre un suivi efficace et consigner les notes dans le dossier du patient.
Pourquoi une photographie ne remplace-t-elle pas la description détaillée d’une lésion dermatologique ?
Parce qu’une photographie reste une image en deux dimensions, tandis qu’une description complète donne des informations supplémentaires importantes.
Quels éléments doivent être inclus dans la description d’une lésion dermatologique ?
Couleur.
Forme.
Taille.
Bordures.
Surface.
Consistance.
Mobilité.
Sensibilité.
Localisation.
Distribution.
Quels aspects doivent être examinés lors de l’examen dermatologique des ongles ?
La couleur.
La texture.
La forme.
La présence de déformations.
L’épaisseur.
La croissance.
Que doit-on faire lors de l’examen dermatologique pédiatrique ?
- Dénuder complètement l’enfant.
- Examiner l’ensemble du corps.
- Noter les modifications de la peau, des cheveux et des ongles.
- Rechercher des anomalies congénitales ou des infections.
Pourquoi est-il important d’utiliser un dermatoscope lors de l’examen dermatologique ?
Le dermatoscope permet une meilleure visualisation des structures cutanées internes, aidant ainsi au diagnostic précis des lésions pigmentées et non pigmentées.
Dans quel cas la biopsie cutanée est-elle indiquée ?
Lorsqu’un diagnostic clinique précis ne peut pas être établi ou lorsqu’une confirmation histopathologique est nécessaire.
Quelle technique est couramment utilisée pour la biopsie cutanée ?
La biopsie par punch.
Quel est l’intérêt d’utiliser la lampe de Wood en dermatologie ?
La lampe de Wood permet d’identifier certaines infections fongiques et bactériennes, ainsi que des troubles de pigmentation.
Pourquoi les examens microbiologiques sont-ils utiles en dermatologie ?
Ils aident à identifier les infections cutanées causées par des bactéries, champignons ou virus et guident le choix du traitement.
Pourquoi est-il important de faire un diagnostic différentiel en dermatologie ?
Pour différencier les diverses affections cutanées ayant des présentations cliniques similaires et orienter le traitement.
Quels éléments sont essentiels pour établir un diagnostic différentiel en dermatologie ?
- Histoire clinique complète.
- Examen physique minutieux.
- Utilisation d’outils diagnostiques comme le dermatoscope, la lampe de Wood ou la biopsie.
- Analyse des résultats d’examens microbiologiques.
Quel rôle joue l’examen histopathologique dans le diagnostic différentiel des affections cutanées ?
L’examen histopathologique permet d’identifier les caractéristiques spécifiques des lésions cutanées, aidant à différencier les différentes maladies dermatologiques.
Pourquoi la photoprotection est-elle importante en dermatologie ?
La photoprotection réduit le risque de développer des cancers de la peau et prévient le vieillissement cutané.
Quelles sont les mesures de photoprotection recommandées ?
- Utilisation d’un écran solaire à large spectre (SPF 30 ou plus).
- Port de vêtements protecteurs.
- Éviter l’exposition au soleil pendant les heures de pointe.
- Rechercher l’ombre.
- Utiliser un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil.
Quel rôle joue l’hydratation cutanée dans la prévention des affections dermatologiques ?
L’hydratation cutanée prévient la sécheresse de la peau, réduit le risque de dermatite atopique et favorise une barrière cutanée saine.
Pourquoi est-il crucial de surveiller les lésions cutanées chez les patients diabétiques ?
Les patients diabétiques sont à risque de développer des ulcères du pied, qui peuvent entraîner des complications graves comme des infections ou l’amputation.
Quelles questions poser aux patients diabétiques concernant les lésions cutanées ?
- S’ils ont remarqué des plaies, des ulcères ou des zones d’inflammation.
- S’ils souffrent de démangeaisons ou de douleur.
- S’ils ont constaté des changements dans la couleur ou la texture de leur peau.
Quels sont les principaux facteurs de risque des ulcères du pied chez les patients diabétiques ?
- Neuropathie périphérique.
- Maladie vasculaire périphérique.
- Infection cutanée.
- Déformation du pied.
- Antécédents d’ulcères du pied.
Quelles mesures sont recommandées pour la prévention des ulcères du pied chez les patients diabétiques ?
- Examen quotidien des pieds.
- Port de chaussures adaptées.
- Maintien d’un bon contrôle glycémique.
- Consultation régulière chez un professionnel de la santé.
- Traitement rapide des petites lésions cutanées.
Quels sont les traitements recommandés pour les ulcères du pied chez les patients diabétiques ?
- Débridement de la plaie.
- Gestion de l’infection.
- Décharge de la pression sur l’ulcère.
- Amélioration de la circulation sanguine.
- Application de pansements adaptés.
Quelles méthodes peuvent être utilisées pour le débridement d’un ulcère du pied chez un patient diabétique ?
Débridement mécanique.
Débridement enzymatique.
Débridement chirurgical.
Débridement autolytique.
Quelles sont les complications possibles des ulcères du pied non traités chez les patients diabétiques ?
Infection.
Ostéomyélite.
Gangrène.
Amputation.
Pourquoi est-il important d’améliorer la circulation sanguine dans la gestion des ulcères du pied chez les patients diabétiques ?
Pour favoriser la cicatrisation et réduire le risque d’infection.
Quelles sont les catégories principales de la classification de Wagner des ulcères du pied ?
Grade 0 : Pas d’ulcère ouvert, présence de risques ou de déformations du pied.
Grade 1 : Ulcère superficiel sans atteinte profonde.
Grade 2 : Ulcère profond atteignant les tendons, os ou articulations.
Grade 3 : Ulcère profond avec infection.
Grade 4 : Gangrène localisée.
Grade 5 : Gangrène étendue nécessitant une amputation majeure.
Quelle est la première étape d’un examen dermatologique ciblé ?
L’inspection visuelle et la palpation de la région concernée.
Pourquoi est-il important de décrire précisément la lésion cutanée lors d’un examen ciblé ?
Pour permettre un suivi efficace et aider au diagnostic.
Quelles questions poser pour obtenir une chronologie de l’évolution d’une lésion cutanée ?
- Depuis combien de temps la lésion est-elle présente ?
- Est-ce le premier épisode ?
- La lésion s’est-elle modifiée (taille, couleur, texture) ?
- Y a-t-il eu un élément déclencheur ?
- La lésion provoque-t-elle des symptômes (démangeaisons, douleur) ?
- La lésion a-t-elle été traitée auparavant, et si oui, comment ?
Quelles sont les principales caractéristiques cliniques d’un ulcère artériel ?
- Ulcère profond et bien défini.
- Base nécrotique ou pâle.
- Douleur intense, aggravée par l’élévation de la jambe.
- Présence de signes d’insuffisance artérielle (pouls périphériques diminués, peau froide).
Comment un ulcère veineux se différencie-t-il d’un ulcère artériel ?
Ulcère veineux : Ulcère superficiel, irrégulier, avec une base rouge ou jaune. Présence d’œdème et de signes d’insuffisance veineuse (hyperpigmentation, dermatite de stase).
Ulcère artériel : Ulcère profond, bien défini, avec une base nécrotique ou pâle. Signes d’insuffisance artérielle (pouls périphériques diminués, peau froide).
Quels sont les symptômes classiques d’un mélanome ?
Asymétrie.
Bords irréguliers.
Couleur non uniforme.
Diamètre supérieur à 6 mm.
Évolution rapide
Qu’est-ce que le signe de Hutchinson dans le diagnostic d’un mélanome ?
La pigmentation s’étend du lit de l’ongle à la peau environnante, signe indicatif d’un mélanome sous-unguéal.
Quelle est la présentation clinique typique du psoriasis ?
- Plaques érythémateuses surélevées recouvertes d’écailles argentées.
- Localisation fréquente sur les coudes, genoux et cuir chevelu.
- Possible atteinte des ongles (onycholyse, piqûres).
Comment différencier cliniquement un eczéma d’un psoriasis ?
Eczéma : Lésions suintantes et prurigineuses, bordures moins nettes, souvent en réponse à un allergène.
Psoriasis : Plaques bien définies, avec des écailles argentées.
Quels sont les signes cutanés courants chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé ?
Éruption malaire (éruption en “ailes de papillon” sur le visage).
Sensibilité au soleil.
Ulcères buccaux.
Alopécie.
Quels signes cutanés peuvent être associés à la sclérodermie ?
Épaississement de la peau (sclérose cutanée).
Raynaud.
Télangiectasies.
Calcinosis cutis.
Quels sont les signes dermatologiques typiques du syndrome de Sjögren ?
Sécheresse cutanée.
Xérostomie.
Kératoconjonctivite sèche.
Quelles habitudes de vie sont recommandées pour maintenir une bonne santé dermatologique ?
Utilisation régulière de crème solaire.
Crème hydratante quotidienne.
Bonne alimentation et hydratation.
Éviter le tabac et l’alcool.
Consultation dermatologique régulière.
Pourquoi la sensibilisation à la protection solaire est-elle importante ?
Pour prévenir le risque de cancers cutanés liés à l’exposition aux rayons UV et le vieillissement prématuré de la peau.
Quels sont les signes avant-coureurs de la gale ?
Prurit intense, surtout la nuit.
Présence de sillons.
Lésions de grattage.
Distribution typique (espaces interdigitaux, poignets, coudes, abdomen).
Comment prévenir la transmission de la gale dans une population ?
Traiter tous les contacts proches.
Désinfecter les vêtements et la literie.
Éviter le contact physique jusqu’à la fin du traitement.
Quels conseils donner aux patients pour prévenir les mycoses des pieds ?
Maintenir les pieds secs.
Utiliser des chaussures respirantes.
Changer régulièrement de chaussettes.
Éviter de marcher pieds nus dans les lieux publics.
Utiliser une poudre antifongique.
Quelles sont les recommandations générales pour le suivi dermatologique des patients à risque élevé de mélanome ?
Consultation dermatologique régulière.
Surveillance des grains de beauté.
Photoprotection rigoureuse.
Éducation sur les signes d’alerte du mélanome.
Quelles sont les principales caractéristiques cliniques d’une cellulite infectieuse ?
Érythème diffus, chaud et douloureux.
Œdème.
Atteinte unilatérale fréquente.
Symptômes systémiques possibles (fièvre, frissons).
Comment distinguer une cellulite d’une érysipèle ?
Cellulite : Atteinte des couches plus profondes de la peau, bordures mal définies.
Érysipèle : Infection des couches superficielles de la peau, bordures bien définies et surélevées.
Quels sont les agents pathogènes les plus courants responsables d’une cellulite infectieuse ?
Streptococcus pyogenes (streptocoque du groupe A).
Staphylococcus aureus.
Quels sont les facteurs de risque pour développer une cellulite infectieuse ?
Plaie ouverte ou traumatisme cutané.
Immunosuppression.
Insuffisance veineuse ou lymphœdème.
Diabète.
Quelles infections cutanées sont causées par le virus varicelle-zona ?
Varicelle (varicella zoster).
Zona (herpes zoster).
Comment différencier cliniquement une varicelle d’un zona ?
Varicelle : Lésions en “gouttes de rosée sur un pétale de rose”, distribution centripète.
Zona : Lésions vésiculeuses localisées suivant un dermatome.
Quelles sont les infections fongiques superficielles courantes affectant la peau ?
Tinea corporis (teigne du corps).
Tinea pedis (pied d’athlète).
Tinea cruris (teigne de l’aine).
Tinea capitis (teigne du cuir chevelu).
Quels sont les signes cliniques caractéristiques d’une teigne ?
Lésions annulaires prurigineuses.
Bords érythémateux surélevés.
Desquamation centrale.
Alopécie (si affecte le cuir chevelu).
Quelles sont les méthodes diagnostiques pour confirmer une infection fongique ?
Examen direct avec préparation à l’hydroxyde de potassium (KOH).
Culture mycologique.
Lampe de Wood (dans certains cas).
Quel traitement est recommandé pour les infections fongiques superficielles de la peau ?
Antifongiques topiques (clotrimazole, miconazole).
Antifongiques systémiques dans les cas réfractaires ou sévères (griséofulvine, terbinafine).
Comment prévenir les infections fongiques cutanées ?
Garder la peau propre et sèche.
Éviter le partage de serviettes ou de vêtements.
Traiter les animaux de compagnie infectés.
Éviter de marcher pieds nus dans les lieux publics.
Quels sont les signes cliniques typiques de la dermatite atopique ?
Prurit intense.
Lésions érythémateuses et squameuses.
Distribution typique (plis du coude, genoux, visage chez les enfants).
Exacerbation par les allergènes ou les irritants.
Quelle est la physiopathologie de la dermatite atopique ?
Dysfonctionnement de la barrière cutanée.
Anomalie immunologique (dominance des lymphocytes T helper de type 2).
Quels sont les principaux facteurs déclencheurs de la dermatite atopique ?
Allergènes (pollens, acariens).
Irritants (savons, détergents).
Stress émotionnel.
Climats extrêmes (froid, chaleur).
Quels traitements sont recommandés pour la dermatite atopique ?
Émollients pour restaurer la barrière cutanée.
Corticostéroïdes topiques pour réduire l’inflammation.
Inhibiteurs de la calcineurine topiques (tacrolimus, pimécrolimus).
Antihistaminiques pour soulager le prurit.
Comment prévenir les exacerbations de la dermatite atopique ?
Éviter les allergènes et les irritants.
Maintenir une hydratation cutanée régulière.
Porter des vêtements en coton.
Gérer le stress.
Quels signes peuvent indiquer la présence d’une infection fongique des ongles (onychomycose) ?
Décoloration jaune ou blanche de l’ongle.
Onycholyse (détachement de l’ongle).
Ongle épaissi ou friable.
Lignes ou stries anormales.
Quels agents pathogènes sont couramment responsables de l’onychomycose ?
Dermatophytes (Trichophyton rubrum, Trichophyton mentagrophytes).
Levures (Candida spp.).
Moisissures non dermatophytes.
Quels traitements sont recommandés pour l’onychomycose ?
Antifongiques systémiques (terbinafine, itraconazole).
Antifongiques topiques (ciclopirox, éfinaconazole).
Ablation chirurgicale de l’ongle dans les cas réfractaires.
Quelles sont les caractéristiques cliniques de l’onychodystrophie liée au psoriasis ?
Onycholyse.
Lignes de Beau.
Piqûres unguérales.
Hyperkératose sous-unguéale.
Quelle pathologie doit être suspectée en présence de dépressions transversales de l’ongle (lignes de Beau) ?
Traumatisme.
Infection systémique.
Malnutrition.
Chimiothérapie.
Quelle est la présentation clinique typique du vitiligo ?
Macules dépigmentées bien délimitées.
Distribution bilatérale symétrique.
Localisation fréquente sur le visage, les mains et les plis.
Quels traitements sont disponibles pour le vitiligo ?
Corticostéroïdes topiques.
Inhibiteurs de la calcineurine topiques.
Photothérapie (UVB à bande étroite).
Greffe de mélanocytes dans les cas sévères.
Quels troubles systémiques peuvent être associés au vitiligo ?
Maladies auto-immunes (thyroïdite, diabète de type 1).
Anémie pernicieuse.
Maladie d’Addison.
Qu’est-ce que le mélasma, et comment se présente-t-il cliniquement ?
Trouble pigmentaire acquis.
Macules hyperpigmentées.
Distribution symétrique sur le visage (front, joues, lèvre supérieure).
Quels sont les principaux facteurs de risque du mélasma ?
Exposition au soleil.
Changements hormonaux (grossesse, contraceptifs oraux).
Antécédents familiaux.
Quels traitements sont recommandés pour le mélasma ?
Écrans solaires à large spectre.
Hydroquinone topique.
Acide azélaïque.
Peelings chimiques.
Comment prévenir l’apparition du mélasma ?
Éviter l’exposition au soleil.
Utiliser des écrans solaires à large spectre.
Éviter les contraceptifs oraux contenant des œstrogènes.
Quels sont les signes cliniques typiques d’une kératose séborrhéique ?
Plaque brunâtre bien délimitée.
Surface verruqueuse ou squameuse.
Aspect “collé” à la peau.
Comment distinguer cliniquement une kératose séborrhéique d’un mélanome ?
Kératose séborrhéique : Surface verruqueuse, aspect “collé”.
Mélanome : Asymétrie, bordure irrégulière, couleur inhomogène.
Quels traitements sont disponibles pour la kératose séborrhéique ?
Cryothérapie.
Curetage.
Excision chirurgicale
Quelle est la présentation clinique typique d’un acrochordon ?
Petit nodule pédiculé.
Surface lisse ou rugueuse.
Localisation fréquente dans les plis cutanés (aisselles, cou).
Quels facteurs prédisposent à l’apparition des acrochordons ?
Obésité.
Diabète.
Friction cutanée.
Quels traitements sont disponibles pour les acrochordons ?
Excision chirurgicale.
Ligature.
Cryothérapie.
Quelle est la présentation clinique typique d’un nævus mélanocytaire congénital ?
Plaque pigmentée bien délimitée.
Surface lisse ou verruqueuse.
Présente dès la naissance.
Taille variable (petit, moyen, géant)
Quelle est la présentation clinique d’un nævus de Spitz ?
Nodule rose ou brunâtre.
Surface lisse.
Localisation fréquente sur le visage ou les membres inférieurs chez l’enfant.
Quelle est la présentation clinique d’un nævus bleu ?
Papule ou nodule bleuâtre.
Surface lisse.
Localisation fréquente sur les extrémités ou le dos.
Quels sont les facteurs de risque du carcinome basocellulaire ?
Exposition prolongée aux rayons UV.
Phototype clair.
Antécédents de radiothérapie.
Syndrome du nævus basocellulaire (syndrome de Gorlin).
Quelle est la présentation clinique typique d’un carcinome basocellulaire ?
Papule ou nodule perlé.
Bordures roulées.
Télangiectasies.
Possible ulcération centrale.
Quels sont les traitements disponibles pour le carcinome basocellulaire ?
Excision chirurgicale.
Curetage et électrocoagulation.
Cryothérapie.
Thérapie photodynamique.
Imiquimod topique.
Quels sont les facteurs de risque du carcinome épidermoïde cutané ?
Exposition prolongée aux rayons UV.
Phototype clair.
Antécédents de kératose actinique.
Immunosuppression.
Quelle est la présentation clinique typique d’un carcinome épidermoïde cutané ?
Plaque ou nodule érythémateux.
Surface kératosique ou ulcérée.
Bordures mal définies.
Quels traitements sont disponibles pour le carcinome épidermoïde cutané ?
Excision chirurgicale.
Curetage et électrocoagulation.
Radiothérapie.
Thérapie photodynamique.
Quels sont les facteurs de risque du mélanome cutané ?
Exposition intermittente intense aux rayons UV.
Phototype clair.
Antécédents familiaux de mélanome.
Présence de nævus atypiques.
Quelle est la présentation clinique typique du mélanome nodulaire ?
Nodule pigmenté ou non pigmenté.
Bordures irrégulières.
Croissance rapide.
Possible ulcération.
Quels sont les traitements disponibles pour le mélanome cutané ?
Excision chirurgicale.
Immunothérapie (nivolumab, pembrolizumab).
Thérapie ciblée (inhibiteurs de BRAF, MEK).
Chimiothérapie (dans les cas avancés).
Quelle est la présentation clinique typique d’un hémangiome infantile ?
Nodule ou plaque rouge vif.
Croissance rapide au cours des premiers mois.
Régression spontanée après la première année.
Quels traitements sont disponibles pour les hémangiomes infantiles ?
Observation (dans la plupart des cas).
Propranolol oral.
Corticostéroïdes oraux.
Laser vasculaire.
Quelle est la présentation clinique typique d’une malformation vasculaire ?
Plaque ou nodule vasculaire.
Présent dès la naissance.
Croissance proportionnelle à l’enfant.
Pas de régression spontanée.
Quelles sont les différences entre un hémangiome infantile et une malformation vasculaire ?
Hémangiome infantile : Apparition après la naissance, croissance rapide puis régression spontanée.
Malformation vasculaire : Présente dès la naissance, croissance proportionnelle à l’enfant.
Qu’est-ce qu’une tache de vin, et comment se présente-t-elle cliniquement ?
Malformation vasculaire capillaire.
Plaque rouge ou violacée.
Localisation fréquente sur le visage ou le cou.
Quels sont les traitements disponibles pour les taches de vin ?
Laser vasculaire (pulsed dye laser).
Camouflage cosmétique.
Quelle est la présentation clinique d’un angioœdème ?
Œdème soudain des tissus sous-cutanés.
Localisation fréquente sur le visage, les lèvres et les voies respiratoires supérieures.
Possible association avec l’urticaire.
Quels sont les principaux déclencheurs de l’angioœdème ?
Allergènes alimentaires ou médicamenteux.
Infections.
Stress émotionnel.
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC).
Quels traitements sont disponibles pour l’angioœdème ?
Antihistaminiques.
Corticostéroïdes.
Épinéphrine (dans les cas graves).
Inhibiteurs de la bradykinine (dans les formes héréditaires).
Quels signes cutanés peuvent indiquer la présence d’une neurofibromatose de type 1 ?
Taches café au lait.
Neurofibromes cutanés.
Nævus de Lisch (nodules pigmentés sur l’iris).
Lentigines axillaires ou inguinales.
Quels sont les principaux troubles cutanés associés au syndrome de Gorlin ?
Carcinomes basocellulaires multiples.
Kystes odontogéniques.
Fibromes cardiaques.
Quelle est la présentation clinique de l’épidermolyse bulleuse ?
Bulles et érosions cutanées.
Apparition dès la naissance.
Formation de cicatrices et de contractures.
Quels sont les traitements disponibles pour l’épidermolyse bulleuse ?
Soins de la peau et prévention des traumatismes.
Antibiotiques topiques pour les infections secondaires.
Pansements protecteurs.
Physiothérapie pour prévenir les contractures.