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Victimo (mi-session) > Cours 2 > Flashcards

Cours 2 Flashcards

1
Q

À quel âge est-on considéré responsable légalement?

A

12 ans

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2
Q

Quel proportion de la population ne comprend pas le consentement

A

près de la moitié

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3
Q

Quelle est la fausse croyance lié au couple et au consentement?

A

10% pense que si tu as consenti dans le passé, du consent encore à avoir RS avec la personne de nouveau
impression qu’une fois le consentement donné, il s’applique en continu, mais non

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4
Q

Vrai ou Faux
la compréhension du consentement varie selon les générations

A

Vrai, les plus de 50 ans ont plus de difficulté

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5
Q

Quel type de consentement est le mieux compris et quel est celui le moins bien compris.

A

Le consentement verbal est le plus compris
La notion de consentement enthousiaste était réellement moins bien compris (pas un non, c’est un oui affirmatif et enjoué)

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques fondamentales du consentement? (2)

A
  • donné de façon volontaire, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un choix libre et éclairé (très important au niveau légal)
  • le consentement doit être clair et doit être donné personnellement par la personne qui participe à l’activité sexuelle par ses paroles, son comportement ou les deux
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7
Q

Au sens légal, quels éléments doivent être présent pour que le consentement soit valide? (2 caractéristiques)

A
  • Libre
  • Éclairé
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8
Q

Au sens légal, le consentement valide est libre et éclairé donne des exemples de situation pas libre (4)

A
  • Menaces, force
  • Personne en situation d’autorité ou de confiance pour - de 18 ans
  • Situation de dépendance (déficience mentale ou physique)
  • État de conscience altéré (drogue, alcool, sommeil, inconscience)
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9
Q

Entre 2 personnes majeures, que ce passe-t-il s’il y a une relation intime qui inclue une personne en position d’autorité ou de confiance. Présente 2 cas.

A
  • Dans les entreprises : niveau légal correct, mais moral + ou – (ex si c’est cette personne qui fait l’évaluation de l’autre)
  • Politique 18 dans les universités : fait référence au conflit d’intérêt (les résultats de la performance scolaire pourraient être biaisés par le relation élève-enseignant.e, donc possibilité d’enseigner, mais pas corriger. On réduit les risques de discrimination)
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10
Q

Au sens légal, le consentement valide est libre et éclairé donne des exemples de situation pas éclairé (5)

A
  • Présence de mensonges (ex: gestes posés)
  • ITSS non dévoilée (VIH)
  • Stealthing ou condom percé
  • Revenge porn ou autre partage d’images intimes
  • Traitements médicaux ou thérapeutiques
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11
Q

Au sens moral, le consentement doit être enthousiaste, donne un exemple de situation pas enthousiaste

A

Consentir à rs en raison des pressions sociales intériorisées

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12
Q

Plus précisément, l’état de conscience altéré fait référence à quoi et donne 3 exemples?

A

Une personne inconsciente peut ne pas consentir à une activité sexuelle. Exemples :
- Personne endormie
- Perte de conscience liée à l’asphyxie érotique
- Une personne dont les facultés sont trop affaiblies par l’alcool ou la drogue

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13
Q

La non divulgation du statut séropositif est compromet le consentement éclairé. Quels sont les 2 nuances à apporter

A

Si la personne a une charge virale faible ou indétectable (trithérapie) : moins de 200 copies VIH/ml de sang
OU
Si le condom est utilisé
Nous ne sommes pas obligé.e.s de dévoiler

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14
Q

Depuis 2017, quel est l’âge minimal pour consentir à une activité sexuelle

A

16 ans! (avant 14 ans)

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15
Q

Pour les jeunes de 12 à 13 ans, iels peuvent consentir avec une personne…

A

qui a moins de 2 ans de différence

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16
Q

Pour les jeunes de 14 à 15 ans, iels peuvent consentir avec une personne…

A

qui a moins de 5 ans de différence

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17
Q

Avant l’âge de 18 ans, le consentement n’est pas valide dans trois situations. Nomme les.

A
  • La personne est en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis du/de la jeune
  • Le/la jeune est en situation de dépendance à l’égard de la personne
  • La personne est dans une relation où elle exploite le/la jeune (ex: porno, travail du sexe)
18
Q

Avant l’âge de 12 ans, peut-on consentir à avoir une relation sexuelle?

A

Non, en bas de 12 ans, il y a aucun consentement légal

19
Q

Quelles sont les prévalences mondiales des femmes et des hommes qui ont vécu une AS avant 18 ans?

A

Fille : 1/5
Garçon : 1/10

20
Q

Les femmes sont 2 à 3x plus à risque de vivre AS, mais pourquoi? (6)

A
  • L’hypersexualisation des filles
  • Le devoir conjugal (normalisation des violences sexuelles)
  • La pornographie
  • Les normes de genres, les scripts sexuelles partagés (femme = chassée et homme = chasseur)
  • La socialisation (les filles sont éduquées à écouter, être passive et les hommes sont entreprenants)
  • Parfois les hommes sont moins portés à dénoncer, car ils craignent le stigma (signe de faiblesse, peur de paraître homosexuel si l’agresseur est un homme)
21
Q

Prévalence AS en milieu universitaire:
1/3 : ont rapporté au moins un évènement de VSMU depuis le début de leurs études
1/4 : ont rapporté au moins un évènement de VSMU dans la dernière année
1/5 : de ceux qui ont vécu de la VSMU en ont vécu 2 ou 3 formes depuis le début de leurs études
1/3 : de ceux qui ont vécu de la VSMU n’ont jamais dénoncé à personne qu’ils ont vécu de la VSMU
1/2 : de ceux qui ont vécu de la VSMU rapportent avoir vécu des conséquences de la VSMU qu’ils ont vécu
BREF, pourquoi la prévalence est aussi haute en milieu universitaire? (2 raisons)

A
  • Contexte festif qui favorise la prise de risque
  • Professeur qui abuse de leur pouvoir (ex. directeur de recherche)
22
Q

Quels sont les 3 défis liés au recherche de prévalence des AS

A
  • Définitions (définitions plus restrictives vs. des définitions plus larges vont produire des estimations différentes)
  • Échantillon (impact de l’échantillons utilisés : issus de la communauté vs. populations universitaires (+) vs. échantillons cliniques (+++))
  • Méthodologie (questionnaire, entrevue face à face, entrevue téléphonique, rapport à la police ou à la DPJ, etc. : plus c’est anonyme, plus les taux de prévalence sont élevés)
23
Q

C’est seulement … des cas qui sont signalés

A

1/20 : c’est la point de l’iceberg!!
En d’autres mots, les taux de prévalence sont souvent plus bas de ce qu’il sont réellement

24
Q

Quelle est la différence entre l’incidence et la prévalence?

A

Incidence : nbre de nouveaux cas dans une période
Prévalence : tous les cas

25
Q

Pourquoi faut-il déconstruire le mythe de la ruelle? (2 raisons)

A
  • Responsabilisation de la personne, de la manière qu’elle se présente ou où elle se trouve
  • Fait référence à l’instance de pulsion derrière le AS
26
Q

Parmi toutes les agressions sexuelles déclarées à la police en 2013, quel pourcentage des adultes et des enfants connaissaient l’agresseur.e?

A

68% des adultes connaissaient l’agresseur.e et 86% des enfants connaissaient l’agresseur.e***
D’ailleurs, chez les adultes près de 60% des agressions sexuelles étaient commises dans une résidence

***Les taux de prévalence sont probablement plus élevés : enjeu de dénoncer une personne proche. Ainsi, en recherche, on s’appuie sur les manifestations des violences et non la subjectivité personnelle

27
Q

Par rapport au violences sexuelle dans les relations amoureuses, chez les adultes, … des agressions étaient commises par un.e partenaire amoureux.se ou sexuel.le (ou ex-)

A

20%

28
Q

Par rapport au violences sexuelle dans les relations amoureuses, … des adolescent.e.s auraient vécu de la violence sexuelle dans leur relation amoureuse dans la dernière année.

A

15%

29
Q

Les AS dans la fratrie sont-elles fréquentes?

A

Oui, assez fréquentes : autour de 32% des AS signalées à la DPJ
MAIS moins souvent dénoncé au autorité, les parents gèrent ça dans la famille ET pour que ça se rende aux autorités l’enfant doit avoir plus de 12 ans (responsabilisation légale)

30
Q

Par rapport aux AS dans la fratrie, qu’a-t-on observé chez les actes causés par les frères?

A

Les frères tendent à employer des gestes plus sévères que les pères (biologiques) agresseurs

31
Q

Les AS dans la fratrie sont souvent chroniques, or elles cessent généralement quand… (2 raisons)

A

Lorsque l’agresseur.e quitte la maison
OU
S’il y a dénonciation à la DPJ

32
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque?

A

Variable ou caractéristique qui augmente la probabilité d’être victime d’une agression sexuelle sans en être la cause

**Seul et unique facteur qui explique directement la victimisation sexuelle = être en présence/en contact avec une personne qui commet une agression sexuelle (on ne responsabilise pas la personne victime)

33
Q

Pourquoi est-ce qu’on étudie les facteurs de risque? (3)

A
  • Cible population plus vulnérable et faire prévention
  • Donne une idée du phénomène global
  • Étude selon un modèle socio-écologique : déresponsabilise la personne victime
34
Q

Vrai ou faux
chaque facteur de risque a le même poids chez tous les individus

A

Non!! C’est plutôt un effet cumulatif

35
Q

Quels sont les facteurs de risque individuel pour les moins de 18 ans (enfant) (6)

A
  • Être une fille
  • Agé.e entre 6 et 11 ans pour AS intrafamiliale
  • Agé.e entre 12 et 17 pour AS extrafamiliale
  • Avoir vécu d’autres mauvais traitements (sexuels ou physiques) dans le passé
  • Avoir besoin particulier (handicaps, DI, problèmes de santé mentale et physique)
  • Isolement et vulnérabilité (ex. LGBTQ+)
36
Q

Quels sont les facteurs de risque individuel pour les adultes (5)

A
  • Être une femme
  • Être un.e jeune adulte (18-24 ans) : souvent lieu dans relation intime et amoureuse
  • Avoir déjà vécu AS
  • Avoir vécu d’autres mauvais traitements (sexuels ou physiques) durant l’enfance
  • Consommation de drogues et d’alcool
37
Q

Quels sont les facteurs de risque relationnels/familiaux pour les moins de 18 ans (enfant) (6)

A
  • Faible supervision parentale (monoparentalité)
  • Consommation de drogues et d’alcool des parents
  • Problèmes de santé mentale chez les parents
  • Conflits familiaux importants
  • Présence d’un beau père (dans les AS à l’enfance dans 13% des cas, c’est le beau-père et 9% c’est père biologique)
  • Historique d’AS durant l’enfance chez la mère
38
Q

Quels sont les facteurs de risque relationnels/familiaux pour les adultes (3)

A
  • Travailler dans l’industrie du sexe
  • Avoir nombreux.ses partenaires sexuel.les (plus il y a des risques que tu tombes sur une personne qui commet AS)
  • Avoir un.e partenaire du même genre (pour la violence conjugale)
39
Q

Quels sont les facteurs de risque communautaires et sociétaux pour les enfants et les adultes (sujet de plus en plus étudié) (5)

A
  • Tolérance face à l’AS
  • Faibles sanctions légales face à l’AS (ou faible risque de subir des conséquences)
  • Hypersexualisation des jeunes (dans les médias et instrumentalisation de la sexualité pour la vente)
  • Rôles de genre et normes traditionnels (passivité de la femme et se doit de répondre aux besoins des hommes)
  • Idéologie des droits sexuels dominants de l’homme sur ceux de la femme
40
Q

Comment intégrer les facteurs de risques dans un programme (2)

A
  • Éduquer les parents, les personnes qui font l’éducation des enfants : plus grande vigilance (éviter les agressions autant en protégeant les victimes qu’évitant la formation d’agresseur.e.s potentiel.les)
  • Renforcer les relations égalitaires (déconstruire la hiérarchisations des identités)
41
Q

Quelle est la principales distinctions entre les facteurs de risques individuels et ceux communautaires?

A

Les facteurs de risques individuels sont fixes et sont souvent utilisés pour cibler la prévention tandis que les facteurs de risque communautaires et sociétaux sont modifiables, donc on peut intervenir pour les réduire voire les effacer.

Victimo (mi-session) (4 decks)

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