Cours 14 Flashcards
Est-ce que certains programmes en psychoéd. visent à modifier les traits de personnalité?
LIRE LE CROFF, 2011 ***
Bien que ce n’est pas généralement reconnu explicitement, ils le font implicitement.
- L’objectif des programmes n’est pas nécessairement les traits, mais plutot de réduire la présence de symtomes, ce qui pourrait potentiellement avoir une incidence sur les traits.
Quels sont les programmes d’intervention que nous utilisons en psychoéd et qui servent à DIMINUER des aspects spécifiques du trait appelé le névrotisme?
- Augmentation de l’estime de soi
- Régulation de l’anxiété
- Régulation de l’humeur dépressive
- Régulation de la réactivité au stress
- Régulation de la réactivité au stress
- Régulation de l’irritabilité et de l’hostilité
Quels sont les programmes d’intervention que nous utilisons en psychoéd et qui servent à AUGMENTER des aspects spécifiques du trait appelé le controle?
- Augmentation des capacités de régulation de la fonction exécutive (attention, controle inhibiteur, etc.)
- Régulation de l’impulsivité
- Apprentissage du respect des règles sociétales, de l’autorité et de la discipline
- Augmentation des compétences de planification et d’organisation
Quels sont les programmes d’intervention que nous utilisons en psychoéd et qui servent à AUGMENTER des aspects spécifiques du trait appelé l’amabilité?
- Apprentissages ou entrainement aux habiletés sociales (écouter, s’excuser, augmentation de la coopération, évitement des conflits, etc.)
- Augmentation de l’empathie
- Augmentation de la prosocialité
- Régulation de l’agressivité et de la violence
Quels sont les programmes d’intervention que nous utilisons en psychoéd et qui servent à diminuer OU augmenter des aspects spécifiques du trait appelé l’extraversion?
- Diminution de la timidité
- Augmentation de la confiance en soi et du leadership
- Augmentation de l’expressivité et des capacités oratoires publiques
- Régulation du niveau d’activité (i.e. diminution de l’hyperactivité)
Quels sont les programmes d’intervention que nous utilisons en psychoéd et qui servent à AUGMENTER des aspects spécifiques du trait appelé l’ouverture?
- Stimulation des styles d’apprentissage
- Stimulation de la créativité
- Apprentissage d’activités artistiques
- Apprentissage ou immersion aux différences culturelles
Les interventions sont-elles associées à des changements dans les traits de personnalité? Si oui, quels traits changent le plus avec l’intervention?
Il semblerait que l’intervention provoque des changements d’un demi écart-type dans les traits.
Dans les faits, meme si on vise la réduction des symptomes, LES TRAITS CHANGENT DE FAÇON SIGNIFICATIVE AVEC L’INTERVENTION. Puis, s’il y a des changements dans les traits, ont peut conclure que les effets vont davantage perdurer dans le temps.
Les deux traits qui changent le plus avec l’intervention sont la stabilité émotive (augmentation de la stabilité), en première place, ET l’extraversion (augmentation) en 2e place.
Seule l’ouverture ne semblerait pas etre modifiée par l’intervention.
Est-ce que les interventions sont toutes associées à des effets similaires concernant les traits? C’est-à-dire, est-ce que toutes les formes d’intervention ont des impacts similaires sur les traits?
Toutes les formes d’intervention (pharmacologique, cognitivo-comportementale, supportante, psychodynamique et mixtes) sont associés à des effets similaires, sauf l’hospitalisation qui est liée à moins d’effets.
Les effets sont moins significatifs dans les hopitaux parce que les personnes dans les hopitaux ont des problèmes plus aigus.
Pour quels psychopathologies observons-nous des changements plus grands et rapides au niveau des traits? Pour quelles psychopathologies les changements des traits sont-ils plus faibles?
Plus grands changements: troubles anxieux et troubles de personnalité.
Changements plus faibles et moins rapides: troubles alimentaires et abus de substances psychoactives.
Quel type de relation y a t-il entre la durée des intervention et les changements dans les traits de personnalité?
Les interventions ont des effets à partir de combien de temps et y a t-il des différences quant au sexe?
Il y a une relation exponentielle entre la durée des interventions et les changements des traits.
- Les interventions d’un mois ou moins (4 semaines et -), n’ont PAS d’effet sur les traits.
- Après 4 semaines, les effets augmentent rapidement, mais après 8 semaines, les changements commencent à RALENTIR et ne sont plus aussi notables.
Aucune différence au niveau des sexes pour les effets de la durée.
Qu’en est-il des interventions qui visent explicitement à changer les traits? Existe-elles? Quelles sont leurs avantages?
Très peu visent ce changement de manière explicite. C’est plutot implicite. Toutefois, on constate un intéret grandissant pour les interventions qui peuvent mener aux changements des traits.
L’avantage clinique de ces interventions: Les traits sont des facteurs de risque généralisés, qui sont associés à plusieurs conséquences négatives (sont associés à l’adaptation). Donc, les changer peut augmenter LA GÉNÉRALISATION DES EFFETS D’UNE INTERVENTION (plus que si on cible seulement les symptomes spécifiques).
Le programme de prévention de la consommation abusive d’alcool de Conrod (cible les traits tempéramentaux).
- Cible ados avec scores élevés sur 4 traits : désespoir, sensibilité à l’anxiété, impulsivité, recherche de sensations.
- Deux groupes randomisés: controle sans intervention & clinique recevant deux sessions de 90 minutes.
- Intervention de groupe à l’école
- 3 composantes: éducation, entrainement aux stratégies comportementales de coping, entrainement aux stratégies cognitives de coping
Pourquoi est-ce que la composante éducation du programme de Conrod est-elle intéressante? Qu’est-ce que suggèrent les résultats?
La composante éducation est intéressante parce que les ados reçoivent un manuel clinique qui comprend une explication (a) des traits de personnalité ciblés ainsi que des vignettes réalistes décrivant des ados avec ces traits, (b) les stratégies de coping inadaptés qui sont associés à ces traits et comment cela les place à risque de consommer abusivement de l’alcool.
Les résultats suggèrent que ceux qui reçoivent l’intervention centrée sur les traits de personnalité sont significativement moins à risque de consommer abusivement de l’alcool.
Conclusions des deux études de Massey-Abernathy er Robinson
- Dans les 2 études, l’établissement de buts, l’auto-évaluation quotidienne et la collaboration a mené à des changements significatifs dans les traits.
- L’augmentation de E, A, C et la diminution de N a aussi mené à l’augmentation du sentiment de bien-etre, des interactions sociales et des stratégies de coping adaptés.
- L’étude 2 a meme montré que l’augmentation de E, A et C a mené à une perception plus positive de la santé physique.
DONC, TRÈS POSITIF.
Les traits sont-ils seulement associés aux problèmes d’adaptation?
NON. Ils sont aussi liés aux aspects positifs de l’adaptation.
Quels sont les trois niveau d’intervention (et les stratégies associées) pour les changements volontaires des traits?
Niveau conceptuel:
Traits: Relativement stables à travers le temps et les situations donc MOINS PROPICES AU CHANGEMENT.
- Stratégie 1- cibler et altérer les traits
Habitudes: Apprises, habituelles, automatisées, routinières
- Stratégie 2 - Cibler et altérer les habitudes (changement doit etre répété pour qu’il y ait des impacts ici)
États: Momentanés, variables, spécifiques aux situations, donc PLUS PROPICES AU CHANGEMENT.
- Stratégie 3 - Cibler et altérer les états
Les 3 conditions pour les changements volontaires des traits.
Précondition 1: Le changement doit etre considéré désirable ou nécessaire pour atteindre un but (par le sujet).
Précondition 2: Le changement doit etre considéré réalisable (percpetion du sujet).
Précondition 3: Le changement doit devenir habituel (ce qui demande la répétition des états pendant un certain temps).
- entre 21 et 66 jours selon les études
Étude de Hudson et al. + exemples de défis.
- Étudiants
- Devaient sélectionner 1-2 traits qu’ils voulaient changer
- Pendant 15 semaines, exposé à des défis (via un site internet) graduellement plus difficiles
- Recevaient des récompenses
Exemples de défis:
Extraversion: demander à un caissier comment se passe sa journée.
Amabilité: Faites un calin à un ami
Stabilité émotionnelle: Dire a haute voix “aujourd’hui je choisi d’etre heureuse”
Quels étaient les résultats de l’étude de Hudson?
- Simplement accepter les défis ne mènent pas à des changements dans les traits. Doit FAIRE les exercices.
- Seulement ceux qui complétaient vrm les exercices ont montré des changeents significatifs
- Plusieurs défis liés à l’augmentation du E, C et SÉ, mais très peu au A et au O.
- Les participants qui acceptaient des défis plus gros ne changeaient PAS plus. (cest la répétition du défi qui mène au changement)