Cours 12 Flashcards

1
Q

Quelle est la validité de critère des traits?

A
  • Ils ont un pouvoir prédictif
    (Ils ne sont pas seulement des agrégats psychométriques descriptifs, ils sont EXPLICATIFS. Ils permettent de prédire l’adaptation future d’un individu.)
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2
Q

Les traits en tant que phénotypes causaux?

A

Les traits sont l’expression (phénotypique) du bagage génétique et puisqu’ils sont présents dès la naissance, ils devraient influencer l’adaptation actuelle et future (causaux). Les traits nos informent donc sur l’adaptation.

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3
Q

Par quoi peut etre expliquée les différences entre les sexes dans les traits de personnalité?

A

Peut s’expliquer par le role central du sexe dans les théories développementales, mais aussi par les implications cliniques (i.e. interventions différentielles selon le sexe ou genre).
-Il y a plusieurs attentes et pressions sociales qui dépendent du genre. Puis, ces différentes pressions auraient un impact sur le profil de personnalité des personnes.

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4
Q

Quels sont les deux traits que les femmes démontrent davantage comparativement aux hommes? Lequel des deux est le plus flagrant?

A

Amabilité et névrotisme.

Névrotisme: Plus que 70% des femmes (comparativement à 30% d’hommes) ont des scores au-dessus de la moyenne générale, alors que plus de 70% des hommes (vs 30% de femmes) ont des scores sous la moyenne.

LE NÉVROTISME EST LA DIFFÉRENCE LA PLUS MARQUÉE AU NIVEAU DES TRAITS ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES.
(Ces résultats sont répliqués dans la vaste majorité des pays. Pour les autres traits, les différences sont de petite taille. Les différences ne sont donc pas tous significatives.)

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5
Q

Est-ce que ce sont toutes les femmes qui sont plus névrotiques? ***

A

NON. Les femmes sont en MOYENNE plus névrotiques. Elles ne le sont pas toutes.

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6
Q

Selon les théories évolutionnistes, pourquoi est-ce qu’il y aurait des différences sexuelles dans le névrotisme et l’amabilité?

A
  • Il s’agirait d’une dimension qui influence l’altruisme parental.
  • L’enfant aurait imposé des couts biologiques plus élevés à la femme: c’est elle qui est enceinte, qui donne naissance, qui allaite, qui prend soin et qui surveille les dangers.
  • D’ailleurs, la femme peut etre certaine de qui est son enfant biologique, alors que le père non.
  • Au fil de l’évolution, la survie de l’enfant a tjrs été plus dépendante de la mère.
  • Les différences en amabilité entre les hommes et les femmes seraient apparues au fil de l’évolution pcq les femmes ont dues s’investir davantage, etre altruistes avec la progéniture et en prendre soins afin d’assurer leur survie.
  • Les différences de névrotismes seraient apparues pcq les femmes, à l’époque, étaient chargées de protéger la progéniture (il y avait bcp de dangers). C’était les femmes qui surveillaient la progéniture, puis le névrotisme permettait aux femmes d’éprouver de la peur, les amenant à etre plus vigilantes. Ceci aurait été essentiel pour la survie.
  • Ces deux traits auraient augmentés les chances de survie.
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7
Q

Que disent les théories des roles sociaux quant aux différences dans les traits pour les deux sexes (amabilité et névrotisme)?

A

Selon ces théories, on devrait s’attendre à de plus petites différences selon le sexe dans les société plus égalitaires.
TOUTEFOIS, dans les faits, on y retrouve de plus grandes différences sexuelles.

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8
Q

Que démontrent la méta-analyse des études d’enfants quant aux différences entre les sexes dans les traits tempéramentaux généraux et spécifiques?

A

Différences au niveau des traits généraux:
- Controle intentionnel (bonne régulation des émotions): les filles ont des scores significativement plus élevés pour la majorité des traits spécifiques.
- Émotivité négative et émotivité positive: peu de différences sexuelles de taille importante dans le trait général.

Différences intéressantes au niveau des traits spécifiques:
- Controle: filles sont plus fortes pour le controle inhibiteur et attention
-Émotivité négative: les filles sont significativement plus élevées pour la peur
-Émotivité positive: garçons sont significativement plus élevés pour l’activité, l’impulsivité et la sociabilité (les gars sont plus sociables TOT, et ensuite c’est l’inverse et ce sont les filles).

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9
Q

Les 4 grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie.

A
  1. Modèle de la pathoplasticité (ou d’exacerbation)
  2. Modèle de complication (ou cicatriciel)
  3. Modèle de prédisposition (ou de vulnérabilité) - 7 formes
  4. Modèle de continuum commun
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10
Q
  1. Modèle de pathoplasticité (ou d’exacerbation)
A

Ici, la personne a un problème d’adaptation (une psychopathologie), et son profil de personnalité vient modérer, soit à la hausse, soit à la baisse, la trajectoire de la psychopathologie.
- Soit les traits viennent augmenter la psychopathologie ou la diminuer.

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11
Q
  1. Modèle de complication (ou cicatriciel)
A

Ici, la personne a un profil de personnalité et la psychopathologie sert de modérateur, venant influencer la personnalité.
- La psychopathologie modifie les traits de personnalité initiaux chez la personne (i.e. vient augmenter son niveau de névrotisme).

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12
Q
  1. Modèle de prédisposition ( ou vulnérabilité) et ses 6 sous-catégories
A

3.2 Causes communes (ou risque cumulatif): Ici, les traits de personnalité ET les risques environnementaux ont tous deux une incidence sur le développement d’une psychopathologie, dans des proportions similaires.

3.3 Modération environnementale: Ici, il y a un lien direct entre la personnalité et la psychopathologie, puis le risque environnemental vient interférer, AUGMENTANT le risque de développer une psychopathologie. En gros, l’environnement social vient exercer une influence sur le trait et augmente la présence de la psychopathologie.

3.4 Médiatisation de l’environnement: Ici, il n’y a pas de lien directe entre les traits et la psychopathologie. C’est la personnalité de la personne qui a un influence sur les risques environnementaux et qui les augmentent. Puis, ce sont ces risques environnementaux qui viennent ensuite exarcerber la psychopathologie.
i.e. l’enfant est impulsif, donc les parents se désengagent et la psychopatho de l’enfant augmente. Ici, il faudrait intervenir auprès de l’environnement.

3.5 Médiatisation de la personnalité: Ici, il n’y a pas de lien direct entre le risque environnemental et la psychopathologie. C’est l’environnement qui a une influence sur les traits de personnalité, qui viennent à leur tour augmenter la psychopathologie. Ici, il faut donc intervenir sur le trait, parce que si lui qui mène ultimement à la psychopathologie.

3.6 Modèle transactionnel: Un modèle qui est plus représentatif de la vraie vie. Ici, on constate que les traits, tout comme les risques environnementaux, peuvent tous deux s’influencer (l’environnement peut changer traits et vice versa), et c’est cette interinfluence qui viendrait augmenter le risque de psychopathologie. C’est l’influence mutuelle des deux facteurs qui meneraient aux difficultés.

3.7 Modèle de cascade: Ici, on constate qu’il y a un effet de cascade. Si à l’enfance la personne a un trait particulier, ça va influencer comment elle va se comporter plus tard. Dans les faits une risque environnemental mènerait à un autre risque, ce qui mènerait à un autre risque….. et mènerait ultimement à la psychopatho. Il y aurait une chaine de traits et de risques environnementaux qui se succèderaient et accroiterait la psychopatho. Dans ce cas-ci, l’objectif serait de venir modifier le dernier risque environnemntal qui a mené à la psychopatho.

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13
Q
  1. Modèle du continuum commun (ou du spectre commun)
A

Ici, il y aurait une variable latente (commune) qui expliquerait à la fois la personnalité et la psychopathologie. Une variable expliquerait autant les différences dans la personnalité que les différences au niveau des symptomes psychopatho.

La relation prédictive serait donc le résultat d’un CONTINUUM COMMUN.

Puis, la variable commune qui expliquerait la variation dans les deux serait la GÉNÉTIQUE. *

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14
Q

La multifinalité et l’équifinalité des traits.
LECTURE SOTO*

A

Les traits de personnalité prédisent une multitude de variables critères.
- Multifinalité: Un meme trait peut prédire plsuieurs critères
- Équifinalité: Un meme critère peut prédire plusieurs traits

En fait, une multitude de variables seraient correlés avec les traits. LIRE SOTO (2019) TABLEAU 1, COLONNE “REPLICATION EFFECT SIZE”.

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15
Q

Il y a eu une augmentation spectaculaire du nombre d’études depuis 30 ans (en raison de la crise de reproductivité). Selon ces études, quelles sont les concepts plus pertinents pour la pcyhoéducation qui sont associés aux traits de personnalité)? -pas du tout besoin de savoir par coeur.*

A
  • L’intelligence fluide (verbal) et cristallisée (non-verbal = plus d’ouverture à l’intervention.
  • Valuers personnelles
  • Styles de coping
  • Stratégies de résolution de conflit
  • Résilience
  • L’épuisement professionnel
  • Intérets vocationnels
  • L’utilisation problématique des réseaux sociaux
  • L’utilisation problématique de téléphones intelligents
  • L’nvestissement dans les institutions sociales importantes; famille, travail, religion et volontariat (traits sont liés à l’investissement dans nos roles, ce qui est pertinent à savoir pour l’intervention).
  • La satisfaction conjugale.
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16
Q

Quel est le trait qui prédit le plus les psychopathologies?

A

Le névrotisme.
Il est le trait le plus prédictif de tous les problèmes d’adaptation. Donc, si haut niveau de névrotisme, bcp plus à risque.

(L’ouverture est le seul qui n’a rien avoir avec les problèmes d’adaptation)

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17
Q

Les traits associés aux différents types de psychopathologie.

A

L’extraversion:
- E élevée = correlé aux troubles extériorisés
- E basse = correlé aux troubles de l’humeur

L’amabilité:
- A basse = correlé aux troubles extériorisés (s’agit du meilleur prédicteur de la pratique délinquante).

Le névrotisme:
- N élevé = correlé avec troubles de l’humeur
- N bas = correlé avec extériorisés, mais faiblement

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18
Q

L’ouverture dans les autoévaluations vs lorsqu’il s’agit d’autres informateurs.

A

o élevée = significatif pour les autoévaluation
o basse = lien négatif pour les autres informateurs

C’est-à-dire que quand la personne s’autoévalue, on note un lien a entre l’ouverture et la psychopathologie (une personne très ouverte a plus de symptomes de psychopatho). Cependant, quand c’est un informateur qui récolte l’info, semble n’y avoir aucun lien.

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19
Q

Quels sont les traits qui prédisent davantage les problèmes intériorisés en général?

A

Haut niveau de névrotisme et faible extraversion.

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20
Q

Quel est le trait qui prédit certains troubles anxieux particuliers comme le TOC, TSPM, amassage pathologique et troubles alimentaire?

A

Un haut niveau de controle.

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21
Q

Quels sont les traits qui prédisent plusieurs formes de problèmes extériorisés chez les ENFANTS et ADOLESCENTS et des conduites beaucoup plus graves durant l’ADO et l’ADULTE?

A

Amabilité faible, controle faible et dans une moindre mesure, extraversion élevée.

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22
Q

Quels sont les deux traits du big 5 qui prédisent le plus les conduites criminelles et quel est le trait du big 3 qui les prédits le plus?

A
  • BIG 5: Amabilité, suivit du controle.
  • BIG 3: Désinhibition.
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23
Q

Que permet la prédiction avec les traits plus spécifiques (notamment avec le comportement antisocial et l’agression)? ***

A

Ils expliquent plus de variance dans la variable critère que les traits généraux.
- Plus pertinent pour cliniciens (pour faire des PI plus concrets).

CE QU’ON DOIT RETENTIR: MEME SI AUCUNE RELATION N’EST PRÉSENTÉE AU NIVEAU DU TRAIT GÉNÉRAL, LORSQU’ON REGARDE LES TRAITS SPÉCIFIQUES, ON NOTE EN RÉALITÉ CERTAINES RELATIONS (par ex avec le comportement antisocial et l’agression). Il est donc bcp plus pertinent de regarder les traits spécifiques.

Amabilité + controle = bons prédicteurs du comportement antisocial et de l’agression.

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24
Q

Trait qui prédit le plus la consommation d’alcool?

A

Le controle (suivit de l’amabilité et du névrotisme).

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25
Q

Quels sont les effets modérateurs des traits qui prédisent la consommation d’alcool?
(pas certaine de bien comprendre)

A
  • Correlation entre A et alcool est plus forte pour les autoévaluations.
  • Corrélation négative avec O = significative pour patients en traitement
  • Corrélation négative avec C = bcp plus forte pour patients en traitements
  • Corrélation avec O = significative pour ado seulement (age)
  • Pas de modération selon le sexe
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26
Q

Quel trait est le plus associé au TSA et quelle est la particularité de la corrélation entre les traits et le TSA? ***

A

Extraversion = le trait le plus associé au TSA (de manière négative, donc pus introvertie est lié au TSA).

PUIS, S’AGIT DE LA SEULE ÉTUDE OU TOUS LES TRAITS SONT FORTEMENT CORRELÉS (NÉGATIVEMENT DANS CE CAS) À LA PSYCHOPATHOLOGIE (TSA), ET DE MANIÈRE SIGNIFICATIVE.

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27
Q

Effets modérateurs entre traits et TSA.

A

N = corrélation plus forte pour participants plus agés
N = corrélation plus forte pour participants avec un dx plus sévère.

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28
Q

Traits qui prédisent plus les problémes extériorisés et intériorisés chez l’ado et modérateurs entre les ados et les pratiques éducatives des parents.

A

Amabilité basse et névrotisme élevé = prédisent plus de problèmes extériorisés et intériorisés.

Modération 1: Ados avec A faible, N élevé ET des parents très controlants sot PLUS à risque de problémes EXTÉRIORISÉS.

Modération 2: Ados avec A faible ET parents très chaleureux et acceptant sont MOINS à risques de problèmes intériorisés (facteur de PROTECTION).
- En intervention serait donc pertinent d’augmenter niveau de chaleur des parents.

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29
Q

Qu’est-ce qui explique la plus grande part de variance du facteur latent général lorsqu’on prend en compte le modèle du continuum commun (selon l’étude des jumeaux de Krueger)? Soutenir à l’aide de l’exemple de l’étude.

A

Ce sont les facteurs génétiques additifs qui expliquent 81% de la variance du facteur latent (le reste est surtout l’environnement non-partagé).

Les auteurs ont montré qu’une meme dimension latente (l’extériorisation) explique les différences individuelles dans plusieurs formes d’antisocialité ET dans un trait de personnalité, soit la contrainte (l’inverse de la désinhibition). On constate à l’aide de ceci qu’il y a clairement un facteur génétique qui explique les corrélations.

30
Q

La majorité des études prédictives sont basées sur quel genre d’approche?
Qu’elle est l’opinion de certains auteurs concernant l’approche centrée sur la personne?

A

Sur l’approche centrée sur les variables. Cependant, l’approche centrée sur les personnes gagne en popularité.

Certaines études suggèrent que la puissance prédictive des types de personnalité est équivalente à ou supérieure à celle des traits.

31
Q

Quelles sont les capacité prédictives des types de personnalité de l’approche centrée sur les personnes?

A

Adaptés (60%): bcp plus de femmes, meilleures notes scolaires, relations sociales durables et satisfaisantes, moins de problèmes extériorisés et intériorisés.

Sur-controlés (20%): Plus de filles, plus de problèmes intériorisés, moins bonnes relations sociales et interpersonnelles

Sous-controlés (20%): Plus de garçons, plus de problèmes extériorisés, plus d’abus de substance, de délinquance, moins bonnes notes, plus de décrochage

32
Q

Capacité prédictive des traits en fonction de la santé physique.

A

La santé est un facteur important qui peut expliquer plusieurs problèmes d’adaptation. Donc, il est important d’en prendre connaissance.

N élevé = prédit certaines maladies et augmente risque de complication après opération cardiaque

N élevé et controle faible = prédit comportements de santé à risque (ex. mauvaise alimentation, moins d’exercice, tabagisme, etc.)

C élevé et dans une moindre mesure, A élevée: Plus grande longétivité

33
Q

Capacités prédictive des traits dans la famille.

A

Amabilité élevée et névrotisme faible = moins de conflits parents-enfants

A et C élevé = prédit pratiques parentales adéquates

E et O élevé prédit affection élevée et moins d’autorité

C élevé prédit supervision élevée

34
Q

Traits qui prédisent le plus les pratiques parentales.

A

Chaleur: névrotisme -
Autorité: névrotisme -
Autonomie: ouverture

35
Q

Capacité prédictive des traits dans les relations avec les amis.

A

Extraversion et amabilité élevée + névrotisme faible = prédit popularité et acceptation auprès des pairs, ainsi que la qualité des relations durant enfance et ado

36
Q

Capacité prédictive des traits dans les couples: Est-ce que ceux qui se ressemblent s’assemblent?

A
  • Intelligence: pas vraiment correlé
  • Attitudes poiltiques et religiosité: très correlé
  • Traits de personnalité: presque aucune corrélation significative.
    Donc, pas tendance à match une personne avec les memes traits.

La relation la plus forte observée = corrélation négative pour l’extraversion (les femmes extraverties tendent à etre avec des hommes introvertis)

37
Q

Capacité prédictive des traits dans satisfaction conjugale, scolaire + académique, travail.

A

Satisfaction conjugale:
- Amabilité élevée et névrotisme bas = prédit satisfaction et stabilité des relations conjugales

Scolaire et académique:
- C élevé = prédit meilleure réussite académique
- O élevé = prédit plus grand nombre d’années d’études

Travail
- C élevé = prédit la bonne performance et l’engagement au travail

38
Q

Le trait le plus correlé à la performance académique?

A

L’intelligence. Puis, si on se fie au BIG 5, le controle.

39
Q

Effet modérateur entre les traits et la performance acad.

A

Toutes les corrélations avec les traits diminuent au fur et à mesure que le degré scolaire monte, sauf pour le controle élevé

40
Q

Capacités prédictives des traits selon le profil Facebook.

A

E et N élevé = plus de photos
E élevé = change + souvent de pdp
C élevé = plus de vidéos et plus d’albums photos
A élevé = plus de likes

41
Q

Y a t-il corrélation entre traits et types sanguins, styles d’écritures et signes astrologiques?

A

NON.

42
Q

Les 6 processus qui expliquent les liens prédictifs entre les traits de personnalité et les problèmes d’adaptation.

A
  1. Processus d’apprentissage: La personnalité d’un individu influence l’expérimentation du conditionnement classique et opérant.
    i.e. Les individus avec un haut niveau de controle peuvent etre plus déterminés à comprendre les stimuli nouveau et complexes.
  2. Réaction environnemental (elicitation): La personnalité d’un individu influence les comportements et attentes des pairs et adultes à son égard.
    i.e. Les personnes avec un niveau élevé de A ont tendance à attirer plus de pairs (pcq plus compréhensif)
  3. Perception environnementale (construal): La personnalité d’un individu influence les façons doit il perçoit et interprète l’environnemnt et ses expériences.
    i.e. Les personnes avec un niveau élevé d’ouverture vont avoir tendance à etre plus acceptant des demandes de leur entourage.
  4. Comparaisons sociale et temporelle: la personnalité d’un individu influence comment il se compare aux autres et avec lui-meme à travers le temps.
    i.e. Les personnes avec un niveau élevé d’amabilité vont etre plus confiants dans leur perception d’eux-meme.
  5. Sélection environnementale: La personnalité d’un individu influence les choix qu’il fait dans la vie dans la vie de tous les jours.
43
Q

COURS 12 - PARTIE B

A
44
Q

Quels sont les 4 critères qui permettent de définir si la personne a une personnalité normale ou un problème d’adaptation - pathologie - trouble de personnaité?

A

Déviance statistique: Est-ce que différent de la moyenne des individus de la pop?

Déviance sociale: Est-ce que déroge aux règles sociales?

Détresse personnelle: Est-ce que la personne en souffre psychologiquement ou physiquement?

Inadaptation fonctionnelle: est-ce que cela handicape le fonctionnement de la vie de tous les jours?

LES TROIS TERMES SONT INTERCHANGEABLES (PAS DES CONSTRUITS VRM DIFFÉRENTS). ILS REPOSENT TOUS SUR L’ÉVALUATION DES 4 MEMES CONSTRUITS.

45
Q

Pourquoi faut-il utiliser le terme trouble avec prudence?

A
  • Pcq associé à des croyances fallacieuses sur une personne, dont un manque de volonté et l’immoralité
  • Aussi associé à des croyances éronnées sur l’inefficacité des interventions
  • Peut mener à une stigmatisation qui vient de la pop ET des intervenants
46
Q

Les 6 critères qui permettent de distinguer les petits défaut des défauts fatals.

A

Un défaut fatal existe si un ou plusieurs de ces 6 critères sont présents:
1. La personne avec le défaut ne perçoit PAS qu’elle a un problème.
2. La personne avec le défaut ne veut PAS changer.
3. La nature du défaut est telle qu’il n’est pas propice à une correction ou une modification.
4. La nature du défaut est telle qu’il y a une probabilité élevée que la personne INFLIGE DU MAL aux autres ou à elle-meme.
5. La nature du défaut est telle qu’il y a une probabilité élevée que la personne VIOLE LA LOI.
6. La nature du défaut est telle qu’il y a une probabailité élevée que la personne avec défaut va influencer les AUTRES à violer la loi.

47
Q

Un trouble de personnalité, c’est quoi? ***

A

… des patrons d’adaptation (a) de longue durée, (b) envahissants et (c) inflexibles des (d) comportements et (e) de l’expérience subjective interne (f) qui devient de façon marquée des attentes de la culture d’une personne, (g) qui hypothèquent le fonctionnent social et occupationnel et (h) qui apparaissent à l’adolescence ou au début de l’age adulte. (i) Certains, mais pas tous, peuvent causer de la détresse émotionnelle.

48
Q

Quels sont les deux conceptualisations de la pathologie de la personnalité?

A

Modèles catégoriels: Différences QUALITATIVES; troubles de personnalité.

Modèles dimensionnels: différences QUANTITATIVES; niveau très élevés sur les traits de personnalité.

49
Q

Le DSM-5 a t-il une approche catégorielle ou dimensionnelle? Comment peut-on poser un dx?

A

Un groupe d’experts avait recommandé d’abandonner le modèle catégoriel et d’opter pour l’approche dimensionnelle, mais à la dernière minute, la proposition a été refusée. Le modèle catégoriel a donc été maintenu, composé de 10 troubles (les 2 en annexe ont disparus).
- Le dx est donc encore établi en confirmant la présence d’un nombre prédéterminé de symptomes dans une période de temps données.

50
Q

Quels sont les critères généraux d’un trouble de personnalité selon le DSM-5?

A

c) patron durable entraine souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement

d) patron est stable, de longue durée (premières manifestations décelables au plus tard au début de l’adulte)

e) le patron durable n’est pas mieux expliqué par un autre trouble

f) patron pas du aux effets d’une substance psychoactive (drogue, médication ou condition médicale)

51
Q

Quels sont les 3 regroupements des troubles de personnalité dans le DSM-5?

A

Regroupement A (excentriques ou bizarres)
- Paranoide: suspicion intense et constante, souvent de la jalousie extreme
- Schizoide: sociabilité très faible, affects faibles ou quasi absents
-Schizotypique: idées étrange, ressemble à une forme moindre de la schizophrénie avec symptomes psychotypes

Pévalence = 5.7%

Regroupement B (impulsifs, émotionnels ou erratiques)
- Antisociale: comportements impulsifs, irresponsables et antisociaux ou criminels, manque de culpabilité, d’empathie et d’égard aux autre
- Narcissique: perception grandiose du soi, fantaisies démesurées de succès
- Histrionique: dramatiques, théatraux, recherche extreme d’attention
- Limite: instabilité extreme des émotions et de l’humeur, comportements à risque, peur chronique de l’abandon (le trouble le plus à la mode, a généré bcp de recherches)

Prévalence: 1.5%

Regroupement C (anxieux, craintifs)
- Évitante: sensibilité émotionnelle extreme, anxiété dans les situations sociales
- Dépendante: manque de confiance en soi chronique, dépendance aux autre
- Obsessive-compulsive: perfectionnisme extreme, besoin de controle, rigidité souvent orienté vers le travail ou la performance

Prévalence = 6%

52
Q

L’annexe du DSM-5 et ses 2 grands critères dx.

A

Malgré le rejet de la proposition, on a ajouté une annexe avec un modèle alternatif des trouble de personnalité (sort de l’approche dimensionnelle).

Opérationnalisé selon deux grands critères dx:
Critère A: Niveau de fonctionnement de la personnalité (sévérité)
Critère B: Traits de personnalité pathologiques (style de personnalité)

53
Q

Que comprend le critère A de l’annexe (les 4 sphères de l’adaptation)?

A

Critère A (les 4 sphères d’adaptation)

A) Soi: Sens de l’identité inapproprié

  • Identité: expérience de soi-meme comme unique, avec des frontières claires entre soi et les autres, stabilité de l’estime, appréciation juste de soi, capacité de réguler une gamme d’expériences émotionnelles
  • Autodétermination: Poursuite d’objectifs cohérents, à court terme et au long cours (sens donné à la vie); utilisation de standards internes des comportements prosociaux et constructifs; capacité de réfléchir sur soi de façon constructive

B) Interpersonnel: Incapacité à développer un fonctionnement interpersonnel adaptatif

  • Empathie: Compréhension et appréciation des expériences et des motivations d’autrui; tolérance de perspectives diverses; compréhension des effets de son propre comportement sur autrui

-Intimité: Profondeur et durée du contact avec autrui; désir et capacité d’entretenir des relations proches; le comportement interpersonnel témoigne d’une considération mutuelle

54
Q

Comment évaluer et déterminer s’il y a présence ou non d’un trouble de personnalité selon le critère A? Énumérer chaque niveau.

A

À l’aide d’une entrevue détaillée (environ 1h), le ou la clinicienne note le niveau de limitation ou d’altération du fonctionnement (continuum de sévérité).

Niveau 0 = aucun ou très peu de limitation
Niveau 1 = limitation mineure

Niveau 2 = limitation modérée
Niveau 3 = limitation sévère
Niveau 4 = limitation extreme

Pour pouvoir établir la présence d’un trouble de personnalité, doit présenter des difficultés (niveau 2 et +) dans au moins 2 SPHÈRES SUR 4.

55
Q

Quels sont les critères C et D du critère A de l’annexe?

A

Critère C et D (envahissement et stabilité)
- Les altérations du fonctionnement de la personnalité et les traits pathologiques de personnalité sont relativement envahissants et surviennent dans des contextes personnels et sociaux divers.
- Les altérations du fonctionnement sont assez stables.

56
Q

Les critères E, F et G du critère A de l’annexe qui ont été ajoutés dans le DSM-5

A

Critères E, F et G
- L’altération du fonctionnement (trouble de personnalité) ne peut etre mieux expliquée par un autre trouble mental, par les effets d’une autre substance, par une autre condition médicale, par l’état développemental normal ou par l’envir. socioculturel.

57
Q

Quels sont les traits de personnalité pathologiques généraux proposé par le DSM-5 dans le critère B de l’annexe?

A

Il y a 25 traits spécifiques organisés en 5 traits généraux:
- Affectivité négative (vs stabilité émotionnelle)
- Détachement (vs extraversion)
- Antagonisme (vs amabilité)
- Désinhibition (vs contrainte)
- Psychotisme (vs lucidité)

58
Q

Quels sont les traits spécifiques associés aux traits généraux du critère B de l’annexe?

A

Affectivité négative: anxiosité, labilité émotive, affectivité restreinte, insécurité de séparation, hostilité, persévération, soumission

Détachement: retrait, anhédonie, dépressivité, évitement de l’intimité, suspicion

Antagonisme: manipulation, duplicité, grandiosité, recherche d’attention, dureté

Désinhibition: Irresponsabilité, impulsivité, distractibilité, Prise de risque, perfectionnisme rigide

Psychotisme: Croyances ou expériences inhabituelles, excenticité, dysrégulation perceptuelle

59
Q

Quel est le lien entre le modèle en 5 traits généraux et les traits pathologiques du critère B de l’annexe? Puis quelles sont les différences?

A

La correspondance est assez évidente. Les traits pathologiques sont les POLES NÉGATIFS OU MOINS SOUHAITABLES des traits normaux.

Différences:
- Aucun trait lié à l’ouverture
Des aspects du pole inverse de l’extraversion se retrouvent autant dans détachement que affectivité négative.

60
Q

Qu’est-ce que permet l’examen du patron général de scores sur les 25 traits pathologiques (critère B de l’annexe)?

A

Au-delà de noter la présence factuelle de certains traits pathologiques, cet examen est plus révélateur de L’ADAPTATION du client.
- i.e. la forte présence de traits antagonistes et de désinhibition = suggère personnalité antisociale
- L’évaluation du questionnaire complet est aussi utile car permet une évaluation de la COMORBIDITÉ.

61
Q

À partir des critères A et B, le modèle alternatif (dimensionnel) permet aussi de classifier la personne dans quels 6 types (ou troubles de personnalité)?

A

TP antisociale
TP narcissique
TP évitante
TP limite
TP obsessive-compulsive
TP schizotypique

62
Q

Avantages de l’approche catégorielle.

A
  • Algorithme et vocab commun: les professionnels et responsables des organisations parlent le meme langage
  • Bcp d’études de cas disponibles dans différents volumes aident les cliniciens dans leurs plans d’intervention
    -Facilite les décisions diagnostiques (plusieurs entrevues structurées validées permettent facilement d’établir un ou plusieurs dx chez un client)
63
Q

Limites de l’approche catégorielle.

A
  • Manque des indicateurs (symptomes) importants à l’intérieur de certains TPs
    -Frontières entre le normal et le pathologique sont arbitraires (i.e. nombre prédéterminé de symptomes)
  • Comorbidité très élevée entre certains TPs
  • Hétérogénéité importante entre les individus avec un meme trouble
  • Instabilité temporelle des diagnostics
  • Manque d’intégration avec les sciences psychologiques et sociales contemporaines
  • Utilité clinique remise en doute
64
Q

Avantages de l’approche dimensionnelle.

A
  • Reconnaissance de la pertinence de considérer les TPs comme des variantes extremes des traits normaux de personnalité (intéressant pour le dépistage et l’évaluation clinique en psychoéd.)
  • Évites les frontières dx arbitraires en procurant de l’info sur le normal et le pathologique
  • Augmente l’utilité clinique (i.e. cibler des problématiques plus spécifiques, évaluation plus sensible des progrès à l’intervention, etc.)
65
Q

Relation entre traits normaux et troubles de personnalité.

A

Paranoide: N élevé, E et A faible
Schizoide: N élevé, E faible
Schizotypique: N élevé, E faible

Antisocial: A et C faible
Limite: N élevé, A et C faible
Histrionique: E élevée
Narcissique: A faible

Évitante: N élevé, E faible
Dépendante: N élevé, C faible
Obsessive: C élevé

66
Q

Troubles de personnalité chez les enfants et ado: est-ce possible?

A

Les différentes catégories de troubles de la personnalité PEUVENT s’appliquer aux enfants et aux adolescents, dans des cas RELATIVEMENT RARES ou les traits de personnalité inadaptés du sujet sont envahissants, durables, sans etre limités à un stade particulier du dév. ou à un autre trouble mental. Il faut préciser que les traits de personnalité qui apparaissent dans l’enfance, souvent, ne persistent pas inchangés chez l’adulte. Lorsque le diagnostic concerne une sujet qui n’a PAS encore 18 ans, les caractéristiques DOIVENT AVOIR ÉTÉ PRÉSENTS DEPUIS AU MOINS UNE ANNÉE.

67
Q

Meme si l’APA le permet, y aurait-il une hésitation à donner un diagnostic chez les ado?
Qu’est-ce qui parait illogique dans tout ça?

A

Certainement.
Dans une étude, on démontre que seulement 28% des ados ont obtenu un dx, alors que 75% rencontraient les critères.

Ce qui est illogique dans le fait qu’on ne veule dépister les enfants: Si les troubles qui apparaissent tot ont un moins bon pronostic, nous devrions logiquement vouloir les dépister tot (surtout qu’ils sont plus malléables qu’à l’age adulte).

68
Q

Symptomes du TPL vs la crise adolescente dite normale.

A

Ado normale:
- Importance du cercle d’amis
- Capacité d’entretenir amitiés à long terme et gestion appropriée des conflits
- Questionnement identitaire (exploration)
- Expérimentation de certains interdits
- Pensées suicidaires possibles, mais transitoires et non-envahissantes
-Malgré frustrations occasionnelles, sentiment général de satisfaction
Absence d’épisodes de dissociation ou de paranoia

TPL:
- Efforts démesurés pour éviter abandon
- Relations instables
- Changements fréquents et dramatiques de la perception de soi
- Impulsivité mettant régulièrement l’ado en danger
- Pensées suicidaires fréquentes : menaces et gestions suicidaires, automutilation
- Sentiments chroniques de vide et d’ennui
- Épisodes de dissociation ou de paranoia

69
Q

Arguments contre le dx de troubles chez les jeunes.

A
  • Ne pas étiqueter l’ado et ainsi risquer d’hypothéquer son avenir
  • Diagnostiquer un trouble chronique peut amener plusieurs adultes à abandonner un jeune (i.e. attitudes défavorables des intervenants et raison du TP)
  • Le cerveau (et ses fonctions) de l’ado n’a pas terminé son dév., et donc le dx pourrait etre fondamentalement inadéquat
70
Q

Est-ce que l’évidence empirique suggère que les TP tels que définis chez l’adulte sont observés chez les ados?
Quel est la défense quant au fait que le dx risque de disparaitre avec le temps?

A

OUI.
Puis, meme si les symptomes changent avec le temps, la majorité des ados avec des symptomes de TP continuent à avoir des difficultés d’adaptation sérieuses à l’adulte.

71
Q

Est-ce que les troubles de personnalité concernent réellement les psychoéd. si l’évaluation psychoéducative n’est pas concerné par les diagnostiques et qu’ils n’ont pas le droit d’en émettre? Pourquoi?

A

S’il est question du MODÈLE ALTERNATIF (DIMENSIONNEL), qui n’oblige pas à porter un dx, oui l’évaluation des TP est très pertinente.

Pourquoi? Pcq si décèle une limitation ou altération du fonctionnement de la personnalité chez un ou une cliente, indique que cette personne RISQUE D’ETRE RÉFRACTAIRE AU CHANGEMENT.
- Signale que doit mettre en place une intervention plus intensive (multimodale, dosage élevé)
- Signale que vous devrez possiblement faire appel à des collègues (psy, pédo, sexo, etc.)

72
Q

À quels processus cliniques (importants pour les psychoéducateurs), les TP nuisent-ils?

A

Alliance: Établissement d’une alliance thérapeutique saine et stable est plus difficile.

Adhésion: Généralement une moins bonne adhésion au traitement

Engagement : Individus qui participent moins et abandonnent plus vite

Le travail avec ces personnes est associé à davantage de transfert et de contre-transfert inadéquats