Cours 11 Flashcards

1
Q

Les néophytes, dans leurs théories implicites, croient-ils que la personnalité peut changer?

A

Les nouveaux tenants de la psychologie prétendent que la personnalité PEUT changer.
- Ils croient qu’il se produit une augmentation de l’amabilité et du controle, puis une diminution du névrotisme, de l’extraversion et de l’ouverture au cours de la vie.
- Théorie implicite = ce qu’on pense de la personnalité selon notre bagage (opinion).
- D’ailleurs, les croyances à propose de nos propres changements sont tjrs plus positives que celle des autres. Il s’agit la d’un biais que nous avons par rapport à nous-meme.

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2
Q

Selon les intervenants, quels genres de commentaires les parents ont-ils tendance à émettre à l’égard de leurs enfants?

A

Les parents ont tendance à émettre des commentaires ayant une connotation developpementale lorsqu’ils parlent de leurs enfants.
Ex. Ma fille a bcp changée depuis son enfance OU mon fils est inattentif depuis qu’il est enfant.

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3
Q

Depuis le début du 20e siècle (alors que la recherche explosait dans le domaine), que pensent plusieurs psychologues quant à la naissance des traits tempéramentaux et leur role?

A
  • Les traits tempérmentaux sont présents dès la naissance et se façonnent au fil de l’ontogénèse. Ils constituent les précurseurs de la personnalité à l’ado et à l’age adulte.
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4
Q

Qu’affirment la plupart des théories psychanalytiques classiques quant à la continuité (stabilité) de la personnalité?

A
  • Les psychanalyses classiques considèrent que la personnalité de l’individu se cristallise durant l’enfance ou au tout début de l’ado et qu’elle demeure stable après.
  • Donc, tout se passe dans les premières années et après on ne change plus (dans les faits = FAUX).
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5
Q

Qu’affirment les comportementalistes quant à la continuité de la personnalité?

A
  • Elle peut changer à n’importe quel moment de la vie.
  • Dépendante des apprentissages et des facteurs environnementaux auxquels la personne est exposée.
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6
Q

Qu’affirment les humanistes quant à la continuité de la personnalité?

A
  • Élaborent peu sur le développement, mais prétendent que les individus tendent vers l’auto-actualisation au cours de leur vie.
  • Donc, pour eux, l’individu peut changer tout au long de la vie, dans l’optique d’atteindre l’actualisation.
  • Les individus progressent vers leur niveau optimal pour les cinq caractéristiques.
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7
Q

Qu’affirment les théories sociocognitives quant à la continuité de la personnalité?

A
  • Ne parle pas réellement développementales, mais introduisent le concept de l’identité narrative, celui des styles de coping ainsi que l’émergence de différents buts personnels au cours de la vie.
  • Ce concept de narratif de vie soulève que l’identité narrative peut changer, et parfois très rapidement, sur une courte durée.

LIRE MCADAMS PP 524-529***

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8
Q

Les deux points de vue opposés mis de l’avant dans les théories classiques contemporaines (concernant le développement de la personnalité).

A
  • Perspective de la continuité (ou du platre): Quand on atteint un certain age, la personnalité est forgée. Elle devient stable et rigide.
  • Perspective du changement (ou de plasticité): La personnalité peut se modifier au fil du temps.

DANS LES FAITS: C’EST LES DEUX.

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9
Q

L’opinion générale des théoriciens classique concernant la stabilité des traits.

A
  • Puisque les traits sont tributaires de la génétique, les traits sont considérés relativement stables et résistants au changement au cours de la vie.
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10
Q

Critique de la continuité des traits au cours de la vie.

A

Plusieurs chercheurs (Lewis) considéraient plutot que les influences environnementales et les changements de la personnalité sont si importants, surtout à l’enfance (parce que les enfants sont particulièrement influençables), qu’on peut difficilement accepter le postulat de la continuité des traits.

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11
Q

Les traits de personnalité peuvent-ils changer selon Allport?

A
  • Plusieurs aspects de la personnalité, dont les traits, peuvent changer de façon significative au cours de la vie, jusqu’à ce que l’individu ait atteint une personnalité mature. Puis, il n’y aurait pas d’age pour atteindre cette maturité.
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12
Q

Définition de la maturité psychologique selon Allport (ces 6 grands caractéristiques). ***

A

PAS BESOIN DE LES SAVOIR PAR COEUR, MAIS DOIT COMPRENDRE QUE LES 6 CARACTÉRISTIQUES N’APPARAISSENT PAS D’UN COUP. ILS APPARAISSENT À DIFFÉRENTS RYTHMES POUR CHACUN (IL N’Y A PAS UN SEUL MODÈLE À RESPECTER). DE PLUS, SI LA PERSONNE EST SATISFAITE DE NIVEAU QU’ELEL A ATTEINTE, C’EST SUFFISANT. LES GENS N’ATTEIGNENT PAS TOUS LE MEME NIVEAU.

  1. Un déploiement du soi attendu (participation à des activités sociales, prises d’engagement liés à l’avenir, etc.)
  2. Une capacité d’intimité et de compassion pour autrui (capacité de relations chaleureuses avec la famille et amis, respect et compréhension des autres)
  3. Une sécurité affective et émotive (capacité de garder son calme, de controler ses émotions, son impulsivité, etc.
  4. Une acceptation de soi (accepter ses besoins, ses limites et ses frustrations).
  5. Des perceptions réalistes du monde (du milieu, des problèmes existentiels à résoudre, capacité à s’oublier et s’engager dans son travail).
  6. Connaissance objective de soi et des autres (perception de soi objective, capacité de rire de soi, vision philosophique ou intégrée de la vie humaine).
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13
Q

Selon Allport, la maturité psychologique est-elle le but ultime?

A

Non. La maturité psychologique n’est pas la meme d’une personne à l’autre.
Il ne s’agit pas d’un but ultime ou d’une quantité à atteindre. Elle varie.

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14
Q

Quelle est la période de changement la plus importante selon Allport?

A
  • La période de l’enfance à l’adolescence.
  • Ceci serait le cas en raison de toutes les taches développementales et défis sociaux auxquels l’individu est confrontés (apprentissages). C’est pendant cette période que l’on reçoit le plus de pression de la part de l’environnement pour se conformer.
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15
Q

La personnalité peut-elle toujours changer selon Allport?

A
  • Elle peut changer à l’age adulte, meme jusqu’à la vieilliesse avancée.
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16
Q

La période ou la personnalité change le plus selon Cattel et pourquoi?

A
  • L’enfance est la période ou la personnalité change le plus , car c’est pendant cette période que les pressions environnementales (socialisation) sont les plus fortes.
  • Durant l’enfance, dépendemment du bagage génétique de la personne (et compris ses prédispositions et ses traits), le processus de socialisation pourra favoriser l’enfant OU le défavoriser en le confrontant à certaines limites, quant à ses capacités d’adaptation, d’accomodation et d’apprentissage.
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17
Q

Cattell: La cristallisation vs la dilution des traits.

A
  • L’environnement servirait de modérateur permettant le façonnement du développement des traits soit par une cristallisation (continuité des traits) ou une dilution de son potentiel héréditaire (changement des traits).
  • DONC, si l’entourage est adapté et renforce des comportements adaptés, les connexions neuronales chez la personne vont se cristalliser et la mettre dans une position plus favorable.
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18
Q

Cartell: Est-ce que les traits restent stables ou continuent de changer?

A

Puisque les traits sont largement héréditaires selon les théoriciens classiques, ces derniers considèrent que les traits devraient cesser de changer une fois que l’organisme a atteint sa pleine maturité physique et que le système nerveux central est complètement développé, soit vers la fin de l’adolescence.

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19
Q

Quelle est donc la tendance générale des traits concernant le changement et la continuité, selon la majorité des théories classiques? Qui est l’exception à cette règle? ***

A
  • La majorité des théories classiques des traits s’inscrivent dans la perspective du changement pour la période de l’enfance et de l’adolescence, et dans celle de la continuité pour l’age adulte.
  • L’exception: ALLPORT, qui postule des changements significatifs au cours de toute la vie.
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20
Q

Une amélioration importante de la théorie McCrae et Costa. ***
Leurs formulations théoriques son basés sur quelle age?

A

L’amélioration importante: LES PREMIERS À CONSIDÉRER DIFFÉRENTES FORMES DE CONTINUITÉ.
- Ces auteurs développent une théorie avec des postulats plus spécifiques
- Ils se concentrent sur l’age adulte (ils ont peu ou pas d’intéret pour l’enfance).

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21
Q

Comment McCrae et Costa voient-ils les traits? Quand est-ce que l’apparition d’une forte continuité peut-elle etre observée, selon eux?

A
  • Les traits = caractéristiques évolutionnistes héréditaires (ont une nature bio)
  • Moment ou une forte continuité des traits devrait etre observée: une fois que l’organisme a atteint sa pleine maturité physique, c’est-à-dire au tout début de l’age adulte. D’ailleurs, cette position s’appliquerait à toutes les formes de continuité.
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22
Q

Donc la théorie de McCrae et Costa s’inscrit dans quelle perspective?

A

Dans la perspective de la continuité, du moins pour la période de l’age adulte.

23
Q

En générale, les principales théories des traits du cycle de tout le vie, de la naissance jusqu’à l’age adulte avancée?

A

Non.
- Elles sont d’ailleurs moins développementales que certaines théories psychodynamiques.

24
Q

Les cinq formes de continuité des traits selon Caspi et Roberts.

A
  • Continuité structurelle
  • Continuité différentielle
  • Continuité absolue
  • Continuité centrée sur la personne
  • Continuité hétérotypique
    (Si obtient de l’info sur ces 5 formes pendant les 2 premières années de vie, peut prédire si plus à risque de décrocher, de faire de la violence conjugale, d’etre délinquant, etc.)
25
Q

La continuité structurelle

A
  • Aussi appelée continuité de l’échelle métrique
  • Réfère à la persistance de la structure factorielle des traits à travers le temps
    i.e. En évaluant un échantillon de personnes à deux moment de leur vie, est-ce que des chercheurs peuvent identifier les memes cinq traits avec des analyses statistiques?

Important, pcq si ça ne se réplique pas, veut dire qu’on ne mesure pas la meme chose.

Quand on fait des analyses statistiques, on doit s’assurer que les traits sont les memes et qu’ils sont mesurés de la meme façon dans tous les groupes aux deux moments différents (s’agit d’un PRÉALABLE nécessaire à toutes les autres formes de continuité). Parce que si on ne vérifie pas, il est possible que la stabilité ou non des traits que l’on constate soit biaisé par d’autres facteurs.

BREF, doit s’assurer que les traits utilisés sont les memes sur l’échelle de mesure métrique à travers le temps pour pouvoir postuler que les résultats des autres formes de continuité pourraient potentiellement etre biaisés par des artefacts de mesure.

26
Q

La continuité structurelle à partir du début de la vie. Est-ce possible? ***

A

Si l’on considère la continuité structurelle des traits à partir de la petite enfance, cette forme de continuité devient controversée.

Certaines études laissent croire que la structure des traits tempéramentaux est assez stable durant l’enfance (entre 3 et 7 ans). Cependant, pendant les 2 premières années de vie (la petite enfance), il est difficile d’identifier un nombre fixe de traits qui sont présents et qui peuvent ensuite etre mesurés sur une meme échelle de de mesure jusqu’à la vieillesse.

Pendant les 2 premières années, plusieurs changements très rapides s’opèrent dans l’organisme. Il est donc attendu que les traits tempéramentaux vont changer de façon qualitative ou structurelle.

ON NE PEUT ASSURER QU’IL Y A UNE CONTINUITÉ STRUCTURELLE DANS LES TRAITS TEMPÉRAMENTAUX PUISQUE CES DERNIERS CHANGENT, PARTICULIÈREMENT PENDANT LA PETITE ENFANCE. IL N’Y AURAIT EN FAIT PAS DE CONTINUITÉ STRUCTURELLE POUR TOUTE LA VIE, MAIS PT SEULEMENT À PARTIR DE L’ADOLESCENCE.

Forme de continuité qui a très peu été étudiée.

27
Q

Si l’on considère les traits durant l’ado et l’age adulte, l’hypothèse de la continuité structurelle pourrait-elle etre vraie, selon les études? ***

A

Oui.
- Les études suggèrent que la structure des traits de personnalité semble rester la meme, mais à partir DE LA FIN DE L’ENFANCE (10-12 ans) jusqu’à l’age adulte.
- Il est toutefois difficile de soutenir l’hypothèse de la continuité structurelle si on considère TOUT LE COURS DE LA VIE.

28
Q

La continuité différentielle, qu’est-ce que c’est?

A
  • Aussi appelée l’ordre relatif
  • Réfère à la permanence des différences de l’ordre relatif entre les individus à travers le temps (i.e. différences interindividuelles).
  • S’agit d’une estimation du maintien de la positon relative ou de l’ordre des individus à différents moments dans le temps
  • La continuité différentielle est estimée à l’aide d’une corrélation entre les scores d’un meme trait à différents ages.

BREF, l’objectif ici est de dresser une liste ordonnée d’individus en fonction de la personne qui a le score le plus élevé pour un trait, jusqu’à la personne qui a le score le moins élevé. Puis, on mesure le trait à différents ages afin de voir si l’ordre relative reste la meme. Quand l’ordre relatif change, la corrélation change. (D’ailleurs, ceci ne dit rien sur si le score a augmenté ou diminué chez la personne, permet seulement de noter les différences dans l’ordre à travers le temps.)

29
Q

La continuité différentielle a t-elle beaucoup été étudiée et les différences interindividuelles qui sont abordées dans cette forme sont-elles sables au cours de la vie?

A
  • La forme de continuité la plus étudiée
  • Selon McCrae et Costa: Différences interindividuelles sont très stables au cours de la vie. À partir du début de l’age adulte (25-30 ans), les traits ne changeraient plus du tout.
    Les autres théoriciens classiques opteraient pour une position similaire, mais un peu plus tot.
30
Q

La méta-analyse de Robert et DelVecchio. ***

A
  • 159 études longitudinales de l’enfance à l’age adulte
  • Ils ont classifiés tous les traits qu’ils ont étudiés selon le modèle en cinq grands traits.
  • Les traits les plus stables: extraversion et amabilité
  • Les traits les moins stables: controle, ouverture et névrotisme.
  • Cependant, la magnitude des différences est trop petite pour inférer des différences fondamentales entre les traits
  • LA CORRÉLATION POUR LA CONTINUITÉ DIFFÉRENTIELLE DEVIENT DE PLUS EN PLUS ÉLEVÉ AU FUR ET À MESURE QUE LES INDIVIDUS VEILLISSENT.
31
Q

Donc, est-ce vrai que les traits ne changent plus à l’ado? ***
Et est-ce que la stabilité des différences interindividuelles varie selon le sexe?

A

FAUX. Les traits changent encore, meme pendant la vieillesse. Les différences ne cessent donc pas de changer à 25 ans. Il continue d’y avoir des différences interindividuelles tout au cours de la vie (ces différences ne cessent pas à l’ado). *
- De plus, pas de différences entre les traits. Les différences interindividuelles sont aussi stables pour les femmes que les hommes.

32
Q

La continuité cumulative. ***

A

En somme, il y aurait des différences interindividuelles dans les traits de personnalité et ce, pendant la majeure partie de la vie.

Donc, le postulat de la continuité des traits devrait plutot rendre compte du fait que la continuité différentielle AUGMENTE avec le temps, de l’enfance jusqu’à la vieillesse. Il y aurait une CONTINUITÉ CUMULATIVE.

33
Q

La continuité absolue: Qu’est-ce que c’est?

A
  • Aussi appelée continuité du niveau moyen
  • Réfère à la continuité INTRA-individuelle (à l’intérieur de soi), c’est-à-dire au maintien du niveau ou de la qualité d’un trait de personnalité à travers le temps
  • La continuité absolue réfère au maintien du niveau absolue, pour chaque individu séparément
  • Toutefois, elle est habituellement estimée via une comparaison de la moyenne d’un groupe sur les scores d’un meme trait mesuré à différents ages.
  • A aussi bcp été étudiée
34
Q

Les changements intraindividuels selon McCrae et Costa VS Roberts et al.

A
  • McCrae: Aucun changement intra-individuel significatif dans les traits (chez les individus sans problème d’adaptation) ne devrait etre observé à partir de l’age adulte (25 ou 30 ans)
  • Méta-analyse de Roberts et al. (104 études longitudinales, 10 à 101 ans) a servit à classifier tous les traits en fonction des 5 grands traits (mais ils ont divisé extraversion en 2: vitalité sociale et dominance sociale, pcq avaient 2 trajectoires différentes). Puis, elle a démontré que des changements intra-individuels significatifs se manifestent dans les traits à partir de l’enfance jusqu’à la vieillesse. DONC FAUX QU’IL N’Y A PLUS DE CHANGEMENT APRÈS 25 ANS. En fait, les scores des individus sur certains traits auraient tendance à augmenter graduellement (stabilité émotionnelle, amabilité, controle, dominance sociale). Les gens deviendraient de plus en plus adaptés avec le temps.
35
Q

Quand est-ce que les changements les plus importants dans la continuité des traits absolue surviennent-ils?
- Trajectoire linéaire et curvilinéaire
- Différences entre les sexes?

A
  • Changements les plus importants de ces traits surviennent au début de l’age adulte (18 à 30 ans), PAS à l’enfance et l’ado.
  • Pourquoi? Parce qu’à cet age, il y a plus de libre arbitre (études supérieures, empli, enfants, maison, partenaire, etc.). Ces grands évènements font changer la personne.
  • Pour les deux autres traits : trajectoires curvilinéaires (plutot que linéaires). Il y aurait une augmentation et ensuite ça redescendrait. La vitalité sociale et l’ouverture augmentraient à l’ado mais commenceraient ensuite à diminuer au milieu de la vie et durant la vieillesse.

De plus, pas de différence entre les sexe (les deux changent au meme rythme)

36
Q

Méta-analyse de Orth et al. sur le développement de l’estime de soi et la continuité absolue.

A
  • Confirme qu’il y a des changements au niveau moyen de l’enfance jusqu’à la vieillesse. Mai la trajectoire est curvilinéaire.
  • Résultats similaire pour les deux sexes, dans différents pays, différentes origines ethniques et différentes cohortes (génération)
  • Montre qu’on note la meme tendance dans différentes cultures
37
Q

Les traits suivent-ils tous la meme trajectoire concernant la continuité absolue?

A

Non. Il y a certaines trajectoires différentes pour un meme trait, surtout pour l’extraversion.
- Il y a différentes trajectoires pour des traits spécifiques présents à l’intérieur des traits plus généraux.

38
Q

Donc, quel portrait peut-on dresser de la continuité absolue des traits de personnalité?

A
  • De façon générale, les changements dans les traits vont dans une direction socialement désirable et sont interprétés comme une maturation psychologique normative.
  • Il semble y avoir des changements intra-individuelles dans les traits de personnalité durant la majeure partie de la vie des individus. Donc, le postulat classique de la stabilité des traits doit etre reformulé pour mieux représenter la maturation normative des traits.
39
Q

Continuité centrée sur la personne

A
  • Aussi appelée continuité morphogénique ou ipsative
  • Contrairement aux trois autres formes de continuité précédantes qui s’intéressent à la personnalité en tant que variable (en fonction d’une moyenne), la continuité centrée sur la personne se centre davantage sur les individus.
  • Examine la continuité de différents sous-groupes d’individus manifestant des trajectoires dans les traits qui sont qualitativement et quantitativement distinctes (c’est-à-dire que les individus faisant partie d’un meme groupe affichent des trajectoires similaires, mais différentes de ceux des autres groupes).
    BREF, on cherche des sous-groupes avec des trajectoires différentes
  • La continuité la moins étudiée
40
Q

À partir de la continuité centrée sur la personne, Block débute une étude et élabore une typologie développementale de la personnalité (types de personnes) pour les hommes (5) ainsi que pour les femmes (6).
Quels sont ses 5 types développementaux chez les hommes? ***

(Se rappeler des trajectoires, mais pas nécessairement du nom de la trajectoire)

A

Pour les hommes:
- Adaptés: le plus grand groupe de l’échantillon (30%), demeurent adaptés de l’ado à l’adulte
- Sous-controlés: le plus petit groupe (16%), présentent un profil caractérisé par l’extériorisation stable (scores élevés stables sur différents traits reliés à la Désinhibition)
- Sur-controlés, (19%), présentent plutot un profil caractérisé par l’intériorisation stable (score élevés stables sur des traits liés au névrotisme).

Les deux autres types qui montrent des CHANGEMENTS SIGNIFICATIFS:
- Adaptés tardifs (17,5%): Montrent un profil de personne inadapté à l’ado qui s’améliore vers l’age adulte. Ces gens manifestent une maturation psychologique.
- Extravertis-Anomique: (17,5%), montrent un profil bien adapté de personnalité durant l’ado, mais développent des problèmes d’adaptation vers l’age adulte, manifestant ainsi une détérioration psychologique

(Si s’agissait seulement d’analyses de moyennes, on viendrait perdre toutes ces différents groupes, soit les trajectoires différentes entre les personnes.)

41
Q

Quelle était l’étude Québécoise de Morizot et Le Blanc?

A
  • A étudié deux échantillons d’hommes blanc à 4 reprises ( de 15 à 40 ans)
  • À l’aide du modèle en trois traits généraux (désinhibition, émotivité négative et extraversion), Morizot développe 4 types développementaux de personnalité dans chacun des échantillons, soit l’échantillon représentatif et l’échantillon judiciarisé.
42
Q

Pourquoi la continuité centrée sur la personne est-elle pertinente?

A

Quand on fait une moyenne, on assume que tout le monde suis une trajectoire développementale similaire. Mais cette forme de continuité permet de différencier les individus selon plusieurs groupes.

43
Q

Est-il facile de synthétiser les études de continuité centrée sur la personne? Peut-on nier cette réalité? Est-ce bcp étudié?

A
  • Ces études sont difficiles à synthétiser pcq les mesures, échantillons et périodes de vies sont très différentes d’étude en étude.
  • On ne peut nier qu’il existe différentes trajectoires de dév de la personnalité, c’est évident
  • Cette forme de continuité est peu étudiée, mais elle est probablement plus pertinente que les théories de la personnalité elles-memes.
44
Q

Quel est le bémol des études basées sur des indices agrégés pour tout un groupe?

A

Peuvent dissimuler d’importantes différences intra-individuelles QUALITATIVES.

45
Q

Donc, y a t-il un nombre défini de trajectoires qui fait consensus et peut-on confirmer la stabilité des traits selon le postulat initial de la continuité centrée sur la personne?

A
  • N’existe pas une typologie qui fasse consensus
  • Encore une fois, le postulat classique de la stabilité des traits doit etre reformulé afin de mieux représenter le phénomène développemental. Doit inclure un postulat des types développementaux de la personnalité.
46
Q

Continuité hétérotypique: Qu’est-ce que c’est?

A
  • Les formes de continuité précédentes étaient toutes de nature homotypique (elles faisaient référence aux maintien des memes traits, mesurées à différents ages). La continuité hétérotypique, elle, élargit la définition de la continuité. Elle réfère à la continuité des caractéristiques phénotypiques conceptuellement similaires, mais non identiques dans leur manifestation concrete.
  • Il est probable que des traits mesurés pendant la petite enfance ne puissent etre mesurés de façon identique pendant l’ado. Mais, il peuvent etre fortement reliés à des traits de personnalité ou d’autres construits qui sont conceptuellement similaires.
  • Bien que ces traits ne soient pas mesurés de la meme façon, on dit qu’ils sont phénotypiquement similaires puisqu’ils pont une base génotypique partagée.
47
Q

Les trois phénomènes de continuité hétérotypique les plus robustes (résistants) selon les études longitudinales classiques? Quelle conclusion peut-on en tirer?

A
  • Premièrement, les études ont montré que les individus qui présentaient de fortes prédispositions (traits) liés à l’extériorisation tels que l’activité, l’agressivité et l’impulsivité élevées à l’age préscolaire ou scolaire ont tendance à manifester, durant l’ado et l’age adulte, des comportements conceptuellement similaires, tels que la violence, la criminalité et la consommation de psychotropes.
  • Deuxièmement, les études ont montré que les individus qui présentent de fortes prédispositions (traits) liés à l’intériorisation tels que l’inhibition sociale, la dysphorie et l’anxiété durant leur enfance ont tendance à manifester ultérieurement des problèmes conceptuellement similaires, tels que les troubles dépressifs et anxieux.
  • Troisièmement, de plus en plus d’études confirment la continuité des traits tempéramentaux ou de personnalité conceptuellement similaires (non identiques)

Conclusion: Malgré les changements structuraux entre la petite enfance et les périodes subséquentes de la vie, les traits tempéramentaux constituent des précurseurs des traits de personnalité.

48
Q

Les études longitudinales démontrent-elles que les traits tempéramentaux mesurés tot au cours de la vie sont significativement associés aux traits de personnalité à l’age adulte?

A

OUI.
- Des liens significatifs sont observés à 15 ans d’écart, meme avec des méthodes d’évaluations différentes.

Les traits sont reliés et se manifestent à différents moment s dans le temps. Nous observons une certaine stabilité.

49
Q

Bien que les résultats des études de la continuité hétérotypique soit statistiquement significatifs, la magnitude des corrélations est-elle élevé?

A
  • Non. La magnitude des corrélations est généralement de faible à modérée, parce qu’il y a une foule de facteurs environnementaux qui vont médiatiser les relations entre les traits de personnalité dont les mesures sont séparées par une longue période de temps.
50
Q

Donc, le postulat de la continuité hétérotypique doit-il etre reformulé?

A
  • Les études permettent de rejeter la position des psychologuqes sociaux radicaux qui prétendent que le temprament précoce n’a aucun role dans le dév adulte. C’est-à-dire qu’il y a une certaine stabilité et que qui nous sommes à l’enfance explique au moins minimalement qui nous sommes à l’age adulte.
  • Cependant, bien qu’il y ait une certaine continuité, il y a également des changements qui se poursuivent au cours de la vie de l’individu.
    DONC, le postulat de la continuité hétérotypique des traits doit etre reformulée.
51
Q

Ultimement, quelles sont donc les causes de la continuité et du changement des traits?

A
  • Les facteurs génétiques expliquent une bonne part de la stabilité, alors que les facteurs environnementaux expliquent davantage le changement. (Ceci est une bonne nouvelle pour les intervenants pcq peut avoir une emprise pour faire émerger des changements chez la personne.)
  • La génétique semble expliquer davantage la stabilité des traits durant les premières années de vie.
  • Durant l’age adulte, les facteurs environnementaux deviennent aussi importants que la génétique pour expliquer la stabilité (i.e. stabilité des roles).
52
Q

Serait-il possible que les facteurs environnementaux soient en fait influencés par la génétique? Et l’inverse pourrait-il aussi etre vrai?

A
  • De plus en plus d’études montrent que les facteurs environnemntaux classiques (pratiques parentales, conjugalité, mariage, travail, etc.) sont en fait influencés par la génétique. C’est-à- dire que l’on choisit notre environnement en fonction de nos caractéristiques de personnalité (gènes).
  • De plus, il semblerait que des changements environnementaux permettent de promouvoir des changements au niveau des traits. (Appuie la pertinence des interventions psychosociales.)
53
Q

Donc, est-il possible d’avoir un seul postulat général qui stipule que les traits de personnalité soient relativement stables ou changent au cours de la vie? ***

A

NON: Un postulat général unique manque clairement de spécificité.
CHAQUE FORME DE CONTINUITÉ PROCURE DE L’INFORMATION DIFFÉRENTE À PROPOS DU DÉVELOPPEMENT DES TRAITS DE PERSONNALITÉ ET DONC, DES POSTULATS SPÉCIFIQUES À CHACUNE SONT NÉCESSAIRES. ***

54
Q

Les 8 principes du développement de la personnalité?

A
  1. Principe de la continuité cumulative: La continuité des différences interindividuelles dans les traits de personnalité augmente graduellement au cours de la vie.
  2. Principe de maturité: Le niveau moyen de plusieurs traits de personnalité augmente avec le temps dans une direction positive ou socialement valorisé.
  3. Principe de plasticité: Les traits de personnalité sont des systèmes ouverts qui peuvent etre influencés par l’environnement durant n’importe quelle période développementale.
  4. Principe de la continuité des roles: La continuité des roles sociaux (plutot que la continuité des environnements) est une des causes majeures de la continuité de la personnalité.
  5. Principe du dév. identitaire: Les processus développementaux d’engagement et de cristallisation de l’identité mènent à une augmentation de la continuité de la personnalité.
  6. Principe de l’investissement social: L’investissement dans des institutions sociales au-dela du soi est une des causes majeures de la maturation normative de la personnalité.
  7. Principe des types de développement: Le principe de maturité ne s’applique pas à tous les individus. Il existe différentes formes (ou types) de développement de la personnalité.
  8. Principe de co-réceptivité: L’effet des environnements ou expériences sociales est généralement de renforcer ou d’augmenter les caractéristiques de personnaité qui ont, à la base, menées les individus à choisir ces expériences sociales.