Cours 13 Flashcards

1
Q

Y a t-il lieu de faire une distinction entre le droit commercial et le droit civil?

A

il n’y a plus lieu de distinguer entre civil et commercial, car les régimes sont les mêmes : contrats, solidarité, preuve, etc. Auparavant, le droit commercial avait ses propres règles pour un certain nombre d’aspects (p. ex. mise en demeure, solidarité, preuve testimoniale, etc.).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que le droit commercial international?

A

En revanche, en droit international, l’expression se retrouve dans le droit commercial international (EN = International trade law) et couvre, comme on le verra, tous les aspects juridiques du droit international privé d’une part et public, d’autre part avec l’OMC (Organisation mondiale du commerce).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce que le droit des affaires?

A

Le droit des affaires englobe la totalité du savoir juridique pour faire des affaires (EN = doing business). Selon les cas, cela comprend la réglementation générale de l’entreprise et du domaine dans lequel on oeuvre (boulangerie, énergie, communications, etc.). En amont : le financement, en aval les dividendes; les relations avec le public et les institutions de réglementation en font également partie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Déterminez une liste approximative des branches du droit des affaires

A
  • Affaires (droit des)
  • ALENA
  • Assurances
  • Auteurs (droit)
  • Bancaire (droit)
  • Brevets
  • Commercial international (droit)
  • Compagnies
  • Concurrence
  • Faillite et insolvabilité
  • Fiscalité
  • Franchise
  • Lettres de change
  • Marques de commerce
  • Sociétés
  • Valeurs mobilières
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que le droit des entreprises?

A

Le droit de l’entreprise consiste en un découpage du droit des sociétés commerciales dans le domaine des affaires. On s’intéresse ici surtout aux formes juridiques de l’entreprise et à la vie de la société commerciale, en particulier aux exigences réglementaires et fiscales des gouvernements.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qui a compétence en matière de monnaie?

A

La monnaie est de compétence législative fédérale, en vertu de l’art. 91 par. 14 et 15 de la Loi constitutionnelle de 1867.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce que la monnaie légale?

A

Elle représente tout ce qui est généralement accepté pour le règlement d’une dette ou d’un achat de biens ou de services.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les 3 roles de la monnaie?

A

lle sert de moyen d’échange, d’unité mesurant la valeur des biens et services, des dettes et des salaires, et de réserve de valeurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Que fait la Loi sur la monnaie?

A

La Loi sur la monnaie, LRC 1985, c. C-52, encadre non seulement la production matérielle de la monnaie, mais en fixe également le cours libératoire i.e. le montant que l’on peut payer avec le même numéraire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que la Banque du Canada?

A

La Banque du Canada, propriété exclusive du gouvernement du Canada, est la banque centrale ou le gestionnaire de la politique monétaire du pays. Fondée en 1935 après l’adoption de la Loi sur la Banque du Canada, elle émet le papier-monnaie, joue le rôle d’agent financier et de banquier pour le gouvernement fédéral, fixe le taux d’escompte officiel et participe à l’élaboration de la politique monétaire et à sa mise en oeuvre.

En sa qualité d’agent financier et de banquier de l’État, elle gère l’émission et le rachat des titres du gouvernement fédéral et le paiement de l’intérêt couru; elle intervient aussi sur le marché des changes pour exercer une influence stabilisatrice sur le taux de change du dollar canadien. Elle n’effectue pas d’opérations bancaires commerciales (voir Banques).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Comment la Banque du Canada assure-t-elle le bien-être économique du pays?

A

en gérant la croissance de la monnaie de manière à en préserver la valeur; en contribuant à la sécurité et à la santé du système financier; en satisfaisant les besoins monétaires courants des Canadiens.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est-ce que la gestion des réserves en caisse?

A

La gestion des sommes en dépôt dans le système bancaire constitue le principal moyen d’influer sur les taux d’intérêt. Chaque jour, les banques essaient d’équilibrer le mieux possible le total des crédits et des débits de leurs comptes, afin d’éviter que leur compte de compensation à la Banque du Canada n’affiche un solde positif, qui ne rapporte aucun intérêt, ou un solde négatif, qui leur coûte des frais d’intérêt. La Banque du Canada peut exercer une influence sur ces soldes en transférant des liquidités des comptes ouverts chez elle par le gouvernement fédéral vers des comptes à vue dans les banques commerciales. L’accroissement d’un solde positif a tendance à faire baisser les taux d’intérêt, alors que la hausse d’un solde négatif favorise des taux élevés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que les opérations sur le marché libre?

A

Si la gestion des réserves-encaisse ne produit pas l’effet escompté, la banque achète ou vend sur le marché libre des bons du Trésor de trois mois. Un rachat, par exemple, est payé en créditant le compte du vendeur à la banque, ce qui se traduit essentiellement par l’impression de monnaie. La masse monétaire se trouve alors augmentée et les banques commerciales disposent de fonds supplémentaires leur permettant de hausser leur marge de crédit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que la pression morale?

A

En de rares occasions, la Banque a demandé aux banques à charte de modifier certaines activités de prêt, d’intensifier ou de diminuer leurs opérations de prêt ou de faire en sorte d’obtenir les taux d’intérêt voulus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que le Droit des finances publiques?

A

Cette appellation, rarement utilisée chez les juristes mais très pertinente en administration publique, englobe les étapes et institutions du processus budgétaire de l’État, lequel se présente sensiblement de la même manière au fédéral qu’au Québec.

  • le fédéral et les provinces peuvent lever des impôts; le fédéral de façon illimitée et il peut dépenser de façon illimitée; il le fait même hors ses compétences constitutionnelles;
  • la monnaie et les banques sont de compétence fédérale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que les paiements de péréquation?

A

Les paiements de péréquation sont des paiements faits par le gouvernement fédéral aux provinces moins nanties, financés à même ses recettes générales.
Les provinces bénéficiaires peuvent dépenser ces sommes selon leurs propres priorités et ne sont assujetties à aucune condition. Le but des paiements de péréquation est de réduire le déséquilibre horizontal entre les provinces.
En général, deux sortes de déséquilibre financier peuvent survenir dans une fédération : vertical et horizontal. Le premier est un déséquilibre entre les deux niveaux de gouvernement, fédéral et provincial, par exemple lorsque les responsabilités des provinces sont hors de proportion ou plus grandes que leur part des recettes. Un tel déséquilibre peut alors être compensé par un transfert de responsabilités au gouvernement fédéral (p. ex. allocations familiales et ASSURANCE-CHÔMAGE) ou par un transfert des recettes d’Ottawa aux provinces. Par contre, le déséquilibre horizontal est un déséquilibre financier entre les provinces elles-mêmes ou le fait que certaines provinces ont plus de sources de revenus et sont donc mieux nanties que d’autres. Les paiements de péréquation peuvent contribuer à compenser ce déséquilibre horizontal.

17
Q

Depuis quand la péréquation existe-t-elle et dans quel but a t-elle été mise en place?

A

La péréquation est une grande innovation juridique canadienne (la Belgique s’en est inspirée dans son évolution vers le fédéralisme). Elle consiste essentiellement à répartir la richesse fiscale du Canada de façon à ce que tous les citoyens canadiens, même dans les provinces moins bien nanties, aient accès aux mêmes niveaux de services de l’État.
Depuis la Loi constitutionnelle de 1982, la péréquation fait partie de la Constitution. Voir l’article 36:

18
Q

Qu’est-ce que l’assiette fiscale vs. la péréquation vs. paiements de transfert?

A

La péréquation est un mécanisme d’équilibre, l’assiette fiscale détermine la source des revenus, et les paiements sont des sommes simplement transférées du fédéral à une province, souvent assorties de conditions.

19
Q

Quels sont les problèmes soulevés par la Commission Séguin?

A

Du côté de la péréquation : la question du degré d’inclusion des ressources naturelles non renouvelables;
2 Du côté de l’assiette fiscale; les pouvoirs illimités de taxer du fédéral alors que les provinces ne peuvent taxer que dans les domaines de leur compétence; conséquence du pouvoir de taxer : le pouvoir illimité de dépenser du fédéral même en dehors de ses champs de compétence.

20
Q

Qui gère les dépenses de l’État?

A

Un comité restreint du cabinet, le Conseil du Trésor, gère de près les dépenses de l’État (contrats, etc.). Ses décisions ont la même valeur que celles du Conseil des ministres au complet.
L’ensemble est contrôlé à deux niveaux :
- Micro : le contrôleur des finances, relevant du gouvernement
- Macro : le vérificateur général, relevant du Parlement.

21
Q

Le cadre général des dépenses dépend de quelle loi?

A

Le cadre général des dépenses dépend des lois d’administration financière :

22
Q

Quelles lois concernent l’argent et les institutions financières?

A

Les institutions financières fédérales relèvent du Bureau du surintendant des institutions financières du Canada (BSIF). Le Bureau réglemente toutes les institutions financières constituées en vertu d’une loi fédérale et les régimes de retraite administrés par le gouvernement fédéral : Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financières, LRC 1985, c. 18 (3e suppl). Mentionnons l’assurance-dépôts : Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada, LRC 1985, c. C-3.
La Loi sur les lettres de change, LRC c. B-4 est la loi générale canadienne sur les instruments de commerce de droit interne : chèque,
billet à ordre, lettre de change. Ajoutons la lettre de crédit documentaire, très utilisée au plan international mais non réglementée directement par la loi canadienne.
Au Québec, l’AMF (Autorité des marchés financiers) remplit un rôle analogue. On en reparle plus loin.
Pour en finir avec l’argent proprement dit, rappelons que le blanchiment d’argent tombe sous le Code criminel et fait l’objet de Conventions internationales et de recommandations de l’OCDE, ainsi que du GAFI (Groupe d’action financière) créé par le G-7 en 1989.
Pour un aperçu des principales institutions financières, voir respectivement :
a) pour le Québec, le site de l’Autorité des marchés financiers (AMF);
b) pour le fédéral, le site du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF)

23
Q

Quels sont les trois chefs les aspects juridiques applicables à un projet spécifique de démarrage d’entreprise ?

A
  1. il faut d’abord identifier l’ensemble des lois et règlements fédéraux, québécois et internationaux susceptibles de s’appliquer. C’est en somme la réglementation spécifique du domaine (le poisson, la margarine, le transport);
  2. il faut ensuite tenir compte de la forme juridique de l’entreprise, question classique du droit des affaires : incorporée ou non, au Québec ou au fédéral, à but lucratif ou non, publique ou privée, etc.;
  3. enfin, il faut tenir compte des quelque 1 500 lois fédérales ou québécoises d’application générale, susceptibles de toucher le domaine d’opération d’une manière ou de l’autre
24
Q

Qu’est-ce que l’AMF?

A

Par ce biais, l’AMF encadre le travail de quelque 30 000 professionnels de six disciplines en s’assurant qu’ils sont compétents et responsables dans ces domaines : fonds communs de placements, planification financière, assurances de personnes, assurances collectives, bourses d’études, contrats d’investissement.

Par rapport à l’État, le marché des actions (ou valeurs mobilières = mobilière, l’adjectif de meuble) est réglementé très strictement. Au Québec, ce rôle revient à l’Autorité des marchés financiers (AMF) auparavant connue sous le nom de Commission des valeurs mobilières (CVMQ). La loi cadre du domaine en ce qui concerne les intermédiaires, est la Loi sur la distribution de produits et services financiers, RLRQ c. D-9.2; elle comprend de nombreux règlements spécifiques aux catégories d’intermédiaires. En ce qui concerne l’émission des actions de la compagnie, cet aspect est toujours réglementé par la Loi sur le transfert de valeurs mobilières et l’obtention de titres intermédiés, RLRQ c. T-11.002.

25
Q

Qui peut travailler à une bourse?

A

Les Bourses sont des institutions privées accréditées par l’AMF pour faciliter l’achat et la vente des actions des entreprises qui y sont cotées. Seuls les courtiers dotés d’un permis de l’AMF peuvent y travailler.

26
Q

Que veut dire Lex mercatoria?

A

Loi marchande

27
Q

A quoi peut on comparer le législatif et la loi en droit international?

A

Le traité et l’accord mémorandum (conférence)

28
Q

A quoi peut on comparer l’exécutif et le règlement en droit international?

A

Le Conseil Général

29
Q

A quoi peut on comparer le judiciaire et le jugement en droit international?

A

Arret, décision sentence (ORD, Panels)

30
Q

Qu’est-ce que le nom d’une société?

A

Le nom de la société ou de la corporation, c’est celui qu’elle se donne dans son acte constitutif;
 la personne morale, on le sait, peut faire affaire sous un autre nom que le sien (a. 306 CCQ); cet autre nom est souvent désigné par l’expression « raison sociale »;
 il peut arriver que cette « raison sociale » soit en même temps une marque de commerce déposée au sens de la propriété intellectuelle.

31
Q

Comment régler conflits de nom?

A

Arbitrage
On y offre un bon moteur de recherche par critères. Il existe maintenant un cadre juridique canadien pour faire l’équivalent local : l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI), une corporation canadienne sans but lucratif, créée en 1998, responsable de la gestion du domaine de tête de code de pays (ccTLD), « point.ca ». L’ACEI offre l’arbitrage des conflits relatifs à « point.ca ». On peut y consulter les décisions rendues.
Autrement dit l’ACEI ne vous dira pas ce qu’est une marque de commerce valide ou une raison sociale autorisée