Cours 12: Dépresseurs, perturbateurs et stimulants du SNC Flashcards
Dépendance:
1) Savoir pourquoi certaines personnes deviennent dépendantes aux substances (3 facteurs)
- POTENTIEL ADDICTOGÈNE varie selon la substance consommée
- TEMPÉRAMENT IMPULSIF plus prononcé de certains individus
- DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTÈME DE LA RÉCOMPENSE D’ORIGINE GÉNÉTIQUE (des modifications, changement génétiques)
Dépendance:
2) Comprendre en quoi le système de la récompense peut devenir dysfonctionnel et l’impact sur la dépendance
Voir diapo
Alcool
1) Connaître et comprendre les mécanismes d’action de l’alcool
> ALCOOL = DÉPRESSEUR DU SNC: plusieurs facteurs contribuent aux effets de l’alcool: 1- Quantité consommée 2-Fréquence de consommation 3- Ce que les gens font pendant qu’ils boivent(manque ou pas?) 4- État de santé du consommateur
SUBSTANCE À EFFET BIPHASIQUE: induit à la fois une sédation et une stimulation, selon la dose
Exposition à court terme
1. Aug. effet inhibiteur du GABA par modulation allostérique positive du récepteur post-synaptique GABAa:
> Cette MAP s’exerce spécialement sur le récepteur GABAa de sous-type delta (le sous-type deltat répond particulièrement bien à la modulation de neurostéroïde mais pas à la modulation des benzo. l’alcool stimule le GABAa sous-type delta soit directement, soit via libération de neurostéroïde)
2. BLOCAGE DES RÉCEPTEURS GABAb présynaptiques:
>Antagonisme des récepteurs GABAb présynaptiques empêche le contrôle (inhibition) sur la libération du GABA dans espace synaptique = DONC: AUG LIBÉRATION GABA
- DIM. LIBÉRATION DU GLUTAMATE ET DONC RÉDUIT LA NEUROTRANSMISSION EXCITATRICE AU NIVEAU DES SYNAPSES GLUTAMATERGIQUES:
> En effet, ALCOOL inhibe les récepteurs glutamatergiques métabotropes (mGluR) et les canaux calcium à voltage-dépendant présents au niveau présynaptique: cette action empêche la libération du glutamate - ALCOOL peut aussi réduire directement ou indirectement l’action du glutamate au niveau des récepteurs NMDA et mGluR au niveau post-synaptique
Alcool
2) Connaître l’organe qui métabolise principalement l’alcool
Le foie
Alcool
3) Connaître tous les effets sur la neurochimie de la consommation à court terme et à long terme de l’alcool (usage chronique) et causes (neurochimiques) du renforcement
Court terme (déjà dit dans mécanisme d’action)
> Chronicité de la consommation: Action à long terme sur la neurochimie cérébrale
- ALCOOL cause une aug de la rigidité de la membrane cellulaire du neurone cela a pour effet: 1) RÉGULER À LA HAUSSE LES RÉCEPTEURS NMDA (AUG. DES RÉCEPTEURS NMDA DU GLUTAMATE) DONC = AUG. ACTIVITÉ DU GLUTAMATE = AGITATION
2) DE RÉGULER À LA BAISSE LES RÉCEPTEURS GABAergique (DIM RÉCEPTEURS DU GABA) DONC = dim. ACTIVITÉ DU GABA = AGITATION
Alcool
4) Connaître les sx immédiats de la consommation d’alcool
Effets (sx) immédiats: aug GABA
> Effets initiaux (1 ou quelques verres selon le dosage):
1. DIM. ATTENTION
2. DIM. MÉMOIRE
3. AUG. CHANGEMENT DE L’HUMEUR
4. AUG. SOMNOLENCE
5. AUG. INCOORDINATION MOTRICE
> Poursuite de la conso (plusieurs verres):
1. LÉTHARGIE
2. CONFUSION
3. AMNÉSIE
4. PERTE DE SENSATION
5. ATAXIE & DYSARTHRIE
6. DIFFICULTÉ DE RESPIRATION
7. COMA ET DÉCÈS
Alcool
5) Connaître les sx de retrait et l’explication neurochimique de ces sx
> Les changements liés à la consommation chronique causent donc une excitation, mais aussi longtemps que alcool est consommé, l’excitation est contrecarrée par les effets inhibiteurs décrits précédemment:
Quand il y a un arrêt de la conso = effet excitateur prédomine avec:
- Tremblements (6-8h après l’arrêt)
- Anxiété et agitation
- Irritabilité
- Insomnie et cauchemars
- HTO, tahcycardie
- Photophobie
- Maux de tête, fatigue
- inconfort abdominal, crampes abdominales
- no/vo
- Perturbations perceptuelles (psychose)
- Convulsions
- Delirium tremens (cas sévère)
Effets dose-dépendants de l’alcool
1) Nommer au moins 5 fonctions ou syst affectés par la consommation à risque d’alcool
- Syst. urinaire
- Stress
- Digestion
- Coeur, sang, poumons
- Cerveau: cognition, motricité et cpts
- Syst. endocrinien
- Syst. musculaire
- Fertilité
- Syst. dermatologique
- Développement
Effets dose-dépendants de l’alcool
2) Être capable de nommer 4 effets de l’alcoolisme chronique et les détailler au besoin
- Réduction du volume de l’hippo (+++) et du volume cérévral en général: d’où le syndrôme de Korsakoff et le delirium tremens chez alcooliques chroniques = amnésie antérograde, perte de mémoire et blackout
- Réduction du volume du cervelet = d’où les tests fait par les boeufs chez les conducteurs soupçonnés de conduire en état d’ébriété (ex: doigt sur le nez, marcher sur une ligne) et d’où les chutes chez les personnes intoxiquées
- Syndrome de Wernicke-Korsakoff: amnésie, désinhibition, dim abstraction, dim jugement, aug confabulation, dysarthrie, ataxie
- TNC induit par l’alcool: syndrome dysexécutif, tr mnésiques, déficit de métacognition
- Dep majeure
- Chutes et TCC
- Cirrhose du foie = pharmacocinétique de l’alcool = métabolisation par le foie
Effets dose-dépendants de l’alcool
3) Connaître le traitement pour la dépendance à l’alcool et les deux traitements donnés en cas de sevrage à l’alcool
Traitement pour la dépendance à alcool:
> IL Y A DES RÉCEPTEURS OPIOÏDES AUX SYNAPSES GLUTAMATERGIQUES ET GABAERGIQUE OÙ L’ALCOOL PEUT EXERCER SON ACTION.
> !! L’action de l’alcool sur les récepteurs opioïdes constitute, en quelques sortes, le rationnel pour l’UTILISATION DU NALAXONE: antagoniste des récepteurs opioide mu: RÉDUCTION DE LA SENSATION DE PLAISIR LORSQUE LA PERSONNE PREND DE L’ALCOOL
2 traitements du sevrage:
1- utilisation des benzo particulièrement l’Ativan (lorazépam)
2- Administration de thiamine: en prévention du syndrome de Wernicke-Korsakoff
Opiacés
1) Connaître les 3 opioïdes endogènes, leurs récepteurs et par quel noyau ils sont produits
> Les opioides endogènes (dans notre cerveau) sont des antalgiques centraux = neurotransmetteurs qui gèrent la douleur:
1- ENKÉPHALINES
2- ENDORPHINES
3- DYNORPHINES
> Ils sont libérés par des neurones prenant naissance au niveau du NOYAU ARQUÉ qui se projette à la fois dans l’ATV et le noyau accumbens (à l’orginie du circuit de la recomp): sont sécrétés entre autres quand on se blesse et/ou quand nous avons mal, ces neurotransmetteurs sont LA MORPHINE NATURELLE sécrétée par notre cerveau
> enképhalines, endorphines, dynorphines: ONT DES RÉCEPTEURS OPIOIDES: plusieurs récepteurs opioides qui ont été identifiés et différenciés
3 CLASSES PRINCIPALES SONT DISTINGUÉES DANS LE SNC: MU, KAPPA, DELTA (ces récepteurs sont les plus abondants dans le syst. limbique et dans les régions corticales
Opiacés
2) Connaître les noms d’au moins 3 opiacés pouvant être prescrit et 1 opiacé de rue
opioide exogènes: 1) antalgiques 2) drogues dites dures
> Antalgiques: drogues opiacées exogènes sous prescription:
1. oxycodone
2. hydromorphone (dilaudid)
3. Fentanyl
4. Morphine
5. Codéine
> Opiacés de rue: drogues dites dures
1. Héroïne
2. Opium
Opiacés
3) Connaître le mode d’action des opiacés
D’où vient l’action antalgique des drogues opiacées:
> Elles miment l’action des opioides endogènes: les 3.
> Elles sont des ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS OPIOIDES MU, KAPPA, DELTA et plus particulièrement SUR LES SITES MU.
Opiacés
4) Indication médicale des opiacés
INDICATION: traitement de la douleur sévère et/ou chronique
> Effets rapides si on compare à ceux des antidep et antipsychotiques = quelques minutes à 1h.
Défis dans la precritpions d’antalgiques: 1. comment fait-on pour mesurer la sévérité de la douleur? on a pas tous le même seuil
2. Potentiel d’abus important
Opiacés
5) Connaître les effets de ces opiacés à dose antalgique
> ÉTAT D’EUPHORIE CONSTITUE LE PRINCIPALE FACTEUR RENFORÇATEUR DE CES SUBSTANCES POUVANT MENER À LA DÉPENDANCE
ils produisent:
1. Extase extrêmement intense mais très brève (appelée flash) qui est suivie de:
2. État de sérénité pouvant durer plusieurs heures qui aboutit à:
3. somnolence
4. oscillations d’humeur
5. Obnubilations
6. Apathie
7. Mouvement ralentis