Cours 12- Aide naturelle Flashcards

1
Q

Mise en contexte historique et sociale

L’aide naturelle est ________ à l’expérience humaine.

A

Inhérente

L’aide naturelle fait partie de l’expérience humaine, en tout temps, en toute société.

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Q

Mise en contexte historique et sociale

La révolution: de 1. ________ de soins à 2. __________ de soins.

A
  1. Consommateur
  2. Producteur

Changement de paradigme, néologisme : « prosumers »

L’entraide fait partie de la vision des soins de santé et services sociaux actuelle.

Moitié du 20e siècle: multiplication des groupes d’entraide. (Ex. fondation alcooliques anonymes, aide dépression)

On est en réaction aux limites de l’aide de l’État.

On se rend compte des potentialités de rassembler des personnes qui expriment leurs problèmes, richesse du partage entre les humains, aussi ou plus aidant que de l’aide formelle, professionnelle.

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3
Q

Mise en contexte historique et sociale

Comment nomme-t-on en anglais le changement de paradigme, le néologisme en lien avec la révolution de consommateur de soins à producteur de soins ?

A

«Prosumers»

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4
Q

Mise en contexte historique et sociale

L’ancrage dans les valeurs et principes du système de soins actuel :
–Partenariat avec les 1. (3 mots) _______ ___ ________
–Partage des 2. __________
–Soins et services axés vers le 3. ___________

A
  1. Membres de l’entourage
  2. Responsabilités
  3. Rétablissement
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5
Q

Expliquez chacun des points suivants de l’ancrage dans les valeurs et principes du système de soins actuel

  1. Partenariat avec les membres de l’entourage
  2. Partage des responsabilités
  3. Soins et services axés vers le rétablissement
A
  1. Mise en valeur des membres de l’entourage, reconnaitre leur valeur, ce qu’ils peuvent apporter, tout en reconnaissant la charge de leur rôle. (ex. besoin de soutien que les proches aidants peuvent avoir)
  2. Reste dans la même façon d’impliquer les membres de l’entourage, la santé mentale c’est l’affaire de tous. (Pas nécessairement tous les «individus», mais la structure, les acteurs sociaux., etc.)
  3. Un peu différent de l’offre traditionnelle de soin (Problèmes et limitations qui en découlent), Le rétablissement ce n’est pas seulement de guérir (on ne se limite pas qu’aux Sx), mais promotion, développer les compétences, les capacités, avoir une voix dans son milieu.
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6
Q

Composantes du réseau social

Donnez des exemples pour chacun des niveaux suivants.

  1. Réseau formel d’aide
  2. Réseaux d’aide :
    • semi-formel
    • informel
  3. Réseau social personnel
  4. Réseau de soutien
A
  1. Réseau formel d’aide : travailleurs pairs-aidants, groupes de soutien, psychologues/intervenants sociaux
  2. Réseaux d’aide :
    • semi-formel : Les personnes pivots, les groupes d’entraide, les ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants
    • informel : voisins, personnes ressources non en santé mentale (la voisine serviable, un voisin de table à la bibliothèque, la gérante de caisse ou banque, la coiffeuse, le commis de dépanneur)
  3. Réseau social personnel : Liens, mais qui ne nous offrira pas nécessairement du soutien. Ensemble des liens avec l’entourage immédiat et distant (ex. : collègues travail/étude, compagnons de loisirs, connaissances)
  4. Réseau de soutien : ensemble des liens fournissant du soutien à la personne (ex. : parents, fratrie, proches aidants, amis)
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7
Q

Dans quel réseau trouve-t-on ces groupes, ressources ou individus?

Travailleurs pairs-aidants, groupes de soutien, psychologues/intervenants sociaux

A

Réseau formel d’aide

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8
Q

Dans quel réseau trouve-t-on ces groupes, ressources ou individus?

Les personnes pivots, les groupes d’entraide, les ressources dirigée et gérées par les pairs-aidants

A

Réseaux d’aide semi-formel

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9
Q

Dans quel réseau trouve-t-on ces groupes, ressources ou individus?

Voisins, personnes ressources non en santé mentale, (la voisine serviable, un voisin de table à la bibliothèque, la gérante de caisse ou banque, la coiffeuse, le commis de dépanneur)

A

Réseaux d’aide informel

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10
Q

Dans quel réseau trouve-t-on ces groupes, ressources ou individus?

Collègues travail/étude, compagnons de loisirs, connaissances

A

Réseau social personnel : Liens, mais qui ne nous offrira pas nécessairement du soutien. Ensemble des liens avec l’entourage immédiat et distant

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11
Q

Dans quel réseau trouve-t-on ces groupes, ressources ou individus?

Parents, fratrie, proches aidants, amis

A

Réseau de soutien : ensemble des liens fournissant du soutien à la personne

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12
Q

Quelles sont les 2 informations qui caractérisent les réseaux d’aide informel?

A
  1. Personnes autour de nous qui vont fournir du soutien dans un cadre qui dépasse leur mandat premier. Par exemple, la gérante de caisse ou de banque peut être une personne importante pour se rendre compte que madame Tremblay commence à perdre la mémoire, même si ce n’est pas son mandat.
  2. On ne parle pas de bénévolat au sein d’un organisme, on parle d’une aide à des personne qui peuvent être dans notre entourage ( à l’extérieur de leur ménage)
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13
Q

Compléter cette phrase:

Il y a 1. ___ fois plus de personnes qui aident de cette façon ( 2. _____ _______ ) qu’en faisant du 3. ________ auprès d’un 4. ____________

A
  1. Deux
  2. Aide informelle (aide extérieur ménage)
  3. Bénévolat
  4. Organisme
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14
Q

L’entraide en chiffres

Indiquez le pourcentage associé à chaque forme d’aide directe.

  1. Travaux à domicile: __%
  2. Soins de santé ou personnels: __%
  3. Accompagnement (Rdv, etc.): __%
  4. Tâches administratives (Impôts, budget, etc.): __%
  5. Enseignement: __%
  6. Autres: __%
A
  1. Travaux à domicile: 61%
  2. Soins de santé ou personnels: 53%
  3. Accompagnement (Rdv, etc.): 47%
  4. Tâches administratives (Impôts, budget, etc.): 29%
  5. Enseignement: 17%
  6. Autres: 24%
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15
Q

Qu’est-ce qui est une occasion en or pour les psychologues et autres intervenants?

A

Il y a beaucoup d’entraide et cela constitue un filet de sécurité qui existe déjà autour de nous.

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16
Q

Quelle intervention est possible pour le réseau informel d’aide?

A

Organiser le réseau informel d’aide pour qu’il exerce davantage un rôle de soutien en l’appuyant concrètement.

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17
Q

Lorsqu’on parle d’organiser le réseau informel d’aide pour qu’il exerce davantage un rôle de soutien en l’appuyant concrètement, il y a deux exemples, décrivez-les.

  • L’exemple des 1._______
  • L’exemple de 2.___________ ___ _________ (3 mots).
A
  1. Coiffeuses
    Des coiffeuses ont été invitées à dépister les problèmes de santé et à informer les clients/es des ressources.
    – Cowen et al (1979). Hairdressers as caregivers.
    – McLaren et al. (2010).
  2. Propriétaires de dépanneurs
    Des propriétaires de dépanneurs d’un quartier ont reçu de l’information sur les conditions associées à la schizophrénie et les ressources à contacter en cas de besoins de leurs clients.
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18
Q

Décrire davantage l’exemple des coiffeuses (étude américaine) et les 2 projets qui sont inclus dans cet exemple.

(Organiser le réseau informel d’aide pour qu’il exerce davantage un rôle de soutien en l’appuyant concrètement)

A

Des coiffeuses ont été invitées à dépister les problèmes de santé et à informer les clients/es des ressources.

1er projet: Cowen et al (1979). Hairdressers as caregivers.
Il y a eu un constat populaire : «Les coiffeuses peuvent peut-être être importantes». Est-ce que les coiffeuses peuvent vraiment être une source intéressante? Le premier projet a pour but de mesurer, décrire et s’intéresse aux moyens (certaines coiffeuses étaient très créatives et avaient une sensibilité à ce que les gens ressentent, particulièrement violence familliale/conjugale) Ex.: Rouge à lèvre avec numéro d’aide.

2e projet: McLaren et al. (2010).
Plus structuré. Visait à former, sensibiliser quelques coiffeurs à quelques problématiques, façon d’écouter et former pour les manières d’apporter de l’aide au-delà de leur mandat de coiffeur)

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19
Q

Décrire davantage l’exemple des propriétaires de dépanneurs.

Organiser le réseau informel d’aide pour qu’il exerce davantage un rôle de soutien en l’appuyant concrètement

A
  • Des propriétaires de dépanneurs d’un quartier ont reçu de l’information sur les conditions associées à la schizophrénie et les ressources à contacter en cas de besoins de leurs clients.
  • Mise en place dans des cafés de Jean-Baptiste il y a quelques années. Informer les dépanneurs de quartier (mais aussi d’autres membres de l’entourage comme les co-chambreurs de gens qui ont la schizophrénie ou des problèmes de consommation de drogues).
  • Personnes qui peuvent évoluer autour des gens qui ont des problèmes (schizophrénie, consommation des drogues) pour qu’ils aient les bons réflexes autour de ces gens-là, savoir qui appeler, quoi faire (Ne pas paniquer). Pour que ces gens puissent être sécurisés, mais en étant là, en étant un soutien et un maillon de soutien (utiliser leur présence pour aider ceux qui en auraient de besoin)
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20
Q

En organisant le réseau informel d’aide pour qu’il exerce un rôle de soutien en l’appuyant concrètement, qu’est-ce que cela permet?

A

De créer un filet de sécurité

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21
Q

Quelles sont les trois caractéristiques des personnes-pivots?

A

Elles agissent dans le cadre d’un programme soutenu par le milieu. (Il s’agit d’une action prise dans une relative structure)

  1. Aptitudes naturelles à aider
  2. Brièvement formées
  3. Suivies
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22
Q

D’où les personnes-pivots tirent-elles leurs origines?

A

Origine des syndicats, développé cette façon de réagir quand un travailleur n’arrive pas avec toutes les meilleures conditions de travail.
Par exemple: Un travailleur arrive saoul, on l’envoi voir un travailleur relativement formé pour faire le tampon de cette situation pour ensuite le diriger vers les bonnes ressources (ex: l’infirmière)

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23
Q

Est-ce que les personnes-pivots sont efficaces?

A

On ne sait pas encore, mais ça limite le besoin de ressources.

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24
Q

Nomme 2 exemples de personnes-pivots et décrit les.

A
  1. Médiateur. Par exemple, un élève servant de médiateur.
    - Il y a des forces et des limites de ces médiations
    - Forces: Impliquer les élèves dans la résolution de problème.
    - Limites: Il y a des problèmes de discrimination (élèves plus jeunes avec élèves plus vieux) et ils sont encore en évaluation d’efficacité (Est-ce que ça l’est? Dans quelles conditions?)
  2. Sentinelle. Un collègue de travail ayant accepté de participer à un programme de sentinelles.
    Beaucoup associé à la prévention du suicide. Ces personnes ont certaines aptitudes, intérêts, formation.
    – Citoyen adulte qui s’implique bénévolement dans son milieu
    – Agit comme un relais entre la personne suicidaire et les ressources d’aide plus formelles.
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25
Q

Distinguer personne-pivot vs. intervenant professionnel pivot.

A

Un intervenant professionnel pivot:
(rôle de coordination des ressources, services autour d’une personne souvent en santé mentale, dès qu’il y a plus de 2-3 services utilisés)

– travaille au sein d’une équipe en santé mentale
– assurer la liaison (d’où le mot pivot) entre les ressources (spécialisées ou génériques et celles des proches) et la personne qui a le problème de santé
mentale
– « et s’assure que la personne et ses proches sont accompagnés et soutenus dans l’expression de leurs besoins et préférences et les aide à faire des choix ».

• Peut détenir un diplôme ou encore une expérience pertinente.

26
Q

Les membres des 1. ______ _________ (2 mots) sont des gens comme vous et moi qui, motivés par un problème partagé et une volonté de changer la situation, se sont réunis et ont inventé une façon d’y faire face.

A
  1. Groupes d’entraide

Précisions:

  • Partager comment on a fait de notre bord pour s’en sortir,
  • Façon de voir et d’envisager les problèmes différents,
  • Conviction, croyance que mon voisin même s’il vit des difficultés peut aider et moi par mon expérience je peux aider
  • Insatisfaction envers les services.
27
Q

Qu’est-ce les gens des groupes d’entraide ont en commun? (3 points)

A
  1. Le courage de faire une analyse différente de la source des problèmes et des solutions.
  2. Une révolte face aux manques de ressources ou services.
  3. Une croyance au potentiel des gens vivant le problème et aux solutions au niveau local.
28
Q

Qu’est-ce qui est le premier lieu d’expression des pairs-aidants?

A

Le groupe d’entraide.

Là où «pair-aidant» à pris son essence

29
Q

Cette liste est constituée d’exemples de 1. _______ _______ (2 mots) ? Il s’agit d’une modalité d’intervention très répandue.

  • Les Alcooliques Anonymes (Les AA est un modèle répandu pour plusieurs problématiques, mais 1. _____ ______ évolue, thématique plus actives)
  • APUR (Association de personnes utilisatrices des services en santé mentale de la région de Québec)
  • Les Amis compatissants (Pour les parents qui vivent le deuil de leur enfants)
  • La Boussole (Autour des problèmes de santé mentale)
  • Fondation de la maladie cœliaque (1 .______ ______ pour les maladies physiques, il y en a beaucoup)
  • ManKind Project International (MKPI) (Gars qui partent dans le bois)
A
  1. Groupes d’entraide
30
Q

Les groupes d’entraide aujourd’hui

Aux États-Unis:
• On estime qu’environ 1. _____ personne atteinte de troubles de santé mentale graves sur 2. ____participe à un groupe d’entraide.
• On estime qu’il y a 3. ______ fois plus de groupes dirigés par des personnes atteintes de troubles de santé mentale et des membres de leur famille, que de services gérés par des professionnels
• On estime qu’il y a 4. ______ de personnes qui fréquentent les groupes d’entraide que de personnes qui suivent une psychothérapie

A
  1. Une
  2. Cinq
  3. Deux
  4. Autant
31
Q

« On estime qu’il y a deux fois plus de groupes dirigés par des personnes atteintes de troubles de santé mentale et des membres de leur famille, que de services gérés par des professionnels »

Qu’est-ce que cela permet de conclure?

A

Les groupes d’entraide font quand même une bonne job puisque si c’était seulement les professionnels, il ne pourraient pas gérer autant de problématiques et aider autant de gens.

32
Q

L’entraide en psychologie communautaire

Valeurs et principes communs avec la psychologie communautaire:
• Favoriser l’ 1. ___________ des personnes aux prises avec une 2. __________
• Viser l’ 3. __________ de la vie des personnes et le 4. __________ _________ (2 mots)
• Valoriser les 5.______des membres et des collectivités
• Respecter et valoriser le 6. ________ de connaissances 7._____________

A
  1. L’expression
  2. Problématique
  3. L’amélioration
  4. Changement social
  5. Forces
  6. Partage
  7. Expérientielles
33
Q

Quelles sont les 3 perspectives possibles de l’entraide en psychologie communautaire.

A
  1. Une révolution des consommateurs de soins
  2. Une alternative à la psychothérapie
  3. Une communauté de référence et de partage
    (À la fois pour nous et pour les personnes qu’on va aider)
34
Q

Quelles sont les 4 types de savoir? Décrivez-les brièvement.

A
  1. Savant: Connaissances standardisées produites en
    science par la recherche
  2. Clinique: Connaissances professionnelles acquises par l’expérience de travail
  3. Expérientiel: Connaissances personnelles acquises par l’expérience du phénomène.
  4. Profane: Connaissances populaires acquises par une transmission plus ou moins organisée

Notes: Il n’y en a pas de meilleures de d’autres, (surtout entre savant et expérientiel), doivent tous avoir une place dans la façon d’intervenir (les groupes d’entraide le font bien).

35
Q

Ces informations correspondent à quel groupe?

  • Petite structure non-hiérarchique favorisant la participation active
  • Privilégiant l’aide mutuelle entre pairs et le dialogue en groupe
  • Encourageant le partage d’un savoir découlant de l’expérience avec le problème (savoir expérientiel), *Soufrance commune
  • Dont le leadership repose entre les mains des membres eux-mêmes

*Ces groupes sont autonomes, souvent ouverts, c.-à.-d. qu’on peut s’y joindre n’importe quand.

A

Groupe d’entraide

36
Q

Ces informations correspondent à quel groupe?

• Forme d’organisation des services professionnels
• Alliant connaissances professionnelles et échanges entre membres du groupe :
– ces échanges peuvent comprendre de l’entraide sous forme de partage d’expériences
– mais de façon générale, la source du savoir et l’existence du groupe dépendent des professionnels.
*Anime le groupe, distribue les rôles, fait des reflets, etc

A

Groupe de soutien

37
Q

Qu’est ce qui est commun et différent entre les groupes d’entraide et les groupes de soutien?

A

Commun: Les membres vont partager un même vécu de souffrance (savoir expérientiel)

Différent:
Groupe d’entraide: Autonome
Groupe de soutien: Intervenant anime la discussion

Note: Dans la vraie vie/pratique quotidienne les gens interchangent les 2 termes

38
Q

Quelles sont les 3 activités les plus importantes des groupes d’entraide? (3)

Aussi, quelles sont les autres activités possibles? (4)

A

Activités les plus importantes:

  1. Rencontre de groupe (Face à face /Internet) et parrainage
  2. Activités éducatives
  3. Exercice de pressions auprès des pouvoirs publique (S’il y a des choses à revendiquer)

Autres activités possibles:

  1. Visites à domicile ou à l’hôpital
  2. Écoute téléphonique (Warm lines et non hot lines où là on parle plus de situations de crise)
  3. Conférences publiques
  4. Services concrets (gardiennage, transport, échanges de biens, etc.)
39
Q

Typologie des groupes d’entraide

Les groupes peuvent être 1. _________ et 2. _______, ou encore organisés en 3. __________

  • Problèmes de 4. __________
  • Problèmes 5.________ ou 6. ________à long terme
  • Situations de 7. _____
  • Perte d’ 8. ________
  • Maladies 9. __________ _________ (2 mots)
  • Situations de 10. ______ __ _________ (3 mots)
A
  1. Uniques
  2. Spécifiques
  3. Réseaux
  4. dépendance (alcool, drogue, jeu, etc.)
  5. Psychosociaux
  6. Mentaux (dépression, schizophrénie, etc.)
  7. Crise (deuil, divorce, etc.)
  8. Autonomie (de personnes âgées, présentant des déficiences intellectuelles, etc.)
  9. Physiques chroniques (cancer, maladies dégénératives, etc.)
  10. Remise en question (lié au genre, à l’âge. Situation de transition: passage à la vie adulte, etc.)
40
Q

Quels sont les facteurs aidants des groupes d’entraide? (6)

A
  1. Le soutien émotif (La personne ne se sent pas stigmatisé)
  2. La révélation de soi (Dire sa souffrance, exprimer, être soi-même)
  3. La rencontre de semblables («Je ne suis pas seul à vivre les difficultés que je vie», Nouer de nouveau liens, observer des modèles, etc)
  4. La clarification d’un problème (Verbalisation pour mettre de l’ordre dans ce qu’on vit, décortiquer son vécu, un problème à la fois)
  5. L’obtention d’information (Un fondement des groupes d’entraide, dédramatise la situation: «C’est normal de vivre ceci»)
  6. La découverte de sens (Façon de découvrir un sens à leur vie)
41
Q

Quelles sont les effets positifs possibles des groupes d’entraide? (6)
Quels sont les effets iatrogènes possibles?

A

Effets positifs possibles:

  1. Atténuation du problème ou adaptation à un stress chronique
  2. Augmentation et bonification du réseau de soutien
  3. Acquisition de nouvelles connaissances ou habiletés
  4. Sentiment accru d’espoir (Visée de rétablissement: pas seulement de guérir, mais au dela de guérir il y a autre chose, je peux en profiter pour développer mes habiletés)
  5. Diminution du sentiment d’isolement et de marginalisation
  6. Accès à de nouvelles ressources

Effets iatrogènes possibles
1. Liés au groupes d’entraide qui prétendent traiter l’homoxesualité comme une maladie (Ex.: Homosexuals Anonymous; APA à mise en garde à l’égard de ces groupes.)

42
Q

Défis des groupes d’entraide

• Variabilité sur le plan des 1. ___________ :
– Les personnes affichant des problèmes 2. ______ ou 3. __________ sur plusieurs plans n’ont pas l’énergie de participer
– Les milieux 4. _______ ou les petites 5. ________ ne peuvent pas offrir un éventail de groupes spécialisés

  • Problèmes de 6. _________ (Si la personne leader n’est pas toujours là, par Internet pourrait pallier aux problèmes de groupes qui ne se rencontrent pas souvent ou de territoires qui sont trop petits: «Je ne veux pas me confier à mon voisin».)
  • Difficulté du groupe à devenir un groupe d’7. ________ et de 8. ______ pour des membres
  • Problèmes communs aux regroupements en général (ex. financier, lieu pour se réunir)
  • Effets 9. ________ possibles sur certaines personnes
A
  1. Ressources
  2. Multiples
  3. Défavorisées
  4. Ruraux
  5. Villes
  6. Continuité
  7. Affiliation
  8. Référence
  9. Négatifs
43
Q

De quoi parle-t-on?

La ressource est :
• une entité juridique autonome (Issu de groupes d’entraide qui se donne une entité juridique autonome, il s’agit d’un organisme dans but lucratif)
• dirigée et gérée par des personnes ayant le problème (Membres partagent un même vécu avec un problème)
• employant habituellement du personnel salarié et des bénévoles
• et offrant une grande variété de types de services.

A

Ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants.

44
Q

Le réseau Intersection Québec est …. ?

A

Une ressource dirigée et gérée par les pairs aidants

45
Q

Quelle sont les deux fonctions des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants ? Donnez le but et un exemple pour chacune fonction.

A
  1. Soutien
    - But : favoriser l’accès au logement, à la nourriture, au transport, aux loisirs, aux services.
    - Ex : Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec
  2. Défense des droits
    - But : militer contre le traitement psychiatrique obligatoire et involontaire, participer à des tables de
    concertation sur la planification en santé mentale ou militer pour accéder aux éléments de base de la citoyenneté.
    - Ex : Association des groupes d’intervention en défense des droits
46
Q

Effets des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants
*semblable à ceux des groupes d’entraide

  • Diminution de l’utilisation des 1. ______ _______ d’ ______ (3 mots) et des 2._________
  • Amélioration de l’expérience des 3. ________ ________ (2 mots)
  • Augmentation des 4. ________ _______ (2 mots)
  • Amélioration de la 5. _______ ___ _____ (3 mots)
  • Augmentation de l’6. _____ __ ____ (3 mots)
  • Amélioration du 7. __________ ______ (2 mots)
A
  1. Services hospitaliers, urgence
  2. Hospitalisations
  3. Symptômes psychiatriques
  4. Réseaux sociaux
  5. Qualité de vie
  6. Estime de soi
  7. Fonctionnement social
47
Q

Définitions
• 1. ___________ :« personne qui présente ou qui a présenté un problème de santé mentale et dont les aptitudes personnelles, professionnelles et la formation de pair-aidant en font un modèle de rétablissement positif pour l’équipe soignante et pour les personnes utilisatrices de services »
• 2. ___________ : poste d’intervenant où le fait de s’identifier comme pair ayant présenté un problème de santé mentale est considéré comme un critère essentiel de l’emploi

A
  1. Pair-aidant

2. Travailleur pair-aidant

48
Q

Les travailleurs pair-aidant existent de 1. ____ en 2._____ dans le milieu de la santé mentale.

A
  1. Plus

2. Plus

49
Q

La présence de 1. __________ ____________ (2 mots) n’est pas sans controverse. En effet, cela peut susciter de la réticence chez les professionnels intervenants.
(C’est déstabilisant pour certains professionnels d’accueillir des gens qui utilisaient les services pour la problématique avant)

A
  1. Travailleurs pair-aidants.
50
Q

Principes de la pair-aidance

Valorisation du 1. ___________

  • expérience globale de santé orientée à la fois vers la 2. ____________ et la 3. ________de la santé
  • expérience relativement 4. _________*
  • possible même si des 5. ________ sont encore présents
  • expérience 6. _________
  • favorisée par des 7. _______ __ ___ (3 mots) décentes
A
  1. Rétablissement
  2. Restauration
  3. Promotion
  4. Courante
  5. Symptômes
  6. Unique
  7. Conditions de vie
51
Q

Qu’entend-t-on dans les principes de la pair-aidance quand on dit que le rétablissement est une expérience relativement courante?

A

En santé mentale, le rétablissement n’est pas hors de portée, il est même courant.

*Dans un autre principe, il est mentionné que le rétablissement est possible même si des sx persistent, car malgré les sx, ils sont capables de fonctionner dans le milieu.

52
Q

Qu’entend-t-on dans les principes de la pair-aidance quand on dit que le rétablissement est une expérience unique?

A

Les gens vivent leur rétablissement de façon singulière, comme ils le peuvent (importance de la flexibilité de l’environnement) et comme ils le veulent.

53
Q

Qu’entend-t-on dans les principes de la pair-aidance quand on dit que le rétablissement est favorisé par des conditions de vie décentes?

A

Les conditions de vie ont un impact sur le rétablissement.

54
Q

Défis des travailleurs pairs-aidants

  • Expériences 1. ________ vécues dans le système à propos de leur rôle présent d’ 2._________
  • Se sentir 3. _________ ou traité 4. _________ par ses collègues 5. ________
  • Devoir composer avec des limites 6. ______ et du double rôle de 7. ______ ___ _______ (3 mots) et de 8. _______
  • Devoir composer avec des politiques de 9. _________ et de la révélation d’avoir vécu soi-même un problème de 10. ______ _____ (2 mots)
  • Se faire reprocher par ses pairs son statut de 11. _______
A
  1. Négatives
  2. Aidant
  3. Stigmatisé
  4. Injustement
  5. Professionnels
  6. Floues
  7. Prestataire de service
  8. Patient
  9. Confidentialité
  10. santé mentale
  11. Salarié
55
Q

Psychologues et intervenants sociaux

Prérequise des rôles des psychologues par rapport à l’aide naturelle

  • ouverture d’esprit et conviction quant au potentiel de l’1._____ ______ (2 mots)
  • connaissances 2._______ (historique, lois, expériences)
  • connaissances 3. _________ (ressources, principaux acteurs)
  • attitudes de 4. _______ et d’ 5. ________
A
  1. Aide naturelle
    * Savoir que l’aide naturelle existe et peut avoir un impact positif
    * Ces réseaux-là existent et ont du potentiel pour aider les gens. On n’est pas seuls comme professionnels à pouvoir aider ces gens.
  2. Générales
  3. Pratiques
  4. Respect et 5. Empathie
    * Avoir du respect et de l’empathie envers les gens qui font appel et ont déjà fait appel aux groupes d’entraide
56
Q

Rôles possibles des psychologues et autres intervenants auprès des réseaux informels d’aide (partie 1):

    1. ________ et 2. _______ dans le quotidien les personnes jouant le rôle d’ 3._____ ____ (2 mots) dans une communauté.
  • Respecter leurs 4. _______.
  • Ne donner des 5. _______ qu’en cas d’absolue nécessité. Lors des 5. ________, ne pas leur faire perdre confiance en leurs 6. _______.
  • Ne pas survaloriser le savoir d’ 7. _______face au savoir 8. _______ ou 9._________.
  • Reconnaître leur 10._______ dans la communauté.
  • Faire connaître ce type de contribution aux 11. ___________ en santé.
  • Faire en sorte que divers citoyens se 12. ________et s’ 13. __________ dans un tel rôle.
A
  1. Identifier
  2. Soutenir
  3. Aidant naturel
  4. Limites.
  5. Formations
  6. Moyens.
  7. Expert
  8. Profane
  9. Expérientiel
  10. Apport
  11. Administrateurs
  12. Reconnaissent
  13. Impliquent
57
Q

Rôles possibles des psychologues et autres intervenants auprès des groupes d’entraide (partie 2):

  • Mettre sur pied ou aider à la mise sur pied d’un 1. _______ _______ (2 mots).
  • Se rendre 2. ________ pour conseiller les membres du groupe.
  • Offrir de faire de la 3. _________ (groupes « hybrides »).
    1. _________ des personnes vers les groupes d’entraide.
  • Réévaluer la nécessité de sa 5. ________, et accepter de se 6. __________.
  • Laisser le processus de prise de décision aux mains des 7. _________.
  • Fournir de l’information 8. ________ aux groupes d’entraide qui la demande.
  • Aider tout en ne prenant pas la 9. _________ à la place des membres.
  • Respecter l’10._________ du groupe et la 11. ________ dans les limites des règles de 12. _________professionnelle.
A
  1. Groupe d’entraide.
  2. Disponible
  3. Co-animation
  4. Référer
  5. Présence
  6. Retirer.
  7. Membres.
  8. Vulgarisée
  9. Responsabilité
  10. Autonomie
  11. Confidentialité
  12. Déontologie
58
Q

Rôles possibles des psychologues et autres intervenants auprès des travailleurs pairs-aidants (partie 3):

  • Prendre en considération les 1. _________ de la personne utilisatrice face au 2. _______ offert par des 3. ______.
  • 4._______ la personne utilisatrice sur les services offerts par des 5. _____ disponibles sur le territoire.
A
  1. Préférences
  2. Soutien
  3. Pairs.
  4. Informer
  5. Pairs
59
Q

Vrai ou faux?

Les groupes d’entraide peuvent être efficaces à aider les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale chroniques.

A

Vrai. (Selon moi et selon les notes, mais je n’ai pas noté vrai ou faux… En effet, puisqu’on insiste dans les notes sur le fait que les groupes d’entraide peuvent aider les personnes et que les intervenants ne sont pas les seuls a pouvoir aider, j’en ai déduit que c’était vrai. )

60
Q

Vrai ou faux?

En établissement, seules des personnes diplômées en santé mentale, de niveau collégial ou universitaire, peuvent offrir des services aux individus ayant un diagnostic de trouble mental.

A

Faux. (Selon moi et selon les notes, mais je n’ai pas noté vrai ou faux… En effet, les travailleurs pairs-aidant n’ont pas de diplôme, mais peuvent aider les individus)