Cours 12 Flashcards
Éthique
Discipline de la philosophie ayant pour objet l’examen des principes moraux au regard de ce qui est jugé souhaitable et qui sont à la base de la conduite d’un individu ou d’un groupe. Bien ou mal
Déontologie
Ensemble des règles et des normes qui régissent une profession ou une fonction, la conduite de ceux qui l’exercent ainsi que les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public.
Les ordres professionnels déterminent les règles de déontologie et assurent leur respect.
Un manquement à ces règles peut entraîner des poursuites disciplinaires
Les règles de déontologie sont habituellement énoncées dans un texte appelé code de déontologie.
: Deontologie vient de deos qui veut dire devoir
La déontologie a force de loi.
La déontologie identifie les principes éthiques prioritaires: p.
ex. le droit à la vie est plus important que le droit à la vie privée/confidentialité
Certaine fois les principe éthiques ne se réflète pas dans la loi et des fois la loi oblige certaines choses qui vont à l’encontre de nos valeurs éthiques
LES PSYCHOLOGUES DU QUÉBEC
Profession à titre réservé:
Nul ne peut de quelque façon utiliser le titre de «psychologue» ni un titre ou une abréviation pouvant laisser croire qu’il l’est, ou s’attribuer des initiales pouvant laisser croire qu’il l’est, s’il n’est titulaire d’un permis valide à cette fin et s’il n’est inscrit au tableau de l’ordre professionnel des psychologues du Québec;
LES PSYCHOLOGUES DU QUÉBEC
Champs d’exercice :
Évaluer le fonctionnement psychologique et mental ainsi que déterminer, recommander, effectuer des interventions et des traitements dans le but de favoriser la santé psychologique et de rétablir la santé mentale de l’être humain en interaction avec son environnement.
PSYCHOTHÉRAPIE
Projet de loi 21
«un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien.»
- Il faut être médecin, psychologue ou détenir un permis de psychothérapie pour pouvoir l’exercer.
Activités réservées en partage (loi 21 adoptée en 2012) :
Évaluation des troubles mentaux
Évaluation du retard mental
Évaluation des troubles neuropsychologiques (avec attestation)
Évaluation d’un adolescent dans le cadre d’une décision du tribunal en application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents
Évaluation d’une personne en matière de garde d’enfants et de droits d’accès
Évaluation d’une personne qui veut adopter un enfant
Évaluation d’un élève handicapé ou en difficulté
Psychothérapie
Chacune des activités réservées susmentionnées est partagée avec au moins l’une des professions suivantes :
Travailleurs sociaux
Conseillers d’orientation
Psychoéducateurs
Thérapeutes conjugaux et familiaux
Orthophonistes
Infirmières
Ergothérapeutes
Médecins
Vous êtes psychologue du travail. Embauché par une organisation, vous évaluez un candidat pour savoir s’il maîtrise les compétences sollicitées par un poste «haut placé». En entrevue, le candidat vous dit qu’il traverse un épisode de dépression et qu’il ne veut pas vraiment le poste. Que dites-vous à l’employeur?
On ne recommande pas l’employeur pour le poste
Ya plusieurs choses quon pourrait dire
Information confidentielle
Mais contexte de sélection alors consentement implicite que ça sert à avoir l’emploi ou non
Dépend de ce qui a été dit au départ au client payeur et au client évalué sur ce qui pouvait être dit à qui
Autorisation du client à divulguer
Juste ne pas le recommander
Vous êtes psychologue clinicien(ne). Pour économiser du temps et de l’argent, la nouvelle psychologue d’un ancien client vous contacte pour obtenir les résultats de test du client qui date de quelques semaines seulement. Lui donnez-vous?
NON
Le psychologue, aux fins de préserver le secret professionnel :
1° ne divulgue aucun renseignement sur son client à l’exception de ce qui a été autorisé formellement par le client par écrit, ou verbalement s’il y a urgence, ou encore si la loi l’ordonne;
2° avise le client qui a l’intention d’autoriser la communication de renseignements confidentiels le concernant à un tiers, des conséquences de cette divulgation
3° ne révèle pas qu’un client fait ou a fait appel à ses services professionnels ou qu’il a l’intention d’y recourir
Vous êtes neuropsychologue dans un hôpital. Vous remarquez que l’une de vos collègues, aussi neuropsychologue, laisse le matériel des tests qu’elle utilise sur le comptoir de la réception de votre étage, auquel a accès d’autres professionnels et même des patients. Vous lui dites qu’elle devrait ranger le matériel sous clé, mais elle vous dit qu’elle n’en a pas besoin puisqu’il s’agit de copies vierges. Elle garde sous clé seulement les copies utilisées, sur lesquelles se trouvent les informations et résultats des patients. Qui a raison?
C’est nous qui a raison
Article 50: Le psychologue prend les moyens nécessaires afin de ne pas compromettre la valeur méthodologique et métrologique d’un test et, à cet effet, il ne remet pas le protocole au client ou à un tiers qui n’est pas psychologue. NOTES EXPLICATIVE: Les protocoles de tests (questionnaire, données signalétiques sur le client, feuilles réponses, feuilles de correction, verbatim en réponse à diverses questions posées dans le test, etc.) ne peuvent être remis qu’à un autre psychologue avec l’autorisation écrite du client
TEXTES IMPORTANTS GUIDANT L’UTILISATION DES TESTS
COMPÉTENCE
Les psychologues devraient accroître leur compétence à l’égard des concepts et de la méthodologie des instruments d’évaluation.
Normes, fiabilité, validité, élaboration des tests, standardisation, etc.
Les personnes qui ne maîtrisent pas les concepts et la méthodologie relatifs aux instruments d’évaluation ne devraient pas les utiliser.
Tout professionnel qui utilise les tests a la responsabilité de veiller à ce que ses connaissances et habiletés en matière d’évaluation soient à jour. Il doit aussi reconnaître les limites de sa compétence.
Formation continue ou supervision pour les techniques d’évaluation qu’il maîtrise moins.
Si on connait pas un test c’est pas éthique de l’utiliser alors envoie le chez quelqu’un d’autres
C’est le professionnel qui en juge lui-même
Comme un clinicien qui veut aller en T/O ou l’inverse
** un psychologue clinicien ne peut pas faire de la T/O et l’inverse non plus.
CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ
Informer le patient, le client ou le participant de la nature et l’objectif de l’évaluation, dans une forme et un langage qui sont à sa portée. Il doit consentir de plein gré à l’évaluation.
Si l’évaluation vise un enfant ou une personne dont la capacité intellectuelle est limitée, le professionnel doit obtenir le consentement d’un parent, du tuteur légal ou d’un représentant acceptable.
Cela implique le consentement du début à la fin. Une personne peut retirer son consentement en tout temps.
Exceptions :
Lorsque l’évaluation est requise par la loi ;
Lorsque la personne pose sa candidature pour obtenir un poste ;
Dans les établissements d’enseignement. (test d’admission ou examen)
âge consentement: 14 ans
Requise par la loi : évaluation du risque de récidive chez les personnes qui ont perdu leur permis de conduire à cause de consommation d’alcool
Pour un poste et établissement d’enseignement: consentement implicite lors du dépôt de la candidature ou de l’inscription
Enfants en recherche : on veut le consentement quand même
Distinction entre clinique et recherche. A titre d’exemple, si un projet de recherche implique seulement des enfants de 10 ans, tous les enfants impliqués signeront un «formulaired’assentiments»
CONNAISSANCE DES RÉSULTATS
Le patient, le client ou le sujet a le droit à la divulgation complète des résultats du tests.
Le psychologue doit lui présenter les résultats dans un vocabulaire que le client/patient peut comprendre.
Le client est une personne autonome capable d’autodétermination.
Exception :
Certains tests d’embauche.
La divulgation pourrait entraîner un préjudice grave pour le client
**ne pas partager les scores bruts?
Seulement les scores interprétés?
Embauche: seulement si ça brûlerait le processus de sélection: si oui informer au préalable pour se backer.
Evaluation détaillée: bonne pratique de donner une rétroaction
CONFIDENTIALITÉ
Les résultats d’un test ou d’une démarche d’évaluation sont de l’information confidentielle. Leur diffusion ne doit être faite qu’auprès d’une personne qualifiée, et ce, avec le consentement du client.
Le psychologue doit conserver les résultats d’évaluation en lieu sûr et s’en débarrasser comme il convient de le faire, le moment venu.
Exception :
Selon le code de déontologie des psychologues du Québec, il faut respecter trois critères pour briser le sceau de la confidentialité :
Être en mesure d’évaluer la dangerosité du client (blessure grave, viol, mort, enfant maltraité, etc) ;
Avoir une personne identifiable à protéger ;
Sentiment d’imminence.