Cours 11 - Types d'agressions sexuelles Flashcards

1
Q

Comment Le fonds de développement des Nations unies pour la femme décréta l’agression sexuelle?

A

Comme toute forme de relation sexuelle qui est non consentie

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Q

Vrai ou faux. La définition de l’agression sexuelle est universelle.

A

Faux ,elle varie d’un pays à l’autre et elle a changé plusieurs fois dans l’Histoire.

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3
Q

Au Canada et en Allemagne, l’infraction d’agression sexuelle était appelée comment avant?

A

«Viol». Ils l’ont changé pour mettre l’accent sur la dimension violent de l’acte et pour inclure toute forme d’attouchement sexuel non consenti.

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4
Q

Quels sont les différents types de juridictions concernant l’agression sexuelle?

A
  • Elle peut être un crime défini comme une relation sexuelle sans consentement valide des deux parties.
  • L’agression peut être définie par une pénétration de l’anus ou du vagin par un pénis
  • Sinon la pénétration que ce soit du vagin ou de l’anus n’ont pas besoin spécifiquement d’un pénis (doigt ou godemichet)
  • D’autres juridictions étendent la définition de l’agression sexuelle pour y inclure différentes activités sexuelles sans consentement valide (fellation, cunnilingus ou masturbation)
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5
Q

Quand peut-on dire que le consentement est considéré comme étant invalide?

A
  • Lorsqu’il a été obtenu par la force physique, menace ou pression (intimidation)
  • Lorsqu’il a été donné par une personne dont l’âge était en dessous de la maturité sexuelle (14 ans et -)
  • La personne était intoxiquée
  • La personne était considérée, au moment de l’acte déviant, comme mentalement déficiente
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6
Q

Vrai ou faux. Au Québec, 1 femme sur 2 a été victime d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans.

A

Faux c’est 1/3. Les hommes c’est 1/6 sera victime d’agression sexuelle

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7
Q

Vrai ou faux. La plupart des agressions sexuelle sont commises par une personne connue de la victime.

A

Vrai (74%)

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8
Q

Vrai ou faux. La moitié des agressions sexuelles ont été commises par un membre de la famille.

A

Faux c’est 25%. Agression intra-familiale.

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9
Q

Où se déroule la plupart des agressions sexuelles?

A

Domicile de la victime

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10
Q

Pourquoi les femmes autochtones sont ciblées pour les agressions sexuelles? (75% d’entre elles ont été agressées sexuellement)

A

Il y a plus de drogues et d’alcool dans ces milieux. Ils ont leur code de lois, leur mentalité qui est différente de la nôtre.

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11
Q

Vrai ou faux. 8 victimes sur 10 connaissaient leur agresseur.

A

Vrai

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12
Q

Pourquoi près de 90% des agressions sexuelles ne sont pas déclarées à la police?

A

Par peur des représailles du présumé agresseur ou par manque de confiance envers le fonctionnement du système et des institutions judiciaires existants.

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13
Q

Vrai ou faux. Les femmes qualifiées d’alcooliques étaient trois fois plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de violence sexuelle.

A

Vrai

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14
Q

Qu’est-ce qui peut augmenter le risque de violence sexuelle conjugale et non conjugale?

A

Le «désordre social». Par exemple, la pauvreté et la maladie mentale sont des facteurs communautaires qui sont reliées au désordre social.
Il peut y avoir tout de même des agressions dans les milieux plus riches.

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15
Q

Quels sont les conséquences psychologiques les plus courantes déclarées par les femmes?

A

Sentiments de peurs, de bouleversements, de confusions ou de frustrations suivi de près par des sentiments de colères

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16
Q

Que font les femmes pour faire face aux expériences de violences sexuelles?

A

Tournent vers des ressources informelles de soutien (membres de la famille/amies).
Certaines études ont montré que la prise de médicament est l’une des méthodes utilisée par certaines femmes.

17
Q

Vrai ou faux. Il y a plus d’agressions sexuelle non déclarées que les attaques de voies de fait non déclarées et des attaques de vols qualifiés non déclarés.

A

Vrai.

18
Q

Vrai ou faux. 25% des femmes victimes de violence ont utilisé les services sociaux officiels.

A

Vrai (conseiller, lignes d’écoute téléphonique, centre communautaires, refuges, centres d’aide, groupes de soutien)

19
Q

Nomme quelques motivations de l’agresseur sexuel pour le passage à l’acte.

A
  • Jeux de pouvoir et intimidations sexuelles
  • Anxiétés reliées à la «masculinité»
  • Peu d’habiletés sociales
  • Instincts sadiques
  • L’agresseur sexuel prend la victime pour un objet de consommation sexuel
  • Individu impulsif et vengeur envers la gent féminine
  • Passage à l’acte de l’agression sexuelle par intoxication ou par consommation de matériels porno
  • Excitation non sexuelle par toute forme de violence, ce qui favorise le passage à l’acte de nature sexuelle
20
Q

Quels sont les types d’agressions sexuelles?

A
  1. Agressions sexuelles de type agressive
  2. Agression sexuelle à connotation sexuelle
  3. Agression sexuelle agressive et sexuelle
  4. Agression sexuelle de type impulsive
21
Q

Explique l’agression sexuelle de type agressive.

A

But premier : humilier et maltraiter la victime.
Coups et mutilations physiques (aux parties génitales) y sont perpétués par des excédents sadiques de colères, de rages et de frustrations.
Laisse des trace profondes chez la victime et peu de place au pardon.

22
Q

Explique l’agression sexuelle à connotation sexuelle

A

L’agresseur assouvit sa pulsions avec une personne qui a des caractéristiques très spécifiques, en fonctions de ses fantasmes sexuels déviants.
Agresseurs ont de grandes difficultés à établir des relations interpersonnelles avec la gent féminines. Plusieurs peuvent même prendre conscience que leurs gestes peuvent cause du mal à leurs victimes.

23
Q

Explique l’agressions sexuelle agressive et sexuelle

A

Ce type d’agression est de l’ordre des gestes sadiques et psychopathes. La souffrance par la victime est le point culminant de l’excitation sexuelle de l’agresseur. Ce type d’agression est de moins en moins planifié par l’agresseur lui-même et ce dernier agira surtout par une certaine impulsivité.
ex: je l’a veux, j’y vais!

24
Q

Explique l’agression de type impulsive.

A

L’agression peut être de nature circonstancielle.
Ex: Une agression sexuelle faite à la suite d’un cambriolage, lors d’une fête ,etc..
Dans ce type d’agression, 80% connaissent bien leurs agresseurs et ces derniers agissent seulement pour satisfaire leurs pulsions sexuelles immédiates.
Donc, ils agissent sur le coup de l’impulsivité et ont une grande difficulté pour le contrôle personnel ce qui n’empêche pas que certains planifient d’avance leurs gestes déviants.

25
Q

Nomme quelques caractéristiques de l’agresseur sexuel.

A
  • Individu qui peut être du genre «monsieur tout le monde»
  • Individu qui a probablement déjà eu cette problématique au début de sa vie.
  • Individu qui possède une grande inhabileté sociale avec la notion de sexe (la sexualité et la gent féminine ; grande hostilité envers elles)
  • Bcp de difficulté avec la notion du rejet
  • Croit en la «pensée magique»
  • De nature instable au niveau de l’emploi et de sa vie émotive
  • Coupé de ses valeurs familiales et du monde de l’éducation
  • Graves problèmes de santé mentale.
  • Manque d’assurance en lui donc il s’identifie à des groupes fortement stéréotypés à des «mondes très masculins»
  • Difficulté à affronter l’univers des femmes
  • Nature irresponsable et manquant de capacité d’introspection
  • Manque de compassions et culpabilité par rapport à ses gestes déviants
  • Pourrait avoir des troubles de dysfonctions sexuelles
26
Q

Vrai ou faux. L’agression sexuelle est un sentiment de colère, de ressentiment, d’humiliation et un désir de domination face au monde féminin

A

Vrai.

27
Q

Quelles sont les causes associées à l’agression sexuelle?

A

Rien de significatif au niveau physiologique et biologique.
Aucune relation scientifique au niveau des composantes endocrininologique et chromosomique. Ni par rapport à la testostérone et androgène.
Selon Stoller, plupart des hommes qui manifestent un ou des déviances sexuelles avaient déjà été victimes de traumatismes crâniens dans leur passé.

28
Q

Quels sont les facteurs psychologiques et sociaux pouvant expliquer la déviance?

A
  • Notion «du bien et du mal» qui a été mal intégrée dans son éducation sexuelle.
  • Exagération à l’identification des rôles sexuels traditionnels (tant du côté masculin que féminin)
  • Exposition à un monde où la violence, sous toutes ses formes, est quotidienne.
  • Pulsions agressives et sexuelles incontrôlables pour l’individu ; plusieurs agresseurs sexuels mentionnent que c’est la faute à la victime si elle a été agressée
29
Q

Vrai ou faux. L’agression sexuelle implique une intrusion dans une zone corporelle, génitale et paragénitale de la victime.

A

Vrai.

Paragénital : fesse, seins, dos, cheveux…

30
Q

Quelles sont les phases de réactions de la victime face à l’agression sexuelle?

A
  1. Phase d’impact
  2. Phase post-traumatique
  3. Phase de réorganisation
31
Q

Explique la phase d’impact

A

Peut durée quelques jours accompagné de réactions de chocs, d’anxiété massives et de désorganisations psychologiques.
La victime refuse de croire à cet événement qui lui est pourtant arrivé.
Elle pourra avoir des symptômes tels quel ; insomnie, arythmie cardiaque ou ne pas vouloir s’alimenter.
Important de recommander un centre d’aide aux femmes pour qu’elles puissent recevoir le soutien nécessaire de la part des intervenant (surtout des femmes)

32
Q

Explique la phase post-traumatique.

A

Peut durée des jours ou des semaines. Peut y avoir disparition des symptômes aigus et un semblant de réorganisation psychologique, accompagné de phase du déni.
Symptômes d’insomnie, d’arythmie cardiaque et de non-alimentation peuvent persister. C’est à ce moment qu’un intervenant masculin est de mise (pas toujours; dépend de la personne.)

33
Q

Explique la phase de réorganisation

A

Après plusieurs mois, le souvenir de l’agression peut devenir moins lourd et souffrant pour la victime. Il faudra continuer à supporter la victime par rapport à l’organisation et la panification de sa vie quotidienne.
Malgré le temps, des phases dépressives et l’arrivée de phobies seront à prévoir.
Peut apparaître des situations de malaises profonds et d’inconforts.

34
Q

Quelles sont les répercussions de l’agression chez la personne.

A
  • Peur de rester seule à la maison
  • Peur de se retrouver seule parmi une foule
  • Peur de se retrouver parmi un groupe d’homme (androphobie)
  • Peur de se promener dans la rue, dans un quartier ou dans un endroit inconnu
  • Baisse des activités sociales et mondaines
  • Cauchemars intenses et récurrents
  • Maintien et persistance des troubles alimentaires
  • Difficultés au travail
35
Q

Quelles sont les répercussions de l’agression dans la vie sexuelle de la victime?

A
  • Baisse du désir sexuel dans le couple
  • Baisse des activités sexuelles
  • Détérioration des relations de couple
  • Trouble sexuel chez la victime (vaginisme, dyspareunie, anorgasmie de type secondaire)
  • Chez la victime masculine, on remarque des perte de désir sexuel, des difficulté érectiles et ;es même des souffrances émotives et affectives que les femmes.
36
Q

De quel aspect tient compte le protocole médical qui a été étayé pour faire un examen médical et gynécologique après une agression sexuelle tient compte?

A

a) de la santé de la victime
b) de son aspect légal
c) d’une grossesse éventuelle
d) d’une possibilité d’avoir des preuves de l’agression sexuelle (et de l’agresseur), tout en respectant l’état physique et psychologique de la victime.

37
Q

Explique le traitement clinique pour l’agresseur sexuel.

A

1- Suivi thérapeutique tenant compte de l’approche cognitivo-comportemental fortement recommandé
2- Médication antiandrogène sera nécessaire contre la récidive
3- Un suivi thérapeutique à long terme sera le bienvenu, mais plusieurs agresseurs sexuels n’ont pas les moyens financiers ou la motivation pour entreprendre une telle démarche.

38
Q

Vrai ou faux. Certains groupes délinquants utilisent le viol collectif comme mode d’initiation pour faire partie de la bande.

A

Vrai. Les membres du groupe criminalisé et délinquant ne se limite pas à des touchers sexuels, mais à des actes de pénétrations qui s’effectuent dans le vagin, la bouche et le rectum

39
Q

Vrai ou faux. Le viol collectif n’est pas prévu.

A

Faux. C’est une geste planifié de dénigrement où le racisme, le sexisme, le sadisme, la violence gratuite et l’intolérance face aux diversité sexuelles, incluant les genres, sont en cause.