COURS 11 - stress Flashcards

1
Q

activation sympathique et adrénaline

A

Activation sympathique : Les stresseurs produisent d’abord une activation sympathique, responsable de la sécrétion par la médullosurrénale de l’adrénaline et de la noradrénaline qui mobilisent les systèmes cardio-vasculaires, respiratoires, etc.

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2
Q

axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (HHS) et cortisol

A

Les stresseurs stimulent aussi l’axe hypothalamus - hypophyse - surrénale (axe HHS), responsable de la sécrétion du cortisol par la glande corticosurrénale, via les hormones CRH de l’hypothalamus et ACTH de l’hypophyse.
- À court terme, le cortisol favorise la résistance aux stresseurs en augmentant le débit cardiaque et la disponibilité du glucose dans les organes.

En plus d’être impliquée dans l’axe HHS, la CRH est un neurotransmetteur important dans le système limbique. Plusieurs neurones du système limbique (hippocampe, hypothalamus, amygdale, cortex orbitofrontal) ont des récepteurs sensibles à la CRH.

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3
Q

hypertension, diabète, ralentissement de la croissance, infertilité, dommages musculaires

A
  • Vers 1950, Hans Selye a montré que la sécrétion élevée de cortisol est à l’origine de plusieurs des effets néfastes du stress.
  • Par une augmentation du taux de cortisol sanguin, les stresseurs peuvent causer une hypertension chronique qui peut mener à des maladies cardio-vasculaires.
  • Le cortisol persistant affecte le métabolisme du glucose et rend la cellule moins efficace dans l’utilisation de l’énergie, ce qui produit éventuellement un diabète stéroidien (hyperglycémie).
  • Il inhibe l’hormone de croissance, il peut aussi conduire à une infertilité ou des dommages musculaires.
  • Les stresseurs interagissent souvent avec des prédispositions génétiques. Les maladies cardio-vasculaires ont été étudiées en termes d’interactions génétique-stress.
  • Par exemple, chez des singes nourris avec une diète riche en cholestérol, on a observé que les singes plus réacifs à la capture (un stresseur) montraient une augmentation de la probabilité de développer des maladies coronariennes. On a aussi observé que la transplantation d’un hypothalamus d’un rat hypertendu dans un rat normal faisait apparaitre de l’hypertension chez ce rat.
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4
Q

prédispositions génétiques

A

Chez l’humain, la réactivité du système cardio-vasculaire aux stresseurs est aussi modulée par des prédispositions génétiques.

  • Une étude a montré que les enfants montraient de grandes différences individuelles quant à leur réaction à l’eau froide, certains enfants réagissant par une forte augmentation de leur pression artérielle, d’autres pas.
  • Ces enfants ont été réexaminés à l’âge adulte et on a montré que 70% des individus très réactifs au froid avaient une pression chroniquement élevée, tandis que seulement 19% des sujets non réactifs pendant leur enfance avaient une pression élevée.
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5
Q

émondage ou remodelage des dendrites

A

Le stress et les taux de cortisol chroniquement élevés peuvent causer des dommages cérébraux.

  • Le stress peut altérer les connexions entre les neurones par un émondage ou remodelage des dendrites.
  • Ce phénomène cause des pertes fonctionnelles car il dégrade les réseaux neuronaux.
  • Dans le cortex frontal, le remodelage des dendrites peut conduire à des troubles du contrôle cognitif (attention, récupération mnésique, planification) ainsi qu’à des problèmes émotifs (irritabilité, dépression, anxiété, impulsivité).
  • Dans l’hippocampe, le remodelage des dendrites peut conduire à des troubles de mémoire et aussi à la suractivation de l’axe HHS, car l’hippocampe est un régulateur de l’axe HHS.
  • Le remodelage des dendrites dû au stress est souvent réversible à la suite d’une baisse du stress, par des interventions thérapeutiques ou par l’exercice physique.
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6
Q

dégénérescence cellulaire

A
  • Les taux de cortisol élevés peuvent aussi produire une dégénérescence cellulaire dans le cortex, dans le système limbique (ex: I’hippocampe), dans les noyaux gris centraux et dans d’autres parties du cerveau.
  • Par exemple, les personnes torturées montrent souvent une perte de volume du cerveau accompagnée de pertes cognitives.
  • De plus, les singes au bas de l’échelle sociale, qui sont plus sujets au stress social, aux menaces et aux agressions, montrent des dommages cérébraux plus élevés que les singes au haut de l’échelle.
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7
Q

enzyme oxydatifs et apoptose

A
  • Le cortisol peut avoir des effets neurotoxiques de diverses façons.
  • Il active entre autres des enzymes oxydatifs dans les cellules qui facilitent la dégradation du fonctionnement de la cellule et qui peuvent conduire à l’apoptose, la mort cellulaire génétiquement programmée.
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8
Q

exacerbation du vieillissement cérébral, des maladies neurologiques et des psychopathologies

A

Le cortisol exacerbe le vieillissement cérébral.

  • Des personnes âgées exposées à des hauts taux de cortisol montrent des pertes de neurones et des pertes cognitives plus importantes que celles dues au vieillissement normal.
  • Le stress exacerbe aussi de nombreuses maladies neurologiques (démences, Parkinson, tics, épilepsie) et des psychopathologies.
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9
Q

stress prénatal

A
  • inhibition de l’androginisation, réaction exagérée aux stresseurs
  • développement cognitif, linguistique et comportemental

Le stress prénatal a de nombreux effets sur le développement. Le fœtus est normalement protégé contre l’exposition au cortisol maternel par des enzymes du placenta.

  • Cependant, ces barrières peuvent parfois avoir une efficacité réduite selon plusieurs facteurs dont la génétique et les niveaux de stress maternel.
  • Chez l’animal, le stress prénatal produit une inhibition de l’androginisation du fœtus (développement de caractéristiques mâles).
  • II peut aussi produire une réaction exagérée aux stresseurs à l’âge adulte. Chez l’humain, on a examiné l’effet de catastrophes naturelles (ex: tempête de verglas majeur au Québec en 1998) sur la santé cérébrale des enfants nés peu après.
  • On a trouvé que les enfants des mères exposées à ces stresseurs montraient des différences dans leur développement cognitif, linguistique et comportemental au moins jusqu’à 8 ans.
  • D’autres travaux ont montré que les symptômes de l’exposition au stress prénatal peuvent varier en fonction des prédispositions génétiques, de la réactivité individuelle au stress et des variables psycho-sociales liées à la mère (ex: statut socio-économique, soutien social, personnalité).
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10
Q

leucocytes, immunité innée, immunité adaptative

A

Les cellules principales du système immunitaire, les globules blancs ou leucocytes, sont produites dans la moelle osseuse puis souvent transférés dans plusieurs organes du corps, dont le thymus, la rate, les amygdales du pharynx (tonsilles), l’appendice, et les ganglions lymphatiques où elles terminent leur maturation et sont stockées en attendant d’être mobilisées.
Il existe plusieurs types de leucocytes. Certains sont impliqués dans l’immunité innée, soit la réaction inflammatoire et la défense primaire contre des molécules et cellules étrangères.
- Dans l’immunité innée, les neutrophiles et les macrophages sont des cellules qui entourent et détruisent les cellules infectées ou les corps étrangers par phagocytose.

  • Les lymphocytes NK (natural killers) eux sont spécialisés dans la destruction des cellules infectées et des cellules cancéreuses.
  • D’autres leucocytes sont impliqués dans l’immunité adaptative, complémentaire à l’immunité innée, dans laquelle des molécules étrangères sont reconnues par un système d’exposition et de mémoire moléculaire.
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11
Q

microglie et cytotoxicité dans le cerveau

A

Dans le cerveau, des macrophages appelés microglies contrôlent l’inflammation causée par les agents infectieux.

  • Cependant, les microglies sécrètent des substances toxiques pour les cellules (cytotoxiques) comme des radicaux libres, des acides aminés excitateurs et des cytokines inflammatoires qui visent les virus, les bactéries et les cellules infectées, mais qui peuvent aussi aggraver les lésions cérébrales en tuant des neurones sains autour de la lésion.
  • Les plaques d’amyloide dans la maladie d’Alzheimer entretiennent une inflammation dans le cerveau par l’entremise des microglies. Les microglies contribuent aussi à la réparation des cellules et connexions après des lésions cérébrales.
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12
Q

cytokines (messagers moléculaires)

A

Les cellules immunitaires communiquent entre elles par des molécules appelées cytokines (ex: interleukines, interférons, facteurs de nécrose tumorale (TNE) qui ont un rôle un peu similaire à celui des hormones.
- Elles stimulent la croissance et la différenciation des lymphocytes. Les cytokines et leurs récepteurs sont impliqués dans plusieurs pathologies immunitaires comme les maladies inflammatoires et le cancer.

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13
Q

lymphocytes B et T

A
  • Les lymphocytes B se différencient dans la moelle osseuse (B pour Bone). Ils fabriquent des anticorps (les immunoglobulines), des chaines de protéines spécifiques à un corps étranger (antigène).
  • Ces anticorps sont libérés dans la circulation comme des hormones et détruisent les corps étrangers et les cellules infectées. Les lymphocytes T terminent leur maturation dans le thymus (T pour thymus).
  • Contrairement aux lymphocytes B, ils fabriquent des anticorps qui restent attachés à la membrane du lymphocyte au lieu d’être libérés et ils attaquent directement les corps étrangers ou les cellules infectées pour les détruire.
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14
Q

immunosensibilisation et réaction auto-immune

A
  • Le stress peut causer une augmentation de la sensibilité de la réponse immunitaire ou immunosensibilisation, qui a pour effet d’exacerber les réactions allergiques (allergies alimentaires, allergies cutanées, asthme) et les maladies auto-immunes.
  • Dans la réponse au stress, l’hormone CRH produit une activation des mastocytes qui contribue à l’immunosensibilisation.
  • En plus de sensibiliser les réactions immunitaires, le stress peut aussi exacerber les réactions auto-immunes.
  • Une réaction auto-immune est une réponse immunitaire dirigée vers des cellules saines de l’organisme qui survient généralement après une infection.
  • Dans les réactions auto-immunes, les lymphocytes sont sensibilisés à une protéine de leur propre organisme. Le stress exacerbe les maladies auto-immunes chez ceux qui y sont susceptibles.
  • Parmi les maladies auto-immunes les mieux connues, on retrouve l’arthrite rhumatoide, le lupus, le diabète de type I et la sclérose en plaques.
  • Les réactions auto-immunes pourraient aussi avoir un rôle dans plusieurs troubles neurodéveloppementaux dont l’autisme, l’hyperactivité et le syndrome de Gilles-de-la-Tourette.
  • Les femmes ont une réponse immunitaire généralement plus forte que les hommes et sont plus susceptibles aux maladies auto-immunes.
  • On observe aussi de grandes variations individuelles dans la susceptibilité du système immunitaire aux stresseurs.
  • Le style de réaction aux stresseurs, ainsi que le degré de contrôle d’un individu sur les stresseurs influencent fortement leurs effets immunitaires.
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15
Q

sclérose en plaques (SP)

A
  • La sclérose en plaques (SP) est une maladie auto-immune liée à une perte de myéline, une démyélinisation des neurones du système nerveux central.
  • Dans la SP, la démyélinisation qui apparait sous forme de plaques entraine un dysfonctionnenment de la conduction électrique dans les neurones.
  • L’évolution de la maladie est marquée par des phases de poussées de symptômes intermittents et des rémissions des symptômes lors de la remyélinisation partielle.
  • Selon les régions touchées, la SP produit des symptômes neurologiques variés (sensoriels moteurs, cognitifs, viscéraux ou émotifs).
  • Les patients rapportent souvent des paresthésies (fourmillements, picotements, engourdissements).
  • En outre, la SP est souvent associée à des symptômes qui affectent l’autonomie dans les activités quotidiennes dont une grande fatigabilité, des difficultés de la marche et de l’équilibre et des problèmes visuels.
  • La SP a une origine multifactorielle; elle est souvent associée à une prédisposition génétique, une exposition à un virus et à des facteurs environnementaux et hormonaux, la SP peut répondre à des traitements aux interférons.
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16
Q

Allergies

A
  • Le stress peut causer une augmentation de la sensibilité de la réponse immunitaire ou immunosensibilisation, qui a pour effet d’exacerber les réactions allergiques (allergies alimentaires, allergies cutanées, asthme) et les maladies auto-immunes.
  • Dans les allergies, la réponse immunitaire à certaines molécules est hypersensibilisée.
  • Plusieurs symptômes des allergies sont déclenchés par des globules blancs spéciaux (les mastocytes) qui produisent de l’histamine, un modulateur des réactions inflammatoires.
  • Dans la réponse au stress, l’hormone CRH produit une activation des mastocytes qui contribue à l’immunosensibilisation.
17
Q

immunosuppression

A

Les stresseurs importants comme la mort d’un conjoint, les catastrophes ou les examens unau augmentent souvent la probabilité des infections.

  • Le stress intense ou chronique peut causer une inhibition des réponses immunitaire ou immunosuppression.
  • Des taux élevés de cortisol inhibent l’activité des lymphocytes, la production d’anticorps et la production de cytokines, ce qui cause une baisse de résistance à l’infection.
  • Par exemple, un événement stressant peut favoriser une infection respiratoire quand le cortisol secrété inhibe ľaugmentation du nombre de lymphocytes activés en présence d’un virus et qu’il supprime la production d’anticorps (les immunoglobulines A) dans les poumons.
  • L’immunosupression peut aussi favoriser le développement de cancers.
18
Q

système nerveux sympathique

A

Le système nerveux sympathique est connecté aux organes du système immunitaire comme la rate, le thymus, la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques.

  • Une lésion dans l’hypothalamus latéral qui contrôle le système sympathique, inhibe l’activité des lymphocytes.
  • Par la voie sympathique, les signaux cérébraux comme le stress ou la relaxation peuvent affecter la production d’anticorps et de cytokines.
  • Le vieillissement est associé à une réduction des connexions sympathiques sur la rate et les ganglions lymphatiques et il est possible que cette réduction soit impliquée dans la réduction de la réponse immunitaire avec l’âge.
  • De plus, les lymphocytes ont aussi des récepteurs de la noradrénaline, du cortisol et des opiacés.
  • La réponse immunitaire peut être apprise par conditionnement Pavlovien. Par exemple, Ader a conditionné une immunosuppression liée à la consommation de saccharine chez le rat en associant de façon répétitive la saccharine et un immunosuppresseur.
  • Les connexions sympathiques sur les organes du système immunitaire semblent impliquées dans le conditionnement de l’immunosuppression.
19
Q

immunosuppression apprise et connexions sympathiques

A

L’immunosuppression apprise est probablement impliquée dans de nombreux effets du stress sur la santé.

  • En effet, les environnements ou situations qui sont associés à des stresseurs intenses ou répétés peuvent par association développer des effets immunosuppresseurs comme les stresseurs eux-mêmes.
  • Le conditionnement de l’immunosuppression peut aussi être utile en clinique pour réduire les réponses allergiques, les réponses auto-immunes ou les rejets de tissus transplantés.
20
Q

baisse de résistance aux infections et cancers

A

Des taux élevés de cortisol inhibent l’activité des lymphocytes, la production d’anticorps et la production de cytokines, ce qui cause une baisse de résistance à l’infection.

  • Par exemple, un événement Stressant peut favoriser une infection respiratoire quand le cortisol secrété inhibe ľaugmentation du nombre de lymphocytes activés en présence d’un virus et qu’l supprime la production d’anticorps (les immunoglobulines A) dans les poumons.
  • L’immunosupression peut aussi favoriser le développement de cancers.
21
Q

axe HHS stimulé par les cytokines

A

l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (axe HHS) qui conduit à la sécrétion de cortisol est stimulé par les cytokines et le cortisol en retour inhibe la synthèse des cytokines (un circuit de feedback négatif qui régule la réponse immunitaire).

22
Q

nerf vague et signaux immunitaires

A

Le cerveau est sensible à l’activité immunitaire.

  • L’activité des cytokines libérées par les lymphocytes est détectée par les branches sensorielles du nerf vague et la stimulation du nerf vague limite la production de cytokines.
  • Plusieurs régions du système limbique dont l’hypothalamus, l’amygdale et l’insula sont affectées par les cytokines.
  • En plus, l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (axe HHS) qui conduit à la sécrétion de cortisol est stimulé par les cytokines et le cortisol en retour inhibe la synthèse des cytokines (un circuit de feedback négatif qui régule la réponse immunitaire).
  • Les structures du système limbique, sont impliquées dans le traitement de ces signaux.
  • Le sentiment d’être malade ou état grippal durant une infection inclut un sentiment fiévreux ou nauséeux, une perte d’appétit, une fatigabilité et une fragmentation du sommeil, des difficultés cognitives légères, un retrait social, ainsi qu’une humeur irritable ou déprimée. Cette réaction a plusieurs similarités avec la dépression. Elle est coordonnée par des cytokines pro-inflammatoires qui influencent le système limbique par plusieurs voies dont le nerf vague.
23
Q

syndrome de fatigue chronique

A

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) ou encéphalomyélite myalgique est un trouble neurologique, métabolique et immunitaire qui est entre autres caractérisé par un épuisement profond et durable qui n’est pas amélioré par le repos.

  • Il produit aussi un état grippal et des douleurs aux articulations. Le SFC peut être déclenché par des infections, des intoxications ou encore par des traumatismes physiques ou émotionnels importants.
  • Il affecte plus les femmes que les hommes et il est souvent négligé ou peu reconnu.
  • Le SFC est associé à des changements dans l’activité des cytokines.
  • Sur le plan cognitif, le SFC produit des troubles de l’attention et de la mémoire de travail.
  • Sur le plan émotionnel, le SFC produit souvent une intolérance au stress et parfois des symptômes d’anxiété ou de dépression.
24
Q

dépression

A

Les causes de la dépression majeure qui survient sans atteinte neurologique évidente sont encore inconnues.
- Certaines données suggèrent que le stress prolongé ou intense peut produire des dérèglements de l’inflammation cérébrale qui endommagent les circuits limbiques et contribuent à certains types de dépression.
- La dépression et le deuil peuvent produire une immunosuppression. Les patients déprimés montrent fréquemment une susceptibilité aux maladies infectieuses et immunitaires.
- Cet effet implique probablement une suractivation de l’axe HHS en plus d’une suractivation du système sympathique.
Par ailleurs, plusieurs travaux suggèrent que les réponses immunitaires pourraient avoir un rôle dans le développement de la dépression dans certains cas.
- Des symptômes de dépression sont souvent présents dans le lupus, la syphilis et certaines infections virales.