Cours 11 : Échappement, évitement, punition Flashcards

1
Q

Différencier Échappement de Évitement.

A

Échappement : Quitter une situation ou bien un stimulus qui crée une émotion négative.
Fuir le stimulus aversif

Évitement : Émettre un comportement qui fait en sorte que nous ne serons pas confrontés.
Éviter d’être en contact avec le stimulus aversif.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un renforcement négatif ?

A

Suppression d’un stimulus aversif/négatif qui renforce la réponse comportementale

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3
Q

Est-ce que l’échappement vient avant l’évitement, ou bien l’évitement vient avant l’échappement ?

A

Échappement avant évitement

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4
Q

Expliquer l’échappement avant l’évitement avec le rat de la boite de Skinner.

A

Échappement 
-
Le rat va sauter la barrière pour supprimer la douleur
- Suppression de la douleur est un renforçateur négatif


Évitement 
-
Le rat va sauter la barrière pour éviter la douleur 
lorsqu’il voit le voyant lumineux.

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5
Q

Expliquer la différence entre l’échappement et l’évitementsur la motivation.

A

La motivation pour l’évitement est moins apparente. Il n’y a pas de changement d’état (en colère vs. calme; douleur vs pas de douleur)

On ne vit pas le choc / stimulus : qu’est-ce qui nous pousse à reproduire le comportement même si nous n’avons pas vécu l’émotion négative.
Aspect motivationnel avec l’échappement.

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6
Q

Quels sont les deux processus de conditionnement qui permettent d’expliquer l’évitement selon la théorie de l’évitement fondé sur 2 processus.

A
  1. Conditionnement classique

2. Conditionnement opérant

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7
Q

Nommer les limites de l’évitement fondé sur 2 processus.

2 éléments

A
  1. Réponse d’évitement très persistante dans le temps.

2. Production d’une réponse d’évitement, sans la présence de peur.

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8
Q

Qu’est-ce que démontre le résultat de l’étude où la réponse d’évitement est toujours présente, après 600 essais chez le rat ?
(le rat continue d’éviter le choc)
(Théorie de l’évitement fondé sur 2 processus)

A

Que la réponse d’évitement est très persistante dans le temps.

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9
Q

Quelles sont les deux hypothèses pouvant expliquer que la réponse d’évitement est très persistante dans le temps ?
Expliquer.
(Théorie de l’évitement fondé sur 2 processus)

A
  1. L’hypothèse du maintien de l’anxiété.
    Comme l’exposition au SC est trop courte, le rat n’a pas le temps de faire l’apprentissage lié à l’extinction : on minimise ainsi l’extinction.
  2. Phénomène d’incubateur.
    Ce phénomène est surtout chez l’humain. Il y a un renforcement de la RC par de brèves expositions indirectes au SI : nous créons des représentations mentales. Il y a toujours un pairage entre le SC et le SI (indirectement, par la représentation mentale).
    Notre capacité à nous représenter le monde de façon abstraite est, ici, une « faiblesse »
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10
Q

Comment est-ce que la réponse d’évitement continue de faire l’objet d’un renforcement négatif, s’il n’y a plus présence de peur ?
(Théorie de l’évitement fondé sur 2 processus)

A

L’animal fait souvent du freezing. Cependant, après un certain temps, l’animal ne fera plus de freezing, mais il évite encore le stimulus.
Lewis et Boyd (1979) expliquent ce phénomène par le fait que la peur n’est pas inexistante, elle est seulement affaiblie. On ne peut plus l’observer. La peur reste, mais nous ne pouvons plus l’observer par le freezing.

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11
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’évitement fondé sur 1 processus ? Sur quoi cette théorie est-elle basée ?
Expliquer avec un exemple.

A

Sur le conditionnement opérant.
L’évitement diminue en présence du stimulus aversif.

Le rat s’échappe car il veut éviter le choc. Il ne s’échappe pas parce qu’il a peur.

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12
Q

Quel est l’avantage de la théorie de l’évitement fondé sur 1 processus ?

A

Nous n’avons pas à inférer sur les états mentaux (peur).
La peur peut être difficile à mesurer : seulement les contingences de l’environnement expliquent le moteur (la motivation) du comportement

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13
Q

Expliquer la théorie des réactions de défense spécifiques d’espèces.

A

Les réponses d’évitement sont dues à des comportements déclenchés et non pas au conditionnement opérant.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un comportement déclenché ?

Donner un exemple.

A

Réaction innée qui protège l’espèce des stimuli aversifs. Certains comportements sont tellement avantageux pour l’humain qu’ils sont déjà représentés. C’est comportements sont associés à des déclencheurs. Ils sont très malléables à l’apprentissage : on peut facilement et rapidement faire du conditionnement classique, car peu d’essais de conditionnement sont nécessaires.

Exemple : comportement de fuite inné chez l’humain.
Nous n’avons pas besoin de subir une attaque d’ours pour savoir qu’il faut les fuir.

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15
Q

Définir ce qu’est une phobie.

A

C’est un conditionnement classique d’une réponse de peur qui ne s’éteint pas.

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16
Q

Expliquer en quoi les expérimentations avec les rats posent problème en termes de validité ?

A

Problème de validité écologique et de généralisation chez l’humain.

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17
Q

Nommer les limites de l’application expérimentale chez l’humain par rapport au problème de validité écologique et de généralisation chez l’humain, avec les expérimentations avec les rats.

A
  1. Nature du stimulus aversif

2. Conditionnement expérimental est moins instantané que le conditionnement d’une phobie.

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18
Q

Expliquer la limite de la nature du stimulus aversif lors de l’apprentissage dans l’évitement des phobies.
Appuyer d’un exemple.

A

L’animal évite seulement le SI et l’humain évite le SI et le SC.
Le rat évite le choc.
L’humain évite la morsure ET les chances de croiser un chien.

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19
Q

Qu’est-ce que nous pouvons « conclure » du fait que l’humain évite le SI et le SC (alors que l’animal évite seulement le SI) pour l’apprentissage dans l’évitement des phobies ?
Expliquer avec la thérapie et la phobie des chiens.

A

Les phobies ne s’éteignent pas car s’il n’y a pas d’exposition au SC, nous ne pouvons pas avoir d’extinction de la phobie.

En thérapie, nous cherchons à présenter le chien (SC) sans la morsure (SI). Or, l’humain chercher à éviter de voir les chiens, donc pas d’extinction possible.

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20
Q

Expliquer que « conditionnement expérimental est moins instantané que le conditionnement d’une phobie. »

A

Rat : plusieurs essais de conditionnement nécessaires pour que SN deviennent SC.
Humains : une seule exposition de courte durée peut être suffisante pour développer une phobie.

Est-ce que le rat peut développer une phobie ?
(lien avec biais anthropomorphisme (??) : nous estimons que le phénomène des phobies est applicable chez les autres animaux).

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21
Q

Quelles sont les conditions pour que l’expérimentation soit généralisable chez l’humain ?

A
  1. Établir un lien clair et net d’une réponse de peur avec une seule présentation de courte durée entre le SN-SI 

  2. Évitement subséquent du SI et du SC

  3. Évitement présent dans tous les essais 


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22
Q

Définir l’évitement hâtif.

A

Les personnes ayant des troubles phobiques produisent des comportements d’évitement au début de la chaine d’événements qui aboutissent au stimulus aversif.

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23
Q

Donner un exemple d’évitement hâtif.

A

Exemple avec la phobie des chiens : les personnes ne vont pas attendre de marcher et d’éviter un parc à chien. Les personnes, avant de sortir, vont plutôt s’asseoir et regarder sur une carte pour savoir où sont les parcs canins : ils vont organiser leur marche selon ces informations.
Évitement bien avant qui pourrait amener les chiens.

24
Q

Pourquoi faire de l’évitement hâtif est adaptatif ?

A

Minimiser l’effort d’évitement : Diminue les efforts à déployer pour produire la réponse d’évitement


25
Q

Qu’est-ce que l’évitement hâtif entraîne au niveau de l’extinction ?

A

Réduit considérablement la possibilité d’extinction de la réponse d’évitement, car très peu ou pas exposé au stimulus aversif.

26
Q

Expliquer l’évitement par la psychanalyse.

A

Répression des souvenirs traumatiques.

?? À REVOIR ??

27
Q

Qu’est-ce qu’un TOC ?

A

Trouble obsessionnel compulsif : caractérisé par des obsessions et compulsions.

28
Q

Quelle approche est préconisée pour les TOC ?

A

Approche cognitivo-comportementale.

29
Q

Quelle est la différence entre compulsion et obsession.

A

Obsession : idée accaparant l’esprit.

Compulsions : envie irrépressible de réaliser des gestes souvent répétitifs ou des actes mentaux (ex compter ou réciter une phrase). Nous évitons les obsession par les compulsions.

30
Q

Identifier s’il s’agit d’une obsession ou d’une compulsion.

  1. Peur de la contamination
  2. Rituel de comptage
  3. Vérifications
  4. Peurs somatiques
  5. Besoin de symétrie
A
  1. Peur de la contamination : obsession
  2. Rituel de comptage : compulsion
  3. Vérifications : compulsion
  4. Peurs somatiques : obsession
  5. Besoin de symétrie : obsession
31
Q

Les gens ont-ils conscience que leur obsession est irrationnelle ?

A

Oui. Ils ne peuvent contrôler ces pensées, ce qui amène de l’anxiété. Les rituels / compulsions permettent de réduire cet état de tension et prévenir le
« danger ».

32
Q

Les compulsions représentent-elles de l’évitement ou de l’échappement ?

A

Évitement

33
Q

Par le conditionnement classique, démontrer l’applicabilité de la théorie de l’évitement.

A

Obsession (SI) ➞ Anxiété (RI)

Idées produites / pensées en réaction à un stimulus dans l’environnement

Ex : plancher sales (SC) ➞ pensées de contamination ➞ anxiété (RC)

34
Q

Par le conditionnement opérant, démontrer l’applicabilité de la théorie de l’évitement.

A

Compulsions (R) ➞ Diminution de l’anxiété (SR-)
Renforcement négatif (diminution anxiété) : ↑ les chances que je refasse ces compulsions en présence d’obsessions

Plancher salle = condition propice pour compulsion (ex : compter) ➞ ne pas penser à l’obsession

Phénomène de renforcement est très puissant, donc les comportements de compulsions peuvent difficilement être soustraits (difficiles à enlever)

35
Q

Qu’est-ce qu’un évitement « actif » ? Donner un exemple.

A

Compulsion.
Laver ses mains, son corps, le plancher, etc. ; compter ; etc. : Faire quelque chose

Versus rester à la maison ➞ passif (ne pas vouloir faire qqchose : ne pas croiser un chien donc rester à la maison).

36
Q

Expliquer l’exposition avec prévention de la réponse.

A

Prévenir la manifestation de la réponse d’évitement et de compulsion amène l’extinction de l’anxiété avec le temps.

Essayer de faire en sorte que les gens aient les obsessions sans associer les pensées à quelque chose de négatif.
Empêcher de produire compulsion / évitement en présentant SI sans SC.

37
Q

Comment appliquer la théorie de l’exposition prolongée au stimulus pour un individu ayant un TOC ?

A
  1. Exposition graduelle à des stimuli de plus en plus anxiogènes
    Ex. obsession de contamination : présenter un verre un peu sale ; assiette un peu sale ; sac poubelles ; choses qui se décomposent (exposer graduellement, sans que la personne ne produise pas les compulsions. Ce qu’on souhaite obtenir : Diminution du besoin de produire les compulsions)

Diminuer le temps de se laver : douche chronométrée.
Douches moins longues et espacer les douches

  1. Exposition prolongée au stimulus anxiogène, sans pouvoir faire de compulsions. L’exposition doit être de longue durée pour que l’anxiété diminue
38
Q

Qu’est-ce que la mise à l’écart ?

Donner un exemple.

A

Une catégorie de punition où il y a une perte d’accès à un élément positif pendant une courte période après un comportement problématique.
Exemple : sortir de la classe, demander à un enfant d’aller dans sa chambre.

39
Q

Est-ce que la mise à l’écart est efficace ? et pourquoi ?

A

C’est une stratégie plus ou moins efficace ?
1. La mise à l’écart peut agir comme un renforcement.
Exemple : Demander à l’enfant de ranger sa chambre et s’il ne le fait pas, le mettre dans sa chambre. Ce que l’enfant comprend est que : si je suis dans ma chambre, mes parents ne me demandent plus de ranger ma chambre. Si je refuse : je n’ai pas à faire ce qui est déplaisant
2. La mise à l’écart est souvent trop longue. Le but n’est pas d’isoler l’enfant, mais de favoriser le bon comportement. Une mise à l’écart ne devrait pas dépasser 1 minute d’années de vie. Donc un enfant de 5 ans devrait avoir maximum 5 minutes dans sa chambre. Les enfants ont une capacité de mémoire de travail limitée. Les durées longues : l’enfant ne se souviendra plus pourquoi il est dans sa chambre. Le cerveau n’est pas en mesure de comprendre et de se souvenir. 


40
Q

Qu’est-ce que le coût de la réponse ?

Appuyer d’un exemple.

A

Une catégorie de puntion.
Il s’agit d’une suppression d’un élément positif après un comportement problématique.
Exemple : une contravention (enlever de l’argent aux contrevenants)

41
Q

Quel est l’avantage du coût de la réponse vs la mise à l’écart ?

A

Possibilité de moduler la sévérité de la punition en fonction de l’offense (+ vite = amende plus salée), versus la mise à l’écart : on ne peut pas beaucoup moduler ce type de puntion.

Si enfant de 5 ans = maximum 5 minutes :
Si comportement moyennement problématique : 2 minutes
Si comportement très problématique : maximum de 5 minutes de mise à l’écart.

42
Q

Quels sont les deux types de punition ?

A

Intrinsèque et extrinsèque.

43
Q

Définir une punition intrinsèque et appuyer d’un exemple.

A

Constitue un élément inhérent au comportement puni : l’activité elle-même est punitive.
Exemple : faire des push ups

44
Q

Définir une punition extrinsèque et appuyer d’un exemple.

A

Constitue un élément externe qui est ajouté à la suite à un comportement.
Exemple : dormir en classe, prof réveille et classe rie. Hilarité externe de la classe = élément ajouté à la situation punitive

45
Q

Définir une punition primaire et appuyer d’un exemple.

A

Quelque chose d’aversif de façon innée.

Exemple : Bruits forts (ou moins forts : bip bip voiture ceinture), décharge électrique, chaleur intense.

46
Q

Définir une punition secondaire et appuyer d’un exemple.

A

Punisseur, associé par conditionnement classique, à un autre punisseur dans le passé.
Exemple : (???)

47
Q

Quels sont les problèmes avec la punition ?

5 éléments à nommer

A
  1. La punition ne renforce pas le comportement approprié.
  2. L’agent punisseur peut devenir un stimulus discriminatif.
  3. La punition peut mener à l’évitement de l’agent punisseur.
  4. La punition peut favoriser l’apprentissage de comportements inadéquats par modeling.
  5. La punition peut devenir un renforcement pour l’agent punisseur.
48
Q

Identifier la définition (ou l’exemple) avec la problématique de la punition.

A : le comportement est diminué seulement lorsque police est là
B : éviter la police
C : Nous apprenons à ne pas faire quelque chose, mais nous n’apprenons pas
D : Augmentation de la probabilité que le l’agent punisseur utilise le même punisseur dans le futur
E : Parents qui utilisent la punition physique : l’enfant comprend que quand quelqu’un fait quelque chose de pas correct, on punit avec la force physique (reproduire comportement)

A

A : le comportement est diminué seulement lorsque police est là =L’agent punisseur peut devenir un stimulus discriminatif.

B : éviter la police = La punition peut mener à l’évitement de l’agent punisseur.

C : Nous apprenons à ne pas faire quelque chose, mais nous n’apprenons pas à faire le comportement souhaité = La punition ne renforce pas le comportement approprié.

D : Augmentation de la probabilité que le l’agent punisseur utilise le même punisseur dans le futur = La punition peut devenir un renforcement pour l’agent punisseur.

E : Parents qui utilisent la punition physique : l’enfant comprend que quand quelqu’un fait quelque chose de pas correct, on punit avec la force physique (reproduire comportement) = La punition peut favoriser l’apprentissage de comportements inadéquats par modeling.

49
Q

Qu’est-ce que la punition par suppression conditionnée ?

A

Punition engendre une réponse émotive qui diminue la motivation à faire le comportement dans l’immédiat

La punition entrave la manifestation du comportement pour une courte durée, sans nécessairement le diminuer (à long terme)

Conditionnement opérant : donner punition (choc)
Levier (R) ➞ Nourriture (SR)
Levier (R) ➞ Choc (SP) 

(Réponse : Rat fâché, n’appuie plus sur le levier)
Frustration diminuée ➞ Levier (R)

50
Q

Qu’est-ce que la punition par évitement ?

A

Punition serait un renforcement négatif pour tout autre type de comportement. Selon cette théorie, une punition n’affaiblie pas le comportement, mais le substitue plutôt par tout autre comportement qui est non-puni.

Levier (R) ➞ Choc (SP)
Tout autre comportement (R) ➞ Absence de choc (SR)

Renforcement négatif par évitement du choc

51
Q

Expliquer et illustrer le principe de punition de Premack ?

A

Rappel : Un CTP peut servir au renforcement d’un CPP

À l’inverse un CPP pourrait être utilisé pour punir un CTP


Exercice physique soutenu pendant 1h ➞ Épuisement + Faim 

CTP = Manger ; CPP = Courir dans la roulette

Rat mange (CTP) ➞ exercice physique (CPP)


Donc, le CPP est utilisé pour punir un CTP

52
Q

Qu’est-ce que la punition non-contingente ?

A

Punition évitable = contingence entre l’action et la réponse 


Punition impossible à éviter = aucune contingence entre les actions posées et la réponse

53
Q

Qu’est-ce que l’impuissance acquise ?

A

C’est l’altération de la capacité d’apprentissage qui résulte d’une exposition répétée à des événements aversifs.

54
Q

Quelles sont les deux limites de l’étude de Seligman ?

A
  1. Le stimulus aversif inévitable ne serait pas le choc, mais la peur.
  2. Ajout d’une rétroaction saillante
55
Q

Définir l’impuissance acquise lorsqu’un individu a une dépression majeure ? Que faire en thérapie ?

A

L’individu devient passif après l’exposition à une série de stimuli aversifs incontrôlables.

Prévenir l’instauration de l’impuissance acquise : il faudrait se protéger de ce manque d’association en apprenant que nous avons un contrôle sur l’environnement.
C’est bon d’apprendre (et de savoir) qu’on peut exercer un contrôle sur notre environnement. Ça nous protège aux situations où nous sentons que nous avons pas le contrôle.

En thérapie : Augmentation graduelle des tâches à accomplir. Donner des minis objectifs : en l’aidant, nous la sortons de l’impuissance acquise
Ex : S’asseoir dans le lit ; mettre un pied par terre ; etc. (Graduel)