Cours 11 - Catégorisation Flashcards

1
Q

Quelle est l’utilité de la catégorisation?

A
  • reliée à l’organisation de la mémoire sémantique
  • permet un usage efficace des connaissances
  • simplifie la réalité et permet les prédictions
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2
Q

Que signifie un concept?

A

Représentation mentale générale, abstraite d’une catégorie.
Unité conceptuelle fondamentale
Ne représente pas un objet en particulier

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3
Q

Que signifie une catégorie?

A

Toutes les unités, exemplaires du monde réel reliés à un concept.

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4
Q

Pourquoi catégoriser?

A

pour réduire la complexité de notre environnement.

  • identification : pas besoin d’apprendre le nom spécifique de chaque objet.
  • simplification attentes et sélection des cpts appropriés
  • organisation : facilite la mémorisation car permet le groupement des infos.
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5
Q

La catégorisation est un mécanisme fondamental impliqué dans quoi?

A

Plusieurs tâches cognitives.

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6
Q

Que permet la catégorisation?

A
  • de regrouper nos connaissances
  • d’y accéder plus facilement
  • de faire des économies cognitives
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7
Q

Vrai ou faux. Les catégories sont des unités de connaissance impliquant un degré d’abstraction.

A

Faux ce sont les concepts.

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8
Q

Comment fonctionne l’approche classique?

A

Catégorie définie par des règles, logique mathématique.

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9
Q

Quelles sont les limites de l’approche classique?

A
  • concepts artificiels et dimensions arbitraires (peu validité écologique)
  • attributs de définition ( certaines catégories n’ont pas un attribut commun ni d’attribut de définition)
  • appartenance à une catégorie repose sur une règle dichotomique alors comment expliquer que certains items soient de meilleurs représentants de leur catégorie que d’autre.
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10
Q

Dans l’expérience de Labov, dans l’identification d’un bol ou d’une tasse, le groupe 1 devait seulement identifier si l’objet était un bol ou une tasse mais le groupe 2 devrait imaginer de la nourriture dans l’objet présenté. Quelles fut les conclusions de cette étude?

A
  • les caractéristiques d’un concept ne sont pas fixes, elles peuvent être influencées par le contexte de présentation, ici présence ou non de nourriture.
  • les limites sont imprécises : entre un bol ou une tasse, la limite n’est pas clairement établie.
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11
Q

Selon l’approche classique, la catégorisation humaine reposerait sur quoi?

A

utilisation de règles logiques suivant des définitions selon des critères

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12
Q

De façon générale, l’approche classique ne semble pas pouvoir rendre compte de la catégorisation humaine de façon…

A

écologiquement valide

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques des catégories naturelles?

A
  • limites floues entre les catégories
  • dimensions continues : question de degré
  • pas d’attribut de définition = pas d’attribut commun
  • certains membres sont plus représentatifs que d’autres.
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14
Q

Quelle est l’organisation des catégories entre elles dans les catégories naturelles?

A

Approche hiérarchique

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15
Q

Quelle est l’organisation interne des catégories dans les catégories naturelles?

A
  • approche des prototypes

- approche des exemplaires

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16
Q

Vrai ou faux. L’organisation hiérarchique fait que chaque objet ne peut être catégorisé que dans une seule catégorie.

A

Faux chaque objet peut être catégorisé dans différents niveaux.

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17
Q

Vrai ou faux. Plus une catégorie est inclusive, plus elle possède un bas niveau d’abstraction.

A

Faux plus elle possède un HAUT niveau d’abstraction.

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18
Q

Quelles sont les trois catégories hiérarchiques?

A
  • supérieure : instrument de musique
  • de base : guitare
  • subordonné : guitare sèche, guitare électrique
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19
Q

Quel est le niveau d’abstraction psychologiquement privilégié?

A

de base

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20
Q

L’expérience de Rosh (1976) comportait deux tâches pour vérifier quel niveau était psychologiquement privilégié. Quelles sont ces deux tâches?

A
  • tâche identification : présente des images et les sujets doivent spontané dirent ce que l’image représente
  • tâche de vérification : images sont présentées et sujets doivent dire si oui/non les images peuvent entrer dans telle ou telle catégorie.
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21
Q

Quelle est la conclusion de l’expérience de Rosh (1976)?

A

Notre temps de réponse est plus bas lorsqu’on identifie des images qui appartiennent au niveau de base, un peu moins rapide pour le niveau supérieur et nettement plus lent pour le niveau subordonné.

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22
Q

Quelles sont les particularités du niveau de base?

A
  • premier appris et premier nommé
  • maximise la différenciation (niveau + facile pour faire différences et se faire comprendre)
  • plus facile de le reconnaître (partage certaines caractéristiques perceptuelles
  • comment je vais l’utiliser
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23
Q

Pourquoi le niveau de base est le niveau psychologiquement privilégié?

A
  • cohérence : nombre attributs communs entre les membres d’une même catégorie
  • caractère distinct : nombre attributs différents entre les membres des catégories différentes.
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24
Q

En résumé, le niveau de base a 4 caractéristiques…

A

1- cohérence élevée (membres d’une catégorie partagent bcp attributs communs)
2- caractère distinct élevé (membres d’une catégorie partagent peu attributs communs avec membres d’autres catégories
3- assez précis pour me former une image mentale
4- assez inclusif pour regrouper plusieurs objets = diminue charge cognitive

25
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Tanak et Taylor (1991) sur expertise et niveau de base nous a appris p/r au niveau de base?

A

Les novices prennent plus de temps à identifier le niveau subordonné que le niveau de base.
Les experts sont aussi rapide pour identifier le niveau de base et le subordonné mais pas de différence pour le niveau supérieur
- Experts : le niveau subordonné est “devenu” leur niveau de base.

26
Q

Quelles sont les deux façons d’organiser l’information à l’intérieur d’une catégorie?

A

1- typicalité

2- prototypes

27
Q

Qu’est-ce qu’un item typique?

A
  • produit plus souvent, plus rapidement
  • catégorisés plus rapidement
  • plus de traits en commun avec autres membres de la catégorie : très représentatif de la catégorie
  • vérifications d’énoncé : pomme est un fruit vs datte est un fruit : pomme est plus typique
28
Q

Qu’est-ce qu’un prototype?

A
  • La moyenne des membres de la catégorie.
  • représentation abstraite, souvent inexistante
  • se développe avec l’exposition aux objets
  • catégorisation procède par comparaison du nouvel objet avec un prototype.
29
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Posner et al (1967) avec l’ensemble de points prouve?

A

Que notre cerveau a créé un prototype sinon nous n’aurions pas l’impression de l’avoir déjà vu auparavant.

30
Q

La typicalité a une grande influence sur…

A

l’organisation des catégories

31
Q

Quels items sont nommés et catégorisés plus rapidement?

A

Les items typiques

32
Q

Le prototype représente quoi?

A

La tendance centrale

33
Q

Le prototype est concret. Vrai ou faux.

A

Faux il est abstrait par expérience.

34
Q

Qu’est-ce qu’un prototype?

A

Un item illustrant parfaitement les membres d’une catégorie et utilisé pour représenter cette catégorie.

35
Q

Lors d’un prototype, la catégorisation consiste à comparer…

A

Le nouvel objet à un prototype

36
Q

Lors d’un exemplaire, la catégorisation consiste à comparer…

A

Le nouvel objet avec un certain nombre d’exemplaires réels que nous avons déjà vu auparavant.

37
Q

L’expérience de Cohen, Nesofsky et Zaki en 2001 comportait une phase d’apprentissage pour permettre aux sujets d’apprendre à catégoriser. Que représente l’item-test dans cette expérience?

A

Item pile entre les deux catégories, dans l’étude ci-mentionnée, l’item-test est de la couleur qui se situe entre la couleur moyenne de A et de la couleur moyenne de B.

38
Q

Quels étaient les prédictions concernant l’item-test dans l’expérience de Cohen, Nesofsky et Zaki en 2001?

A

Que l’item-test serait catégorisé soit dans le modèle prototype (donc devrait être catégorisé 50 % du temps dans A et 50 % du temps dans B) soit dans le modèle des exemplaires et donc item-test devrait être catégorisé dans A plus souvent car la catégorie A comprend une plus grande variabilité donc la zone d’acceptation de la catégorie A est plus grande.

39
Q

Quels sont les résultats de la recherche de Cohen, Nesofsky et Zaki en 2001?

A

73 % des participants ont identifiés l’item-test comme faisant partie de la catégorie A ce qui confirme l’hypothèse des exemplaires. Cela suggère que l’individu compare le nouvel objet à plusieurs exemplaires lors de la catégorisation.

40
Q

Quelles sont les limites des représentations selon prototype?

A
  • donne info sur moyenne seulement mais pas suffisant donc on compare aux exemplaires pour catégoriser
  • perd info sur variabilité, grosseur, etc.
41
Q

Dans l’expérience de Tafjel et Wilkes (1963), ils ont présenté 8 lignes aux sujets et ils devaient estimer la longueur des lignes. Dans condition expérimental, on leur dit que les 4eres lignes sont A et les 4 autres sont B. Quelle était l’hypothèse de cette recherche?

A

Comme nous avons tendance à simplifier les données, nous allons avoir tendance à exagérer les caractéristiques des lignes donc celles en A vont être vu comme plus petites et celle en B plus longues.

42
Q

Dans l’expérience de Tafjel et Wilkes (1963), ils ont présenté 8 lignes aux sujets et ils devaient estimer la longueur des lignes. Dans condition expérimental, on leur dit que les 4eres lignes sont A et les 4 autres sont B. Quelle fut la conclusion de cette recherche?

A

La catégorisation augmente la perception de similarité à l’intérieur d’un groupe et diminue la similarité perçue avec membres autres groupes. C’est comme si nous irions trop loin dans notre catégorisation.

43
Q

Comment appelle-t-on le fait d’aller trop loin dans notre catégorisation?

A

Effet de frontière (Boundary effect)

44
Q

Quelles sont les conséquences de la catégorisation?

A
  • façon de partitionner l’expérience continue en entités discrètes
  • augmente la similarité perçue à l’intérieur d’un groupe
  • augmente la différence perçue entre les groupes
  • simplification à outrance : simplifie mais peut nous nuire
  • activation automatique des concepts/catégories
45
Q

Qu’est-ce que les premiers patients ont rapportés par rapport aux pertes de connaissances catégorielles?

A

Difficulté à catégoriser les objets
Flora D = peu catégoriser les non-vivants mais pas les vivants
C.H.C = capable de catégoriser vivants mais par les non-vivants.
J.B.R = déficit au niveau des connaissances sémantiques

46
Q

Quelle conclusion pouvons-nous tirer des premiers patients avec des pertes de connaissances catégorielles?

A
  • pas la même place dans le cerveau pour catégoriser objet vivants que non-vivants
  • les pertes peuvent être spécifiques
47
Q

En quoi le fait que les pertes de connaissances catégorielles peuvent être spécifiques appuie l’idée de l’organisation sémantique en catégories de connaissance?

A

Il y aurait un réseau de neurones pour objets animés et pour objets inanimés donc on classerait bien les objets selon nos connaissances.

48
Q

La compréhension implique une récupération d’information…

A

en mémoire sémantique

49
Q

Qu’est-ce que la diffusion par l’activation?

A

Construction théorique selon laquelle l’activation se diffuse dans un réseau sémantique depuis un concept vers les autres concepts avec lesquels il est en rapport.

50
Q

Qu’est-ce qu’un arc?

A

Lien entre catégories

51
Q

Plus un arc est long, plus…

A

le lien sémantique est éloigné

52
Q

Quel est le rapport entre longueur de l’arc et typicalité?

A

Nous activons souvent les arcs les plus près donc réponse typique.

53
Q

Que signifie l’atténuation avec la distance?

A

Plus un arc est long, plus l’activation doit se propager longuement et donc plus elle s’atténue à la longue et avec le temps.

54
Q

Qu’est-ce que l’amorçage sémantique (priming)?

A

Facilitation de la détection ou de la reconnaissance d’un stimulus par une présentation préalable d’informations.

55
Q

Dans une expérience d’amorçage sémantique, quels fut les résultats?

A

Lorsque les deux mots entretenaient une relation sémantique (ex : beurre avec pain). Ce qui sous-tend que la présentation du mot beurre sera activé par le mot pain mais ne le serait pas par le mot infirmière.

56
Q

Qu’est-ce -que le IAT et qu’est-ce qu’il démontre?

A

Expérience pour voir si présence de biais implicite dans l’amorçage sémantique.
Que lorsque deux mots sont près dans le réseau sémantique, les gens vont être plus rapide à répondre parce que les deux mots seront activés presqu’en même temps.

57
Q

La structure de la mémoire sémantique est façonnée par ?

A

nos expériences, nos apprentissages et notre culture.

58
Q

Que signifie : le phénomène d’amorçage démontre la diffusion de l’activation des concepts?

A

Un concept activé facilite le traitement de concepts reliés en mémoire sémantique.