Cours 11 Flashcards
En quoi consiste l’évaluation des effets ?
À établir un lien de causalité entre les changements observés (à court terme, à moyen terme et à long terme) et le programme offert. Il s’agit de cerner les répercussions d’un programme, autant celles qui sont intentionnelles que celles qui ne le sont pas.
Nommez un exemple d’effet iatrogène possible.
Un programme qui fait augmenter la consommation de stupéfiants ou la criminalité.
Qu’est-ce qu’un effet collatéral ?
Il s’agit d’un effet positif dans d’autres domaines ou pour d’autres personnes que la population ciblée.
Quelles sont les conditions requises pour évaluer les effets d’un programme ?
- Le programme doit comporter des objectifs précis et
mesurables; - Le programme doit se fonder sur une théorie
d’intervention (modèle logique).
Quelles sont les conditions nous incitant à évaluer les effets d’un programme ?
- On veut savoir si le programme est efficace ;
- Le programme mobilise des ressources importantes;
- Le programme est susceptible d’engendrer des effets
négatifs, c’est-à-dire de causer du tort à l’organisme,
aux participants ou à la population en général.
Nommez deux types d’effets non prévus.
- Iatrogènes
- Collatéraux
Nommez un exemple d’effet collatéral dans un programme pour les parents (EPAR).
Le fait d’augmenter les compétences parentales en lien avec l’adolescents et sa consommation peut avoir des effets positifs sur les autres enfants de la famille.
Pourquoi procéder à une évaluation de programme ?
- On désire connaître les effets d’un programme mis en
œuvre depuis quelque temps. - On veut s’assurer que les changements manifestés par
les participants découlent directement des activités du
programme et non pas d’autres interventions
concomitantes ou de tendances naturelles (par exemple,
rémission spontanée ou maturation). - On veut comparer diverses stratégies d’action
répondant à un même objectif, afin d’établir celle qui
atteint le mieux l’objectif visé. - On cherche à déterminer la séquence optimale du
déroulement des actions ou des interventions en isolant
des autres les actions qui n’améliorent pas l’efficacité
du programme et donc, qui alourdissent son
déroulement. - On désire appliquer le même programme ailleurs et
savoir si les différences entre les deux milieux risquent
d’affecter les résultats.
Que contient le plan d’évaluation ?
- Les mesures qui seront recueillies
- Le type de comparaison qui sera effectué
(critères de succès, normes, mesures antérieures et/ou
comparatives à un groupe contrôle qui donneront lieu à des tests statistiques)
Pourquoi est-il important de recourir à un groupe contrôle spécialement en prévention des toxicomanies ?
Avec un programme de prévention efficace, rien de nuisible ne se produira et il est donc souhaitable d’avoir un groupe de contrôle ou de comparaison où quelque chose de nuisible risque de se produire.
Quelle est la méthode la plus rigoureuse d’évaluation ?
La méthode expérimentale avec pré-test/post-test et groupe contrôle équivalent. Si on ne peut faire de pré-test, il est possible d’utiliser la méthode expérimentale avec post-test seulement et groupe contrôle équivalent.
Que peut-on utiliser si on n’a pas de groupe contrôle équivalent ?
On utilise alors si possible la méthode quasi-expérimentale avec pré-test/post-test et groupe témoin non-équivalent.
Comment s’appelle le plan de recherche qui n’utilise aucun groupe contrôle ?
Plan à cas unique.
Vrai ou faux. La prétention de causalité est réduite avec un groupe non-équivalent.
Vrai.
Pour l’approche centrée sur la théorie de programme, comment peut-ton s’assurer du caractère réaliste des résultats observés?
1- comparer ceux-ci aux résultats de
programmes similaires;
2- confronter les perceptions
provenant de différentes sources (participants, intervenants, parents, etc.);
3- vérifier dans quelle mesure les résultats sont
conformes à la théorie de programme.