Cours #11 Flashcards

1
Q

Qui a développé la thérapie d’acceptation et d’engagement ?

A

Steven Hayes (Université du Nevada) et Russ Harris (Australie)

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Q

La thérapie de l’acceptation et d’engagement (Hayes et Harris) puise ses racines dans la psychologie ________ et les théories de ____________ qui ciblent directement le fonctionnement de la personne dans __________.

A

L’ACT puise ses racines dans la psychologie expérimentale et les théories de **l’apprentissage **qui ciblent directement le fonctionnement de la personne dans l’instant présent.

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3
Q

Vrai ou faux : la pleine conscience est très utilisée dans l’ACT

A

Vrai !

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4
Q

La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) est basée sur des processus de _________, de la ______________ et de ____________ pour aider la personne à composer avec sa souffrance et à avancer plus dans sa vie.

A

L’ACT est basée sur des processus de l’acceptation, de la distanciation cognitive (défusion) et de l’action pour aider la personne à composer avec sa souffrance et à avancer plus dans la vie.

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5
Q

Vrai ou faux : l’ACT permet de passer de la réaction à l’ACTION en limitant les pertes d’énergie inutiles pour concentrer l’effort sur le changement souhaité.

A

Vrai

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6
Q

L’ACT vise un meilleur ________, pour l’action _______, pour _________ des ressentis plus difficiles, pour un ________ plus en accord avec ses valeurs personnelles, pour une vie plus riche de sens plutôt que contre ses pensées, ressentis, sensations, souvenirs.

A

L’ACT vise un meilleur équilibre, pour l’action engagée, pour l’acceptation de ressentis difficiles, pour un fonctionnement plus en accord avec ses valeurs personnelles, pour une vie plus riche de sens plutôt que contre ses pensées, ses ressentis, sensations, souvenirs.

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7
Q

Quel est le but de l’ACT ?

A

la flexibilité psychologique et comportementale

c’est-à-dire la capacité à adapter ses comportements afin de pouvoir engager dans l’instant présent les actions importantes pour soi en fonction du contexte et de l’environnement, en présence de tout ce que l’on ressent.

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8
Q

De quoi s’agit-il ?

“capacité à changer le cours d’une action, même en présence de pensées, de sensations et d’émotions désagréables, afin d’avancer en direction de ce qui est important pour la personne, c’est-à-dire ses valeurs personnelles.”

A

flexibilité psychologique

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9
Q

De quoi s’agit-il ?

“tendance rigide, influencée par le langage, à essayer d’échapper ou éviter les expériences psychologiques; cette tendance interfère avec l’engagement dans des actions valorisées.”

A

évitement expérientiel

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10
Q

Vrai ou faux : le tendance à éviter d’entrer en contact avec des événements internes comme des pensées, images, souvenirs, émotions ou sensations physiques inconfortables ou désagréables contribue au développement et au maintien d’un trouble

A

Vrai

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11
Q

Vrai ou faux : dans l’ACT, on cherche à savoir si le comportement est “vrai”

A

Faux. on cherche à savoir s’il est efficace.

Un cpt est considéré comme efficace s’il permet à la personne d’agir dans le sens de ses valeurs et est jugée inefficace si, au contraire, il l’éloigne de ses valeurs.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un comportement considéré comme étant efficace ? inefficace ?

A

Un cpt est considéré comme efficace s’il permet à la personne d’agir dans le sens de ses valeurs et est jugée inefficace si, au contraire, il l’éloigne de ses valeurs.

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13
Q

Pour Hayes et al., les pensées, émotions sensations négatives ne sont pas toxiques en soi pour la santé des êtres humains, leurs comportements ou leur bien-être. Deux contextes psychologiques peuvent créer la toxicité. Quels sont-ils ?

A

l’évitement expérientiel et la fusion cognitive.

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14
Q

Qu’est-ce que l’évitement expérientiel ?

A

la tentative de changer, éviter, éliminer des pensées, émotions ou sensations physiques indésirables (évitement cognitif et comportemental des situations qui peuvent engendrer des expériences internes non désirées.)

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15
Q

Qu’est-ce que la fusion cognitive ?

A

l’identification de l’individu à ses pensées et ses émotions, lorsqu’il ne voit pas que les pensées ne sont que des pensées et non un reflet de la réalité, lorsque le contenu psychologique domine le comportement.

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16
Q

La thérapie de l’ACT est basée sur une théorie comportementale du langage et de la cognition connue sous le nom de ___________

A

cadres relationnels (TCR)

17
Q

De quel théorie s’agit-il ?
“Un être humain n’apprend pas seulement à partir d’expériences directes. il apprend aussi indirectement en mettant en relation des stimuli au-delà de leurs propriétés physiques. C’est cette valeur ajoutée linguistique des stimuli qui conditionnerait leur capacité à gouverner les relations et les fonctions”

A

Théorie des cadres relationnels.

18
Q

Dans la théorie des cadres relationnels, il existe trois propriétés pour lier et transformer à la fois la cognition et le langage. Quels sont-elles ?

A
  • lien mutuel
  • lien combinatoire
  • transformation des fonctions
19
Q

Quel est la but de l’ACT ?

A

Flexibilité psychologique
- évitement expérientiel –> acceptation
- passé/futur –> moment présent
- valeurs peu claire –> valeurs
- inaction –> action engagée
- soi comme contenu –> soi comme contexte
- fusion –> défusion

20
Q

Quelles sont les différentes composantes de l’hexaflex ? (6)

A
  • l’acceptation
  • la défusion
  • le soi comme contexte
  • l’action engagée et alignée avec ses valeurs
  • la connaissance de ses valeurs
  • l’instant présent
21
Q

De quelle composante de l’hexaflex s’agit-il ?

“la possibilité de s’ouvrir aux émotions, pensées et événements intérieurs avec curiosité et non jugement. c’est l’opposé de la lutte et de l’évitement contre nos pensées, nos affects et nos expériences”

A

L’acceptation

22
Q

De quelle composante de l’hexaflex s’agit-il ?

“la distance qui nous permet d’observer nos pensées pour ce qu’elles sont : un phénomène mental et des apprentissages mais pas comme la vérité. la capacité de ne pas confondre pensée et réalité. la capacité d’observer le langage et les images mentales comme des symboles, mais pas comme l’objet réel. Réaliser que le mot n’est jamais l’objet (le mot tablette de chocolat ne se mange pas !)

A

Défusion

23
Q

De quelle composante de l’hexaflex s’agit-il ?

“La possibilité de ne pas enfermer son identité dans des catégories ou des histoires, mais de réaliser qu’on est plus que le récit figé que l’on fait sur soi, qu’on est aussi un être dynamique, capable de conscience.”

A

Le soi comme contexte

24
Q

De quelle composante de l’hexaflex s’agit-il ?

“connaître nos valeurs ne suffit pas, ce qui fait sens est de pouvoir les vivre dans nos actions, de s’aligner en direction de ce qui compte pour nous.”

A

L’action engagée et alignée avec ses valeurs

25
Q

De quelle composante de l’hexaflex s’agit-il ?

“les valeurs sont les symboles et expériences que nous valorisons et qui donnent un sens à ce que nous faisons. connaître ce qui compte, ce qui est précieux, distinguer ce qui est essentiel du secondaire”

A

la connaissance de ses valeurs

26
Q

De quelle composante de l’hexaflex s’agit-il ?

la possibilité d’être au contact du moment présent, d’être présent à ce qui se passe. d’observer l’expérience sensorielle plus que d’être dans le mental et le symbolique.

A

l’instant présent.

27
Q

Quels sont les trois principes de la thérapie d’acceptation et d’engagement ?

A

1) importance du contexte (ex : film d’horreur)
2) importance de la fonction (ex du jardin. l’outil est détourné de sa fonction pour épouser la fonction la plus familière du système)
3) importance du processus (exemple du diagnostic)

28
Q

L’approche _______ essaie d’identifier des processus psychologiques communs à différentes pathologies, dans l’idée que cela permettrait d’attaquer les racines communes de pathologies comorbides, plutôt que de faire un traitement distinct de chacun d’entre elle.

A

trans-diagnostic

29
Q

Vrai ou faux : l’objectif de la flexibilité psychologique vise uniquement à gagner en variété de comportement

A

Faux ! L’objectif de la flexibilité psychologique ne vise pas uniquement à gagner en variété de comportements, mais en diversité de fonctions.

30
Q

Vrai ou faux : en se concentrant sur les processus clés, tels que l’acceptation, la défusion cognitive, c’est-à-dire la capacité de voir les pensées comme de simples produits de l’esprit plutôt que comme des faits absolus, et l’engagement envers les valeurs, l’ACT transcende les catégories diagnostiques habituelles.

A

Vrai !

Elle représente une approche trans-diagnostique par son application flexible et personnalisée, capable de traiter une large variété de troubles psychologiques.

31
Q

Quels sont des exemples de symptômes trans-diagnostiques ? (4)

A
  • ruminations cognitives
  • intolérance à l’incertitude
  • évitement expérienciel
  • dysrégulation émotionnelle
32
Q

Quelles sont les 4 étapes du sens à la vie ?

A
  • sentiment de sécurité
  • sentiment d’identité
  • sentiment d’appartenance
  • sentiment de compétence
33
Q

Dans la 3e vague, on travaille de plus en plus avec les facteurs de résilience. Quelles sont 6 dimensions dans lesquelles nous essayons d’identifier les facteurs de résilience ?

A
  • physique
  • interpersonnel
  • émotionnel
  • cognitif
  • comportemental
  • spirituel