Cours #11

Question 1

Quelle est la définition actuelle de la prostitution?

Answer 1

« L’échange de services sexuels contre de l’argent et/ou des biens matériels » (Goldman et May, 2024)

Question 2

Quelle est la traduction latine du mot “prostitution” et quelle est son histoire?

Answer 2

Du latin “prostitutio”: profanation et débauche

Le mot apparaît vers 1250-1300 dans une version anglo-normande de l’Apocalypse et désigne, pour une femme, de se livrer à la débauche.

Question 3

Résumez en une phrase la pensée des premiers abolitionnistes:

Answer 3

Il faut criminaliser les clients, proxénètes et les prostituées.

Question 4

Résumez en une phrase la pensée Néo-abolitionniste:

Answer 4

Il faut criminaliser les clients et proxénètes seulement

Question 5

Que signifie la prostitution pour les féministes radicales (néo-abolitionniste)

Answer 5

Exemple par excellence de la violence faite aux femmes car appropriation de la sexualité des femmes (femmes au service des hommes comme bien de consommation)

Question 6

Quel organisme Montréalais les féministe radicales (néo-abolitionniste) ont-elles fondé au début des années 2000 et que signifie son acronyme?

Answer 6

Organisme la CLES (depuis 2005) : Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle.

Question 7

Selon la position féministe radicale pourquoi faut-il abolir la prostitution?

Answer 7

Car c’est un mal par essence (non pas un mal ‘nécessaire’, ni une fatalité)

Question 8

Pourquoi la perspectives néo-abolitionnistes sur la prostitution considère-t-elle que celle-ci n’est pas un travail?

Answer 8

Sont opposées à l’appellation ‘travailleuses du sexe’
- La prostitution n’est pas un travail, c’est un acte d’oppression sexuelle, une violation des droits humains (va à l’encontre de la dignité humaine et de la justice sociale).

De dire que la prostitution est un travail:
- Ne sert que les intérêts du système prostitutionnel
- Déculpabilise les clients et les proxénètes
- Envoie le message que « l’acheteur de chair humaine est dans son droit » (Geadah 2003)
- C’est un mythe: « la récupération marchande de la souffrance et des échecs, l’exploitation et l’instrumentalisation des personnes ne sauraient devenir un métier comme un autre. » (Legardinier 2002)