cours 10 - l'approche quantitative Flashcards

1
Q

Définis l’approche quantitative:

A
  • Concerne un grand nombre de cas
  • Recours à des concepts théories à priori
  • questionnaires, instruments, sondages
  • facteurs pouvant être observés, mesurés, quantifiés
  • s’intéresse aux tendances et à la généralisation
  • Rigueur beaucoup plus importante
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2
Q

Qu’est-ce que l’approche dite mixte?

A

Inclut un volet quantitatif et un qualitatif
Données quantitatives auprès d’un large échantillon, accompagné d’un volet descriptif auprès d’un sous-groupe du même échantillon
- Combine les deux forces des approches

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3
Q

Quels sont les principes de l’approche quantitative?

A
  • mesurer et quantifier des phénomènes sociaux
  • généraliser des observations/ données quant à un phénomène social
  • analyse des données faite à l’aide de logiciels statistiques des données collectées ex: SPSS
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4
Q

Quelle sont les méthodes utilisées pour recueillir les données en quantitatif? collecte de données

A
  • questionnaire/ sondage
  • analyse documentaire
  • observation
  • expérimentation
  • statistiques officielles/ données secondaires
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5
Q

Qu’est-ce que le questionnaire/ sondage?

A

C’est un outil de collecte de données le plus couramment utilisé en sciences sociales
Il comporte des questions généralement fermés et les réponses sont prédéterminées.

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6
Q

Qu’est-ce que le questionnaire permet de faire?

A

permet de renseigner rapidement sur de nombreux aspects, il est adapté pour les grands échantillons

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7
Q

Qu’est-ce qui est différent d’un sondage à un questionnaire?

A

Ils n’ont pas les mêmes objectifs
sondage : surtout lié aux opinions, valeurs
questionnaire : comparaison, vérification d’hypothèses, de relations, etc.

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8
Q

Quels sont les types de questionnaires?

A

Questionnaire auto administré:
rempli par le répondant
Questionnaire entrevue :
le chercheur pose les questions et note les réponses

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9
Q

Quel est le déroulement de la collecte de donnée?

A
  1. Décider de l’information à rechercher
  2. Décider du type de questionnaire/ mode d’emploi
  3. Rédiger une 1ère ébauche;
  4. Réexaminer et réviser le questionnaire
  5. Pré-test
  6. Mise au point finale et passation du questionnaire
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10
Q

Quelles sont les avantages à faire passer un questionnaire à nos participants?

A
  • permet la comparaison parce que tout le monde répond aux mêmes questions;
  • permet de tester des hypothèses de recherche
  • permet d’établir des relations entre différents concepts et phénomènes
  • permet la généralisation des résultats (si échantillon est représentatif)
  • permet de rejoindre un grand nombre d’individus
  • permet l’anonymat des répondants
  • collecte souvent rapide et facile et abordable.
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11
Q

Quelles sont les limites à faire passer un questionnaire à nos participants?

A
  • grande influence du chercheur;
    car il décide des thèmes et des questions et choix de réponses
  • limite l’opportunité de découvrir des éléments non envisagées, parfois importants;
  • mauvaise formulation des questions peut affecter les résultats; (ex: analphabètes)
  • ne rend pas compte de la complexité de la réalité
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12
Q

Quels sont les trucs à faire si on veut construire un bon questionnaire?

A
  • présentation courte, claire et précise du questionnaire
  • regrouper les questions se rapportant à un même sujet;
  • utiliser la technique de l’entonnoir;
    du général au particulier, du simple au complexe
  • exhaustivité et exclusivité des choix de réponse
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13
Q

Qu’est-ce que l’analyse documentaire?

A
Sources possibles ne sont pas humaines, mais ça en prend énormément d'une sorte de document, d'où le lien avec l'approche quantitative. 
- Documents écrits
Rapport de police, correctionnel
texte de loi
article de journaux
etc.
- Documents audiovisuels
émission de télé, radio
écoute téléphonique
etc.
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14
Q

Quelles sont les avantages à faire une analyse documentaire?

A
  • comprendre les changements sociaux à travers le temps
  • saisir les valeurs ou priorités d’un groupe (analyse de contenu)
  • économie de temps et d’argent
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15
Q

Quelles sont les limites à faire une analyse documentaire?

A
  • difficulté d’accéder à certains documents
    confidentialité, information manquante, etc.
  • fiabilité incertaine des documents;
  • le silence des documents
    si on ne comprend pas ce que l’autre voulait dire, on ne peut pas poser de questions.
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16
Q

Qu’est-ce que l’expérimentation?

A

c’est une méthode permettant d’établir des relations causales;
très directif, souvent en laboratoire
- tous les éléments de la situation sont contrôlés et prédéterminés
Méthode d’investigation directe qui demande des volontaires
- groupe contrôle et expérimental
surtout en psycho

17
Q

Quels sont les avantages à l’expérimentation?

A

Établissement de relations causales, moyen le plus certain pour y arriver;
maîtrise et contrôle sur le phénomène à l’étude
Précision des mesures

18
Q

Quels sont les limites à l’expérimentation

A
  • grande simplification du réel
  • représentativité des sujets?
    ils sont souvent plus instruits, car sont souvent étudiants au bac, rang social plus élevé, plus grand désir de désirabilité sociale;
    plus ou moins commun en crimino
19
Q

Qu’est-ce que sont les statistiques officielles?

A

Ce sont les données recueillies par des instances officielles

20
Q

Qu’est-ce que l’analyse de données secondaires?

A

ce sont des données déjà recueillies par un autre chercheur, mais on les reprend pour les analyser sous une autre forme

21
Q

Quelles sont les avantages aux statistiques officielles?

A
  • permet la comparaison de données
  • permet de tester des hypothèses de recherche
  • permet d’établir des relations entre différents concepts et phénomènes
  • collecte souvent rapide, facile et abordable
22
Q

Quelles sont les limites aux statistiques officielles?

A
  • simplification de réalité complexe;
  • reflet des pratiques de codage et non de la réalité;
    la façon dont le chercheur a codé l’information
  • limité, car on a accès à de l’information de quelqu’un d’autre
23
Q

Qu’est-ce que sont les données secondaires?

A
  • pas de collecte de données nécessaire
  • données recueillies par une tierce personne
    très commun en crimino
24
Q

Comment mesure-t-on le crime?

A

le crime = phénomène difficile à observer et à quantifier
, donc nécessité de recourir à des indicateurs de criminalité pour estimer le crime
indicateur = mesure indirecte utilisée pour estimer un phénomène

25
Q

Qu’est-ce que le chiffre noir de la criminalité?

A

c’est ce qui reste inconnu aux données officielles concernant les crimes

26
Q

Que sait-on par rapport à la filtration des crimes?

A

beaucoup d’actes criminels non visibles (crime sans victime : la drogue)
actes criminels non dénoncés
et même si dénoncés, ce n’est pas tous les crimes qui seront pris en charge par le système judiciaire;

27
Q

Quel est le schéma de filtration?

A
  1. univers de la déviance
  2. univers de la criminalité
  3. actes susceptibles d’entraîner une santion
  4. actes sanctionnés par la police
  5. actes sanctionnés par les tribunaux
  6. actes qui résultent en une détention
    = on perd beaucoup de monde en chemin
28
Q

quelle est la valeur des statistiques?

A

valeur décroissante : la valeur des statistiques diminue à mesure qu’on s’éloigne de l’acte, même en termes de procédure judiciaire

29
Q

quels sont les trois grands types de statistiques?

A
  1. statistiques officielles
  2. sondage de victimisation
  3. sondage de délinquance auto-révélée
30
Q

qu’est-ce que les statistiques officielles?

A

elles sont produites par l’État et proviennent de différents niveaux de la justice.
les données sont recueillies par les instances officielles
chaque niveau donne des informations de nature différente

31
Q

Quelles sont les limites des statistiques officielles?

A
  • on fait affaire aux crimes qui sont beaucoup plus loin dans le processus
  • le chiffre noir = important
    bcp de cas ont été laissé de côté
  • problème d’incidence
  • problème de classement
  • influence de la réaction sociale/ inégalité de la répression
32
Q

Quelles sont les avantages des statistiques officielles?

A
  • standardisation de l’information (possibilité de comparaison)
  • accessibilité
33
Q

Qu’en est-il des sondages de victimisation?

A

il s’agit du point de vue des victimes
peu importe que le crime ait été rapporté ou non à la police
permet de connaître un portrait du chiffre noir
sondage/ questionnaire envoyé à un échantillon de la population générale

34
Q

Quelles sont les limites des sondages de victimisation?

A
  • minime échantillon (0,08% de la population québécoise)
  • peu d’info sur les délinquants
  • certains type de crime ne sont pas abordés;
  • difficile de localiser les événements dans le temps;
  • interprétation personnelle de la victime
35
Q

quelles sont les avantages des sondages de victimisation?

A
  • beaucoup plus proche de la mesure partielle du chiffre noir
  • ne dépend pas de décisions ou de pratiques judiciaires/ policières;
  • connaissances sur les victimes et sur les conséquences de la victimisation
36
Q

Qu’en est-il de la délinquance auto-révélée?

A
  • la personne révèle d’elle-même les délits commis durant une certaine période
  • encore plus près du chiffre noir;
  • touche même les crimes sans victime
  • il y a plus de questions sur les caractéristiques psychosociales du répondant
37
Q

quelles sont les limites associée à la délinquance auto-révélée?

A
  • honnêteté? amplifier ou diminuer leur geste
  • certains délits ne sont pas abordés;
  • difficile de localiser les événements dans le temps;
  • interprétation personnelle
  • résultats généralisables pour une population cible et non à la population générale
38
Q

quelles sont les avantages associée à la délinquance auto-révélée?

A
  • meilleure estimation du chiffre noir
  • informe sur le développement de la délinquance et sur les délinquants (facteurs de risque et de protection)
  • indicateur de la criminalité indépendant de la justice;
  • validité et fidélité
39
Q

Quelles sont les précautions à prendre dans l’interprétation de statistiques?

A

faire attention à savoir si les données sont sur une base comparable
nombre absolu, %, taux, ratio, etc.
car : si pas la même base = pas comparable