Cours 10 Flashcards
Apprentissage cognitif : rôle de la mémoire expérience
on fait entendre 2 choses différentes dans les deux oreilles d’une personne. Les chercheurs demandent d’écouter ce qui a été dit dans 1 oreille : on porte plus attention à une des oreilles et non à l’autre. On dit ensuite à la personne de switcher d’oreille (de porter attention à la gauche par exemple). RÉSULTAT : la personne se souvient de ce qui était dit dans cette oreille (la gauche) avant même qu’elle ne porte son attention à ce qui y était dit. Temporairement, la mémoire auditive avait préservé pendant 4 secondes l’information. (Ce temps est plus court pour la mémoire visuelle).
Mémoire sémantique
intégration sensorielle (audiovisuelle + auditive)
Mémoire procédurale
mouvements automatiques : pas explicables : savoir faire qqchose, encode info sans nécessairement être capable de l’expliquer
Mémoire déclarative
on peut parler de son contenu, l’expliquer
Mémoire non déclarative
ne requiert pas de verbalisation : mais on peut utiliser l’info
Approche du niveaux de traitement
cette approche propose que la qualité de la trace contnue en mémoire est fonction de la nature du traitement cognitif qui est effectuée sur le contenu à mémoriser
- il porte donc sur le mode d’encodage de l’info en mémoire
- il ne distingue pas entre les différentes structures de la mémoire
Les recherches sur l’approche du niveaux de traitement on démontré 3 choses. Lesquelles?
1- Le rôle significatif de la profondeur de traitement sur la mémorisation (+ on fait d’effort pendant encodage, mieux on va apprendre)
2- L’existence de plusieurs types de mémoire à long terme : les mémoires épisodiques, sémantiques et procédurales
3- Le rôle des processus d’encodage et de récupération selon le type de mémoire (sémantique ou épisodique
Mémoire long terme ; concepts et catégories
- Utilité du concept et de la catégorisation :
Réduit la complexité de l’environnement (nous avons des ressources limitées : vitesse et trouver raccourci)
Permet d’identifier rapidement des objets (on n’a pas tout le temps qu’on veut : on regarde seulement les éléments importants alors cela accélère)
Réduit le besoin d’apprendre continuellement (sémantisation fait que la plupart des choses ne changent pas)
Permet de déterminer rapidement l’action appropriée en présence de certains objets
La mémoire sémantique
- Le contenu de la mémoire sémantique est abstrait et général
Stockage des concepts
Base de connaissances (compréhension)
L’organisation de la mémoire sémantique déterminera la performance d’une personne dans des tâches qui sollicitent la connaissance
La représentation de l’information en mémoire sémantique est une question centrale
L’organisation des concepts dans la mémoire sémantique est souvent représentée sous quelle forme?
Sous la forme d’un réseau hiérarchique
Réseau hiérarchique composantes
constitué à la base de nœuds et de liens
Les nœuds représentent les concepts
Les liens sont des relations entre les nœuds ou les propriétés
Le modèle de réseau hiérarchisé
- On ne répète pas les choses : réseaux bien organisés
- Tout est inclus de manière cumulative
- Système sémantisé et économique : on prend moins de place tout en ayant toute l’info
(canari est un oiseaux, pas besoin de spécifier qu’il a des ailes puisque caractéristique des oiseaux.)
Le modèle de Collins et QUilliam
Un modèle, encore une fois, dit hiérarchique
Vérification des énoncés sémantiques
Tâche expérimentale : déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé possédant une structure en deux termes soit :
« Concept » est un « concept »
« Un serin est un oiseau »
« Concept » possède « propriété »
« Un serin a des ailes »
Si les connaissances sont en réseau, le temps requis pour juger de la véracité de cet énoncé variera selon la différence de niveau entre les termes
Théoriquement, un niveau plus éloigné devrait nous prendre plus de temps. Mais ne fonctionne peut-être pas comme cela finalement.
La critique des modèles hiérarchique
1) L’effet d’inversion des niveaux
2) L’effet de typicalité
L’effet d’inversion des niveau
Le jugement est plus rapide pour comparer des concepts non adjacents
Les gens répondent parfois + vite aux énoncés + loin que ceux + proche
Puisque dans l’expertise, on connaît rapidement toutes les étapes. Messieurs/madame tout le monde ne connaît pas nécessairement toutes les étapes : mais notre sémantique est faite pour notre environnement, notre réalité à NOUS
LA MÉMOIRE HUMAINE EST SÉMANTISÉE INCORRECTEMENT, MAIS ELLE EST ADAPTÉ
L’effet de typicalité
Les membres d’une classe ne sont pas équivalents.
Pour un ordinateur : tout ce qui fait parti des oiseaux est équivalent, mais pas pour nous : certains nous viennent + rapidement, + facilement à l’esprit
(Lien avec spatialité : on va se souvenir souvent de tout ce qu’il y a à un endroit, ensuite à un autre endroit (pour oiseau : jardin, ensuite forêt, par exemple)
Modèle de distribution de lactivation
- Organisation en réseau, mais non hiérarchique. Tous les éléments du réseau sont des concepts de la même valeur.
Les liens sont associatifs et tiennent compte de la distance sémantique (distance entre les nœuds)
Les connections (liens) entre les concepts (nœuds) sont renforcées par la fréquence d’activation
Deux concepts avec plusieurs propriétés en commun sont reliés par des liens nombreux
Pas de catégories inférieures ou supérieures.
Tout est horizontal : sans supériorité
Des liens peuvent disparaître avec le temps qui passe
L’information épisodique serait dans le même système, même réseau : si je vois Gertrude : je pense au cheval qui s’appelait comme ça.
L’activation diminue avec le temps (fur et à mesure que le temps passe, l’eau va moins vite)
La décision quant à la vérification d’un énoncé sémantique se fait en accumulant l’activation des nœuds activés par les deux termes de l’énoncé
La diffusion de l’activation se fait sans intention délibérée.
L’ensemble de ce qu’il y a, les concepts : se déplacent. Le système n’est pas figé dans le temps, l’info est toujours en train de travailler.
Impact de la nouvelle info
retravailler l’info, repenser = changement. La trace initiale change
Souvenir de faits complexes
- Mémorisation de phrases représentant des évènements :
Ces phrases sont souvent regroupées selon un scénario ou schéma. Elles peuvent avoir un lien entre elles.
Ce type de matériel permet un encodage plus riche tant en termes épisodique que relationnel.
Le rappel ou la reconnaissance de ces phrases serait un processus de reconstruction utilisant entre autres, l’inférence pour récupérer un matériel en MLT.
Reconnaissance et plausibilité d’un fait
- Mémorisation de phrases représentant un scénario, par exemple : prendre le train :
Alain a acheté un billet
Alain a lu le journal dans le train
Teste la mémoire par des phrases :
Exemple : Alain a attendu le train sur la plate-forme
Test de reconnaissance : la phrase a-t-elle été étudiée? (Épisodique)
Test de plausibilité : l’activité est-elle plausible? (Sémantique)
Mesure de VITESSE de réponse
Souvenirs de faits complexes : raisonnement
La plausibilité nous permet de nous « souvenir » de ce qu’il s’est passé. On reconstruit un souvenir par déduction. Certains pensent que c’est 100% sure, alors que SOUVENIR = RECONSTRUCTION