Cours 1 - Introduction Flashcards
Que constitue la base de l’éthique?
La philosophie morale.
Qu’est-ce que la morale?
Ensemble de règles, normes ou principes de conduite provenant de valeurs sociétales, culturelles (traditions, coutumes) et/ou religieuses permettant de distinguer les bonnes versus mauvaises actions.
Qu’est-ce que l’éthique?
- Dérive d’un processus rationnel de discours qui nous mène vers un choix de conduite basé sur des valeurs.
- Réflexion, discussion à propos des valeurs qui doivent s’appliquer à un contexte particulier impliquant des personnes et des groupes différents.
- Ces valeurs doivent être identifiées ou peuvent avoir fait l’objet d’un consensus.
- Elles peuvent se compléter et, parfois, entrer en conflit dans une situation particulière.
Quelle est la différence entre la morale et l’éthique?
La morale et l’éthique sont basés sur les valeurs.
Morale: Quand on le fait moralement, c’est qu’on a intégré les traditions de notre société, c’est inné.
Éthique: Quand on se prononce éthiquement, il y a toujours un discours.
Qu’est-ce que le relativisme culturel?
Dicte que différentes cultures ont des codes moraux différents (valeurs ne sont pas les mêmes).
Nomme-moi un exemple de relativisme culturel.
Galitiens:
- Ils pratiquent le cannibalisme. Leur pratique funéraire fait en sorte qu’ils mangent de la chair.
- Vision des Grecs: Pour intégrer un peu de cette personne en cher dans leur corps, donc ça ne fait pas de sens de brûler l’être cher inconcevable.
Grecs:
- Ils pratiquent l’incinération.
- Vision des Galitiens: Le cannibalisme est dégueulasse.
Qu’est-ce que la déontologie?
Ensemble de devoirs et de règles qui s’appuient sur des valeurs communes, reconnues par un groupe de personnes, et qui s’appliquent à une profession, à un milieu de travail particulier (ex. les codes de déontologie des inhalothérapeutes, des travailleurs sociaux, des policiers, etc).
Qu’est-ce que l’axiologie?
- Étude philosophique ou science des valeurs.
- Ensemble de valeurs personnelles, le plus souvent qui ne sont pas organisées de manière systématique, dont nous héritons durant notre développement.
De quoi proviennent les différentes valeurs héritées durant notre développement?
Proviennent de notre milieu familiale, de notre culture, de notre environnement social.
Quels sont les fondements de la bioéthique?
- La bioéthique est une sous-discipline de l’éthique.
- L’éthique dérive de la philosophie morale par le fait qu’elle discute les questions du «bon» versus «mal».
- «Ethos» dérive du mot grec pour ‘caractère’.
- La partie «bio» fait référence à la biologie ou biomédecine, en tant que science du vivant. Les concepts promus par la bioéthique s’appliquent à toutes les formes du vivant.
- Le droit y impose son vécu, en termes de réglementations et lois, pour aider dans les débats.
- La religion lui infuse un aspect divin pour distinguer le bon et le mal.
À quel moment la bioéthique a vu ses débuts?
Vers 1960 suite aux interrogations posées par l’usage des «nouvelles» technologies médicales et aux enjeux sociopolitiques que ces technologies ont suscités.
Complète la phrase: On prend pour acquis que l’humain à la base est …
Bon.
Qu’est-ce que la transdisciplinarité de la bioéthique?
Discipline fondée sur la philosophie morale et la bio-médecine comme éléments de base, auxquels s’ajoutent les idéologies théologiques (religion) et légales (droit/politique/justice).
Qui fut le premier a utilisé le mot « bioéthique »? En quelle année?
Potter van Rensselaer en 1971.
Quel changement est survenu suite à l’usage de nouvelles technologies médicales quant à la définition de la mort?
- Ventilation artificielle a été la clé pour redéfinir la mort.
- Avant la ventilation artificielle, la définition de la mort était l’arrêt cardiaque, on pouvait seulement prélevé les organes lorsque le cœur ne fonctionnait plus.
- Tandis que quand le patient est en coma très profond, on peut lui prélever les organes même si le cœur continue à battre, il est considéré comme mort.
Qu’est-ce que le cas du bébé Teresa?
- Elle est née sans cortex.
- Les médecins disaient aux parents qu’elle allait mourir en quelques jours, les parents voulaient donner ses organes à d’autres enfants dans le besoin, mais la justice a refusé en disant qu’on avait pas le droit de tuer cet enfant.
- Le temps que ça a pris pour débattre, le bébé est mort et les organes se sont atrophiés, car le sang ne circulait plus.
Dans quelle situation rédéfinir la mort est importante?
Dans les cas de greffes.
On ne pourrait pas faire de greffe si on attend que le cœur arrête de battre. Il faut qu’il y ait de la circulation sanguine pour que les organes soient bons.
Que se passe-t-il en 1960-1970 dans l’histoire de la bioéthique?
- Interrogations centrées sur les droits et l’autonomie de la personne.
- Mouvement anti-paternaliste en médecine, et questionnement au sujet des divers développements en biomédecine et les technosciences.
La société est allée d’une société paternaliste à plus d’autonomie (avec l’introduction de la pilule de contraception).
Que se passe-t-il en 1969 dans l’histoire de la bioéthique?
Création du «Institute of Society, Ethics and the Life Sciences», qui devint le «Hastings Center» (situé dans l’état de NY).
Très reconnu pour la bioéthique.
Que se passe-t-il en 1971 dans l’histoire de la bioéthique?
Création du «Kennedy Institute of Ethics» à l’Université Georgetown.
Nomme-moi quelques théories d’éthique (8).
- Éthique déontologique
- Éthique conséquentialiste
- Éthique casuiste
- Éthique des droits
- Éthique communautaire
- Éthique de la vertu
- Éthique féministe
- Éthique religieuse
Qu’est-ce que l’éthique déontologique?
- Éthique Kantienne/du devoir.
- Théorie éthique qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa conformité ou non-conformité à certains devoirs.
- Par exemple, on a le devoir de toujours dire la vérité.
Qu’est-ce que l’éthique conséquentialiste?
- Éthique des conséquences.
- Dicte que les actions humaines sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences.
- Cette théorie est englobée dans l’éthique utilitariste qui dicte qu’il faut maximiser les bienfaits au plus grand nombre de personnes.
Qu’est-ce que l’éthique casuiste?
Veut la comparaison d’un dilemme éthique actuel avec d’autres cas similaires, dans le but d’arriver à une résolution du même ordre.
