Cours 1 - Introduction Flashcards

1
Q

Définir maladie

A

Condition médicale ou anormalité dont résulte un (risque de) mal et dont l’étiologie ou la pathophysiologie est connue.

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Q

Définir trouble

A

Condition médicale ou anormalité dont résulte un (risque de) mal et dont l’étiologie ou la pathophysiologie est inconnue

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3
Q

Quelle est la différence entre un trouble et une maladie?

A

Maladie = étiologie connue
Trouble = étiologie inconnue

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4
Q

Définir nosologie

A

Branche de la médecine qui s’occupe d’imposer des noms aux maladies, de les définir et de les étudier dans toutes les circonstances

Description et étude des maladies en soi

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Q

Définir nosographie

A

Distribution méthodique dans laquelle les maladies sont groupées par classes, ordres, genres et espèces.

Classer et ordonnancer les maladies en vue d’un but

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6
Q

Dans quel but la nosographie pourrait-elle être utilisée?

A

Compréhension physiopathologique ou recherche d’un type de maladie ou d’une maladie précise

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7
Q

Définir classification

A

Structure organisatrice imposée à des données dans un but précis

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8
Q

Définir fidélité inter-juges

A

Bonne fidélité inter-juges dans un système de classification implique que 2 observateurs ont une forte chance d’assigner le même diagnostic à un patient évalué à un même moment

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9
Q

Définir fidélité test-retest

A

Bonne fidélité test-retest implique qu’une même personne reçoit un même diagnostic si évaluée à 2 moments distincts
mais raisonnablement espacés dans le temps

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10
Q

Définir validité

A

Une bonne validité d’un système de classification implique qu’un diagnostic est le reflet d’une entité vraie (“natural kind”) basée sur l’étiologie ou la pathophysiologie

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11
Q

Définir diagnostic catégoriel

A

Une maladie ou un trouble peut être qualitativement distingué d’un état normal en santé et des autres maladies ou troubles

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12
Q

Définir diagnostic dimensionnel

A

Une maladie ou un trouble est défini quantitativement en fonction d’une échelle continue qui couvre le normal

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13
Q

Quelle est la différence entre un diagnostic catégoriel et dimensionnel?

A

Catégoriel = qualitatif
Dimensionnel = quantitatif

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14
Q

Définir critères diagnostiques

A

Règles (présence de signes/symptômes) définissant un diagnostic (nature du trouble)

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15
Q

Définir critères polyéthiques

A

Trouble défini si une proportion suffisante de critères sont rencontrés

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16
Q

Quelle est la différence entre un signe et un symptôme?

A

Signe: manifestation dont le sujet peut faire l’expérience, mais qui est également observable de l’extérieur
par d’autres = “objectif”

Symptôme: manifestation clinique que le sujet éprouve et peut rapporter = “subjectif”

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17
Q

Définir symptôme pathognomonique

A

Caractérise spécifiquement un trouble et permet donc, à lui seul, d’en établir le diagnostic certain lorsqu’il est présent

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18
Q

Comment appelle-t-on un symptôme dont la présence à lui seul permet d’identifier un trouble?

A

Symptôme pathognomonique

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19
Q

Quelles sont les critères selon lesquels on juge la valeur d’un système de classification?

A
  1. Diagnostic catégoriel vs dimensionnel
  2. Primauté de la clinique vs primauté de la neurophysiologie
  3. Approche qualitative vs approche quantitative
  4. Favorisation de la fidélité vs la validité
  5. Variable latente vs variables en interaction
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20
Q

Étapes principales qui ont menées au développement du DSM-V

A
  1. Classement des maladies mentales sur base de principes généraux par Kraepelin
  2. Psychiatrie reconnue comme une spécialité médicale
  3. PAUSE: Dominance de la théorie psychanalytique (emphase sur l’individu, pas le groupement des maladies similaires)
  4. DSM I & II qui regroupe en deux catégories principales (forte influence de la psychanalyse ; psychose et névrose)
  5. DSM III = réforme radicale ; se veut empirique/athéorique (ne considère pas étiologie + physiopathologie) ++ FIDÉLITÉ
  6. DSM IV pas de modifications majeures, ajout de critère d’impact fonctionnel/de détresse + multiaxes
  7. DSM V +++ d’axes, approche dimensionnelle + intégration un peu de découvertes neurobiologiques
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21
Q

Pourquoi considère-t-on que le DSM-V a une approche qualitative?

A

Classifications des maladies en classes diagnostiques basées sur un consensus d’experts

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22
Q

Est-ce que l’estimation de prévalence de 13% des troubles mentaux est juste? (Selon DSM-V/ICD10)

A

Non: largement sous-diagnostiqués (++ dans les pays à moindre revenu)

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23
Q

À quoi ressemble le ratio hommes/femmes pour les troubles mentaux? (Selon DSM-V/ICD10)

A

Prévalence plus importante des troubles mentaux chez les femmes, mais pas pour TOUS les troubles

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24
Q

DSM V: Critères qui définissent les troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques

A

Au moins 1 des 5 suivants:
- Idées délirantes
- Hallucinations
- Pensée désorganisée
- Comportement moteur grossier désorganisé ou anormal (incluant catatonie)
- Symptômes négatifs (diminution de l’expression émotionnelle et aboulie)

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25
Q

DSM V: Évaluation diagnostique pour la schizophrénie

A
  • 2 (ou plus) des 5 symptômes au cours d’une période d’un mois, dont au moins un des 3 premiers
  • Atteinte significative du fonctionnement (occupationnel ou social).
  • Signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois.
  • Exclusion de trouble schizoaffectif, dépressif ou bipolaire avec manifestations psychotiques.
  • Non lié à une substance ou autre pathologie médicale.
  • Règle si antécédants de trouble du spectre de l’autisme.
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26
Q

DSM V: Évaluation de la sévérité de la schizophrénie

A

Évaluation dimensionnelle (quantitative des symptômes) ; échelle de 0 à 4

27
Q

DSM V: Spécifications du diagnostic de la schizophrénie après 1 an (types spécifiques de schizophrénie)

A
  • Premier épisode: aigu, rémission partielle, rémission totale
  • Épisodes multiples: aigu, rémission partielle, rémission totale
  • Continu
  • Non-spécifié
  • Avec catatonie
28
Q

DSM V: Exemples de troubles dépressifs

A
  • Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
  • Trouble dépressif caractérisé (incluant l’épisode dépressif
    caractérisé)
  • Trouble dépressif persistent (dysthymie)
  • Trouble dysphorique prémenstruel
  • Trouble dépressif induit par une substance/un médicament
  • Trouble dépressif dû à une autre affection médicale
  • Trouble dépressif autre spécifié
  • Trouble dépressif non spécifié
29
Q

DSM-V: Qu’est-ce qui différencie les différents types de troubles dépressifs?

A
  • Durée
  • Chronologie
  • Étiologie présumée
30
Q

DSM-V: Qu’est-ce qui caractérise le trouble dépressif commun?

A

Humeur triste, vide ou irritable, avec modifications
somatiques et cognitives qui affectent le fonctionnement

31
Q

Quelle est la différence entre le DSM-V et IV concernant les troubles dépressifs?

A

Les troubles dépressifs sont séparés des troubles bipolaires dans le DSM-V

32
Q

Quelle est la faille principale du DSM-V?

A

Hétérogénéité: on met la même ‘‘étiquette’’ diagnostique à des patients avec des profils de symptômes très différents (comme s’ils étaient équivalents)

33
Q

Quelle est une lacune dans l’évaluation clinique de la schizophrénie?

A

L’évaluation ne considère pas la cognition, alors qu’elle se retrouve atteinte dans +++ de cette population (difficile à évaluer en clinique)

34
Q

Quelle approche permet de mettre en lumière l’hétérogénéité des diagnostics du DSM-V?

A

Approche par regroupement (clustering): identification de sous-types homogènes de patients sur la base de la similarité des profils de symptômes

Résultat: le diagnostic n’est pas aléatoire, mais les clusters ne sont pas distincts en fonction des troubles définis dans le DSM

35
Q

Quelle est la valeur du DSM-V pour évaluer les comorbidités?

A

Pas top: les comorbidités non-aléatoires ne sont pas expliquées dans le DSM

36
Q

Valeur fidélité du DSM-V?

A

Inter-juges: EXCELLENTE
Test-retest: acceptable/bonne

37
Q

Valeur validité DSM-V?

A

Pas de tests biologiques à valeur diagnostique dans le DSM-V = pauvre validité selon cette définition

38
Q

Qu’est-ce qu’on peut constater en observant les stats interférentielles pour la neurobiologie concernant la validité du DSM-V?

A

Difficulté à identifier des altérations neurobiologiques
consistantes au sein d’un trouble

Effets trans-diagnostiques prononcés, peu de spécificité des
altérations neurobiologiques

Conclusion: validité du diagnostic douteuse

39
Q

Consolidation: quelles sont les caractéristiques du DSM-V?

A

Diagnostic catégoriel > dimensionnel (tout ou rien)
Clinique > neurophysiologie (uniquement fondé sur signes + symptômes)
Qualitative > quantitative (consensus d’experts)
Fidélité > validité (vise à faciliter la communication et la comparabilité)
Variable latente > en interactions (symptômes indicateurs d’une condition sous-jacente)

40
Q

Quel est l’objectif du HiTOP?

A

Alternative aux classifications catégorielles classiques (DSM-5/ICD-10) qui vise à surmonter certaines de leurs limitations:
- Frontières arbitraires entre la psychopathologie et la normalité, et entres troubles
- Hétérogénéité (intra-trouble) et comorbidité/concomitance (inter-troubles)

Se veut QUANTITATIF et DIMENSIONNEL (basé sur symptômes cliniques)

41
Q

Quelle est la structure du HiTOP?

A

Structure hiérarchisée où chacun des 6 niveaux englobe le niveau sous-jacent

42
Q

Quel est l’avantage de la structure du HiTOP?

A

Structure qui facilite la recherche de causes psychopathologiques et permet de mieux expliquer l’hétérogénéité et la comorbidité

43
Q

HiTOP: Qu’est-ce qu’est le p-factor?

A

Dimension qui contient les éléments commun à tous les troubles mentaux

Chapeaute un ensemble de super-spectres

44
Q

HiTOP: Quels sont les super-spectres?

A
  • Dysfonction émotionnelle
  • Externalisation
  • Psychose
45
Q

HiTOP: Observations faites par rapport aux comorbidités?

A

Une “continuité” non seulement homotypique mais également hétérotypique est observée au niveau des spectres

En accord avec une conceptualisation hiérarchico-dimensionnelle de la psychopathologie.

46
Q

HiTOP: Pourquoi considère-t-on que la validité de ce système est supérieure?

A

Une approche dimensionnelle/trans-diagnostique serait plus
adaptée pour révéler les facteurs neurobiologiques associés
aux troubles mentaux

47
Q

HiTOP: Quel est le lien entre le facteur p et la neurobiologie?

A

Association du facteur p avec des altérations de connectivité cérébrale fonctionnelle (rs-fMRI) chez le jeune adulte

48
Q

Consolidation: quelles sont les caractéristiques du HiTOP?

A

Diagnostic catégoriel < dimensionnel (spectres = continuum)
Clinique > neurophysiologique (mais ne fonctionne pas avec critères diagnostiques)
Qualitative < quantitative (analyses factorielles)
Fidélité ET validité
Variable latente > en interactions (symptômes causés par un mécanisme biologique sous-jacent)

49
Q

Quelles sont les caractéristiques du RDoC?

A
  • Emphase est placée sur la physiologie plutôt que la
    clinique (on ne parle plus de symptômes cliniques)
  • Projet qui se veut plus à visée de recherche que d’utilité
    clinique : perspective dimensionnelle et trans-diagnostique
  • Propose un cadre de référence pour l’étude de différents
    domaines pertinents à la psychopathologie au travers de
    différents niveaux d’analyse, en explorant les trajectoires
    développementales et influences environnementales
50
Q

RDoC: Structure?

A

Matrice bidimensionnelle:
- Lignes = 6 grands domaines de fonctionnement (séparés en construits)
- Colonnes = 7 unités d’analyses biologiques et comportementales

51
Q

RDoC: qu’entend-on par ‘‘renversement de la logique’’ du fonctionnement?

A

Met avant tout l’emphase sur la validité:
- On regarde d’abord les dysfonctions du cerveaux et leurs mécanismes avant d’en étudier les manifestations cliniques de manière dimensionnelle
- On identifie des biotypes pertinents en lien aux profils cliniques

52
Q

RDoC: Quels sont les grands domaines de fonctionnement?

A
  • Système de valences positives et négatives
  • Système cognitif
  • Système des processus sociaux
  • Systèmes de régulation et d’éveil
  • Systèmes sensori-moteurs
53
Q

RDoC vs HiTOP: Que remarque-t-on quand on compare les super-spectres HiTOP aux domaines RDoC?

A

Certains des super-spectres du HiTOP vont être +++ représentés par certains domaines du RDoC

54
Q

RDoC: Comment fonctionne le biotypage?

A

Définitions de sous-groupes de patients (SZ, SZA, BD) sur base des plusieurs marqueurs du fonctionnement cérébral (EEG, oculométrie, neuropsychologie), indépendamment des manifestations cliniques.

55
Q

Consolidation: quelles sont les caractéristiques du HiTOP?

A

Diagnostic catégoriel < dimensionnel (du normal au pathologique)
Clinique < neurophysiologie (avec différents niveaux d’analyse)
Qualitative < quantitative (pas de catégories cliniques)
Fidélité < validité (emphase sur la physiologie)
Variables latentes > en interaction

56
Q

Quel est le principe du réseaux de symptômes?

A

Modélisation en réseau causal de signes et symptômes psychiatriques

Approche qui postule que les symptômes et signes (nœuds) ont des propriétés avec une relation causale (connexion) autonome

57
Q

Quelle est la distinction majeure du réseaux de symptômes avec les autres approches?

A

Pas un modèle en variable latente

58
Q

Quelles sont les différentes relations possibles entre les symptômes selon l’approche réseaux de symptômes?

A
  • Symptômes qui s’activent ensemble sont connectés
  • Indirectement synchronisés via un symptômes voisin
  • Stresseurs externes peuvent être spécifiques ou pas
59
Q

Comment s’explique la comorbidité selon l’approche réseaux de symptômes?

A

La comorbidité s’explique par des symptômes dits
ponts (qui sont plus fortement connectés intra-réseau)

60
Q

Comment fonctionne le développement d’un trouble mental selon l’approche réseau de symptômes?

A

Le réseau demeure en état actif malgré l’absence de stresseur

61
Q

Qu’est-ce que sont les réseaux résilients et vulnérables?

A

Caractérisation de l’état mental selon l’absence ou la présence de stresseurs:
- ++ connectivité & symptômes actifs = trouble mental
- – connectivité & symptômes inactifs = santé mentale
- – connectivité & symptômes actifs = symptômes transitoires
- ++ connectivité & symptômes inactifs = trouble silencieux

62
Q

Que remarque-t-on si on fait le lien entre le DSM et l’approche réseaux de symptômes?

A

La structure du DSM selon l’approche par réseau de la psychopathologie présente les caractéristiques d’un réseau dit petit-monde

63
Q

Quelle est la différence entre les réseaux statiques et dynamiques?

A

Statique: inter-individu
Dynamiques: intra-individu

64
Q

Quelle est la position de l’approche réseaux de symptômes par rapport à la neurobiologie?

A

Recherche s’est quasi-exclusivement intéressée à modéliser les symptômes et facteurs environnementaux, mais il n’est pas exclu d’incorporer des variables biologiques (exemples: neuroimagerie et génétique)